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  • 480 000€ pour une "première dame" qui n'en était pas une

    En 2013, Valérie Trierweiler disposait de 5 collaborateurs, pour une rémunération de 369 900€ bruts annuelsChaque collaborateur touchait donc un peu plus de 6000€ par mois.

    4 officiers du groupement de sécurité de la présidence de la République (GSPR) étaient prioritairement affectés à sa sécurité. Ses déplacements ont coûté en 2013 85 000 €.

    Valérie Trierweiler disposait au rez-de-chaussée de l'Hôtel d'Evreux de 6 bureaux et du salon des Fougères.

    Soit un total estimé à 480 000€.

    Michel Janva

  • La virilité mal placée des préfets

    Lu dans Minute :

    "La vidéo est particulièrement choquante et a largement fait le tour d’internet depuis vendredi. La séquence nous montrel’évacuation par la force d’une dizaine de représentants socioprofessionnels occupant, assis autour d’une table, le hall de la préfecture de Haute-Corse. Déclarant attendre le maire de Bastia, les commerçants protestent contre le blocage de l’île par la grève à la SNCM. Délogés avec violence par les gendarmes mobiles, ils vont avoir droit à moins de complaisance que les marins cégétistes… « Alors on joue encore ? », hurle un des gendarmes sur un hôtelier sexagénaire qui se relève tout juste après avoir été traîné dehors. L‘homme a le crâne ensanglanté… «Et toi, à quoi tu joues ? » a-t-on envie de répondre à l’homme en bleu. Parce que le zèle dont il vient de témoigner dépasse la simple obéissance… Le syndicat des hôteliers et la CGPME ont porté plainte contre le préfet Alain Rousseau pour « complicité de violences ». Un préfet qui fait penser à son collègue parisien, Bernard Boucault, tout content de jouer les gros bras face aux petits cathos de La Manif Pour Tous mais impuissant face aux casseurs du Trocadéro ou, plus récemment, au préfet du Rhône Jean-François Carenco interdisant une manifestation « anti-racaille » mais abandonnant les rues de Lyon aux supporteurs algériens. La virilité mal placée irait donc désormais de pair avec la casquette préfectorale ?"

    Michel Janva

  • UMP – La guerre des chefs continue

    Selon Le Canard Enchaîné, François Fillon se délecterait de la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour «corruption active», «trafic d’influence» et «recel de violation du secret professionnel».

    «Sarkozy finira devant la justice mais pas devant les Français», aurait déclaré François Fillon devant des proches. «En 2017, il en sera encore à ses rendez-vous avec les juges et ne pourra pas se présenter à la présidentielle», se serait réjoui Fillon qui espère être LE candidat de la droite en 2017.

    Ce mercredi matin, sur son compte Twitter, François Fillon a néanmoins démenti avoir tenu de tels propos.

    http://medias-presse.info/ump-la-guerre-des-chefs-continue/12929

  • En direct de Gaza

    En direct de Gaza
    Mercredi 16 juillet 2014
    Il est 12 h à Gaza
    Ziad Medoukh
    Neuvième jour de l’offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza
    Vive la solidarité internationale avec Gaza
    La poursuite de l’agression criminelle sur la bande de Gaza
    Une nouvelle journée meurtrière commence à Gaza
    - 13 morts depuis ce matin dans la bande de Gaza
    - Une fille de 4 ans a été tuée à Rafah, silence, on tue les enfants à Gaza.

    - 40 maisons détruites depuis ce matin, quelle horreur !

    - 2 stades ont été détruits.

    - Un hôpital a été touché

    - Un centre d’accueil pour personnes âgées a été bombardé.
    L’armée de l’occupation israélienne détruit tout dans la bande de Gaza, quelle barbarie !
    Gaza l’oubliée et Gaza laissée à son sort supporte l’insupportable !
    L’aviation, la marine et les chars israéliens bombardent partout dans la bande de Gaza.
    Et ça continue !


    Continuer la lecture 

  • Assez du conflit israélo-palestinien, la France n’est pas un champ de bataille

    Etrange sensation que d’assister, dans son propre pays, à un conflit violent qui oppose des intérêts étrangers, lesquels n’intéressent que très partiellement les Français. 

    Une manifestation de soutien aux palestiniens, organisée dimanche 13 juillet à Paris, a dégénéré suite aux débordements de groupes de nervis islamistes aux abords de la synagogue de la rue de la Roquette dans le 20ème arrondissement. Etrange sensation que d’assister, dans son propre pays, à un conflit violent qui oppose des intérêts étrangers, lesquels n’intéressent que très partiellement les Français.

    Parmi les protestataires soutenant la cause palestinienne, des manifestants affichaient ouvertement une idéologie takfiriste (des adeptes d’une idéologie violente, Ndlr) et s’étaient munis pour l’occasion de drapeaux représentant des groupes djihadistes, tel le désormais tristement célèbre « Etat Islamique en Irak et au Levant ». Ce monôme de terroristes en puissance scandait frénétiquement des slogans violents, appelant « à la mort des Juifs », rapportés par les témoins sur place et plusieurs médias.

    Les manifestations pro-palestiniennes de dimanche faisaient suite aux vives oppositions armées entre l’état d’Israël et le Hamas. Je ne suis pas là pour distribuer des bons points ou décider lequel des deux camps est moralement irréprochable, tous ont leurs raisons de continuer cette guerre terrible et personne n’est à même d’avoir une idée fidèle du conflit depuis le canapé de son salon. Cette guerre est multiple ; à la fois territoriale et religieuse, elle échappe au cadre classique des guerres d’intérêts économiques contemporaines pour s’inscrire dans une eschatologie propre aux religions révélées.

    Ce qui nous intéresse au premier chef est le fait qu’un tel conflit, qui ne nous regarde que peu, ait pu s’exporter ici. L’édifiante cinquième colonne islamiste a d’ailleurs démontré une bonne fois pour toutes, après les cas Merah ou Nemmouche, que l’antisémitisme véritable le plus virulent à l’heure actuelle en Europe est celui de l’islamisme radical. Mais la communauté juive n’est pas non plus exempte de reproches, des gens comme Arno Klarsfeld revendiquent une double appartenance patriotique et entraînent à leur suite l’ensemble des français de confession juive qui n’en demandaient probablement pas tant.

    Gabriel Robin

    La suite sur Boulevard Voltaire

    Nous pouvons aussi signaler les provocations des nervis de la Ligue de la Défense Juive qui font aussi le jeu de l’importation de la crise du Moyen orient dans notre pays (NDLR)

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Assez-du-conflit-israelo

  • Justice française ? Ni indépendante, ni impartiale ! – par Jean-Yves Le Gallou

    A l’occasion de la garde à vue et de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, de bien belles phrases ont été prononcées : la justice serait « indépendante » et « impartiale » et il faudrait « faire confiance à la justice de son pays ». Vaste blague : la justice n’est ni indépendante ni impartiale. Voici 10 raisons de ne pas croire à sa neutralité ! Jean-Yves Le Gallou fait le point pour Polémia.

    1- Au cours des 30 dernières années le Code pénal à doublé de volume. Des centaines d’incriminations nouvelles ont été créées. Et les circonstances aggravantes se sont multipliées. Appliqué au pied de la lettre, le Code pénal permettrait de mettre en prison 10 millions de personnes. Certes, ce n’est heureusement pas le cas !

    2- La rigueur du Code pénal est atténuée par le principe «d’opportunité» des poursuites. C’est le parquet qui décide de poursuivre les délinquants présumés ou de classer sans suite les affaires qui leur sont reprochées. Or les procureurs ne sont ni indépendants ni impartiaux, ils obéissent au garde des Sceaux, en ce moment la militante socialiste et «antiraciste» Christiane Taubira.

    3- Les parquets ne sont pas seulement placés sous la subordination hiérarchique du ministre de la Justice, ils sont aussi soumis à la tyrannie médiatique qui les conduit à biaiser leur prise en compte des infractions : selon que vous serez politiquement corrects ou non, les poursuites des parquets (en attendant les jugements des cours) vous rendront blancs ou noirs.

    4- De cela les preuves abondent : quand Anne Gravoin, compagne du premier ministre, intervient pour faire «sauter» la contravention de l’une de ses amies, elle commet le délit de concussion et risque 10 ans d’emprisonnement et 1 million d’euros d’amende. On peut comprendre que ce délit soit classé sans suite mais il faut savoir que c’est le même texte qui est mis en branle contre l’ex président Sarkozy dans l’affaire Azibert.

    Plus fondamentalement, qui peut croire sérieusement que les Homen et les Femen bénéficient de la même interprétation des textes ? Qui ignore que, quand des supporters algériens de football utilisent des fumigènes pour enflammer le parvis d’une église, ce sont des scènes de «liesse» ? Mais alors pourquoi, quand des Homen utilisent ces mêmes fumigènes à Roland Garros, ce sont «des armes par destination» ? De même se retrouver en groupe sur les Champs-Elysées peut être, selon l’humeur du préfet de police, interprété comme une sympathique manifestation d’enthousiasme ou comme un attroupement interdit. Tout est affaire d’appréciation !

     

    5- Bien sûr, poursuite ne vaut pas condamnation. Et les magistrats du siège jugent théoriquement en leur «âme et conscience». Mais s’ils ne peuvent pas être mutés d’office, ils n’en sont pas moins des hommes et des femmes soucieux de leur carrière et de leur promotion, sans parler des décorations qu’ils sollicitent comme autant de crachats rouges sur leur indépendance, fièrement affichés au revers de leur veston (ou tailleur).

    6- Allons plus loin : les présidents de cour ou de tribunal ne peuvent dicter un jugement à un magistrat mais ils peuvent choisir d’affecter telle ou telle affaire à telle ou telle chambre susceptible de répondre à leurs attentes. Obtenir le jugement souhaité est souvent question d’habileté dans le choix du «casting».

    7- D’autant plus que les juges sont loin d’être tous neutres, au contraire : nombre d’entre eux sont très engagés politiquement ou idéologiquement, à gauche ou à l’extrême gauche pour beaucoup, dans le politiquement correct de bon aloi pour la majorité des autres. Inutile d’insister sur le Syndicat de la magistrature : immigrationniste au regard du droit au séjour, laxiste avec les délinquants ordinaires, répressif avec ses adversaires politiques. L’Union syndicale des magistrats ne vaut guère mieux : elle est au barycentre du conformisme médiatique et son ancien président fut le conseiller Justice de Ségolène Royal lors de sa campagne de 2007.

    8- Les avocats jouent aussi leur rôle dans la création de l’environnement idéologique de la justice : le Syndicat des avocats de France se fait le relais médiatique des partis pris du Syndicat de la magistrature ; l’ordre des avocats ménage, lui, la chèvre et le chou et met en avant les personnalités les plus conformistes : personnalité modérée, avocate réputée, Brigitte Longuet fut écartée du poste de bâtonnier de Paris en raison des engagements politiques de son mari, ministre UMP à la parole décomplexée.

    9- Dans ces conditions on ne s’étonnera pas que pour un magistrat un tropisme de gauche soit bien vu ; a contrario, un tropisme de droite est incapacitant ; aux premiers les belles affaires ; aux seconds les placards !

    Je renvoie ceux qui pourraient croire que j’exagère aux affaires Claire Thépaut et François Lagarde.

    La juge Thépaut est une fervente militante du Syndicat de la magistrature, adversaire résolue de Nicolas Sarkozy et de l’UMP, mais les instances judiciaires et médiatiques ont estimé que cela ne permettait pas de mettre en cause son impartialité lorsqu’elle a mis en examen l’ancien président de la République dont elle a condamné la politique.

    François Lagarde est, lui, magistrat administratif à Lyon. Il a été élu à Orléans (hors du ressort de son tribunal, donc) conseiller municipal délégué à la lutte contre l’immigration clandestine (bref, en charge de faire appliquer la loi). Il a été victime d’une campagne de dénonciation du Syndicat des avocats de France et de la presse locale. Après avis du comité de déontologie du Conseil d’Etat, il s’est vu retirer toutes les affaires (la moitié de son plan de charge) concernant l’immigration au motif qu’il pourrait être suspect de partialité.(1)

    Mais les magistrats administratifs et les conseillers d’Etat qui militent dans les associations immigrationnistes sont, eux, jugés impartiaux.(2)

    Quel meilleur exemple de deux poids, deux mesures ! D’autant plus facile à pratiquer qu’il ne s’est pas trouvé un seul dirigeant de l’UMP ou un seul éditorialiste de la presse «mainstream» pour défendre les libertés du juge Lagarde.

    Comment dans ces conditions faire confiance à une justice aussi partisane ?

    10- Ajoutons pour faire bonne mesure que le passé n’y incite pas. Les magistrats de la IIIème République étaient réputés indépendants. En 1940, tous, sauf un, prêtèrent serment au maréchal Pétain avant de devenir, en 1944, des épurateurs zélés. Révoqué en 1940, l’unique magistrat récalcitrant fut réintégré en 1944, mais n’occupa que des postes… secondaires car ses employeurs n’avaient pas confiance en lui.(3)

    Certains disent que la justice politique est à la justice ce que la musique militaire est à la musique. C’est injuste pour les militaires !

    Jean-Yves Le Gallou

    Notes :

    (1) « Contentieux des étrangers : deux poids, deux mesures »
    (2) «Maître Barbemolle juge du droit d’asile»
    (3) « Les empreintes inexploitables et les retournements jurisprudentiels »

    http://fr.novopress.info/172206/justice-francaise-independante-impartiale-jean-yves-gallou/
  • La France en faillite

    Lu sur Le Contrarien :

    "Quoi que l’on pense de Charles Gave, qui pour certains est un vilain « ultralibéral », il n’en demeure pas moins que ses analyses économiques se révèlent très souvent justes et qu’il a su à travers son succès dans les affaires prouver sa pertinence et sur la durée, ce qui est beaucoup plus rare.

    Son avis n’est donc pas, loin de là, à prendre à la légère. Or que nous dit Charles Gave de GK Research dans sa dernière note confidentielle du 11 juillet 2014 ?

    « En 43 ans de carrière, c’est la première fois que je recommande une position de vente sur la dette française qui ne soit pas une position de couverture. Aujourd’hui, je pense que le moment est venu de vendre à découvert la France.

    Soyons clair : si j’ai raison, cela signifie aussi que vous ne devriez en aucun cas détenir d’actions bancaires ou financières de la Zone euro, ni aucune obligation des pays périphériques de la Zone euro et très peu d’obligations d’entreprises européennes. Les seules obligations en euro à détenir sont les bunds allemands. Bref, pour l’anniversaire de la prise de la Bastille, j’émets donc un conseil très baissier. »

    La France a déjà fait faillite !

    Je crois que tout le monde doit bien comprendre cette idée-là. Le problème n’est plus de savoir si la France va faire ou pas faillite. Le problème n’est pas non plus de savoir quand. Non mes chers amis, la France a déjà fait faillite, comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne ou l’Italie.

    Pourquoi ? Pour une raison très simple. Les conséquences de la faillite ou les conséquences pour éviter la faillite sont les mêmes ! Explications :

    Si notre pays faisait faillite officiellement demain, que se passerait-il dans les faits ? Tous ceux qui détiennent des obligations de l’État français seraient ruinés ou presque. Plus personne ne voudrait prêter à la France. Du coup, nous devrions effectuer des coupes budgétaires sans précédent et ne payer que ce que nous pouvons payer… en clair, plus de Sécu, plus d’assistanat, plus de RSA, plus beaucoup de retraite et des salaires en forte baisse pour nos amis fonctionnaires et de façon générale pour tous ceux qui dépendent de l’argent public. Ce serait évidemment une catastrophe économique qui rapidement dégénérerait en un chaos social. D’où l’idée de « tout » faire pour éviter la faillite y compris de l’austérité…

    Mais personne ne remarque-t-il donc que pour éviter la faillite il faut faire de l’austérité et que cette fameuse austérité n’est ni plus ni moins sensiblement la même chose que les conséquences éventuelles d’une faillite ? [...] Vous devez comprendre que la seule différence réside dans la rapidité des événements. En cas de faillite de la France, les conséquences sont brutales, multiples et immédiates. Hier tout marchait, demain tout est à l’arrêt. [...]"

    Michel Janva

  • Silence sur les émeutes du 14 juillet

    Le ministère de l’Intérieur a donné des consignes pour ne communiquer sur aucun incident, accident ou voiture brûlée dans l’agglomération lyonnaise. La police a signalé 10 interpellations à Lyon. Des voyous ont été arrêtées pour avoir jeté des mortiers sur un édifice et sur des policiers. Quatre autres ont été interpellés place Bellecour à 00h15 pour avoir tiré au mortier sur les forces de l’ordre.

    A Argenteuil (Val d'Oise), des tirs de mortier auraient été entendus dans le quartier du Val nord, où les forces de l'ordre ont dû intervenir à l'aide de bombes lacrymogènes. Jusqu'à deux heures du matin, la situation est restée tendue. La nuit précédente déjà, une quinzaine de personnes avaient été interpellées pour des tirs de mortiers, en direction notamment des policiers.

    Michel Janva

  • 14 Juillet, pauvre armée française

    Par le passé, les chefs d’état invitaient leurs homologues étrangers à assister aux défilés militaires pour les impressionner, leur faire montre de leurs forces et leur faire craindre leur puissance et leur possible courroux. C’était aussi un moment fort de communion entre la France et ses armées, entre le peuple et ses soldats.

     

    Malheureusement, notre puissance est aujourd’hui réduite comme peau de chagrin, loin des prétention guerrières de nos chefs politiques toujours prompts à servir fidèlement les exigences de l’oncle Sam, en Irak, en Afghanistan, en Lybie ou en Syrie…

    Comment faire croire encore au monde à notre capacité d’engagement quand nos forces de projection tiennent toutes entières sur un stade de football et que notre complexe militaro-industriel est quasi détruit ? Les budgets militaires sont depuis longtemps des variables d’ajustement budgétaires, les uniformes viennent de Chine, nos avions ne se vendent pas, nos navires sont à quai en attendant l’autorisation d’être livrés.

    Comment faire croire à nos partenaires notre possibilité d’avoir une libre politique étrangère puisque depuis la réintégration de l’OTAN voulue par Nicolas Sarkozy, la France a abandonné sa souveraineté militaire, les choix du pays sont plus contraints encore et les ordres viennent de Washington via le commandement intégré à Bruxelles.

    La souveraineté nationale et les démonstrations militaires sont d’un autre temps me direz-vous…

    Gérard Hardy

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?14-Juillet-pauvre-armee-francaise

  • 14 Juillet, pauvre armée française

    Par le passé, les chefs d’état invitaient leurs homologues étrangers à assister aux défilés militaires pour les impressionner, leur faire montre de leurs forces et leur faire craindre leur puissance et leur possible courroux. C’était aussi un moment fort de communion entre la France et ses armées, entre le peuple et ses soldats. 

    Malheureusement, notre puissance est aujourd’hui réduite comme peau de chagrin, loin des prétention guerrières de nos chefs politiques toujours prompts à servir fidèlement les exigences de l’oncle Sam, en Irak, en Afghanistan, en Lybie ou en Syrie…

    Comment faire croire encore au monde à notre capacité d’engagement quand nos forces de projection tiennent toutes entières sur un stade de football et que notre complexe militaro-industriel est quasi détruit ? Les budgets militaires sont depuis longtemps des variables d’ajustement budgétaires, les uniformes viennent de Chine, nos avions ne se vendent pas, nos navires sont à quai en attendant l’autorisation d’être livrés.

    Comment faire croire à nos partenaires notre possibilité d’avoir une libre politique étrangère puisque depuis la réintégration de l’OTAN voulue par Nicolas Sarkozy, la France a abandonné sa souveraineté militaire, les choix du pays sont plus contraints encore et les ordres viennent de Washington via le commandement intégré à Bruxelles.

    La souveraineté nationale et les démonstrations militaires sont d’un autre temps me direz-vous…

    Gérard Hardy

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?14-Juillet-pauvre-armee-francaise