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  • Emprunts toxiques : Un sale été pour les communes touchées

    Les banques peuvent souffler : le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par le groupe UMP de l’Assemblée nationale, a, la semaine dernière, jugé conforme la loi sur les emprunts dits « toxiques » contractés par des collectivités locales. La validation rétroactive de ces emprunts à risque est définitivement actée, et les intérêts de l’État sont donc saufs.

    En résumé, le gouvernement a préservé ses intérêts, en refusant aux communes la possibilité de se retourner contre les banques qui leur avaient conseillé de souscrire ces prêts à risque. Et les communes, telles des spéculateurs piégés par des produits financiers indomptables, restent de ce fait très endettées. 

    Cette confirmation de la sécurisation des emprunts atterre les collectivités « victimes » : le texte validé par les « sages » vise à mettre ces emprunts pourris à l’abri d’une annulation par le juge civil qui pourrait, comme cela a déjà été le cas à Nanterre et Paris, les remplacer par des emprunts au taux d’intérêt légal, quasi nul. 

    Ce qui n’arrangerait ni les banques, ni Bercy, qui a assumé avec la Belgique le sauvetage de Dexia et transféré dans la SFIL (société de financement local) le stock de prêts sensibles.

    Des taux à 15 %

    Cette décision douche d’autant plus les espoirs des collectivités que leurs finances sont inexorablement gangrenées par les emprunts toxiques. Les emprunts structurés à risque correspondent à des produits financiers très attractifs parce qu’ils proposent, dans un premier temps, des taux d’intérêt bien plus intéressants que le marché, mais ils comportent une « deuxième phase » qui se déclenche au bout de quelques années et comprend une part de risque importante, liée à l’évolution d’indices, de monnaies…

    Pour certaines collectivités, l’heure de la fixation du nouveau taux d’intérêt a sonné ce mois-ci : le site d’information emprunttoxique.info, animé par l’ancien cadre de banque Emmanuel Fruchard, montre que la revalorisation du montant des intérêts à régler par les communes a atteint jusqu’à 15 %.

    15,48 %

    C’est le taux de l’emprunt que doit rembourser Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), en région parisienne, à Dexia. Nice (Alpes-Maritimes) emprunte à la même banque à 14,89 % tandis qu’à Grasse (Alpes-Maritimes), on paie 11,61 % d’intérêt. A Seynod (Haute-Savoie), un emprunt SFIL voit son taux fixé à 13,75 %.

    « Désastreux » pour les finances locales

    L’association Acteurs publics contre les emprunts toxiques (APCET) juge la décision du Conseil constitutionnel « désastreuse pour les finances locales (…) au moment même où plusieurs décisions de justice donnaient raison aux collectivités, en ramenant le taux d’intérêt de leurs prêts (…) au taux d’intérêt légal proche de 0 % ».

    L’institution présidée par Jean-Louis Debré avance, pour sa défense, un motif d’intérêt général « eu égard à l’ampleur des conséquences financières ».

    Le risque de recours des collectivités contre des banques alimentées en partie, ou en totalité dans le cas de la SFIL, par l’État, aurait pu représenter un risque financier pour ce dernier de 17 milliards d’euros, selon les calculs de Bercy.

    Trois cents contentieux environ ont été générés par l’affaire des emprunts toxiques, qui concerne quelque 1 500 collectivités ou organismes publics ayant souscrit, dans les années 1990 et 2000, des contrats de prêts structurés à taux qui peuvent connaître de très fortes variations etamener les communes proches d’une situation de surendettement.

    Après Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) et le conseil général de la Seine-Saint-Denis, c’est Angoulême (Charente) qui avait obtenu, début juillet, le remboursement par Dexia de 3,4 millions d’euros pour une erreur de calcul des taux d’intérêt (sur un emprunt de 16 millions d’euros).

    La ville, qui voit la somme s’éloigner avec la confirmation de la loi de validation rétroactive, pourrait à nouveau saisir le tribunal administratif et attaquer la banque pour défaut de conseil, voire même contester la validation du Conseil constitutionnel devant la Cour européenne des droits de l’homme, selon le quotidien régional Sud Ouest.

    Le combat de l’État et des collectivités en 5 dates

    8 février 2013 : le tribunal de grande instance de Nanterre donne raison au département de la Seine-Saint-Denis, qui attaque Dexia Crédit local – la banque franco-belge auprès de laquelle il a souscrit en 2007 un emprunt toxique – au motif que le contrat de prêt a été conclu sur la base de documents ne mentionnant pas le taux effectif global (TEG).

    25 septembre 2013 : le projet de loi de finances intègre un dispositif destiné à « apporter une solution pérenne et globale au problème des emprunts structurés les plus risqués » ; un dispositif qui protège les établissements de crédit contre des recours éventuels en justice.

    29 décembre 2013 : le Conseil constitutionnel censure ce dispositif car la validation, telle qu’elle est formulée, recouvre « un champ d’application extrêmement large », ce dont se félicitent les collectivités qui critiquaient une « amnistie bancaire ».

    17 juillet 2014 : le Parlement adopte un nouveau projet de loi de protection des intérêts de l’État ; le nouveau texte est limité aux seuls prêts structurés souscrits par des personnes morales de droit public.

    24 juillet 2014 : le Conseil constitutionnel, saisi par le groupe UMP de l’Assemblée nationale qui continuent de contester la portée du texte, valide la loi.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/350233-emprunts-toxiques-un-sale-ete-pour-les-communes-touchees

  • La tentation du schiste (Vidéo)

    Évaluation de l’alternative énergétique que présentent les hydrocarbures de roche-mère des points de vue écologique, climatique, énergétique et financier.

    Réalisé par Hervé Nisic et Pierre Stoeber (2014)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • La lutte contre l’immigration s’intensifie en Europe, la France reste en marge

    La gauche danoise demande un durcissement des règles d’immigration des musulmans. Preuve que la prise de conscience commence doucement à être effective.   

    Le Premier ministre britannique David Cameron avait déclaré en 2011 vouloir s’attaquer avec fermeté au problème de l’immigration et souhaiter réduire le solde migratoire à quelques « dizaines de milliers de personnes par an, et non les centaines de milliers comme lors de la dernière décennie », selon un article du journal Le Monde daté d’avril 2011. Cette déclaration a été suivie d’effets, contrairement à celle de son comparse atlantiste Nicolas Sarkozy qui, lui, n’a rien fait pour lutter efficacement contre l’immigration, en dépit de ses promesses de campagne.

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  • La convention qui lie le ministère de l’Intérieur à la LICRA…

    Le mardi 29 juillet 2014, Alain Jakubowicz, président de la LICRA, a été reçu par Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur (PS) afin de renouveler la convention liant la Licra au Ministère de l’Intérieur. Une convention entre le ministère de l’Intérieur et la Licra ? De quoi s’agit-il ?

    Le 1er décembre 2010, Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur (UMP) et Alain Jakubowicz, président de la Licra, signaient une convention aux fins que ministère de l’Intérieur et Licra « conjuguent leurs efforts dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ».

    Réunion et signature d'une convention avec la LICRA.

    Yves-Marie Laulan, économiste et démographe, avait parfaitement décrypté les conséquences de cette convention dans un communiqué toujours d’actualité.

    (…) En vertu de cet accord, chaque commissariat de police, chaque gendarmerie recevra pour diffusion la documentation de la LICRA. Une formation à l’antiracisme est prévue dans les écoles de police et de gendarmerie. Une coopération avec la LICRA est prévue en matière de « veille sur internet » pour prévenir les « dérives » sur la Toile complétée par des « échanges de statistiques ».

    Voilà que le ministère de l’Intérieur devient ainsi formellement non seulement le financier de la Licra au travers des subventions versées à cette association, mais au surplus, son informateur.

    En outre, cette démarche ne manque pas de soulever un certain nombre de questions, notamment de nature juridique. Est-il légal que le gouvernement passe une convention avec une association de la loi de 1901 en l’associant étroitement aux prérogatives de la puissance publique en matière de répression des dérives alléguées du racisme ? (…) Est-il légal que policiers et gendarmes, dont ce ne sont pas les fonctions reconnues par l’Etat, se fassent les agents involontaires de la publicité de la LICRA

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  • Abdel Bari Atwan, célèbre éditorialiste de la presse arabe: "Certains dirigeants arabes sont pires que Netanyahou" (vidéo)

  • Les élites de Detroit déclarent que « l’eau n’est pas un droit social »

    Les coupures d’eau à des dizaines de milliers d’habitants de Detroit ont attiré l’attention nationale et internationale. Les scènes de jeunes mères, d’enfants, de personnes âgées, de travailleurs malades et à faible revenu privés d’eau potable, pour se laver et cuisiner – dans ce qui est censé être le pays le plus riche au monde – ont provoqué étonnement et répulsion.
    Cette politique barbare est devenue une question politique majeure à Detroit. La semaine dernière, un juge fédéral supervisant la procédure de faillite de la ville s’est plaint que les coupures d’eau produisaient « beaucoup de colère » et donnaient à Detroit « toute une réputation, non seulement dans le pays, mais dans le monde entier ».
    L’opposition produite par les coupures d’eau, a-t-il prévenu, pourrait menacer le plan de la ville d’imposer des réductions profondément impopulaires sur les pensions des employés municipaux et dans les prestations de soins de santé.
    La condamnation quasi universelle, accompagnée d’accusations de l’ONU selon lesquelles les coupures d’eau sont une violation des droits de l’homme internationaux, n’a pas entraîné de changement dans la politique. Dans une interview publiée jeudi dernier dans le Detroit News, le gestionnaire non élu de la ville, Kevyn Orr, a défendu les coupures d’eau.
    « J’appuie tout à fait la décision des commissaires du Conseil du service d’aqueduc municipal de faire comme tous les autres services publics réglementés font aux États-Unis. Si vous consommez de l’eau, vous devez la payer », a déclaré Orr au Detroit News.
    Orr se moque de l’« hystérie selon laquelle nous coupons l’eau à des dizaines de milliers de personnes », soutenant que « moins de cinq pour cent » de ceux qui voient leur eau coupée « avaient des besoins légitimes ». Il calomnie les victimes de cette politique inhumaine en les qualifiant de « toxicomanes, de squatters, de fraudeurs et de profiteurs du système ». Ces personnes, insiste-t-il, n’ont pas droit à « des services gratuits ».
    Orr répète le mensonge que les « fraudeurs » sont à l’origine de la hausse des taux des clients payants. En fait, le service d’aqueduc municipal a admis que la hausse des taux – qui ont bondi de 120 pour cent au cours de la dernière décennie – est principalement due à la disparition du financement fédéral pour réparer le réseau d’aqueduc vétuste et au coût élevé du service de la dette. Cinquante cents sur chaque dollar de revenus vont en effet directement aux banques de Wall Street et aux riches obligataires qui utilisent le système d’aqueduc de la municipalité comme une vache à lait.
    Derrière tous ces mensonges et ce cynisme, le message est clair : les gens n’ont pas le droit à l’eau, pas plus qu’ils ne l’ont pour la nourriture, le logement, les soins de santé ou tout autre besoin vital. Aux États-Unis capitalistes, si vous ne payez pas pour quelque chose, même quelque chose d’aussi essentiel que l’eau, vous devez vous en passer.
    Cette perspective brutale de la classe dirigeante américaine a été explicitée par Nolan Finley, le chroniqueur de droite du Detroit News, dont la chronique jeudi dernier était intitulée : « There is no right to free water » (L’eau gratuite n’est pas un droit).
    Finley est depuis longtemps un porte-parole sans vergogne des intérêts corporatifs et financiers qui dominent Detroit. Il a déjà appelé à la destruction de la « mentalité des ayants droit » dans la ville – c’est-à-dire le point de vue selon lequel les travailleurs ont droit à des salaires, des pensions et des soins de santé décents. Il y a deux ans, il a déclaré que « la démocratie a échoué » à Detroit et a appelé à l’intervention d’un « dictateur à court terme » (incarné plus tard en la personne de Kevyn Orr) pour « créer un modèle d’exploitation durable ».
    Cherchant une autorité supérieure pour justifier la politique inhumaine des coupures d’eau, Finley se tourne vers l’Ancien Testament, écrivant dans sa chronique la plus récente : « Depuis qu’Adam et Ève ont été chassés du paradis, les gens ont consacré l’essentiel de leur énergie et de leur labeur à satisfaire leurs besoins de base en nourriture, en eau, en vêtements et en abri. C’est là l’origine du travail – vous êtes affamé, vous avez soif, vous avez besoin de vêtements décents et d’un toit sur votre tête ? Vous devez donc vous lever le matin et faire quelque chose de constructif. »
    Avec une arrogance et un mépris éhontés pour la population, Finley accuse les résidents de gaspiller leur argent pour des téléphones cellulaires et la télévision par câble. Après que l’eau leur ait été coupée, affirme-t-il, de nombreux ménages ont payé leurs factures », suggérant du coup qu’ils auraient pu les payer s’ils avaient voulu. Ce qui se passe à Detroit, a-t-il déclaré, ce n’est pas une crise humanitaire, mais bien une réorganisation forcée des priorités. »
    Or il ne fait aucun doute que de nombreux résidents ont dû cesser d’acheter de la nourriture, des médicaments et d’autres nécessités quotidiennes pour obtenir le rétablissement de leur eau courante. Des milliers d’autres personnes cependant continuent de vivre sans eau, transportant des seaux depuis les maisons de leurs voisins ou les bouches d’incendie, ou sont dépendantes de bouteilles d’eau distribuées par des bénévoles.
    Selon l’élite patronale et financière et leurs sbires politiques et médiatiques comme Orr et Finley, les travailleurs n’ont pas de droits sociaux. Les pensions, les soins de santé, l’éducation publique, l’accès à la culture ne doivent être disponibles qu’à ceux qui peuvent se le permettre. Si les capitalistes pouvaient privatiser l’air que les gens respirent, l’air ne serait pas un droit selon eux.
    Les coupures d’eau à Detroit font partie d’un processus national et international dans lequel les gains obtenus par plus d’un siècle de lutte par la classe ouvrière sont détruits. Ce processus s’inscrit dans le vaste transfert des richesses entre les mains des super-riches. Que ce soit à Detroit, à Athènes ou à Madrid, des centaines de milliers d’enseignants, de pompiers, de travailleurs des transports en commun et autres du secteur public sont en train de perdre leurs emplois et de se faire voler leurs pensions pour rembourser les banques responsables de la crise financière de 2008.
    La faillite de Detroit est utilisée pour mener cette attaque aux États-Unis. Le dictateur financier Orr et le tribunal fédéral des faillites ont créé un précédent pour l’éviscération des prestations de retraite garanties par la Constitution, tout en vendant et en privatisant l’eau, l’éclairage des rues, les musées d’art, les parcs et autres biens appartenant à l’État.
    Les résidents à faible revenu sont chassés de la ville, alors que Orr met en œuvre un plan pour essentiellement fermer des pans entiers de Detroit qui sont considérés comme trop pauvres pour être attrayants pour les investissements. Pendant ce temps, des centaines de millions de dollars sont remis en subventions à des promoteurs immobiliers qui accaparent les terrains et les immeubles pour quelques cents. C’est çà la « réorganisation des priorités » que préconise Finley.
    Finley dirigeait ses plaintes contre une manifestation prévue par Netroots vendredi. La manifestation coïncidait avec une conférence organisée en fin de semaine dernière à Detroit par une coalition de membres du Parti démocrate, de permanents syndicaux, de publications comme le magazine The Nation et d’autres organisations orientées vers les démocrates. Netroots cherche à détourner l’attention de la responsabilité des démocrates qui dirigent Detroit, dont Orr même qui est démocrate. Les coupures d’eau sont en fait une politique bipartite, et la restructuration de Detroit bénéficie du plein soutien tant d’Obama que des deux partis bourgeois.
    De façon significative cependant, la cible réelle de la chronique de Finley est une position qu’aucune section de l’establishment politique, y compris les groupes organisateurs du rassemblement de vendredi, ne soulève, à savoir que l’eau est un droit social, librement accessible à tous. Ce que Finley et la classe dirigeante dans son ensemble craignent, c’est que la réclamation de ces droits devienne un cri de ralliement d’un mouvement de masse, et que les travailleurs en viennent à comprendre que ces droits sont incompatibles avec le système capitaliste.
    En conclusion de son éditorial, le chroniqueur écrit : « Les bons citoyens charitables ne se sont jamais opposés à ce que l’on aide leur prochain incapable de prendre soin de lui même. Mais ils n’ont naturellement pas vraiment envie de porter sur leur dos ceux qui choisissent de céder à leurs désirs avant de pourvoir à leurs besoins. »
    Ici Finley en dit peut-être plus qu’il ne le veut, car les vrais « fraudeurs », ce ne sont pas les travailleurs de Detroit, mais bien les parasites financiers pour qui il parle. C’est cette couche sociale que les travailleurs ne peuvent plus se permettre de « porter sur leur dos ». Cette politique scandaleuse, inhumaine et barbare dictée par Orr, Finley et leurs co-conspirateurs politiques, ne fait que rendre ce fait encore plus clair.

    http://www.wsws.org/fr/articles/2014/jul2014/coup-j24.shtml

    http://www.legrandsoir.info/les-elites-de-detroit-declarent-que-l-eau-n-est-pas-un-droit-social.html

  • L'islam face au prophète Jonas

    De Gérard Leclerc dans Le Figaro :

    "La destruction spectaculaire par les djihadistes du tombeau de Jonas à Mossoul a replacé brusquement au centre de l'actualité l'étonnant épisode biblique rapporté par l'Ancien Testament. Episode qui ne pouvait manquer de ranimer la mémoire des fidèles des trois monothéismes. Autant juifs, chrétiens que musulmans ont médité de tout temps sur la figure de ce personnage un peu décalé de la révélation et dont Dieu semble s'être joué pour mieux mettre en évidence sa volonté de salut et sa miséricorde infinie. De ce point de vue, il y a un contraste saisissant entre la leçon de Jonas et la violence extrême de ceux qui s'en sont pris à son tombeau. Certes, dans l'esprit des djihadistes, il ne s'agissait nullement d'effacer ou de stigmatiser une figure vénérée par l'islam. Leur intention était de mettre fin à un scandale idolâtrique qui détournait de la vraie piété musulmane. N'empêche que cette violence est significative en elle-même d'une orientation générale incompatible avec ce que Jonas dit de la personnalité de Dieu: «Je savais en effet que tu es un Dieu de pitié et de tendresse, lent à la colère, riche en grâce et se repentant du mal.» En l'espèce ce repentir divin concerne la volonté de châtier l'inconduite de la cité de Ninive!

    Au cœur de l'Irak d'aujourd'hui, en pleine tourmente, nous est-il possible d'imaginer la splendeur de cette cité, qui fut capitale de l'Assyrie et dont l'archéologie nous détaille les incroyables richesses? Splendeurs éphémères, puisque Ninive fut détruite en 612 avant J.-C., alors qu'elle était à son apogée. Libre nous est possible de penser que, pour un enfant d'Israël de l'époque, elle constituait le mythe même de la ville, avec son immensité (il fallait à Jonas trois jours pour la parcourir), mais aussi le trouble attrait de ses parfums de cité païenne. Voilà le pauvre Jonas envoyé d'autorité par Yahvé, pour annoncer aux Ninivites que leur ville sera détruite dans quarante jours, s'ils ne se repentent pas de leurs fautes. On comprend qu'il ait voulu se dérober à une telle impossible mission et qu'il ait pris la fuite par la mer à destination de Tarsis.

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    Michel Janva

  • Paul Singer : une ordure capitaliste et homosexualiste

    Qui est Paul Singer ? C’est le patron de NML Capital qui est une filiale du fonds d’investissement Elliott Management Corporation enregistré dans les îles Caïman. Ce sont les fameux « fonds vautours » qui ont mis l’Argentine en défaut de paiement partiel et qui s’attaque à l’Espagne.

    Qu’est ce qu’un fond vautour ?

    « Les fonds vautours se font de l’argent en spéculant sur les pays en difficultés, comme en Argentine durant la crise de 2001. Ils achètent alors des bons de la dette à bon prix avant d’en exiger, le moment opportun, le remboursement à un prix élevé par voie judiciaire, en y incluant des intérêts de retard et des frais de justice. Ils spéculent ainsi sur la dette publique, en compromettant les dépenses sociales pour la grande majorité de la population. Ces fonds vautours ont choisi le litige après avoir refusé de faire partie des 93% des créanciers qui avaient négocié avec le gouvernement argentin. Et maintenant le juge du district de New-York Thomas Griesa, donne la priorité au paiement aux fonds vautours. Ce qui ouvre la porte à une avalanche de demandes en justice qui pourrait déboucher sur le défaut de paiement de l’Argentine le 30 juillet. (Note de CI : L’Argentine est bien en défaut de paiement partiel aujourd’hui)
    Comme le dit bien Julio C. Gambina, « Personne ne sait avec exactitude à combien peut s’élever la demande des créanciers de la dette impayable », mais nous savons que le prix pour le peuple argentin peut être catastrophique. » Source tlaxcala-int.org via LME

     

    Paul Singer militant acharné

    En plus d’être l’artisan de ce pillage des nations, Paul Singer est un militant inverti fanatique. Il plume les peuples mais il donne des fortunes aux associations homosexualistes.

    Merci à Walfroy d’avoir trouvé et traduit ce passage du Wikipédia anglais pour Contre-Info :

     

     

    Singer a contribué à la cause des droits des homosexuels et aux campagnes en faveur du mariage homosexuel et a aussi activement cherché à persuader d’autres conservateurs de soutenir le mariage homosexuel. Il s’est joint à d’autres cadres de Wall Street pour appuyer l’égalité LGBT dans le lieu de travail comme un moyen de conserver des salariés et améliorer des résultats globaux d’affaires.
    Il a dit que le mariage homosexuel promeut « la stabilité familiale » et a dit que dans un temps où « l’institution de mariage en Amérique s’est tout à fait effondré, le fait que les couples homosexuels veulent se marier « est une sorte de charmante chose et une chose cool et une merveilleuse chose. »

    Singer, dont le fils a épousé son partenaire dans le Massachusetts, a aussi fait don 425,000 $ de son propre argent, augmenté de 500,000 $ pour supporter la légalisation de mariage homosexuel à New York et en octobre 2012, Singer a fait don de 250,000 $ à la campagne du Mariage [inverti] en Maryland.

    En 2012,Singer a fourni 1 million de $ pour commencer un PAC (Political action commitee) nommé l’Américan Unity PAC. Selon le New York Times, sa mission sera d’encourager des candidats Républicains à soutenir le mariage homosexuel, en parti en les aidant pour se sentir financièrement protégé de n’importe quel « retour de flamme » (en anglais : blowback) des groupes bien financés qui s’y opposent. »

    En 2014, Singer a contribué à hauteur de 375,000 $ pour soutenir le groupe d’activistes gays  » Americans for Workplace Opportunity » pour faire passer la loi de de Non-discrimination en matière d’emploi. ce projet de loi exige que des protections de lieu de travail s’étendent à la communauté LGBT.
    Singer a dépensé plus de 10 millions de $, depuis 2010, afin d’inciter des Républicains et des Etats à soutenir la légalisation du mariage homosexuel.

     

    Cerise sur le gâteau

    Le Président George W. Bush a nommé Singer au sein de la Délégation Honoraire pour l’accompagner à Jérusalem pour la célébration du 60ème anniversaire de l’État Israël en mai 2008.

    http://www.contre-info.com/paul-singer-ruine-des-peuples-et-militant-sodomite#more-34025

  • Ebola : le gouvernement immigrationniste italien veut stopper… les voyages en Afrique

    Alors que s’étend la panique face au virus Ebola, le gouvernement italien se décide enfin à faire quelque chose. Dans un communiqué publié le 1er août  sur le site officiel « Viaggiare sicuri », créé par le Ministère des Affaires étrangères à l’intention des Italiens qui partent à l’étranger, on peut lire que « en conséquence de l’aggravation de la situation sanitaire liée à l’épidémie de fièvre hémorragique (EBOLA), l’état d’urgence a été déclaré au Sierre Leone. Sont donc déconseillés les voyages dans ce pays ». En outre, « en raison de la diffusion de la contagion dans certaines zones de Guinée et du Libéria, il est conseillé à nos compatriotes de ne pas se rendre dans les zones frappées par l’épidémie et de conserver la plus grande vigilance sur tout le territoire de ces pays ».

    Dans la même journée du 1er août, la Marine italienne annonce triomphalement sur twitter que ses vaisseaux ont « débarqué à Crotone 89 migrants (5 femmes et 2 enfants) », « porté à Augusta [dans la province de Syracuse] 383 migrants (39 femmes et 70 enfants) », « secouru au sud de Lampedusa 187 migrants (29 femmes et 7 enfants) »…

    Pour la gauche italienne, il est vrai, comme l’avait expliqué très sérieusement la députée européenne Silva Costa, « ce sont les Italiens qui donnent des maladies aux immigrés ».

     Sur ce compte twitter vivez en direct “Le Camp des saints” de Jean Raspail.

    http://fr.novopress.info/173362/ebola-gouvernement-immigrationniste-italien-veut-stopper-les-voyages-en-afrique/