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  • "Le vice obscur de l'Occident" par Massimo Fini - Entretien exclusif avec "Le Retour aux Sources"

    Célèbre journaliste italien depuis plus de 30 ans,  Massimo Fini est l'auteur de 17 livres dont la ligne directrice s’inscrit dans une critique radicale du modernisme. Il y montre les limites du modèle de développement occidental, dénonce ses paradoxes et déconstruit ses mythes fondateurs. Les éditions "Le retour aux sources" ont traduit et publié deux ouvrages en un : Le vice obscur de l'Occident et la démocratie et ses sujets.

    Les équipes des Non-alignés et de Scriptoblog ont rencontré Massimo Fini pour un entretien exclusif : (Traduction et montage : Agence Info Libre)


    "Vice obscur de l'Occident et la démocratie et...par agenceinfolibre

    http://www.scriptoblog.com/index.php/component/content/article/90-videos/1549-le-vice-obscur-de-l-occident-par-massimo-fini-entretien-exclusif-avec-le-retour-aux-sources

  • Julie Graziani vs Caroline Mecary

    Julie Graziani, porte-parole du collectif Ensemble pour le bien commun et Caroline Mécary, avocate LGBT étaient sur le plateau de BFM Story :


    BFM Story: GPA: Quel avenir pour les enfants... par BFMTV

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/julie-graziani-vs-caroline-mecary.html

  • La France peut gagner la bataille contre ses «saboteurs»

    Ex: http://zejournal.mobi

     Eric Le Boucher publie en cette rentrée Les saboteurs, Quand les politiques bloquent une France qui veut avancer (Plon). En voici quelques extraits.

    Il existe un génie français. Non qu’il n’y ait d’autres peuples admirables sur la Terre, mais le nôtre a, bien chevillés ensemble, une intuition de l’universel et un sens terrien, une tête et des pieds. Les Français ressentent l’injustice et ils savent cultiver leur jardin. Au XXIe siècle, ce sont là deux avantages inouïs. Son éthique collective et son autonomie individuelle mettent la France en concordance avec le siècle qui vient. Contrairement à ce qu’ils pensent et à ce que l’on ne cesse de leur répéter, les Français ont un bel avenir, ils sont doués pour l’époque. Inventifs, débrouillards et autonomes, ils peuvent individuellement trouver leur place; exigeants, ils peuvent ensemble redevenir un modèle de société équilibrée.

    Encore faut-il le leur dire et les y conduire.

    Il existe aussi un mauvais génie français: la politique. L’histoire a forgé un pays où tout procède de la politique, tout en dépend, tout y revient. La société civile y est asservie. Et malheureux Français! Leur classe politique est dans un état de décomposition avancée. Au bout de trente ans d’aveuglement, de manque de courage et d’inaction, les responsables ont mis la France dans une impasse totale: économique, sociale, institutionnelle, culturelle et désormais psychologique.

    [Il est temps] d’inverser le regard sur la France et sur le monde. Le moment est le bon. Bon parce que les Français ont envie de retrouver des motifs d’espoir. Bon parce que la crise financière débouche sur une nouvelle phase de la mondialisation qui devrait –en tout cas, qui pourrait– être beaucoup plus favorable. La France a souffert dans ses gènes depuis trente ans, mais elle arrive devant un horizon nouveau où, pour peu qu’elle reprenne goût à l’avenir, il lui sera permis d’épouser son temps.

    Les périls sont immenses, il faut les mesurer avec lucidité. Les technologies d’abord forcent à une mise en mouvement permanente. Il ne s’agit plus de faire une «réforme», de passer de A à B, mais d’en faire tout le temps, de les engager, de les amender, de les modifier sans plus de cesse, de réformer les réformes. Le monde a «dérivé» mais au sens des mathématiques qui «dérivent» les fonctions, qui transforment la position en vitesse, la vitesse en accélération. Rien ne sera plus jamais «stable», comme après guerre. La planète restera en course, toujours mouvante, toujours fragile. Economiquement, nous passons d’un univers «keynésien», autour de l’équilibre, à un univers «schumpétérien» de destructions et créations permanentes à la façon décrite par l’économiste Joseph Schumpeter. Il faut se mettre en mouvement pour des adaptations continues, les plus rapides gagneront tout.

    [Il faut entrer] dans l’âme de la France afin d’y découvrir que le mal-être peut être surmonté dès lors que les responsables politiques cesseront de nous enfermer dans le passé. Dans le monde et ses périls, où tout change, tout peut changer. Au sein de cette nouvelle mondialisation, la France peut retrouver un rôle humaniste qui lui ressemble, une ambition qui la vivifie et une thérapie à sa névrose. Elle devra en passer par une première étape, l’Europe, l’échelle à laquelle le nouveau modèle fera la démonstration de l’exemplarité de ses «valeurs».

    [...]

    Depuis trente ans, gauche et droite ont saboté la France en reculant devant les adaptations et les réformes. Ils ont maintenu le «modèle français» à coups d’impôts et de déficit. François Mitterrand s’est fait réélire en 1988 sur un programme «ni-ni», ni privatisation ni nationalisation, autrement dit, ni libéralisme ni socialisme, la France depuis n’a plus avancé. Son successeur Jacques Chirac, après l’échec des tentatives d’Alain Juppé de réformer les régimes spéciaux de retraite en 1995, n’a plus jamais voulu toucher à rien. Surtout à rien! Un de ses ministres de la Justice qui proposait une nouvelle organisation m’a raconté les coups de fil du Président:

    «Tu me fais ch... avec tes réformes. Arrête tout de suite! Et viens boire une bière.»

    Nicolas Sarkozy a promis la rupture avec cet immobiliste «ni-ni» français, mais l’indétermination était au fond de lui. Entre étatisme et libéralisme, il allait de l’un à l’autre. De la sorte impréparé, courageux mais versatile, il n’a pas su faire. La crise, certes, ne l’a pas aidé. François Hollande, encore plus impréparé, est contraint par les événements à engager une politique d’économies budgétaires et une politique de l'offfre  favorable aux entreprises, qui est à l’opposé du «socialisme de la relance par la demande» tel que l’envisage une majorité de ses amis. Il doit composer dans un nouveau ni-ni.

     [...]

    La politique française n’est plus que la gestion des échéances électorales doublée d’une furieuse guerre des ego. Qu’importe l’impréparation, qu’importe les mille rapports sur le déclin français et les solutions proposées, qu’importe les voyages à l’étranger pour apprendre et comparer, la classe politique française a une autre stratégie beaucoup plus payante : attendre que le parti au pouvoir, lui aussi impréparé et médiocre, tombe. L’alternance est une bénédiction: on arrive au pouvoir en faisant des promesses de père Noël, on rate, l’élection vous balaie, mais on retrouve un siège dans l’opposition, on rentre au chaud dans sa région et on attend tranquillement l’échec inévitable des successeurs. Tournez manège! [...] Dans un pays d’essence aussi politique, la perte de crédit de la classe dirigeante est inédite et alarmante. Quand, d’un côté, les Français attendent tout de l’Etat et que, de l’autre, ils en regardent les responsables avec dégoût, la France est en grand danger.

    [...]

    «Il y a quarante ans, tous les Français ?pouvaient citer les noms de dix hommes d’Etat, de droite ou de gauche. Ce n’est plus le cas aujourd’hui», commente Valéry Giscard d’Estaing pour qui «la classe politique s’est recroquevillée». La compétence en telle ou telle matière ministérielle n’importe pas, comptent seulement la carrière faite au sein du parti et le poids acquis dans les «courants» et les écuries internes.

    Les cabinets ministériels de l’actuel gouvernement sont une caricature de la dérive. Ils sont remplis de jeunes issus d’associations étudiantes devenus attachés parlementaires ou permanents du PS. Hier, la France était dirigée par les énarques, aujourd’hui par ceux qui ont raté l’ENA. La vie politique s’inspire au pire de la vie syndicale: ceux qui n’arrivent pas à percer dans l’Administration par leur talent prennent leur carte du PS pour, l’alternance venue, accéder aux cabinets ministériels ou à la députation et commander enfin. Un «tour extérieur» d’une épouvantable espèce.

    «Les médias ne sont pas étrangers à la pire forme que prend la politique, analyse Jürgen Habermas. D’un côté, les dirigeants politiques ne résistent guère à la douce contrainte de médias les invitant à se mettre eux-mêmes en scène, fût-ce sans la moindre originalité. De l’autre, les programmateurs des médias sont eux-mêmes pris au piège de cet emballement qu’ils suscitent et qui s’empare de la moindre occasion.»

    Médias et politiques ont en commun l’intérêt de la superficialité, ils ont partie liée dans la course à l’immédiateté. Cette intime promiscuité explique pourquoi les deux sont associés dans l’opprobre et le discrédit, les uns enfonçant les autres et vice versa.

    Que la classe politique française soit, comme toutes les autres dans tous les pays, dépassée par les problèmes globaux et que l’éclatement des solidarités d’hier lui pose de redoutables problèmes de décision sont une réalité. La difficulté du «métier» est devenue grande. Mais au moins les autres essaient, tentent courageusement des réformes. En France, le fatalisme domine. Les politiques constatent leur impuissance et ils se réfugient derrière les électeurs pour partager leur peur de l’avenir. Ils ne savent que proposer un retour en arrière, une France «protégée», «démondialisée». Toujours ce goût pour les lignes Maginot.

    On arrive ici au cœur de l’accusation de «sabotage». La classe politique française s’est intellectuellement renfermée, elle ignore le monde des idées. [...] Des centaines de rapports décrivent le monde et disent sérieusement quoi faire. Jean Pisani-Ferry a remis en juin 2014 un très réfléchi rapport: «Quelle France dans dix ans?» au président de la République. Comme les précédents, Michel Camdessus (2004), Michel Pébereau (2006) ou Jacques Attali (2008), il sera sans suite ou presque, des réformes au tiers de ce qu’il faudrait. Mais le commanditaire ne tarit pas d’éloges, lance des «chantiers d’approfondissement», d’autres études, d’autres rapports... L’organisme que préside Pisani-Ferry s’appelle «France Stratégie», il se veut un nouveau Commissariat au Plan supprimé dans les années 1980. France Stratégie nommée par antithèse, la France n’a plus de stratégie. La politique gère au pied levé, avec pour seule boussole l’élection qui vient.

    Il existe encore en France des intellectuels qui essaient de penser. Quelques think tanks, dotés de maigres moyens, font de sérieuses propositions. Les sciences sociales accouchent d’un nombre impressionnant de livres. Economistes, sociologues, historiens travaillent avec une ouverture internationale et produisent des analyses nouvelles et riches, en traitant par analyses statistiques le nombre immense de données sociales désormais disponibles. Les meilleurs obtiennent une réputation à l’étranger, comme le prouvent le succès aux Etats-Unis des thèses de Thomas Piketty sur les inégalités ou l’écoute qu’obtient Esther Duflo sur la pauvreté auprès de Barack Obama, mais aussi partout sur la planète, sauf en France.

    [...]

    Il est temps de se «retourner» et de se porter en avant. L’âme française n’est pas si contraire au monde, l’avenir n’est pas si horrible. La France n’est pas condamnée au renoncement à elle-même, elle peut tout à l’inverse se rétablir sur ses principes et les porter haut, en Europe et dans le monde. Elle peut être regardée non plus comme l’homme malade de l’Europe mais, à nouveau, le coq et le renard réunis, comme un modèle de créativité, d’équilibre et d’humanisme.

    Ce qu’il faut faire, concrètement, est connu depuis longtemps, écrit dans des dizaines d’excellents rapports, compilé dans les réussites étrangères. La voie est tracée. Elle est radicale, elle impose de changer nos façons d’approcher les problèmes, d’adopter un pragmatisme résolu, de remplacer un modèle stable pour un modèle mobile, de combattre la défiance et de rénover la solidarité, de mettre au pilon les montagnes de règlements, de lois fiscales et sociales pour libérer, en grand, les capacités des créateurs, des ingénieurs, des scientifiques, de refaire l’école, de réhabiliter le risque et l’argent du succès, de donner des «capabilités» à chacun, de ne plus assister mais rendre autonome.

    La condition est de trouver les dirigeants qui oseront «se tourner» vers l’avenir, ne plus promettre vainement de nous en «protéger» mais de nous y préparer. Il suffit des peureux qui ne se maintiennent qu’en encourageant nos peurs. Trouver les hommes et les femmes capables de chasser les chimères pour éclairer positivement le monde qui vient et redonner aux Français ce qui leur manque: une tranquille confiance et un ferme élan. Qu’ils aient –revenons au bon génie français– dans la tête une vision et des pieds solides.

    [...]

    L’autre condition concerne les citoyens eux-mêmes. Nos responsables sont ignorants du monde, médiocres dans leurs idées, lâches dans leurs comportements, mais les Français les élisent. Par excès d’espoir ou de désespoir? Par désintérêt pour le sort collectif? A l’heure du renard, d’une prise en main de la société civile par elle-même, à chacun de montrer son intelligence et sa débrouillardise d’une part, mais aussi, d’autre part, sa civilité et son implication. Aux Français d’être moins égoïstement renfermés sur eux-mêmes. On ne peut rétablir la solidarité nationale, européenne et mondiale sans donner de la générosité.

    - Source : Eric Le Boucher

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/10/02/la-france-peut-gagner-la-bataille-contre-ses-saboteurs-5459948.html

  • 41 enfants tués dans un attentat contre une école de Homs

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    Syrie – L’attentat monstrueux commis mercredi contre une école de Homs a tué au moins 41 enfants âgés entre six et neuf ans. L’école d’Akrama est située dans un quartier majoritairement alaouite de la ville de Homs, troisième ville de Syrie, sous contrôle des forces militaires de l’Etat syrien.

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    Sept autres personnes (quatre civils et trois membres des forces de sécurité) sont mortes dans un second attentat commis par un kamikaze dans la même ville.

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  • 15 octobre : projection du film l'Apôtre à Lyon (4e)

    Mercredi 15 octobre à 20h au cinéma Saint-Denis 77, Grande-Rue de la Croix-Rousse à Lyon 4ème.

    Projection du film de Cheyenne-Marie Carron L'APOTRE

    Suivi d'un débat avec la participation du groupe Mission Angélus

    Tarif d'entrée : 5 euros

    Michel Janva

  • Les Européens se découvrent un troisième ancêtre

    Elle révèle qu’une troisième vague de migration, les Eurasiens du nord, s’est ajoutée aux deux précédentes. Et ce n’est pas tout : cette ethnie aurait également apporté sa contribution au patrimoine génétique des tribus qui ont traversé le détroit de Bering pour rejoindre le continent américain, voici 15000 ans, et dont les descendants sont aujourd’hui les Indiens d’Amérique.

    Source

    http://www.fdesouche.com/512097-les-europeens-se-decouvrent-un-troisieme-ancetre

  • La fronde fiscale s’étend sur tout le territoire

    Signe d’une exaspération liée à la crise et à la pression fiscale en France, les centres des impôts sont aujourd’hui pris pour cible. Depuis septembre, les actes de vandalisme contre ces services se multiplient sur tout le territoire. Mais, fait nouveau, la violence est aujourd’hui montée d’un cran. On ne se contente plus du traditionnel dépôt de fumier devant les portes ou du «lâcher» de cochons dans les bureaux. Désormais, on brûle les locaux. Des destructions hautement symboliques au retentissement plus fort et qui revêtent une qualification criminelle.

    L’incendie le plus spectaculaire est celui du centre de Morlaix (Finistère) le 19 septembre. Dans la soirée, des légumiers en colère manifestant contre les réglementations administratives et fiscales avaient fait partir en fumée le centre des impôts. « Les locaux sont détruits et les employés sont répartis sur plusieurs sites. On est choqués », indique Hélène Fauvel, secrétaire général de FO-DGFIP.

    Quelques jours plus tard, dans le Morbihan, un autre établissement a été pris pour cible. Le ou les auteurs ont tenté de détruire le centre des impôts de Questembert avec des pneumatiques enflammés entassés devant la porte d’entrée. L’incendie a été revendiqué par l’ARB, l’Argade résistance bretonne, un groupuscule indépendantiste. Le même sigle qui avait été découvert, quelques jours plus tôt, sur la façade d’un autre centre des finances publiques, celui de Pont-l’Abbé, situé à une centaine de kilomètres.

    Ces saccages ou ces tentatives revêtiraient un aspect moins inquiétant s’ils étaient circonscrits à cette seule région. Mais la violence se répand et la Savoie est aussi touchée. Le centre des impôts d’Albertville a été en partie endommagé par un incendie en début de semaine. Début septembre, à moins de 30 kilomètres de là, le centre de Moutiers a failli aussi partir en fumée. Dans le même temps, les centres de Sarrebourg en Moselle et de Balma en Haute-Garonne ont reçu leur lot habituel de fumier…

    «Autant d’attaques en si peu de temps, c’est véritablement inquiétant», souligne Richard Marin, secrétaire général du syndicat FSU Finances, en rappelant toutefois que les premières attaques ont démarré en début de cette année. En janvier, une charge explosive avait été déposée contre la façade du centre des impôts d’Aix-en-Provence. Des centres en Corse ont aussi été endommagés.

    Lire la suite sur LeFigaro.fr

    http://la-dissidence.org/2014/10/03/la-fronde-fiscale-setend-sur-tout-le-territoire/

  • Ludovine de La Rochère répond à Manuel Valls

    Dans La Croix :

    "La Manif Pour Tous a découvert ce matin avec le plus grand intérêt l’entretien accordé par Monsieur Valls au quotidien La Croix. Nous sommes bien sûr heureux que le premier ministre s’intéresse enfin aux messages que notre mouvement social, historique dans son ampleur et dans sa durée, adresse depuis des mois au président de la République et aux gouvernements successifs.

    Nous nous réjouissons également de constater une évolution positive de Manuel Valls sur la question des mères porteuses : alors qu’il se déclarait publiquement favorable à la légalisation de la GPA, il y a tout juste quelques mois, il a manifestement pris conscience du caractère inacceptable d’une pratique qui utilise la femme et traite l’enfant à l’instar d’une chose qu’on peut commercialiser, vendre, acheter, etc.

    Le premier ministre, enfin, reconnaît que tout enfant né de GPA à l’étranger a bien un état civil et la nationalité de son pays de naissance. Les affirmations inexactes, mais réitérées, de certains de ses ministres, qui prétendaient que ces enfants sont « apatrides » et « anonymes », visaient en effet à justifier l’injustifiable : d’une part, la circulaire Taubira, d’autre part, le renoncement de la France à faire appel la semaine dernière des arrêts de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) condamnant notre pays sur la question de la GPA.

    Mais Manuel Valls se trouve fort embarrassé pour expliquer, justement, ce non-appel des arrêts de la CEDH : une réelle et ferme opposition à cette pratique devait à l’évidence se traduire par un appel !

    Nous comprenons bien son embarras puisqu’il est en pleine contradiction : outre ce non-appel, il y a aussi le maintien – en tout cas pour le moment – de la circulaire Taubiral’absence d’une politique de dissuasion à l’attention des citoyens français pour ce qui est de recourir à une mère porteuse à l’étranger, la tolérance à l’égard de ces contournements de la loi sur la GPA comme sur la PMAla tolérance à l’égard des agences démarchant en France (l’une d’elle démarchait d’ailleurs à quelques dizaines de mètres de l’Assemblée nationale voici 48 heures à peine…).

    La pratique des mères porteuses, comme celle de la PMA quand elle fait des orphelins de père, est une question grave, qui ne supporte ni ambiguïté, ni faux-semblant : si le premier ministre est aussi décidé à agir qu’il le déclare, nous l’appelons à retirer de toute urgence la circulaire Taubira, à mettre en place des moyens dissuasifs, à exprimer auprès de la CEDH qu’elle n’a pas légitimité à dévoyer le sens véritable de la Convention européenne des Droits de l’Homme (texte qui est le fondement de sa mission mais qu’elle traduit systématiquement au profit de l’adulte et au détriment de l’enfant, victime de ses décisions discriminantes à son égard) et, enfin, à initier et conduire une action internationale efficace qui conduise à une convention interdisant la gestation pour autrui.

    C’est pourquoi, Monsieur le premier ministre, nous serons à nouveau dans la rue dimanche à Paris et à Bordeaux : nous vous appellerons à être cohérent et à passer de la parole aux actes !"

    Michel Janva