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  • 9 mois ferme pour un photomontage…

    Anne-Sophie Leclère, ancienne candidate du Front National aux municipales de Rethel (Ardennes) a été condamnée hier par le tribunal de Cayenne à neuf mois de prison ferme, 5 ans d’inéligibilité et 50.000 euros d’amende pour… un photomontage « liké » sur Facebook comparant Christiane Taubira à un petit singe.

    Et s’il était besoin de déceler encore une forme peu commune d’acharnement, le Front National a lui-même été condamné à 30.000 euros d’amende, alors que la candidate avait alors été exclue du parti.
    Les avocats du mouvement Walwari qui avait porté plainte avaient demandé que la décision « fasse jurisprudence inscrite en lettre d’or ». Ils doivent être ravis… Leur jurisprudence ils l’ont : on peut désormais aller en prison pour une blague, au lendemain d’une réforme pénale insistant pour que la prison ne soit pas une solution pour les agresseurs, violeurs ou autres ordures en tous genres…

    A noter également que si vous profanez ou vandalisez une église, vous risquez quelques 1500 euros d’amende, mais se moquer aussi bêtement qu’innocemment de l’idole du progressisme et de l’anti-France qu’est devenue Christiane Taubira, c’est la prison.

    Et il se trouve des remparts de la bien-pensance pour défendre cette condamnation, oubliant sans doute que dans un pays libre, personne ne va en prison pour un photomontage, aussi bête soit-il.

    http://www.contre-info.com/9-mois-ferme-pour-un-photomontage

  • Connaissez-vous la FAPEC ?

    Il s'agit de la fédération autonome des parents d'élèves courageux. Elle a tenu ses assises fondatrices en juin dernier. Présentation.

     

    Paula Corbulon

  • Le mystère de l'armée perse disparue il y a 2500 ans enfin résolu ?

    Récemment, des chercheurs ont résolu l’un des plus grands mystères archéologiques : celle de la disparition soudaine de l’armée perse du roi Cambyse II il y a plus de 2500 ans.

    Chateau

    En 524 ans avant J-C, une armée perse comptant plus de 50.000 soldats a subitement disparu dans le désert égyptien. Dans ses écrits, l'historien grec Hérodote raconte qu’une tempête de sable aurait englouti l'ensemble des guerriers et ainsi effacé toute trace de leur existence. 
    Cette armée aurait été envoyé par Cambyse II alors roi de l'empire Perse afin de défier l'oracle d'Amon. Les milliers de soldats seraient ainsi partis de Thèbes pour rejoindre l'oasis de Siwa mais n'aurait jamais atteint leur destination. Depuis de nombreuses années, les spécialistes tentent de trouver des traces de cette armée perdue afin de confirmer le mythe, sans succès. 
    Aujourd'hui, des scientifiques affirment que la vérité serait bien loin de l'histoire racontée par Hérodote. "Depuis le XIXe siècle, les gens ont cherché cette armée... des amateurs, mais aussi des archéologues professionnels. Certains s'attendaient à trouver quelque part sous la terre une armée entière, entièrement équipée", a expliqué Olaf Kaper, professeur à l'Université de Leiden aux Pays-Bas. 
    Chef rebelle égyptien 
    "Cependant, l'expérience a montré depuis longtemps que vous ne pouvez pas mourir d'une tempête de sable, encore moins faire disparaître toute une armée", a t-il affirmé lors d'une conférence. D'ailleurs, le spécialiste n'a jamais vraiment cru au mythe. Selon lui, l'armée perse aurait plutôt été défaite par une troupe rebelle. 
    En effet, les recherches d'Olaf Kaper et ses collègues suggèrent que l'armée se dirigeait vers l'oasis d'Al-Dakhla dans le désert d'Égypte. Un lieu où le chef rebelle Pétoubastis III les attendait de pied ferme avec ses troupes. "Il a finalement pris en embuscade l'armée de Cambyse II, et de cette façon, a réussi depuis sa base dans un oasis, à reconquérir une grande partie de l'Egypte, après quoi il s'est fait couronner pharaon dans la capitale, Memphis", a précisé Kaper repris par ScienceWorldReport. 
    Ceci expliquerait pourquoi les scientifiques n'ont jamais retrouvé la trace des milliers de soldats entièrement équipés comme ils s'y attendaient. Néanmoins, cela ne répondrait pas à la question portant sur le lieu où ont terminé les dépouilles de l'armée décimée.
    Une liste inscrite sur des blocs 
    C'est grâce à des fouilles menées au cours des 10 dernières années en Amheida dans l'oasis d'Al-Dakhla que le professeur en est arrivé à la conclusion d'une défaite. Durant ces recherches, il a mis la main sur d'antiques blocs de pierre provenant d'un temple et sur lesquels figurait la liste complète des titres du chef rebelle Pétoubastis III.
    "C'est à ce moment-là que les pièces du puzzle se sont mises en place", a raconté le Pr. Kaper. "Les blocs du temple indiquent que cela a dû être une forteresse au début de la période Perse. Après avoir lié cela avec le peu d'informations que nous avions sur Pétoubastis III, le site d'excavation et l'histoire d'Hérodote, nous avons été capable de reconstituer ce qui s'est passé", a t-il poursuivi. 
    Si le sort de l'armée perse est resté inconnu, ce serait à cause du roi perse Darius I, d'après les spécialistes. Deux ans après la défaite de son prédécesseur, Darius I a mis fin à la révolte égyptienne dans un bain de sang. Pour cette raison, le roi Perse aurait préféré attribuer a "honteuse disparition" de l'armée de Cambyse II aux éléments naturels.

    Baptiste Rouch  maxisciences :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EupVkpyylVcDlVBvcW.shtml

  • POLOGNE : Le petit village qui a résisté à Chevron

    Durant quatre cents jours, les habitants du petit village de Zurawlow, dans l’est du pays, sont parvenus à interdire au pétrolier américain de procéder aux forages pour extraire du gaz de schiste.

    “C’est une grande victoire des habitants de Zurawlow”,affirme le quotidien Gazeta Wyborcza, à propos du petit village, près de Zamosc, qui durant quatre cents jours a tenu tête à Chevron en bloquant l’accès à la parcelle où le géant pétrolier américain s’apprêtait à effectuer des forages pour rechercher du gaz de schiste. La nuit dernière [du 7 au 8 juillet], vers 4 heures, les employés de Chevron ont quitté Zurawlow, emmenant avec eux tous les équipements.

    Les protestations ont commencé à la suite d’une rencontre avec les représentants de Chevron.

    Des habitants de Zurawlow étaient présents, mais aussi des gens venus de toute la Pologne. Ils ont posé des questions gênantes sur la composition des liquides utilisés lors de la fracturation hydraulique de la roche“, précise Gazeta Wyborcza. “Et vous savez, ce qu’ils ont répondu ?” raconte un habitant d’un village voisin. “Que c’était de l’acide citrique, du liquide vaisselle ! Nous en avons déduit qu’il s’agissait de substances chimiques dangereuses.

    S’inspirant de l’exemple du mouvement Occupy d’outre-Atlantique, les habitants de Zurawlow ont organisé des barrages. Le cinéaste Lech Kowalski a tourné un documentaire sur leur lutte :Holy Field Holy War est sorti en France en mars 2014.

    Chevron a porté plainte contre une trentaine d’habitants du village.

    courrier international

    http://fortune.fdesouche.com/347775-pologne-le-petit-village-qui-resiste-chevron#more-347775

  • La "France" et l'UE contre l'instrument contraignant envers les multinationales

    Voilà une nouvelle trahison qui augure bien du TTIP/TAFTA. Un communiqué d'ATTAC, repris par notre confrère "les crises", révèle que la "France", l'UE, l'Allemagne et les Etats-Unis se sont opposés, en vain, au développement d'un outil juridique visant à contrôler les multinationales.

    "C’est par 20 votes pour, 14 contre et 13 abstentions que la résolution en faveur d’un futur instrument légalement contraignant envers les multinationales a été adoptée au Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU. Cette résolution, dont le principe avait été soutenu par 85 États de la planète en septembre dernier, ouvre une opportunité historique pour combler un manque flagrant : il n’existe pas, au niveau international, d’instrument juridiquement contraignant, pourvu de mécanisme de sanction, pour réguler et contrôler les impacts des multinationales sur les droits humains et assurer l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités.

    Les multinationales bénéficient ainsi d’une asymétrie dans le droit international puisqu’elles disposent aujourd’hui de toute une batterie d’instruments normatifs (accords de libre-échange, traités bilatéraux sur les investissements, mécanismes d’arbitrages internationaux, etc.) qui protègent leurs droits et leurs intérêts, renforçant d’autant leur pouvoir économique et politique. Toutes les tentatives passées pour sérieusement contrôler leurs activités et leurs impacts sur les droits humains ont échoué, notamment suite à leur fort lobbying, et seuls existent aujourd’hui des codes volontaires et des principes directeurs juridiquement non-contraignants et absolument inefficaces.

    Pourtant, de Bhopal au Rana Plaza en passant par le cas de Chevron en Équateur ou de Marikana en Afrique du Sud, nous ne manquons pas de cas d’études et de documentation, y compris au sein des instances internationales, pour justifier la double nécessité de destituer l’architecture d’impunité dans laquelle évoluent les multinationales, et d’introduire des dispositions contraignantes garantissant que les droits économiques, sociaux, politiques et environnementaux des populations ne puissent être violés par les multinationales, et rester impunis.

    Des centaines d’organisations et de mouvements sociaux du monde entier soutiennent la proposition initiée par l’Équateur et l’Afrique du Sud et se sont mobilisés cette semaine à Genève, et ailleurs, pour faire pression sur les États membres du CDH et sensibiliser l’opinion publique internationale. En votant en bloc contre le projet de résolution, les pays européens et de l’OCDE (hormis le Chili qui s’est abstenu) ont fait passer les intérêts des multinationales au-dessus de la protection des droits humains."

    Paula Corbulon

  • La "France" et l'UE contre l'instrument contraignant envers les multinationales

    Voilà une nouvelle trahison qui augure bien du TTIP/TAFTA. Un communiqué d'ATTAC, repris par notre confrère "les crises", révèle que la "France", l'UE, l'Allemagne et les Etats-Unis se sont opposés, en vain, au développement d'un outil juridique visant à contrôler les multinationales.

    "C’est par 20 votes pour, 14 contre et 13 abstentions que la résolution en faveur d’un futur instrument légalement contraignant envers les multinationales a été adoptée au Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU. Cette résolution, dont le principe avait été soutenu par 85 États de la planète en septembre dernier, ouvre une opportunité historique pour combler un manque flagrant : il n’existe pas, au niveau international, d’instrument juridiquement contraignant, pourvu de mécanisme de sanction, pour réguler et contrôler les impacts des multinationales sur les droits humains et assurer l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités.

    Les multinationales bénéficient ainsi d’une asymétrie dans le droit international puisqu’elles disposent aujourd’hui de toute une batterie d’instruments normatifs (accords de libre-échange, traités bilatéraux sur les investissements, mécanismes d’arbitrages internationaux, etc.) qui protègent leurs droits et leurs intérêts, renforçant d’autant leur pouvoir économique et politique. Toutes les tentatives passées pour sérieusement contrôler leurs activités et leurs impacts sur les droits humains ont échoué, notamment suite à leur fort lobbying, et seuls existent aujourd’hui des codes volontaires et des principes directeurs juridiquement non-contraignants et absolument inefficaces.

    Pourtant, de Bhopal au Rana Plaza en passant par le cas de Chevron en Équateur ou de Marikana en Afrique du Sud, nous ne manquons pas de cas d’études et de documentation, y compris au sein des instances internationales, pour justifier la double nécessité de destituer l’architecture d’impunité dans laquelle évoluent les multinationales, et d’introduire des dispositions contraignantes garantissant que les droits économiques, sociaux, politiques et environnementaux des populations ne puissent être violés par les multinationales, et rester impunis.

    Des centaines d’organisations et de mouvements sociaux du monde entier soutiennent la proposition initiée par l’Équateur et l’Afrique du Sud et se sont mobilisés cette semaine à Genève, et ailleurs, pour faire pression sur les États membres du CDH et sensibiliser l’opinion publique internationale. En votant en bloc contre le projet de résolution, les pays européens et de l’OCDE (hormis le Chili qui s’est abstenu) ont fait passer les intérêts des multinationales au-dessus de la protection des droits humains."

    Paula Corbulon

  • De l'Ukraine à l'affrontement de civilisation

    Remarquable conférence de John Laughland sur la crise ukrainienne: exhaustive, passionnante, sans caricature, remise en perspective dans l'affrontement Est - Ouest, dans le mécanisme de (dé)construction européenne et aussi dans la perspective de la trahison transatlantique qui se dessine dans les mois prochains.

     

    La séquence questions/réponses est tout aussi passionnante. Ci-dessous la première partie, la suite étant ici.

    Paula Corbulon

  • Le multiculturalisme n'est plus accepté par les jeunes en Grande-Bretagne

    Les décennies d’efforts pour promouvoir le multiculturalisme ont produit un effet contraire, comme l’indique une nouvelle étude majeure montrant que les adolescents se mélangent moins avec d’autres groupes raciaux que les 40 ans et plus.

    Malgré le développement de la « diversité » dans notre société comme jamais auparavant depuis que l’immigration massive a transformé le visage de la Grande-Bretagne, les adolescents britanniques aujourd’hui ont presque 30% moins d’amis d’autres origines ethniques que les gens des années 20 et du début des années 30.

    L’analyse, conçue par des psychologues expérimentaux de l’Université d’Oxford, a constaté que la génération actuelle d’adolescents montre des niveaux de ségrégation sociale identiques à ceux des personnes d’âge moyen.

    Ce résultat surprenant est apparu lors de la première phase de recherche lancée par la Commission d’Intégration Sociale, un projet soutenu par diverses ONG et entreprises pour examiner l’impact de la diversité croissante en Grande-Bretagne.

    Cette étude est dévoilée alors que les nouveaux chiffres du Bureau de Statistique Nationale ont montrent que le Royaume-Uni a eu la croissance démographique la plus rapide en Europe au cours de la dernière décennie avec la même augmentation de population sur cette période que lors de la génération précédente entière.

    Le premier rapport de cette commission, qui doit être publié plus tard dans la semaine, montre comment les populations de classes et de générations différentes se mélangent dans la Grande-Bretagne moderne. Mais des résultats initiaux reçus par le Sunday Telegraph mettent en évidence des inquiétudes au niveau de l’intégration raciale parmi la tranche d’âge la plus jeune.

    Ainsi un adolescent moyen a seulement moitié moins d’interaction avec des personnes d’origines différentes que les projections pourraient le laisser supposer, en fonction de l’endroit où il vit. 

    Matthew Taylor, le directeur général de la Royal Society of Arts, qui a présidé la commission, a déclaré que “des questions sérieuses” pouvaient se poser sur la capacité des écoles pour intégrer correctement des jeunes de contextes différents qui se côtoient dans les couloirs chaque jour.

    « Ce point ne se rectifiera pas tout seul et exige l’attention urgente de tous pour promouvoir une meilleure intégration parmi des jeunes quand ils sont à un moment particulièrement formateur dans leur développement », a-t-il dit.

    Ces conclusions ont été basées sur un échantillon de 4.269 personnes interviewées par Ipsos MORI. On a demandé à chaque participant de décrire des rencontres récentes avec leurs amis et demandé de donner des renseignements sur ceux qui était présent et la nature de leurs relations.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/07/le-multiculturalisme-nest-plus-accepte.html