La Lettre de l'Expansion nous informe que nous ne sommes pas sortis de la politique politicienne (cliquer pour agrandir) :
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Libération d’Esteban Morillo
Une libération qui intervient deux mois et demi après celle de Samuel Dufour, un autre suspect. Esteban Morillo, principal suspect dans la mort du gauchiste à particule Clément Méric de Bellefon, le 5 juin 2013 à Paris lors d’une rixe entre « natios » et « antifascistes », Esteban Morillo a été remis en liberté mardi par la cour d’appel de Paris. Il reste mis en examen pour “violences volontaires en réunion et avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner” et sera soumis à un contrôle judiciaire strict qui lui interdit notamment de quitter son département de résidence. Depuis un an, ses avocats avaient plusieurs fois demandé, en vain, sa remise en liberté.
Impossible de résumer cette affaire dans le cadre de ce kiosque. On pourra en lire un exposé factuel et complet sur Wikipédia. Il en ressort que les « antifas » ont délibérément provoqué les « natios », avec la claire volonté d’en découdre. Une vidéo découverte quelques jours après les faits, mais pour l’instant non publique [pourquoi ? ], montrerait même Méric de Bellefon agressant Esteban par derrière, ce dernier ne faisant que se défendre. Cette affaire a été l’occasion pour le pouvoir socialiste de dissoudre plusieurs mouvements de la mouvance nationaliste.
Mais naturellement, pas touche aux mouvements d’extrême gauche, que le régime socialiste utilise volontiers comme réserves de tontons macoutes… Dès le lendemain, 6 juin, Manuel Valls, à l’époque ministre de l’intérieur, exprimait sa « totale détermination à éradiquer cette violence qui porte la marque de l’extrême droite ». Pour le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon « la violence sauvage qui a assassiné Clément Méric n’est pas fortuite » et met en cause « une culture méthodiquement inculquée et entretenue par des groupes d’extrême droite » liés, selon lui, au Front national. Quant au Premier ministre Jean-Marc Ayrault il déclarait vouloir « tailler en pièces les groupes d’extrême droite », mais, ajoutait-il, « de façon démocratique » !
Quand même, quand même… Le Conseil des ministres du 10 juillet 2013 prononce la dissolution de Troisième Voie et des Jeunesses nationalistes révolutionnaires, les JNR, ainsi que de l’association Envie de rêver, au motif que « ces trois entités propagent une idéologie incitant à la haine et à la discrimination envers les personnes à raison de leur non-appartenance à la nation française et de leur qualité d’immigrés » Le 24 juillet 2013, à l’issue du Conseil des ministres, Valls annonce également la dissolution de L’Œuvre française. Un an plus tard, le 30 juillet dernier, le Conseil d’État valide la dissolution des JNR et de Troisième Voie, mais ne retient pas le motif d’incitation à la haine invoqué par le décret du gouvernement. Quant à la dissolution de l’association Envie de rêver, elle est jugée illégale et est annulée, l’État étant condamné à lui verser 2 000 euros au titre de ses frais de justice. Superbe opération de diversion, donc, mais qui a fait flop…
A force de proclamer urbi et orbi que les méchants skinheads ou encore les Dieudonné, Soral, Varg Viekernes, mettent « la République en danger », le pouvoir socialiste a fini par se couvrir de ridicule. Les faits sont têtus, disait Lénine. Les Français jugent l’action du gouvernement non sur ces pitoyables moulinets, mais sur sa capacité à juguler la crise qui frappe le pays. Or là, le constat est sans appel. Depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la République, plus de 500 000 chômeurs supplémentaires ont été recensés et les Français ont fini par comprendre que le pouvoir n’était pas en mesure de faire face à la dégradation accélérée de la situation économique du pays. Pour l’exécutif, c’est la descente aux enfers selon le dernier baromètre du Figaro Magazine — TNS Sofres, publié jeudi. Les Français qui lui font encore « tout à fait confiance » ne sont plus que 1 % ! Record absolu d’impopularité : aucun président de la 5ème République n’était tombé aussi bas.
http://fr.novopress.info/174442/liberation-desteban-morillo/
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Décès de la géostratégie française
Entretien avec Richard Labévière
La France renonce de plus en plus à ce qu’a fait les grandes heures de sa gloire militaire et diplomatique, à savoir une politique équilibrée et indépendante ? Entraînée dans l’orbite des décisions étrangères à ses propres intérêts, elle vit les heures les plus sombres de son histoire millénaire.
On serait presque tenté de dire : La Grandeur de la France n’est plus ! A plus forte raison cela concerne la région du Proche et Moyen-Orient. Spécialiste de la problématique, expert militaire chevronné et patriote par ses convictions, Richard Labévière nous a fait l’immense honneur de décortiquer les tenants et les aboutissants des affaires épineuses du wahhabisme et présence américaine dans la région de la Syrie.
Voix de la Russie. Que pensez-vous de l’éventuel retour des wahhabites ? Vous avez rédigé un article sur l’Etat islamique et le renseignement américain… Pourriez-vous nous expliquer de quoi il retourne ?
Richard Labévière. L’usage de l’islamisme politique radical et de l’islamisme armé est une vieille histoire qui commence avec la signature du Pacte de Quincy entre le Président Roosevelt qui rentre de la Conférence de Yalta en 1945 et le roi Ibn Séoud. Il s’agit du premier accord « pétrole contre la sécurité »… Comme ça les Américains avaient le feu vert pour exploiter la plus grande réserve d’hydrocarbures du monde contre le f ait qu’ils protégeraient la politique de la dynastie séoudienne y compris sa diplomatie en direction de la plupart de pays arabo-musulmans dans leur volonté d’hégémonie du monde arabo-musulman.
Donc les Américains ont commencé effectivement par soutenir la monarchie saoudienne et l’idéologie wahhabite… A la clé de cette posture l’utilisation, dès le milieu des années 50, de la confrérie égyptienne des Frères musulmans financés par l’Arabie Saoudite. Mais à l’instant où Nasser rompt avec les Etats-Unis sur l’affaire du barrage d’Assouan, et se tourne vers l’URSS (et il soutient peu ou prou le nationalisme arabe), les services américains vont beaucoup utiliser les Frères musulmans. Et les Frères Musulmans seront choyés par les administrations successives démocrates et républicaines, et pour une bonne raison ! Parce que là où vous avez les Frères Musulmans, vous n’avez pas de syndicat ni parti communiste ! Pas de parti nationaliste ! Et les gens font l’aller-retour entre la mosquée et le Mac Donald ! Donc les Frères Musulmans sont les vecteurs de libéralisme économique, versus Washington ! On l’a vu avec le déclenchement des révolutions arabes : une thèse de l’effondrement du régime autoritaire qui était jusqu’à maintenant soutenue par les Etats-Unis et dont, pensaient les Américains, l’alternative sera justement les Frères Musulmans.
Malheureusement, les Frères Musulmans au pouvoir en Egypte et en Tunisie n’ont pas su gérer l’économie, et, un an après l’arrivée au pouvoir de Morsi en Egypte, il y avait 30 Millions d’Egyptiens dans la rue !
Il fallait autre chose ! Et l’administration américaine qui réellement a tourné la page d’Al-Qaïda et de Ben-Laden, exécute ce dernier au Pakistan, en mai 2011, pour éviter une convergence entre ces malmenées révolutions arabes et la mouvance Al-Qaïda pour essayer de tourner cette page d’Al-Qaïda. Les relations de Ben-Laden avaient été beaucoup utilisées contre l’Armée soviétique en Afghanistan…Et après la fin de la Guerre Froide les services américains avaient continué à instrumentaliser cette nébuleuse Al-Qaïda un peu partout dans le monde : en Tchétchénie, en Bosnie, en Afghanistan, en Chine…
A un moment donné l’administration Obama veut tourner la page. Et c’est pour ça qu’ils vont essayer de syphonner le djihadisme global pour favoriser la formation des djihadistes locaux prétendant à gérer les territoires ou constituer des Etats. Et c’est comme ça que durant l’hiver 2012-2013 les services américains vont favoriser l’émergence de DAISH, de l’Etat Islamique de l’Iraq et du Levant qui va prendre Môssoul le 9 juin dernier.
Et donc les services américains avaient signalé à plusieurs reprises qu’il fallait soutenir ces djihadistes locaux contre les djihadistes globaux d’Al-Qaïda pour en finir avec Al-Qaïda !
Malheureusement, nouvelle déconvenue américaine : des djihadistes locaux vont s’avérer absolument ingérables… Et ils se mettent à menacer l’ensemble de la région ! En juin dernier ils se sont constitués en Califat. Donc la signification politique du Califat, c’est qu’ils prétendent avoir un droit de regard sur la gestion de la communauté musulmane comme la Mecque ou Médine. Et là on a un raidissement des monarchies wahhabites qui prennent peur ! Et c’est seulement à ce moment-là que l’administration américaine envisage les bombardements sur les djihadistes dans le Kurdistan, en Iraq, voire en Syrie…
Donc là on assiste à un fabuleux retournement et à un nouveau revers de l’improvisation politique et diplomatique au Proche-Orient qui dure depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale ! Tout ça nous ramène à une très vieille histoire qui est le financement et le soutien logistique de ces mouvements islamiques de sunnisme radical financés par l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats et le Koweït et avec l’aval des services pakistanais, de l’Afghanistan sans parler de la bienveillance des services américains qui se sont toujours trompés sur cette mouvance qui a toujours créé des effets néfastes aussi bien pour les intérêts arabes qu’américains sinon russes pour tout la région du Proche et Moyen Orient !
VDLR. Et la France là-dedans ? Y a-t-il quelque chose à craindre pour la France ?
Richard Labévière. Malheureusement pour mon pays, la décadence a commencé avec le deuxième mandat de Chirac et la résolution 2539 en septembre 2004 où la France a eu son sursaut gaullien, à l’occasion du discours du 14 février 2003 au Conseil de Sécurité condamnant la deuxième Guerre d’Iraq. Les Américains nous ont fait payer très cher ce geste dans toutes les enceintes internationales et dans tous les hauts-lieux de l’économie importants ! Et on a fini par prêter allégeance aux Etats-Unis avec cette résolution dont l’effet était absolument désastreux ! Il s’agissait du retrait syrien du Liban avec le résultat que l’on connaît et le désarmement du Hezbollah… Cela a été inséré dans un cadre plus large : à savoir une Conférence Globale pour traiter l’épicentre de ces crises… Malheureusement, quand vous tronçonnez le Proche et Moyen Orient, vous donnez ra ison à l’agenda américano-israélien… Chirac a commencé à le faire. Sarkozy s’est totalement aligné. La politique et la diplomatie françaises étaient beaucoup par trop pro-arabes et qu’il fallait rééquilibrer à la faveur de l’Etat d’Israël. Sarkozy a réintégré la France au commandement intégré de l’OTAN… Et on pensait qu’avec François Hollande les choses seraient un peu différentes et qu’on reviendrait à une certaine vision gaulliste. Malheureusement, il n’en a rien été ! Et François Hollande avec Laurent Fabius ont fait pire que Nicolas Sarkozy dans l’alignement sur la position américano-israélienne ! Maintenant on peut considérer que pratiquement il n’y a plus de diplomatie française pour le monde arabe ! La France prend systématiquement parti pour Israël ! On l’a vu lors de la dernière opération de Gaza. Elle prend aussi systématiquement parti contre l’Iran et contre la négociation américano-iranienne. Lorsque Barak Obama a déclenché les bombardements sur la Syrie à propos des armements chimiques dont on sait aujourd’hui qu’ils étaient aussi utilisés par l’Alliance sunnite, la France n’a pas réagi ! Ainsi on voit que l’on a une politique française qui s’appuie principalement sur l’Arabie Saoudite maintenant dans le monde arabe… Pourquoi ? Espérant peut-être signer des contrats importants avec l’Arabie Saoudite. Cela me semble une vision politique de courte vue et cela finira par un isolement diplomatique de la France, sinon la fin de la diplomatie française dans le monde arabe au Proche et Moyen-Orient !
Commentaire. Les arabes en veulent à la France et ils ont raison quelque peu. Même pendant la période Vichy il restait un peu de dignité au régime qui se disait défenseur du pays et de sa population. A l’heure qu’il est, toutes les décisions de la diplomatie française sont écrites et prises à Washington. Quelle honte !
- Source : Alexandre Artamonov
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/09/05/deces-de-la-geostrategie-francaise.html
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Convaincre, gagner, ne rien lâcher
Un certain de nombre de médias et de personnalités du PS sont tombés à bras raccourci sur le magazine Valeurs actuelles au sujet du sondage publié la semaine dernière dans ses colonnes donnant Marine à égalité face à M. Hollande au second tour de la présidentielle…mais indiquant aussi que le président sortant serait battu au premier dans tous les cas de figure. Il serait devancé à la fois par la présidente du FN et par le candidat de l’UMP (Fillon, Juppé ou Sarkozy). Or le sondage Ifop, non contesté celui là, réalisé pour Le Figaro les 3 et 4 septembre indique pareillement que « Marine le Pen serait en tête au premier tour en 2017. Largement, dans tous les cas de figure et quel que soit son adversaire à droite », avec un score oscillant entre 28% et 32%. En déplacement cette fin de semaine à Bologne en Italie pour un rassemblement de la « gauche européenne », Manuel Valls n’a pas caché son inquiétude: « En France, l’extrême droite et Marine Le Pen sont aux portes du pouvoir (…). Ce sont les plus faibles qui seraient les premiers à en souffrir. Et ce serait aussi un coup terrible, peut-être fatal, porté à l’Europe. »
Selon ce même sondage Ifop, au deuxième tour, c’est une première, la présidente du Front National battrait même François Hollande (54% contre 46%). Pour autant, Marine serait battue au second face au candidat de l’UMP, quel qu’il soit. » C’est Juppé qui l’emporterait le plus largement face à la présidente du FN, avec 64 % contre 36 %. Derrière lui, Sarkozyl’emporterait de 20 points (60 % contre 40 %). Puis Fillon, avec 57 % contre 43 % ».
Yves de Kerdrel, patron de Valeurs actuelles a tenu cependant a faire son mea culpa, relayé notamment par le site de L’Express. Non pas au sujet du sondage présenté dans son magazine mais de sa Une consacrée à Najat Vallaud-Belkacem, intitulée « »L’ayatollah. Une marocaine musulmane à l’Education nationale ». Se disant « chagriné » par l’assimilation de son magazine avec Minute, M. de Kerdrel a pris grand soin de détailler ses titres de respectabilité. Il a rappelé qu’il était en terrain connu avec Mme Vallaud-Belkacem, « aussi française que moi », au motif qu’ils étaient tous deux membres d’un influent lobby anglo-saxon, bien représenté également dans l’actuel gouvernement, à savoir la « French American Foundation, Young leaders « .
« Nous avons effectué ensemble (avec Mme Vallaud-Blekacem , NDLR) des voyages aux Etats-Unis, j’ai appris à la connaître. Depuis, je la respecte et il s’agit d’une des rares ministres de ce gouvernement à avoir déjà dîné chez moi et avec qui j’ai des relations personnelles. A l’époque de la campagne de 2007, nous organisions chaque mois de discrets déjeuners entre membres du programme Young leaders : dans des salons privés de restaurants parisiens, NKM, Najat, Louis Dreyfus (président du directoire du quotidienLe Monde) et moi-même avions de passionnantes discussions. Je ne lui fais aucun procès en inconséquence. J’ai souvent défendu Najat auprès d’Emmanuel Macron, que j’ai connu au moment où nous faisions tous deux partie de la commission Attali, arguant auprès de lui qu’il s’agissait d’une femme structurée, dotée d’un tropisme libéral réel « (sic).
Défense d’autant plus audible par Emmanuel Macron ajouterons nous, que ce membre de Bildelberg est aussi passé par la French American Foundation, Young leaders …comme le monde est petit ! « Nos » élites se retrouvent il est vrai d’accord sur l’essentiel , selon des tactiques et au sein d’écuries diverses, à savoir empêcher l’arrivée au pouvoir du Mouvement national.
Cette peur du FN qui régne au sein du microcosme, qui n’est autre que la peur d’un peuple français recouvrant sa souveraineté, s’appuie sur des données tangibles.
Ce sont en effet désormais des catégories jusqu’alors rétives au vote national qui franchissent le Rubicon. Cela est vrai, nous le savons, avec notamment la nette progression du vote FN chez les fonctionnaires, les retraités, les femmes, les catholiques pratiquants.
Cela serait aussi perceptible chez les « 260.000 électeurs » Français de confession et/ou d’origine juive, « moins de 1% de la population », selon l’enquête de l’ institut Ifop présenté par Jérôme Fourquet sur le site Atlantico le 3 septembre. Si cette étude souligne une désaffection pour la gauche que l’électorat juif soutenait majoritairement dans les années 1970 et 1980, l’Ifop enregistre désormais un « survote en faveur de la droite parlementaire » qui « constitue une vraie singularité de l’électorat juif, quelle que soit la catégorie sociale considérée au sein de cet électorat ».
En decembre 2011, nous nous en faisions l’écho sur ce blogue, Richard Abitbol de laConfédération des Juifs de France et Amis d’Israël, indiquait que si « en 1981 (les juifs et/ou binationaux Franco-israéliens) ont voté à 75% pour François Mitterrand contre Giscard d’Estaing », « en 2007, ils furent plus de 80% à préférer Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal ». M. Abitbol estimait aussi que « le Parti Socialiste, à l’origine très pro-israélien, a pris ses distances pour arriver à des positions très proches d’une certaine radicalité anti-israélienne. Cela était d’autant plus facile que c’était un sentiment largement répandu dans la société française. »
Il en voulait pour preuve «la décision de désinvestir trois députés socialistes d’origine juive (…) au profit d’antisionistes notoires (…). Sur quatre députés parisiens d’origine juive , trois sont destitués! En Île de France, c’est cinq députés d’origine juive qui cèdent leur place à des Verts. » M Abitbol y voyait la persistance de l’influence néfaste de Pascal Boniface, une volonté clientéliste de conserver le vote des banlieues musulmanes.
Si en France l’électorat arabo-musulman et bi-national est en effet l’objet de bien des convoitises -Le Point estimait en avril dernier à environ 815 000 le nombre des binationaux algériens- Richard Abitbol pointait également l’importance du vote des binationaux franco-israéliens. « (Ils sont) 200 000 disait-il, à faire la queue devant les consulats lors de chaque présidentielle , il y a une sensibilisation particulière à la politique étrangère de la France et cela se traduit, très nettement, dans les urnes! « .
Mais la nouveauté mise en avant par l’ étude de l’Ifop présenté par M. Fourquet est le fait que « Marine Le Pen a obtenu 13,5% des voix chez les Français de confession juive en 2012 (son score global fut de 18%), alors que son père Jean-Marie, candidat en 2007, n’avait recueilli que 4,4% (contre 10,6% à l’échelle du pays) ».
Selon ce politologie, cela s’expliquerait « par la stratégie de dédiabolisation menée par le parti, l’absence de références douteuses relatives à la Shoah dans les discours de Marine Le Pen, et surtout par l’inquiétude grandissante d’une partie de la communauté juive face à la montée de l’antisémitisme islamique, vis-à-vis duquel le FN se présente comme un rempart« .
Toutes les familles politiques étant représentées dans l’électorat juif, il faut parler non « d’un unique vote juif » mais « plutôt des votes juifs« , considère aussi l’Ifop… Il est ainsi bien connu, et Libération le relevait déjà à l’occasion des élections présidentielle et municipales de 1995, qu’il existe de longue date un vote important des électeurs juifs dans le sud-est de la France en faveur de Jean-Marie Le Pen.
La babélisation accélérée de la France et les problèmes qu’elle génère ont à l’évidence contribué à légitimer les analyses et les avertissements du Front National aux yeux de tous les Français. La journaliste-essayiste Elisabeth Lévy en convenait implicitement en novembre 2011 lorsqu’elle expliquait aux dirigeants communautaires juifs, (faussement) autoproclamés « représentatifs« , qu’il n’existe pas de « onzième commandement » qui interdirait à un juif comme à n’importe quel autre Français, de voter FN ».
Le 5 septembre, interrogée sur le site du Figaro, l’historienne « spécialiste de l’extrême droite et du révisionnisme » Valérie Igounet , évoquant le sondage Ifop sur la présidentielle que nous présentions au début de cet article et celui sur » le vote juif » estimait que » le fameux plafond de verre qui empêchait le Front national de devenir un parti majoritaire est en train de sérieusement se fissurer ».
» Le FN s’adapte à d’autres champs politiques et notamment à la gauche. Aujourd’hui à l’intérieur, comme à l’extérieur, il est en train de réaliser sa mue » mais « l’offre politique (frontiste) , elle, est toujours la même bien qu’elle se soit adaptée au contexte. Mais son apparence est plus respectable » (sic).
« L’échec de François Hollande et la droite en capilotade ouvre objectivement un boulevard au FN note encore Mme Igounet qui, questionnée sur le point de savoir siGianfranco Fini, » homme politique italien qui a commencé au MSI pour finir vice-premier ministre » est » le modèle » de Marine, répond très justement par la négative.
« Le MSI et le FN ont une histoire commune , dont leur logo, la flamme tricolore « indique-t-elle. « Nul ne sait ce qu’il y a dans la tête de Marine Le Pen mais ceux qui observent son parti pensent évidemment au MSI devenu parti de gouvernement sous le nom d’AllianceNationale. Mais Marine Le Pen, il me semble n’a pas de modèle. Son seul modèle, c’est le sien ».
Répétons le en effet ici, Bruno Gollnisch l’a souvent précisé, le combat opiniâtre du Mouvement national, les sacrifices consentis par nos militants, par notre famille politique au service de la France et des Français d’abord, ne visent pas à obtenir le pouvoir pour le pouvoir, des honneurs, un strapontin, un maroquin ici ou là , mais à mener nos idées à la tête de l’Etat.
Gianfranco Fini une fois au pouvoir est devenu atlantiste, s’est rallié au Nouvel ordre mondial. Il a demandé pardon pour des crimes qu’il n’a pas commis, accepte désormaisl’immigration invasion, a prôné la régularisation des clandestins, s’est prononcé pour ledroit de vote des immigrés et vanté, comme il l’a déclaré en mars 2009, les vertus de la société multiethnique et multi-religieuse!
Alors non, définitivement non, ce n’est pas le chemin qui sera emprunté par le Front National puisque nous n’entendons pas arriver aux plus hautes responsabilités pour y renier nos idéaux, nos valeurs et notre programme.
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Politique & Eco N°12
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Le père Guy Gilbert bénit les "sans-dents"... sans son dentier
Lu ici :
"C'est une tradition au Cap d'Agde : le père Guy Gilbert, le curé des loubards, bénit chaque année la foule des Brescoudos et de leurs motos. Connu pour son franc parler, il s'en ait pris à l'ex-couple présidentiel dans un discours plutôt "mordant".
"Merci pour ce moment", a-t-il débuté. "Si vous divorcez ou vous vous séparez de votre mec, ne faites pas un roman de cela !" Avant de conclure : "Moi, je suis un sans-dents, la preuve, regardez !" Et il a enlevé son dentier.
Il a ensuite recommandé : "Pensez d'abord à votre famille, n'abandonnez pas vos enfants, occupez-vous d'eux et surtout pensez que le temps perdu ne se rattrape jamais". Le père Guy Gilbert a ajouté " Je suis un sans-dents mais je ne suis pas vieux : le 12 septembre, je fêterai mes 79 ans."
CAP d'AGDE - PRECHE GUY GILBERT AGDE MERCI POUR... parHerault-Tribune -
Nos enfants ne sont pas des cobayes
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Il faut des qualités aristocratiques pour gouverner
Juste après la publication du livre de Valérie Trierweiler, le Grand entretien du Figaro publié le 5 septembre donne la parole au philosophe et sociologue Jean-Pierre LE GOFF qui se livre à une attaque en règle du "spectacle de l’insignifiance" qu’est devenue la vie politique. Il déplore le "processus d’érosion de la dimension transcendante de l’État et de dévalorisation de la représentation politique".
Pour lui, "l’ « affaire Trierweiler » creuse en peu plus le fossé avec une partie de la classe politique et médiatique qui vit dans un monde à part, en ayant tendance à se prendre pour le centre du monde. Au sein de la société, existe un phénomène de « ras le bol » et de rejet de cette surmédiatisation et de ce milieu qui vit un circuit fermé. L’effet de résonnance médiatique ne saurait faire oublier les forces vives du pays qui demeurent ancrés dans le réel, se passionnent pour leur activité, ont le souci des autres et de leur pays. C’est de ce côté-là que réside le renouveau et non du côté des « m’as-tu vu » qui étalent leur image et leur rancœur à tout va."
Sa conclusion ne peut pas nous déplaire car Jean-Pierre LE GOFF estime que la France peut remonter la pente si le pouvoir revient aux personnes qui ont gardé le sens de l’Etat. Nous espérons qu’il sera d’accord pour comprendre qu’un ROI est le personnage le plus qualifié pour cette tâche. [....]
La suite sur le site de l’Action française Provence
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Skyrock et son fond de commerce : la pédophilie
Livre en vente sur le site de la Librairie Française.
« Ce livre est une enquête sur la radio Skyrock et son fondateur P. Bellanger ainsi que son entourage. Il se veut de prouver que les 13 condamnations successives de Skyrock par le CSA, pour corruption de mineur, depuis plus de 20 ans, sont en corrélation avec la condamnation pénale de son PDG dont l’idéologie ou plus exactement l’ésotérisme occulte évidente, comme le démontre au fil des pages ce livre, est essentiel à développer ici, pour permettre la compréhension de la dérive de la jeunesse d’aujourd’hui. Il se propose de poser les bonnes questions, afin de remédier au désordre ambiant.
Faisant suite à son dernier ouvrage, La faillite du monde moderne, l’auteur démontre avec des faits clairs et précis, comment une certaine élite décadente et incestueuse, subvertit une nation, avec une insistance et une impunité des plus troublantes. »http://www.contre-info.com/skyrock-et-son-fond-de-commerce-la-pedophilie
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La guerre "non linéraire" du Président Poutine
Un article passionnant de JD Merchet.
"Le Russe a un objectif stratégique tout droit venu du XIXe siècle avec sa vision impériale en termes de zones d’influence, mais il utilise des techniques politiques d’avant-garde pour parvenir à ses fins.C’est une nouvelle de science-fiction intitulée «Sans le ciel» parue en mars dernier dans la revue en ligne russe Ruspioner.ru. Elle raconte un conflit dans un avenir proche, aux contours improbables : « C’était la première guerre non-linéaire », écrit son auteur qui signe Nathan Dubovitsky. C’est en réalité le nom de plume de Vladislav Sourkov, un homme d’affaires d’origine tchétchène, qui fut des années durant l’éminence grise de Poutine en matière idéologique. On lui doit notamment le concept de «démocratie dirigée» et il figure en bonne place sur la liste des responsables sanctionnées par Washington et Bruxelles à la suite de l’annexion de la Crimée.
Cette «guerre non-linéaire» est celle que le Kremlin conduit en Ukraine. Elle plonge les responsables occidentaux dans le désarroi. De l’aveu même d’un grand diplomate français, ceux-ci peinent à trouver un langage commun avec Vladimir Poutine et semblent courir après les évènements, comme s’ils avaient une guerre de retard sur le Kremlin.
Entre l’Ouest et l’Est, il n’y a plus concordance des temps. Vladimir Poutine est à la fois dans le passé ancien et dans le proche avenir, alors qu’Américains et Européens apparaissent intellectuellement coincés quelque part à la fin du XXe siècle.
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