- Page 53
-
-
Lettre d’un ancien musulman au président Obama
Cher Monsieur le Président,
Avec tout le respect vous est dû, Monsieur, je dois vous dire que vous avez tort au sujet d’ISIS. Vous avez dit qu’ISIS ne parle pour aucune religion. Je suis un ancien musulman. Mon père est un imam. J’ai passé plus de 20 ans à étudier l’islam. J’ai un diplôme d’études supérieures d’études religieuses, et j’effectue des études de master sur le terrorisme. Je peux vous dire avec certitude qu’ISIS parle pour l’islam. Permettez-moi de vous corriger, Monsieur le Président. ISIS est une organisation musulmane. Son nom signifie « Etat islamique ». Donc, même le nom suggère qu’il s’agit d’un mouvement islamique. Leur dirigeant, Aboubaker el Bagdadi a un doctorat en études islamiques. Je doute que vous connaissiez l’islam mieux que lui. Il était un prêcheur et un dirigeant religieux dans une des mosquées locales de Bagdad. ISIS a des milliers de membres qui sont tous musulmans. Aucun d’eux n’est d’aucune autre religion.
-
Paris (France) 05-09-2014. Manifestation des " Sans Dents" devant l'Elysée
-
Rassemblement de soutien aux chrétiens d’Orient le 13 septembre à Bordeaux
-
Gérard Longuet : «Hollande fera la proportionnelle»
Gérard Longuet, qui sera candidat à la présidence du groupe UMP du Sénat après le renouvellement de septembre, estime que le président de la République n'optera pas pour la dissolution avant d'avoir changé le mode d'élection des députés.
LE FIGARO - Manuel Valls a-t-il la majorité de sa politique?
GÉRARD LONGUET - Apparemment, non. L'orientation sociale-libérale qu'il a affichée, et qui est conforme à ses idées d'origine, n'est pas compatible avec ce qui constitue aujourd'hui la majorité de l'Assemblée nationale. L'épreuve de force ne sera sans doute pas immédiate, mais elle est inévitable.
Pourquoi pas immédiate?
D'abord, parce qu'il n'y a pas actuellement d'alternative à gauche à Manuel Valls. La seule qui me paraisse susceptible d'en incarner une, c'est Martine Aubry, mais sa sensibilité n'est pas majoritaire dans le groupe socialiste, même si elle y rencontre un écho important. Ensuite, parce que je suis convaincu que François Hollande ne se mettra pas en situation de devoir affronter des législatives sans avoir au préalable changé le mode de scrutin en instaurant une très large proportionnelle. C'est le seul moyen, pour lui, de sauver un maximum de députés PS sortants de la débâcle, de chasser les frondeurs en constituant lui-même des listes avec des candidats qui lui auront fait allégeance, tout en se donnant la possibilité d'une ouverture au centre.
Vous croyez donc que la crise actuelle peut déboucher sur une recomposition du paysage politique?
Si ce scénario se réalisait, on passerait d'un régime présidentiel à un régime parlementaire où le premier ministre aurait pour mission de rassembler une alliance improbable, puisqu'il y aurait à la fois une extrême droite forte, une gauche divisée et des modérés soucieux de leur cohérence qui n'accepteraient sûrement pas de jouer les roues de secours. L'incertitude deviendrait la règle. Nous devons tout faire pour l'éviter alors que le courage des réformes exige la clarté.
Concrètement, comment la droite peut-elle peser sur les événements?
En récusant un système qui priverait l'électeur de son droit et de son devoir de choisir une majorité. Nous devons nous battre pour le maintien du scrutin majoritaire, avec un deuxième tour qui ne se jouerait qu'entre les deux candidats arrivés en tête au premier tour. Ce sont les triangulaires qui donnent au FN son rôle d'arbitre! Bien sûr, cela suppose que la droite et le centre s'entendent dès le premier tour des législatives comme lors de la présidentielle.
Si le Sénat basculait à droite en septembre, le scénario de la dissolution pourrait-il s'accélérer?
Juridiquement non, mais une victoire obligerait la nouvelle majorité sénatoriale à jouer un rôle de proposition et à montrer qu'une alternance constructive est possible. C'est la raison de ma candidature à la présidence du groupe UMP au Sénat.
Peut-on refuser de gouverner quand on gagne des législatives?
Une victoire de la droite placerait François Hollande seul face à ses responsabilités, puisque c'est lui qui en serait à l'origine. J'estime qu'anticiper la fin de son mandat ne serait une tragédie ni pour lui ni pour le pays. Cela accélérerait la clarification nécessaire.
En 1997, lors de la victoire de la gauche aux législatives, Jacques Chirac est resté à l'Élysée…
Oui, et ce fut un précédent fâcheux.Judith Waintraub
Le Figaro :: lien
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EupAFZVlFFYbtGuoZs.shtml
-
Les sionistes sur tous les fronts
Alors que l’armée israélienne termine juste l’opération bordure protectrice à Gaza, on apprend qu’un de leur centre d’espionnage est détruit au Liban, qu’un drone est abattu en Iran et qu’elle annexe 400 hectares de terres en Cisjordanie.
En Cisjordanie
L’armée israélienne a annoncé ce dimanche 31 août que 400 hectares de terres en Cisjordanie allaient être annexés par l’État hébreu. Les autorités palestiniennes dénoncent un crime de guerre. Il s’agit de près de 400 hectares de terres domaniales situées dans le secteur de Bethléem à proximité de la colonie de peuplement de Gva’ot. Israël a annoncé avoir entamé une procédure d’appropriation de ces terres en se fondant sur une loi ottomane de 1858 en vertu de laquelle l’État peut récupérer des terres non occupées et non cultivées, nous précise notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.
Pour en savoir plus : rfi.frAu Liban
Un dispositif d' »espionnage » israélien aurait été détruit vendredi dans la région d’Adloun, au Liban-Sud près de Tyr, ont rapporté les médias libanais.
Selon des sources affiliées au Hezbollah, relayées par la chaîne al-Mayadeen, l’organisation considérée comme terroriste par Israël serait l’auteur de l’explosion du dispositif « d’écoute » israélien.
Pour en savoir plus : i24news.tvEn Iran
Les Gardiens de la révolution, l’armée d’élite du régime islamique iranien, ont affirmé dimanche dans un communiqué avoir abattu un drone furtif israélien au-dessus du site d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre).«Un drone d’espionnage du régime sioniste a été abattu par un missile (…)Ce drone furtif tentait d’approcher la zone nucléaire de Natanz»
Pour en savoir plus : liberation.frhttp://www.contre-info.com/les-sionistes-sur-tous-les-fronts
-
François Hollande : la chute libre dans les sondages
La dégringolade continue dans les sondages pour le Président de la République mais aussi pour son premier ministre. C’est le revers de la médaille de l’exercice. Tant que tout va, on se gargarise à grand coup de chiffres et de côte de popularité. Lorsque les ennuis arrivent, les études plombent davantage le bilan des politiques et les enfonce plus encore dans leur néant.
En effet, selon le sondage mené par TNS-Sofres et publié jeudi 4 septembre, le chef de l’Etat a vu sa côte de confiance descendre à 13%. Ce qui n’était jamais arrivé encore sous la Ve République. Manuel Valls a plongé lui aussi avec un côte de popularité à 30%. La dernière enquête, parue en juillet, lui en donnait une à 44%. Le retour à la réalité est rude.
-
Pas de débat d'idées à droite
D'Yves de Kerdrel dans Valeurs Actuelles :
"Dans cette agitation politique de la rentrée, il y a tout de même un événement très marquant. Tous les débats sur l’avenir du pays, sur les blocages européens, sur la place de la France dans le monde ont eu lieu au sein de la gauche, entre les sociaux-démocrates et les frondeurs. Mais à aucun moment la droite n’a fait entendre sa voix sur ces sujets essentiels. Elle a continué de s’écharper sur les questions de personnes, sur le fait de savoir s’il fallait faire une primaire en 2016 ou sur la manière d’empêcher Nicolas Sarkozy de faire un éventuel retour. Mais personne ne s’est posé la question de comment sortir la France de la “seringue” dans laquelle elle se trouve après 850 jours de socialisme.
Car il ne s’agit pas, comme certains le croient à droite, de mener une politique de rupture thatchérienne pour que tout rentre dans l’ordre. Penser ainsi, c’est croire que la France est un pays sans contrainte extérieure, vivant à l’abri des oukases de Bruxelles et des sanctions des investisseurs. [...]
Il reste que, plutôt que d’entendre l’UMP ou l’UDI se chamailler sur qui sera son prochain chef ou quelles qualités il doit avoir, les électeurs de droite aimeraient bien savoir si les ténors de l’opposition sont capables eux aussi de remettre à plat un certain nombre de dogmes. S’ils sont prêts à demander la renégociation du traité de Maastricht et la modification du mode de fonctionnement de la Banque centrale européenne. S’ils sont capables d’inventer une nouvelle politique, comme celle menée au Japon pour sortir de la déflation. Ou s’ils ne sont finalement que les clones de Manuel Valls."
-
Étienne Chouard – Frédéric Bosqué : « Éco-villages avec revenu de base »
Rencontre entre Étienne Chouard et Frédéric Bosqué à l’Université du Revenu de Base.
-
Marine Le Pen présidente battrait François Hollande
C’est une première, et elle ne devrait aider le locataire de l’Elysée : dans le cadre d’un second tour Hollande – Le Pen, ce serait la candidate FN qui serait élue présidente de la république, et ce, très largement, à 54% des suffrages exprimés ! C’est le résultat sondage Ifop réalisé pour Le Figaro les 3 et 4 septembre.
Le Figaro en donne un résultat très visuel et bien détaillé :