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  • Où il y a une volonté, il y a un chemin

    Du bureau politique extraordinaire de l’UMP qui s’est tenu hier soir…rien d’extraordinaire n’est sorti. Le trio Raffarin-Juppé- Fillon est maintenu en place jusqu’au congrès en octobre  et devra juste se serrer un peu pour faire une place au copéiste et ex catastrophique ministre de l’Education,  Luc Chatel. Certains attendent le retour de Sarkozy comme le messie, le  seul capable de « tuer le FN »; d’autres fondent leurs espoirs sur Fillon, le velléitaire Juppé ou sur d’autres sociaux démocrates européistes, mais plus jeunes, les Le Maire, Baroin, Bertrand, NKM…De quoi faire rêver les Français?  Dans son éditorial, paru dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, Pascal Coquis dresse le constat, cruel mais juste, d’une  UMP qui «n’est plus qu’un bateau ivre. Il prend l’eau de toutes parts, il gîte, il tangue, il menace de chavirer à tout instant. Les canots ont déjà été jetés à la mer (…) Au-delà des histoires de clans et de luttes d’ego, au-dessus des ambitions présidentielles déclarées et des petites bassesses du pouvoir, le futur-ex plus grand parti de France est au bord de la faillite… Sans parler des suites judiciaires à attendre après la révélation de l’affaire Bygmalion. Pas sûr alors qu’il y aura assez de gilets de sauvetage pour tout le monde. »

    Dans ce contexte ne sort de la bouche des ténors de l’UMP que les appels à une union avec la droite centriste européiste.  Et les condamnations rituelles d’une opposition nationale avec laquelle les électeurs de l’UMP partagent pourtant largement  les mêmes  valeurs, les mêmes préoccupations identitaires et  veulent  très majoritairement s’allier pour faire barrage au socialo-cosmopolitisme.

     Cette faille béante, qui ne cesse de s’élargir, entre l’ élite européiste  et  son électorat, explique largement le succès remporté par le FN le 25 mai. Michel Barnier, commissaire européen, membre de l’UMP, vice président du très fédéraliste Parti populaire européen (PPE)bruxellois jusqu’au bout des ongles, incarne de manière assez caricaturale cette déconnexion avec  la base.  Invité de LCI  hier et interrogé sur le Front National il n’a pu qu’ânonner que  « rien n’a changé (au FN)  depuis que Jean-Marie Le Pen a tenté de détruire  le Général De Gaulle!».

     En, fait de destructionle RPR puis l’UMP se sont parfaitement chargés de balayer, d’éradiquer, d’éliminer, de trahir dans leur exercice du pouvoir, tout ce que la pensée gaullienne s’inscrivant dans notre tradition nationale, patriotique, barrésienne, pouvait avoir de positive et d’intemporelle.  M.  Barnier et ses amis  le savent parfaitement.

     Lucide, intelligent, gaulliste, ami de Chirac mais défenseur souvent inspiré des valeurs de notre civilisation helléno-chrétienne, l’écrivain et journaliste Denis Tillinac ne l’ignore pas non plus. Il affirmait en début de semaine dans Le Figaro qu’ «une droite cool, bobo peut faire monter le FN jusqu’à 40%» (voire plus ?).

     « Si la déconfiture du PS ne profite qu’au FN, constate-t-il,  si la violence du conflit de légitimité entre Copé et Fillon n’a produit que des sketches de commedia dell’ arte, c’est quel’existence même de l’UMP était sujette à caution. Elle l’est plus que jamais: ce parti cacophonise à fonds perdus parce qu’il prétend fédérer ce qui ne peut pas l’être. On voit poindre le projet d’une droite modérée et d’un centre unis sous une même bannière libérale, européenne, accommodante avec la modernité sociétale et qui idéalement s’étirerait de Juppé à Bayrou en passant par Raffarin, Larcher, NKM, Le Maire, Pécresse, Baroin, Chatel et les orphelins de Borloo.. »

     Cette identité de vue libérale-libertaire, euromondialiste, existe plus largement  entre unedroite  et une gauche se partageant alternativement le pouvoir constate Bruno Gollnisch. Une fausse alternance mais une véritable  escroquerie qui ne trompe plus les Français, du moins un nombre croissant d’entre eux.

      C’est en tout cas le constat du philosophe et homme de gauche Michel Onfray qui n’a pas hésité dans le passé, rappelons-le,  à utiliser un discours manichéen,   d’une grande violence verbale, plein de poncifs sur le FN. Pour autant, commentant le résultat des élections européennes  dans le Nouvel Obs, le citoyen Onfray  fait sienne (en partie) nos analyses pour expliquer que « l’ancienne bipartition a fait long feu ». « Jadis Giscard & Mitterrand, Chirac & Mitterrand, Sarkozy & Hollande donnaient l’impression de s’opposer. En fait, l’opposition n’était que de façade, elle ne se manifestait que de façon rhétorique au moment des élections.Une fois parvenus au pouvoir, Giscard se gauchisait, Mitterrand se droitisait, et l’un et l’autre menaient une politique assez semblable ».

     « Ces faux frères ennemis s’opposaient. En fait (…), la droite et la gauche gouvernaient au centre, en libéraux qui souscrivaient aux valeurs du marché. Seules les rhétoriques étaient encore de droite et de gauche alors que les pratiques étaient consensuellement en faveur de l’Europe libérale décrétée religion obligatoire par Mitterrand en 1983. (…) Cette Europe a failli. La droite et la gauche de droite se partagent le pouvoir à la faveur de la Constitution de 1958 qui favorise le bipartisme. Ce bipartisme a failli ».

     Et Michel Onfray de conclure  du scrutin du 25 mai que « Marine le Pen incarne désormais la force politique en regard de laquelle se constituent toutes les stratégies et toutes les tactiques des autres partis. Elle fait déjà la loi… Je suis moins furieux contre elle, qui est un symptôme, que contre tous ceux qui l’ont rendue possible depuis 1983. On ne peut humilier un peuple sans qu’il ait un jour envie de recouvrer sa dignité, même en se trompant sur les moyens (sic).»

     « Laisser à Marine Le Pen le monopole de la restitution de la dignité du peuple abîmé par trente années de libéralisme n’est pas une fatalité. Si la gauche en avait envie, rien ne lui serait plus facile : il suffit de vouloir. Mais vouloir n’est plus dans le vocabulaire socialiste depuis longtemps car l’Europe libérale empêche que les nations veuillent autre chose que ce qu’elle veut ».

     Si M. Onfray ne se fait guère d’illusions sur les capacités de la gauche à défendre le peuple c’est qu’il  a su, comme d’autres décrypter son langage. « Sil y a un art de bien parler, il y aussi un art de bien entendre» (Epictète)…Il pointe ici en effet le caractère unique d’un FNqui lui, affirme Bruno Gollnisch, est animé par une volonté résolue de préserver nosspécificités françaises . Une opposition nationale qui ne se résigne pas à la disparition de la France sous le magma eurofédéraste et mondialiste. Ce sont  les dirigeants interchangeables de l’UMPS qui assènent que c’est une fatalité, au nom du sacro-saint et mensonger «sens de l’histoire». Si cette prise de conscience se généralise, et nous nous y employons, le pire peut encore être évité.

    http://gollnisch.com/2014/06/11/il-y-volonte-il-y-chemin/

  • Les tares de l’opposition nationale

    L’action entreprise depuis l’échec d’avril 1961 a mis en œuvre des moyens nouveaux. Elle a mobilisé un nombre accru de partisans et s’est résolument engagée dans la voie de la violence et de la clandestinité. Cette transformation des formes de lutte n’a cependant pas affecté des données de la méthode antérieurement appliquée. Elle est restée conforme aux caractéristiques des luttes « nationales », jalonnées de courage et d’échecs lamentables. 

         Lénine, prenant en 1917 les risques d’une défaite militaire afin de créer les conditions de la révolution bolchévique, ou encore Franco, marquant sa prise de commandement insurrectionnelle en 1936 par l’exécution de son propre cousin qui refusait de le suivre, sont deux exemples d’un comportement inverse de celui des « nationaux ». 

         Par contre, le refus de porter réellement l’action en métropole le 22 avril 1961, comme la sanglante et inutile manifestation parisienne du 6 février 1934, sont typiques de la mentalité « nationale ». 

    DEFAUT DE CONCEPTION 

    Les « nationaux » qui utilisèrent le mot « révolution » sans en connaître la signification, croient au « sursaut national » spontané ! Ils croient également que « l’armée bougera »... Confiants dans ces deux rêves irréalisables, considérés comme des remèdes-miracles, ils ne conçoivent pas la nécessité d’éduquer des partisans au moyen d’une doctrine juste expliquant les causes de la décadence occidentale, proposant une solution et servant de gouvernail à la pensée dans l’action. C’est pourquoi, ils se complaisent dans une série de maladies politiques qui sont responsables de leurs échecs. 

    Confusion idéologique 

    Les « nationaux » s’attaquent aux effets du mal, pas à ses racines. Ils sont anticommunistes mais oublient que le capitalisme et les régimes libéraux sont les principaux artisans de la propagation du communisme. Ils étaient hostiles à la politique algérienne du gouvernement, mais oublient que cette politique était le produit d’un régime, de son idéologie, de ses intérêts, de ses maîtres réels financiers et technocrates, comme de ses structures politiques et économiques. Ils voulaient sauver l’Algérie française contre le régime, mais ils reprennent à leur compte ses principes et ses mythes. Imagine-t-on les premiers chrétiens adorant les idoles païennes et les communistes chantant les louanges du capitalisme ? 

    Conformisme 

    Tous les « nationaux » ont leur bon gaulliste, leur bon technocrate, leur bon ministre. Cédant à un vieux réflexe bourgeois, ils redoutent « l’aventure » et le « chaos ». Pour peu qu’un homme du régime agite le drapeau, ils lui donnent leur confiance. Ils préfèrent le confort de l’aveuglement à la lucidité. Le sentimentalisme et l’esprit de clocher prennent toujours le pas sur le raisonnement politique. Dans l’espoir niais de satisfaire tout le monde, ils se refusent à prendre parti et ne satisfont personne. 

    Archaïsme 

    Faute d’imagination, les « nationaux » continuent à emboucher le clairon de Déroulède qui n’ameute plus personne. Programme et slogans sont fixés dans le tricolore d’avant-guerre. De l’armée au pouvoir à l’anticommunisme négatif, en passant par la contre-révolution et le corporatisme, les « formules nationales » repoussent plus qu’elles ne séduisent. Cet arsenal politique date d’un demi-siècle. Il est sans prise sur notre peuple. 

    DEFAUT D’ORGANISATION 

    Les raisons qui poussent les « nationaux » à nier la nécessité des idées dans le combat politique, les poussent à nier la nécessité de l’organisation. Leur action est viciée par des tares qui expliquent tous leurs effondrements. 

    Opportunisme 

    Les notables « nationaux », parlementaires et autres, militaires et civils, sont opportunistes par ambition personnelle. Le prétexte généralement invoqué pour camoufler leur arrivisme est celui de « l’habileté ». C’est au nom de l’habileté que les « nationaux » ont cautionné... le référendum de 1958, les entreprises de politiciens depuis lors. Derrière chacune de ces positions se dessinait la perspective d’un ruban, d’une sinécure ou d’une élection. Ils sentent le vent et savent se faire violents, voire séditieux quand cela leur apparaît profitable. Leurs discours fracassants ne font peur à personne. Ils attaquent un homme, un gouvernement et se gardent bien de toucher à l’essentiel et de s’en prendre au régime lui-même. L’Algérie fut un bon tremplin et une occasion de faire fortune grâce aux subsides généreusement dispensés, tandis que les militants devaient combattre les mains nues. Si le vent tourne, ils n’hésitent pas à trahir le drapeau et leurs camarades. Le siège au parlement n’est pas un moyen mais une fin en soi ; il doit être conservé à tout prix. Les simples partisans, eux, sont opportunistes par défaut de doctrine et de formation. Ils se fient à la mine du beau parleur et aux impressions superficielles plutôt qu’à l’analyse politique des idées et des faits, ils sont voués à être dupes. 

    Mythomanie 

    La lecture des romans d’espionnage, les souvenirs de la résistance et autres services spéciaux, le récit des comploteurs, gaullistes et autres, plongent les « nationaux » dans une atmosphère de rêve permanent. Un bridge avec un général en retraite, un parlementaire ou un sergent de réserve devient une sombre et puissante conjuration. Pour peu que l’on recrute dix lycéens, on se prend pour Mussolini. Quand on se vante de commander à 5000 hommes structurés, c’est que l’on rassemble péniblement quelques centaines de fonds de tiroir. Si, par chance, ils reçoivent une circulaire d’une quelconque administration militaire, ils montrent l’enveloppe avec des airs de conspirateurs, des sourires et des silences lourds de sous-entendus. Ils sont partisans de l’union autour d’eux et se répandent en amers reproches de sectarisme à l’encontre des militants qui se refusent à les prendre au sérieux. Les mêmes « nationaux » dans une période de véritables clandestins, se font arrêter avec des listes d’adresses et de documents, se mettent à table dès que la police lève la voix. 

    Terrorisme 

    La fausse analyse d’une situation, l’absence de doctrine et de formation qui poussent les uns vers l’opportunisme, jettent les autres dans la violence négative et le terrorisme. La mauvaise digestion des études pas trop primaires, consacrées à certains aspects de la subversion communiste du F.L.N., a accru ce penchant. Les pétards sous les fenêtres des concierges n’ont pas apporté un seul partisan à l’Algérie française. Le terrorisme aveugle est le meilleur moyen pour se couper d’une population. C’est un acte désespéré. Autant l’action clandestine et l’utilisation calculée de la force peuvent être indispensables lorsqu’une nation n’a plus d’autres moyens pour rentrer dans son droit, et dans ce cas l’action vise à faire participer le peuple à la lutte, autant le terrorisme rejette celui qui l’emploie hors de la communauté populaire et le condamne à l’échec. 

    Anarchisme 

    Les « nationaux » qui admirent tant la discipline chez les autres sont, en pratique, de véritables anarchistes. Incapables de se situer à leur place dans la lutte, ils ont le goût de l’action désordonnée. Leur vanité les pousse aux actes individuels gratuits, leur cause dût-elle en pâtir. Ils ignorent la parole donnée et nul ne peut prévoir où les entraînera leur fantaisie. Ils suivent à la rigueur un chef de bande et s’épanouissent dans les petits clans. L’absence de référence idéologique commune accroît leur éparpillement et interdit leur unité. 

    Dominique Venner, Pour une critique positive

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/les-tares-de-lopposition-nationale.html

  • Polémique Le Pen : "Pas de leçon à recevoir de ce show-biz qui croule sous le fric", selon Philippot



    Florian Philippot fustige "le show-biz qui... par rtl-fr

  • Conférence Dextra : La nouvelle opinion publique

     

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    Adrien Abauzit avocat et auteur de « né en 1984″ viendra nous entretenir de la nouvelle opinion publique. Et comment elle a été créé et influencé. Adrien Abauzit avocat et auteur de « né en 1984″ viendra nous entretenir de la nouvelle opinion publique. Et comment elle a été créé et influencé.

    Nous vous attendons nombreux au El Siete, 283 rue Saint Jacques à 19 h 30 !

  • L’unité par nos valeurs face à l’hystérie de leur système

    Nicolas Poincaré recevait Bruno Gollnisch à propos de la tempête politico-médiatique artificielle concernant le dernier Journal de bord de Jean-Marie Le Pen.


    Bruno Gollnisch : « Fournée est un terme anodin » par Europe1fr

  • Brésil : quand le football cache un État d’extrême violence – par Laurent Glauzy

    Ces dernières années, la carte de la violence du Brésil s’est modifiée. L’essor économique de Bahia, État du nord-est, attire désormais les trafiquants de drogue.

    Criblé de quatorze impacts de balles, le corps d’un jeune homme de vingt ans gît dans la rue. Des badauds regardent avec détachement les policiers mettre le cadavre dans un cercueil. L’enquêteur Bruno Ferreira de Oliveira explique que « des hommes l’ont suivi avant de l’abattre ». Un fait bien commun. À Bahia, chaque mois, trois cent cinquante-quatre personnes meurent dans les mêmes circonstances.

    Le sud-est, dominé par les mégapoles de Rio de Janeiro et Sao Paulo, est réputé pour son extrême violence, les enlèvements et les fusillades. Mais d’après une étude de José Maria Nobrega, professeur de science politique à l’université fédérale de Campina Grande, le taux de criminalité a baissé de 47 % entre 1999 et 2009. En revanche, le nord-est connait le phénomène inverse.

    Cette région, jadis une des plus pauvres du Brésil, a bénéficié du programme des transferts de richesses que l’ancien Président Luiz Inacio Lula da Silva a mis en œuvre pendant ses huit années de mandat. La croissance économique eut pour effet pervers d’attirer les cartels de la drogue faisant de ce foyer un lieu d’affrontements sanglant. Salvador, la capitale, est une des plus grandes attractions touristiques, une passerelle pour les plus belles plages du Brésil. Les agences de voyages sont à présent réticentes pour y amener les vacanciers. De plus, Salvador, recensant trois millions d’habitants, est une ville hôte de la coupe du monde de football qui commence dans une semaine au Brésil.

    À Bahia, la criminalité a augmenté de 430 % de 1999 à 2008, soit 4 709 meurtres pour cette dernière année. M. Nobrega affirme qu’en 2010, le taux de criminalité était de 34,2 pour 100 000 habitants, alors que cette proportion est de 29,8 pour Rio. Jacques Wagner, le gouverneur de l’État de Bahia ne veut pas croire à une telle évidence. Il note que Salvador organise chaque année son Carnaval où plus d’un million de participants descendent dans la rue, entourés néanmoins par quelques vingt-deux mille policiers. « Pendant quatre ans il n’y a eu aucun homicide pendant le défilée », avance-t-il. « Pour moi, la Coupe du monde ne pose aucun problème ». Alors, pour endiguer cette montée de violence, des unités permanentes de police apparaissent dans les zones particulièrement touchées par le trafic de drogue, principale cause des homicides. Par ailleurs, les gangs implantés à Bahia, se propagent dans les régions environnantes.

    Si dans les favelas de Rio, les affrontements entre la police et des gangs lourdement armés et entraînés, ont revêtu l’aspect d’une guérilla, dans le nord-est, la situation est tout aussi dramatique. N’importe quel homme peut tuer son voisin en toute impunité : les autorités ne savent plus à quel saint se vouer. Mauricio Teles Barbosa, responsable de la sécurité pour l’État de Bahia, expose que « le nord-est a coutume de se rendre justice, car personne n’a confiance en la police. Ses colonels sont eux-mêmes des hors-la-loi faisant aussi leur propre justice. De telles attitudes sont amplifiées par l’indifférence de l’État qui ne met pas en place suffisamment d’agents des forces de l’ordre et ne développe pas des réseaux de services sociaux ».  Pourtant, J. Wagner devenu gouverneur en 2007, a accru ses effectifs de police. De 2007 à 2010, il a nommé sept mille nouveaux officiers et trois mille cinq cent de plus pour 2011. Son État a inauguré sa première unité de police à Calabar. Depuis sa mise en fonction, en avril 2011, cette enclave rongée par la pauvreté emploie cent vingt officiers, et aucun homicide n’y a été enregistré, observe le capitaine Maria de Oliveira Silva, le commandant de l’unité. « Ces dernières trois années, il ne se passait pas un mois sans que personne ne fut tué », argumente-t-il. Trois autres unités de police ont été prévues à partir de 2012 dans la proximité de Calabar. Malheureusement, les jeunes officiers qui sont sélectionnés pour ces opérations, n’ont que leur ambition pour rompre avec les rouages internes de la corruption et combattre les gangs.

    Laurent Glauzy

  • Il faut prendre au mot tous ceux qui renient publiquement leur qualité de Français !

    Entretien avec Renaud Camus

    L’arrestation de Mehdi Nemmouche pose de façon brûlante la question des Français partis pour le djihad en Syrie et qui reviennent complètement “endoctrinés”. Que faut-il faire selon vous ?

    L’arrestation de Mehdi Nemmouche pose surtout de façon brûlante la question du sens, du sens des mots, et d’abord de ce mot de français, un Français, trois cents Français, sept cents Français, dont le pouvoir remplaciste se gargarise et dont l’absurdité dans cette acception n’est plus tolérable. Le dogme antiraciste expire. Il n’avait pour lui que la légitimité du “plus jamais ça” qui le fondait. Mais cette légitimité, que nul ne conteste, ne peut pas imposer plus longtemps l’extravagance des contenus, soumis à un nominalisme délirant qui prétend que n’importe qui ou n’importe quoi peut être appelé n’importe comment, sur un coup de tampon. Nemmouche et ses pareils sont français au sens où Germanicus était germain : parce qu’il avait conquis la Germanie. L’antiracisme est un roi légitime, mais dément. On n’a vu longtemps que sa légitimité, incontestable ; on ne distingue plus que son délire.

    Certains parlent de “déchéance de nationalité”. Un mal nécessaire ?

    Un mal ? Pourquoi un mal ? Il n’y a qu’à gagner pour tout le monde à rendre aux mots leur poids et leur épaisseur de sens, et à retirer aux choses, aux êtres, aux significations, les appellations abusives dont on les a revêtus. Il n’y a aucun mal, même pour eux, à exaucer les vœux des djihadistes “français”, et de tous ceux qui renient publiquement leur qualité de Français. Ceux-là, il faut les prendre au mot : la remigration est à ce prix. Le pénible Mundial de football, qui s’annonce, devrait offrir de belles occasions, avec tous les matches prévus de l’équipe d’Algérie, de faire un tri, de mieux connaître les appartenances et les souhaits des uns et des autres, et d’agir en conséquence, en respectant soigneusement les affiliations affichées.

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  • Une fournée de journalistes incultes

    De Minute à propos du pseudo dérapage de Jean-Marie Le Pen :

    F"Marie d’Herbais interroge Jean-Marie Le Pen sur l’attitude de tous ceux qui avaient menacé de quitter la France si le FN arrivait en tête à des élections et qui ne l’ont pas fait. « Ah oui, c’est Monsieur Noah ça», répond Le Pen, qui ajoute: « Cochon qui s’en dédit. » « Et Monsieur Bruel aussi », le relance Marie d’Herbais. « Ah oui, dit Le Pen,ça ne m’étonne pas. Ben écoutez, on fera une fournée la prochaine fois. » Le sens est évident: vendredi prochain, donnez-moi la liste de tous ces va-de-la-gueule et je vous livrerai un commentaire sur l’ensemble.

    Noah n’étant – à notre connaissance – ni musulman, ni juif, personne ne s’est in digné de l’expression porcine. Mais Patrick Bruel, né Maurice Benguigui, l’étant, Le Pen a été accusé de «dérapage antisémite »! Et dès les premiers feux médiatiques, le Front national a supprimé la vidéo de son site! Un site dont Marine Le Pen est responsable pénalement… Courage, fuyons devant le lynchage médiatique!

    Le Pen est peut-être âgé, il n’est pas encore gâteux. Il a même une qualité qu’aucun de ses rivaux ne possède (ni son successeur) :il maîtrise à la perfection la langue française. Ce qui n’est pas le cas d’une grande majorité de journalistes, dont le vocabulaire se réduit comme peau de chagrin à l’image de la culture historique qui a tendance, dans leur cerveau, à se limiter à deux catégories: l’histoire de l’humanité avant Hitler et Pétain, et l’histoire de l’humanité après Hitler et Pétain. Avant, c’était mal (à l’exception d’une brève période aux alentours de 1789). Après, c’est mieux mais il faut rester vigilant. Du coup, forcément, il y a des « bugs », comme ils disent, comme avec « fournée », mot créé au XIIe siècle (avant Hitler) de l’ancien français « forn » (voir Le Petit Robert, édition 2008) ou comme avec « détail », qui n’est rien d’autre que la partie d’un tout. [...]"

    Dans un autre article, Minute rappelle que nos valeureux républicains, amoureux des Lumières et de la liberté, ont été les premiers à mettre des personnes au four, dont des femmes et des enfants. En Vendée. On appelait ça « cuire le pain de la République. » L'assassin en chef s’appelait Pierre-François-Joseph Amey. Il a encore son nom sur l’Arc de Triomphe.

    Michel Janva

  • [Vidéo] Quand les Français acclament la monarchie

    Merci au Salon Beige !

    A son arrivée sur la plage de Ouistreham vendredi 6 juin, la reine Elisabeth II a été littéralement ovationnée par la foule des chefs d’Etat, ministres, élus locaux, vétérans, figurants normands qui ont se sont levés et ont applaudi à tout rompre. 

    La France a coupé la tête de son roi il y a plus de deux siècles. Elle n’en reste pas moins admirative de la monarque de 88 ans. Le modèle républicain serait-il usé ?

    La suite ici

  • Douche froide pour Obama, Prague ne veut pas de l’OTAN

    Ex: http://www.zejournal.mobi

    La République tchèque n’a pas besoin des troupes de l’OTAN sur son territoire et n’appelle pas à renforcer la présence militaire de l’Alliance atlantique en Europe, a déclaré le premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka en réponse aux déclarations faites par Barack Obama en Pologne. Douche froide pour le président américain.

    Selon certains médias tchèques, la ville de Prague aurait été « la meilleure ville hôte régionale du sommet ». Quoi qu’il en soit cela ne change rien en substance. La République Tchèque est opposée aux intentions des Etats-Unis alors que le Pologne y est favorable. Rappelons qu’avant Sobotka c’est le ministre tchèque de la Défense Martin Stropnický qui défendait la même position en se prononçant contre la présence des troupes de l’OTAN sur le sol tchèque. Qu’en pensent les habitants du pays ? Voici l’opinion de Josef Hála, responsable du village Jince en Bohême centrale.

    «Les déclarations de nos dirigeants ont provoqué une vive critique de la part de l’opposition. Mais un sondage récent montre que plus de 60% d’habitants approuvent les actions du premier ministre Sobotka. Et j’en fais partie. Je n’ai pas changé d’avis. Lorsque les Etats-Unis ont essayé de déployer chez nous un radar de leur système anti-missile, je m’y suis opposé avec les responsables des autres villages. Je suis même allé en Allemagne, en Pologne et en Italie pour expliquer ma position. Mais je crois comprendre pourquoi le renforcement de l’OTAN en Europe est de nouveau sur l’ordre du jour. C’est lié avec l’Ukraine et la Russie».

    La République Tchèque résiste au renforcement de la présence de l’OTAN en Europe, et elle ne veut pas non plus financer ce projet de défense en prévoyant seulement 1% de son PIB pour les dépenses militaires, alors que les alliés en exigent le double. Ce n’est pas le cas de la Pologne, qui fait figure d’une «bonne élève» en ce qui concerne le budget militaire et soutient les projets «expansionnistes» de l’Alliance à 100%. Pourquoi ces pays limitrophes ne sont-ils pas unanimes sur cette question?

    «Il n’y a rien d’extraordinaire à cela», estime Dmitri Danilov de l’Institut de l’Europe de l’Académie des sciences de Russie. «La République Tchèque ne se considère pas comme un Etat frontalier en matière de la dissuasion et elle ne veut pas servir de territoire en amont de la ligne de front de l’OTAN. Elle est consciente de l’importance des relations avec la Russie. Par ailleurs l’opinion des habitants est prise en compte par les hommes politiques tchèques. Quant à la Pologne et les pays baltes, ils ont dès le départ exigé à renforcer la défense collective en argumentant que c’est pour cela qu’ils ont adhéré à l’Alliance. Je suis convaincu que les préoccupations des Tchèques sont partagées par de nombreux Européens mais ils n’ont pas tous le courage de s’opposer aussi ouvertement aux plans de Washington».

    La situation géopolitique pourrait forcer l’OTAN à déployer des troupes terrestres supplémentaires dans les Etats membres situés en Europe Orientale, renforcer la surveillance aérienne, et notamment les systèmes de détection lointaine, et prêter une attention particulière à la coopération avec l’Ukraine dans la région de la mer Noire. Les exercices américano-ukrainiens See Breeze confirment cette volonté. Ils devront être organisés dès cette année.

    - Source : http://french.ruvr.ru/2014_06_05/Premier-ministre-Sobotka-vs-president-Obama-8322/