- Page 77
-
-
Paris (France) 03-04-2014 Manifestation contre Christiane Taubira Place Vendôme
-
Rwanda : 20 ans après, ce que vous ne lirez (toujours) pas dans la presse
A l'occasion des 20 ans du génocide rwandais et alors que le président Paul Kagame accuse de nouveau la France d'être impliquée, Bernard Lugan anticipe l'entreprise de désinformation que vont nous servir nos médias. L'auteur deRwanda, un génocide en questions, livre donc, en libre accès sur son blog, de nombreux éléments sur l'enquête judiciaire en cours et tout ce qui est fait pour l'enterrer. Un long article passionnant, qui s'intéresse de près à l'élément déclencheur - l'attentat contre l'avion du président rwandais Habyarimana - sur lequel la Cour pénale internationale n'a jamais voulu enquêter. Et pour cause :
"Comme l’a dit Madame Carla Del Ponte qui succéda à Louise Arbour au poste de Procureur du TPIR : « S’il était avéré que c’est le FPR [ndlt : la rébellion tutsie menée par Paul Kagame] qui a abattu l’avion du président Habyarimana, c’est toute l’histoire du génocide du Rwanda qu’il faudrait re-écrire »."
On retrouve tous les éléments habituels d'une intervention américaine : intérêt géostratégique (pour des matières premières), diabolisation du régime en place, soutien à une rébellion présentée comme résistante et démocratique...
-
Complémentaire santé : pourquoi vos cotisations flambent
De quelques centaines à plusieurs milliers d’euros selon les garanties choisies, l’âge des souscripteurs et le nombre d’assurés, le coût des complémentaires santé est en train de devenir le premier poste d’assurance de nombreux ménages.
Selon le comparateur Assurland, le coût moyen s’élève à 650 euros par an et il n’a cessé d’augmenter ces dernières années, à un rythme bien supérieur à celui de l’inflation.
Selon l’indice des prix de ce comparateur, les factures se sont envolées de près de 40 % durant les huit dernières années. Même si la hausse a été plus mesurée début 2014 (3,2 %, contre une inflation de 0,8 %), la note devient très sévère.
Plusieurs phénomènes permettent d’expliquer cette dérive. Tout d’abord, les progrès médicaux qui reposent sur des techniques plus sophistiquées et donc plus onéreuses. Ajoutez-y le vieillissement de la population et les dépenses augmentent, et donc, par ricochet, les cotisations des complémentaires aussi.
FRAIS DE FONCTIONNEMENT
Deuxième cause : « la part de la Sécurité sociale a eu tendance à se réduire pendant plusieurs années, ce qui a conduit les assurances privées et les mutuelles à devoir rembourser plus, ce qui a mécaniquement fait monter le prix de leurs cotisations », selon Stanislas Di Vittorio, président d’Assurland.
Troisième explication, si les contrats dits « responsables » (ils conditionnent les remboursements au respect du parcours de soin) – de loin les plus répandus – ne supportaient aucune taxe jusqu’en 2010, ils ont été soumis à une taxation de 3,5 % en 2010, qui a doublé en 2011. Une taxe de 7 % que les assureurs ont répercuté sur le montant des cotisations.
Enfin, les complémentaires santé font supporter à leurs cotisants des dépenses de fonctionnement très lourdes. Selon une récente enquête du journal professionnel L’Argus de l’assurance, les frais de gestion des contrats santé représentent de 7 à 27 % du prix des cotisations, avec de très nombreux organismes où elles pèsent plus de 20 %. En clair, lorsqu’un particulier verse 100 euros par mois, 20 euros servent aux frais de fonctionnement de l’assureur ou de la mutuelle. A titre de comparaison, les frais de gestion de la « Sécurité sociale », qui gère l’assurance maladie, s’élèvent à 4 % des cotisations.
Depuis cette année, l’ensemble des organismes complémentaires doivent indiquer l’importance de ces frais, en communiquant leur montant, ainsi que leur composition. Toutes sont loin de s’exécuter.
Rappelons enfin que les dépenses de santé sont prises en charge à hauteur de 76,7 % par l’Assurance-maladie ou l’Etat, 13,7 % par les complémentaires, et 9,6 % qui restent à la charge des assurés sociaux.
Le Monde
-
C’est les soldes chez Charlie Hebdo !
Les administrés de Fréjus, Hénin-Beaumont, Hayange ou Mantes-la-Ville peuvent se réjouir. La résistance s’organise, et le totalitarisme municipal frontiste ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. En effet, l’hebdomadaire « satirique » Charlie Hebdo vient de leur offrir un cadeau, que tous attendaient avec fébrilité, l’opportunité d’une vie : une réduction du coût de l’abonnement !
J’aimerais tant moi-même vivre dans une ville dirigée par le Front national, je pourrais ainsi économiser une dizaine d’euros sur mon abonnement à Charlie Hebdo, somme que je reverserais sans tarder à l’association SOS Racisme de mon département. Ils en ont, de la chance, tous ces gens qui habitent dans une commune dirigée par la « bête », et ils vont devenir l’objet de sollicitations continues de la part du camp du bien ! Réductions sur le prix des bonbons « têtes de nègre » Haribo pour apprendre à aimer l’« autre », show spécial de Yannick Noah, pièces de théâtre engagées avec Dany Boon et Omar Sy dans « Bienvenue chez les totalitaires », happening d’artistes contemporains avec la fameuse « machine à caca » de l’artiste belge Wim Delvoye…
-
"L'Imperium contre le mondialisme" - entretien avec Gabriele Adinolfi
-
Ukraine : les milliards envolés des oligarques russes
Ils sont la partie visible de la richesse de la Russie. Les oligarques sont aussi victimes de la crise ouverte entre Vladimir Poutine et les Etats-Unis. La chute de la Bourse russe leur a fait perdre des milliards.
Plus de 20 milliards de dollars… C’est, depuis le début de l’année, le lourd tribut payé par les milliardaires russes à la crise géopolitique et économique. Les 16 plus riches d’entre eux ont vu leur fortune fondre de 23,5 milliards de dollars (8.284 milliards de roubles, selon l’indice Bloomberg des milliardaires). Un véritable krach pour les nouveaux riches les plus en vue de la planète depuis l’effondrement de l’URSS. Sur les 18 Européens dont la fortune a chuté de plus de 1 milliard de dollars depuis le début de l’année, 10 sont russes !
L’année 2013 n’avait déjà pas été très bonne pour ces milliardaires amateurs de football (Rybolovlev à Monaco, Abramovich à Chelsea, Ousmanov à Arsenal…), de yachts et de vacances fastueuses sur la Côte d’Azur ou à Courchevel.Le retournement du marché des matières premières, qui a fait une partie de leur fortune, leur a coûté cher. L’an dernier, le magnat ukrainien Rinat Akhmetov a perdu 5,1 milliards de dollars. Le patron de Rusal, Oleg Deripaska, a, lui, vu sa fortune fondre de 3,8 milliards et celle d’Alexeï Mordashov, patron de Severstal, de 2,3 milliards.
13 milliards perdus en un jour
Ils espéraient sans doute profiter de la reprise économique aux Etats-Unis ou en Europe pour se refaire une santé financière. Mais c’était compter sans le psychodrame ukrainien.
Le 3 mars dernier, la tension est à son comble entre la Russie et l’Ukraine, soutenue par les Etats-Unis et l’Europe. « Bruits de bottes », « guerre froide », « escalade », peut-on lire dans la presse. La Bourse de Moscou panique. L’indice Micex, qui regroupe les plus grosses sociétés cotées comme Rosneft, Uralkali, Sberbank ou encore Loukoïl, s’effondre de plus de 10 %.
Ce jour-là, la fortune des milliardaires russes s’est allégée de près de 13 milliards de dollars, selon Bloomberg. Le « son du canon » a fait fuir les investisseurs.
On estime que la fuite des capitaux de la Russie éternelle pourrait atteindre 100 milliards de dollars sur le seul premier trimestre. Une saignée historique.
Car la crise en Crimée intervient presque au plus mauvais moment pour l’économie russe. En trois ans, son taux de croissance est passé de 4,3 % à 1,3 %… Et le pire est à venir. Selon la Banque mondiale, l’économie russe pourrait se contracter de 1,8 % cette année, si la crise autour de l’Ukraine s’aggrave et si la fuite des capitaux se prolonge.
« Alors que l’absence de réformes structurelles de fond avait déjà mené à une érosion de la confiance des investisseurs et à un ralentissement progressif de la croissance, les récents événements autour de la Crimée ont transformé ce problème persistant en véritable crise de confiance », selon la banque internationale, qui conclut : « Cela a montré plus clairement la faiblesse du modèle de croissance économique de la Russie. »
A Moscou, la banque centrale ne table déjà plus que sur une croissance inférieure à 1 % cette année, loin des 2,5 % de croissance du PIB espérés en début d’année. Mais certains, localement, ont déjà franchi la ligne rouge.
Le magnat de l’acier Vladimir Lissine s’en tire le plus mal
Les milliardaires sont donc touchés au portefeuille alors que les cours de Bourse de leurs entreprises s’effondrent. Six d’entre eux ont déjà perdu près de 15 milliards de dollars depuis le début de l’année. Vladimir Lissine est celui qui, pour l’instant, s’en tire le plus mal : 3,9 milliards de dollars évaporés depuis le début de l’année (au 2 avril). Il avait déjà perdu en 2012 son titre d’homme le plus riche de Russie.
Le magnat de l’acier, propriétaire du groupe Novolipetsk, est un homme discret. Cet ancien ouvrier sidérurgiste, amateur de cigares cubains, ne serait pas vraiment un proche du Kremlin, selon le magazine russe « Finans » et il se tiendrait aussi éloigné que possible du monde politique. Ce qui n’a pas empêché cet amateur d’armes à feu d’accéder en 2011 au poste de vice-président du Comité Olympique russe.
Vladimir Yevtushenkov a, lui, perdu 2,7 milliards depuis le début de l’année, presque un tiers de sa richesse. Le roi des télécoms, numéro un du mobile en Russie (MTS), a fondé Sistema en 1993. Cotée à la Bourse de Londres, l’action du groupe, présent aussi en Ukraine, a perdu plus du quart de sa valeur depuis le début de l’année. Vladimir Yevtushenkov fut, un temps, proche de l’ancien maire de Moscou Iouri Loujkov, démis de ses fonctions par Dimitri Medvedev en 2010.
Cet amateur de dominos, lui aussi discret, a investi dans le cinéma. Il possède les studios Russian World à Saint-Pétersbourg, qui ont travaillé avec Woody Allen sur le film « Match Point ».
Vient ensuite l’un des milliardaires russes les plus connus, Alicher Ousmanov, le fondateur de Metalloinvest, numéro un mondial du minerai de fer. Le Russe le plus riche de 2013 a vu sa fortune fondre de 2,5 milliards de dollars. Mais il lui reste suffisamment d’argent, plus de 17 milliards, pour gérer ses hobbies et ses envies.
Propriétaire de 30 % du capital d’Arsenal, ce fan d’escrime (il a lu et relu « Les Trois Mousquetaires » dans sa jeunesse) s’est offert en 2012 un Airbus A340 (prix catalogue 350 millions de dollars), qu’il a entièrement customisé. Homme de médias (propriétaire du quotidien économique « Kommersant » et de plusieurs chaînes de télé), il est aussi connu pour ses investissements fructueux dans Facebook (1,4 milliard de dollars de bénéfices).
Gros investisseur en Amérique, il fait partie du sérail et entretient de bonnes relations avec Vladimir Poutine. Fin 2011, il n’avait pas hésité à limoger le rédacteur en chef de « Kommersant », accusé d’avoir été injurieux avec le président dans le cadre d’un article sur des fraudes électorales.
Andrey Melnichenko (12,8 milliards de dollars) a aussi perdu gros avec la crise, autour de 1,9 milliard. Le roi de la potasse (il est propriétaire d’EuroChem) n’était déjà pas épargné par la baisse des prix des engrais imposée par la Chine et par l’Inde.
Melnichenko est un proche de Poutine, qui était au premier rang lors de son mariage avec un mannequin. C’était en 2005 à la Villa Altaïr au cap d’Antibes. Un mariage à 30 millions de dollars, avec aux fourneaux Alain Ducasse, et derrière le micro pour pousser la chansonnette Christina Aguilera, Julio Iglesias et Whitney Houston.
Roman Abramovich, le propriétaire du club de Chelsea sur la pente descendante
D’autres milliardaires ont aussi connu un mois de mars difficile, tel Sergeï Galitsky, propriétaire du numéro un de la distribution Magnit (– 1,9 milliard), Alexeï Mordashov (1,5 milliards de dollars), le patron de Severstal et actionnaire de Rossia, l’une des banques visées par les sanctions américaines ou encore Vagit Alekperov, le président de Loukoïl, qui a perdu 1,2 milliard.
La liste est longue, mais certains ont échappé à la sanction des marchés, comme Roman Abramovich, dont la fortune n’a reculé que de 178 millions de dollars depuis le 1er janvier. Mais le propriétaire du club de Chelsea est sur la pente descendante. L’an dernier, le groupe minier Evraz, dont il est actionnaire, a plongé de 56 %.
Quinzième fortune mondiale en 2008 avec plus de 21 milliards de dollars en 2008, Roman Abramovich n’est plus que le 146e homme le plus riche du monde aujourd’hui.
Dimitri Rybolovlev a lui aussi limité les dégâts (–22 millions de dollars). La vente de sa participation dans Uralkali, en 2010, pour 6,5 milliards de dollars permet au président de l’AS Monaco de dépenser tranquillement son argent sans trop se soucier des crises.
Mais celui qui s’en sort le mieux s’appelle Oleg Deripaska (+ 126 millions de dollars depuis le 1er janvier), actionnaire de Rusal et de Norilsk Nickel. Présenté comme le « milliardaire de Poutine », celui qui a fait fortune sous Eltsine, n’a pas hésité à investir 1,8 milliard de dollars dans les Jeux de Sotchi, via notamment la construction du village Olympique.
Mais, comme Abramovich, il a perdu de son lustre au fil des années. Sa fortune est passée, selon « Forbes », de 28 milliards en 2008 à 6,5 milliards aujourd’hui.
Sur la liste noire
Mais, à côté de ces richissimes chefs d’entreprise, pénalisés par la crise, il y aussi quelques personnalités plus directement visées par les sanctions américaines et européennes.
Ils sont trois dans le viseur : Iouri Kovaltchouk, Guennadi Timtchenko et Arkadi Rotenberg. Le premier contrôle la banque Rossia. Seulement 1.168e fortune mondiale, il est considéré comme« le banquier personnel des hauts responsables en Russie ». Vieil ami de Poutine, il est membre comme lui d’une coopérative, Ozero, qui gère un ensemble de datchas dans la région de Saint-Pétersbourg, où cohabitent plusieurs milliardaires locaux.
Visés également les frères Rotenberg, Arkadi et Boris (une fortune de 5,5 milliards à eux deux), présentés comme les hommes d’affaires les plus influents de Russie. Ils ont été les « sparring-partners » de judo de Poutine. Leur entreprise SGM Group a prospéré dans le sillage du géant Gazprom. La fortune d’Arkadi a été multipliée par quatre en trois ans selon « Forbes ».
Enfin, il y a Guennadi Timtchenko, considéré comme l’homme le plus puissant de Russie, présent dans l’énergie, le transport, la construction, infrastructure via le holding Volga Group. Il est aussi actionnaire de Novatek, l’une des actions massacrées par la Bourse le 3 mars dernier (– 13 %).
Mais Timtchenko était aussi il y a peu l’un des principaux actionnaires du groupe Gunvor, numéro quatre mondial du courtage de pétrole. « Les activités de Timtchenko dans le secteur de l’énergie ont été directement liées à Poutine. Poutine a des investissements dans Gunvor et pourrait avoir accès aux fonds de Gunvor », accuse le département du Trésor américain.
Si sa fortune est passée de 2,5 à plus de 14 milliards de dollars entre 2008 et 2013, elle a fondu de 2 milliards depuis le début de l’année, selon les statistiques de Bloomberg.
Les Nets de Brooklyn à Moscou ?
Ces dernières années, les oligarques avaient tendance à sortir leur argent de Russie pour Londres ou Genève comme un signe de défiance vis-à-vis d’un pouvoir prompt à faire, mais aussi à défaire les fortunes. L’exemple de Mikhaïl Khodorkovski, ancien patron de Ioukos, emprisonné pendant près de dix ans, avait valeur d’exemple.
La crise ukrainienne pourrait-elle inverser la tendance ? Il y a quelques jours devant un parterre de grands patrons russes, Vladimir Poutine avait exhorté ces derniers au patriotisme économique. « Les entreprises russes doivent être déclarées sur le territoire de notre nation, dans notre pays, et avoir une structure capitalistique transparente. Je suis certain que ceci est également dans votre intérêt. »
Sera-t-il entendu ? Mikhaïl Prokhorov (qui pèse 10,7 milliards de dollars) a annoncé fin mars son intention de rapatrier le siège social d’une de ses entreprises les plus emblématiques : le club de basket des Nets de Brooklyn, qui jouera évidemment toujours en NBA. Une provocation de la part d’un homme qui a perdu près d’un demi-milliard de dollars avec la crise ?
http://fortune.fdesouche.com/335645-ukraine-les-milliards-envoles-des-oligarques-russes
-
Montée du racisme ?
Il m’a été rapporté, il y a quelques jours qu’une nouvelle préoccupante était tombée sur « France info » : Le racisme serait à nouveau en progression dans notre pays d’intolérance et de préjugés, Malgré la mobilisation de Yannick Noah, d’Emmanuel le Béart ou de l’inénarrable BHL.
Un sondage auprès d’un échantillon représentatif montrerait que le nombre de Français estimant qu’il y avait trop d’étrangers dans notre pays serait en augmentation. Je ne puis m’empêcher d’être atteint par une certaine perplexité. Le fait de trouver qu’il y ait trop d’étrangers dans notre pays serait-il constitutif d’une pensée raciste ?
J’avoue que cette notion m’avait échappé et de fait, je comprends mieux que sur cette base là, compte tenu du taux d’immigration officielle comme clandestine dans notre pays en hausse constante, le racisme soit en progression.
Evidemment, tout lien entre cette actualité et la percée du Front National aux élections municipales serait totalement fortuit. La tendance est au tragique et les bonnes consciences du show-biz nous mettent en garde. Attendons-nous à voir se multiplier les pogroms dans nos agglomérations comme aux « heures les plus sombres de notre histoire… » On nous parle de lynchage d’intolérance et de violence. Un peu, sans doute, comme à la proclamation des résultats à Fréjus où le FN l’emportant démocratiquement, on put voir les racailles, appelées par la gauche, insulter, menacer et même frapper les supporters du maire élu ?
Ajoutons que dans le terme générique de « racisme » il convient aujourd’hui d’inclure la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, l’homophobie et autres phobies diverses et variées exceptées bien sûr, sans qu’on sache trop pour quoi, la « cathophobie » et la « francophobie ».
Autrement dit, si vous avez le malheur d’être blanc, catholique et hétérosexuel et que vous vous en trouviez bien sans trop le cacher, vous êtes en France par les temps qui courent à la limite de la délinquance et inutile d’essayer de vous lancer dans le journalisme ou le cinéma. On est loin de la victoire en 1998 à la coupe du monde de foot qui vit la France « black, blanc, beur » exulter dans une liesse fraternelle. Toute la presse émue aux larmes se représentait ainsi la nouvelle France du melting pot, celle qui gagne, la France cosmopolite de l’avenir. Et puis les années ont passé, on a sifflé des Marseillaises, brûlé des drapeaux français, agressé des petits blancs dans les manifs lycéennes, les gares, les trains, les rames de métro. On peut comprendre que certains se soient lassés et sans doute, n’étant pas abonnés à Canal +, ou au Nouvel Obs, ils n’ont pas su apprécier à leur juste valeur ces « chances pour la France ». Le fait est que l’arrivée massive de peuples exogènes qu’on a entassés dans les banlieues a forcément développé parallèlement une délinquance très typée, en témoigne la population carcérale du pays, même s’il faut surtout éviter de mettre tout le monde dans le même panier et c’est bien notre cas à l’AF.
On arrive au paradoxe suivant que, si l’on peut constater aussi une montée des propos antisémites, ils viennent pour leur grande majorité des populations qui sont censées être victimes du racisme. Avouons que ça se complique sérieusement !
Un autre paradoxe spectaculaire est que la France « black blanc beur » est aujourd’hui incarnée par l’humoriste métis Dieudonné, lui-même taxé des pires extrémismes qui menaceraient notre pays.
Nous avons tous pu voir sur les réseaux sociaux, les nervis de la LDJ , (Ligue de défense juive, interdite en Israël) au tribunal où comparaissait l’humoriste , repoussés par cette France « cosmopolite » entonnant la Marseillaise. Il y a de quoi y perdre son latin et sa langue celtique. Et comble du comble, nous voyons émerger dans nos banlieues des musulmans qui brandissent le drapeau français et qui accusent la gauche de les avoir manipulés depuis trente ans.
Vous allez voir que la république laïque et obligatoire, sectaire et mondialiste va s’en prendre aux musulmans, comme elle s’en est prise aux catholiques et que les « islamophobes » que nous serions censés être vont se trouver obligés de prendre la défense des musulmans de France.
Quoiqu’il en soit, à l’AF, en toute tranquillité, nous dénonçons la politique migratoire irresponsable du pouvoir qui vise à dépersonnaliser notre peuple et déraciner les migrants dans le cadre du grand plan de remplacement imaginé par les organisateurs de la mondialisation. Nous dénonçons aussi la confusion entretenue entre les Français d’origine étrangère et les étrangers authentiques (cf revendication du droit de vote pour les étrangers). Nous refusons par ailleurs de devenir les fédérateurs externes de l’Islam en faisant de tous les musulmans des ennemis de la France. Nous refusons de suivre les idiots inutiles, lesquels, bloquant toutes voies de concertation, favorisent ainsi la naissance de la « Oumma » dont rêvent les islamistes.
Pour nous, les racines de la France sont certes catholiques mais un Français, quelle que soit sa religion et la couleur de sa peau, est considéré comme français dès lors qu’il reconnaît notre patrie comme la sienne et qu’il est prêt à verser son sang pour elle.
Toute autre attitude, que l’on soit de souche ou d’origine étrangère, ne peut être considérée que comme une trahison.
Et si on sanctionnait en France tous ceux qui crachent sur le pays ? S’ils sont étrangers, qu’ils retournent chez eux ; s’ils sont français, qu’ils risquent la prison... Je crois qu’on y verrait rapidement plus clair.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française
-
"Dispersez-vous"
Ordre absurde venant des forces de l'ordre, jeudi soir, entourant une jeune fille seule :
Elle a été auditionnée durant 3h le lendemain, par la police politique.
-
Le roman noir des demandeurs d’asile
L’immigration humanitaire,
Némésis d’une Europe compatissante
Colloque organisé par L’Institut géopolitique des populations
Mesdames, Messieurs, Chers Amis,
Tout d’abord, une petite question pour introduire mon propos… D’après vous, qui a bien pu déclarer : « Toutes les demandes (d’asile) ne se valent pas et il faut pouvoir les hiérarchiser. Il faut être lucide et avoir bien conscience des pays d’où viennent les abus, sans stigmatiser les populations. Une part non négligeable de la demande d’asile correspond en réalité à de la migration économique » ?
Qui, parmi vous, a pensé Marine Le Pen ? ou Nicolas Sarkozy ? ou une autre personnalité très à droite ? Non, mesdames, messieurs, ne cherchez pas dans ce qui vous vient naturellement à l’esprit…
Ne cherchez pas, sauf à donner votre langue au chat ou à répondre par ce que vous penseriez être une plaisanterie ; il s’agit, figurez-vous, de notre actuel premier ministre Manuel Valls… alors qu’il n’était encore QUE ministre de l’Intérieur. Cette LUCIDITÉ, pour employer son propre terme, c’est celle qu’il a avouée lors d’un entretien au quotidien vespéral Le Monde, le 4 mai 2013 ; c’était l’année dernière… à un mois près… il y a tout juste un an !
Précisons que je ne vais évidemment pas être exhaustif dans mon intervention sur tous les aspects du droit d’asile. Il serait passionnant d’en traiter l’historique, l’évolution à travers les siècles et les pays, mais le temps nous manque… Je ne vais pas non plus développer trop précisément chacun des aspects actuels du droit d’asile, notamment ses aspects nécessaires et les cas, tout de même nombreux, où il a été accordé à juste titre… et ceux où il a été refusé, on se demande bien pourquoi !
Comme l’indique l’intitulé de mon intervention, je ne vais préciser devant vous que quelques aspects honteux, scandaleux, les dérives inadmissibles et les conséquences fâcheuses, voire dramatiques, d’un système désormais aux mains de véritables maffias associatives, généralement politisées à outrance, mais bien plus souvent encore motivées par la simple cupidité. J’ai donc choisi de traiter, dans le temps qui m’est imparti pour illustrer le « roman noir des demandeurs d’asile » qu’Yves-Marie Laulan m’a demandé d’aborder devant vous, dix aspects « noirs » de ce sujet : réforme en cours, Garantie universelle des loyers, expression prima facie, l’exemple des migrants du pont Kitchener à Lyon, les inévitables sas communicants entre demande d’asile et criminalité, le rappel de la CNDA à plus de solennité par le Sénat, la découverte du « cartable documentaire électronique », les faux documents en circulation, les groupes sociaux et, enfin, le juteux business de certains cabinets d’avocats spécialisés…
J’ajoute que j’ai arrondi les chiffres cités pour une meilleure compréhension.
Philippe Randa
Ecrivain, éditeur et fondateur du site de diffusion Francephi, 3/04/2014
Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, lobby 0 commentaire