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Réforme du droit d’asile : une accélération du “Grand Remplacement” ?
André Posokhow, consultant pour Polémia, fait le point sur la prochaine réforme du droit d’asile qui risque de dégrader encore la situation.
Les SDF français ont de plus en plus de mal à trouver des hébergements à Paris comme en province : centres d’accueil et hôtels pour précaires sont pleins ; pleins de vrais (ou faux) demandeurs du statut d’asile qui bénéficient d’une priorité de fait.
Polémia
Chacun le sait, dans les préfectures comme dans les associations, mais tout le monde se tait : l’omerta administrative et médiatique règne sur ce qui est une préférence étrangère de fait. Le constat est général : le système français du droit d’asile est à bout de souffle et sa situation très dégradée. Assiégé par un nombre croissant de demandeurs d’asile (70.000 en 2012), considéré comme laxiste par beaucoup et comme trop rigoureux et inhumain par les immigrationnistes, le droit d’asile français mécontente tout le monde. Même Manuel Valls, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, a reconnu que « le droit d’asile est dévoyé et détourné » par des migrants économiques venus chercher du travail.
Le gouvernement actuel, stimulé par ce constat, a entrepris de réformer non seulement le droit d’asile mais également le droit des étrangers. La motivation du gouvernement n’est pas de préserver la France du raz de marée humain que nous connaissons année après année, mais de promouvoir l’immigration et le droit d’asile. Comme l’a dit Bernard Cazeneuve dans un entretien dans Libération : « La France est une terre d’immigration et une terre d’asile. Elle doit le demeurer : les pays refermés sur eux-mêmes sont condamnés au déclin. » De la part de tels gouvernants tout est à craindre.
De fait les deux textes présentés en conseil des ministres le 23 juillet 2014 apparaissent ambigus et de nature à ouvrir le chemin à des dérives redoutables : répartition des demandeurs d’asile sur tout le territoire, renforcement des droits des bénéficiaires du droit d’asile, notamment dans le domaine du regroupement familial, généralisation du titre de séjour pluriannuel, droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente, etc.
Il est trop tôt pour conclure ; les débats parlementaires devraient se dérouler prochainement. Polémia, déjà attentif au contenu de ces deux projets de loi, se montrera vigilant quant à leur finalisation législative.
ALERTE.
Le gouvernement veut légiférer sur la protection des droits des étrangers et sur le droit d’asile.
L’article de Polémia du 12 juin 2014 sur Me Barbemolle, juge du droit d’asile, qui relatait les invectives de Jean-Michel Belorgey, magistrat à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), envers ses collègues de cette Cour a été l’occasion de souligner la situation très dégradée de l’application du droit d’asile en France.
« Le système est à bout de souffle », affirme Pascal Brice, diplomate nommé à la tête de l’OFPRA : délais trop longs pour statuer sur les dossiers (un an et demi en moyenne), saturation des dispositifs d’hébergement, coût exponentiel des aides aux requérants en attente de jugement.
Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, a reconnu que « le droit d’asile est dévoyé et détourné » par des migrants économiques venus chercher du travail. Il avait promis une réforme du droit d’asile pour le printemps 2014 ; ele a été couplée avec une réforme du droit des étrangers. Deux projets de loi ont ainsi été présentés en Conseil des ministres le 23 juillet 2014.
De la part d’un gouvernement déterminé à promouvoir le plus possible et jusqu’au bout les conditions du « Grand Remplacement » de Renaud Camus par idéologie sectaire et intérêt électoraliste, tout est à craindre. Selon Bernard Cazeneuve dans Libération « La France est une terre d’immigration et une terre d’asile. Elle doit le demeurer : les pays refermés sur eux-mêmes sont condamnés au déclin. »
La réforme du droit d’asile
D’emblée le ministre de l’Intérieur annonce la couleur : « C’est une loi éminemment de gauche que je revendique comme telle et que je défendrai avec beaucoup de force et de conviction au Parlement. » Qu’attendre d’autre de la part d’un gouvernement qui s’apprête à naturaliser 200.000 étrangers âgés ! De toute façon les Français paieront.
Il s’agit de transposer de nouvelles directives européennes adoptées en juin 2013, en renforçant les garanties des personnes ayant besoin d’une protection internationale, et en statuant plus rapidement sur les demandes d’asile.
Une nouvelle procédure accélérée, qui remplace l’actuelle procédure prioritaire, sera mise en œuvre sous le contrôle de l’OFPRA. Les moyens de ce dernier seront accrus, afin qu’il soit en mesure d’assurer un traitement plus rapide des demandes d’asile. Le gouvernement se fixe l’objectif de parvenir à un examen des demandes d’asile dans un délai moyen de 9 mois alors qu’aujourd’hui ce délai est d’environ deux ans.
Les procédures contentieuses sont également revues, notamment par la création d’une procédure accélérée de recours suspensif, devant un juge unique de la CNDA en cinq semaines. Le délai de jugement en procédure normale imparti à la CNDA, qui voit réaffirmer son rôle de juge de l’asile, est fixé à cinq mois.
Les « garanties » des demandeurs d’asile sont renforcées à tous les stades de la procédure :
-enregistrement plus rapide de leur demande ;
-présence d’un conseil lors de l’entretien avec un officier de protection ;
-meilleure prise en compte des vulnérabilités, notamment de celles des mineurs ;
-généralisation de l’effet suspensif des recours contre les décisions refusant l’asile.
Le projet de loi prévoit de rendre les conditions d’accueil des demandeurs d’asile plus justes et plus équitables, mais aussi plus contraignantes, avec un dispositif d’hébergement permettant d’affecter un demandeur d’asile dans une autre région que celle où il se présente. En cas de refus de l’hébergement proposé, le demandeur perdrait son droit aux allocations.
Ainsi on voit bien que ce dont se plaignait l’ancien ministre Arthuis et que niait l’ineffable Taubira au sujet des mineurs isolés, c’est-à-dire la dissémination sur le territoire français des immigrés posant problème, constitue une réalité aujourd’hui concrétisée par un projet de loi.
Enfin, selon le portail du gouvernement, le projet de loi vise à définir et renforcer les droits des bénéficiaires dans les domaines d’accès aux droits, de réunification familiale et de documents de voyage qui sont « des éléments essentiels de l’intégration à la société française ».
Il apparaît clairement que la défense des intérêts de celle-ci face au mascaret de l’immigration est complètement oubliée. Mais surtout ce projet de loi semble élargir la brèche du regroupement familial aux demandeurs de droit d’asile.
L’occultation du problème par dissémination
Il est évidemment trop tôt pour porter un jugement définitif sur ce projet de loi qui doit être discuté au cours de la session législative de cet automne.
Soulignons-en simplement la grande ambiguïté et les vrais dangers.
Bien entendu les immigrationnistes de tout poil, comme le Syndicat de la magistrature, hurlent à la suspicion généralisée, à la justice expéditive et à la violation des droits les plus fondamentaux. Le GISTi, quant à lui, se borne sobrement à réclamer la réhabilitation du droit d’asile par la liberté de circulation.
Retenons seulement les critiques plus posées de Julian Fernandez, juge assesseur au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à la CNDA. Celui-ci redoute que « l’hébergement directif » se transforme en assignation à résidence et souligne les très courts délais dont disposeront les déboutés du droit d’asile qui feraient l’objet d’une mesure d’éloignement : 7 jours. Il parle de précipitation déraisonnable comme pour la procédure dite accélérée dont la juridiction opérera en formation restreinte et non collégiale.
D’un autre côté nous pouvons redouter que « l’hébergement sélectif » des demandeurs du droit d’asile sur notre territoire ait pour objectif réel une occultation du problème par dissémination.
Plus grave apparaît le renforcement des garanties des demandeurs comme la présence d’un conseil lors de l’entretien avec un officier de protection et de leurs droits en matière de réunification familiale. Cela voudra-t-il dire que tout demandeur d’asile pourra faire venir sa famille avant toute décision et comment définir ce que représente la famille d’un Erythréen musulman ?
La réforme du droit des étrangers
Le projet de réforme du droit des étrangers apparaît également ambigu et encore plus inquiétant.
Selon le portail du gouvernement, ce projet de loi s’inscrit dans le cadre des trois priorités du gouvernement en matière d’immigration :
-améliorer l’accueil et l’intégration des étrangers régulièrement admis au séjour ;
-renforcer l’attractivité de la France en facilitant la mobilité des talents internationaux ;
-lutter plus efficacement contre l’immigration irrégulière, dans le respect des droits fondamentaux.
Tout d’abord le projet de loi engage une simplification du droit au séjour des étrangers par la généralisation du titre de séjour pluriannuel pour l’ensemble des étrangers, après un an de séjour en France. Cette mesure serait couplée à un nouveau parcours d’intégration, marqué par un renforcement du niveau de langue requis et une redéfinition des prestations servies par l’Office français de l’immigration et de l’intégration.
« Pour cela, le titre pluriannuel de séjour de quatre ans permettra, dans l’attente de l’accès à la carte de résident de dix ans, de ne pas avoir à faire ces démarches nombreuses, complexes et encore une fois obérant de l’intégration de ceux qui viennent sur le territoire de notre pays », a expliqué Bernard Cazeneuve sur France inter le mercredi 23 juillet.
Tout aussi inquiétant, le projet de loi prévoit pour la première fois un droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente. On devine facilement l’occasion qui est offerte ainsi à tous les plumitifs gauchistes de transformer chaque demandeur d’asile en victime et de multiplier les controverses sur la place publique.
Le projet de loi est également plus protecteur pour les étrangers malades, notamment en prenant en compte la capacité du système de soins du pays d’origine à faire bénéficier l’étranger du traitement que sa pathologie requiert. Si l’on comprend bien, si un demandeur d’asile soudanais est lourdement malade, la France est tenue de le traiter, compte tenu de ce que l’on sait du système de santé de son pays.
Le projet de loi prévoit d’une manière plus positive que le passeport « talents », titre de séjour valable jusqu’à quatre ans pour l’étranger et sa famille, constituera le titre unique ouvert aux investisseurs, aux chercheurs, aux artistes et aux salariés qualifiés. L’emploi des étudiants étrangers qualifiés sera également facilité.
Enfin le texte du gouvernement veut, il faut le souligner, doter la France de nouveaux outils en matière de lutte contre l’immigration irrégulière :
-l’assignation à résidence devient la mesure de droit commun en matière de privation de liberté des étrangers, tout en précisant et encadrant les pouvoirs des forces de l’ordre dans ce cadre ;
-les pouvoirs des préfectures en matière de lutte contre la fraude sont renforcés.
En définitive ces projets de loi ne sont pas complètement négatifs : la volonté ou la velléité de lutter contre l’immigration irrégulière doit être notée. Ils paraissent cependant fort inquiétants pour trois raisons :
– La première est l’ambiguïté de certaines dispositions comme la procédure accélérée. Celle-ci permettra-t-elle de désengorger les hébergements ou bien servira-t-elle à faciliter l’acceptation de dossiers des futurs demandeurs d’asile ?
– D’autres dispositions évoquent le diable qui se niche dans les détails : c’est le cas du droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente ou la présence d’un conseil que le contribuable paiera, bien évidemment, lors de l’entretien avec un officier de protection.
– Mais surtout ces textes vont venir en discussion au Parlement. Il y a lieu de tout craindre de la part d’un gouvernement en situation de faiblesse sur le plan de la politique économique et qui souhaiterait retrouver la confiance de sa majorité en cédant aux demandes et aux amendements de celle-ci sur un texte ayant trait à l’immigration. Il reviendra à Polémia de manifester la plus grande vigilance sur cette question législative.
André Posokhow
http://www.polemia.com/reforme-du-droit-dasile-une-acceleration-du-grand-remplacement/
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Nicolas Sarkozy ne reviendra pas sur le « mariage » homosexuel
Nicolas Sarkozy dans l’interview qu’il a accordée au Figaro de ce jeudi, propose d’user davantage du référendum pour le cas où il serait élu en 2017, mais il ne propose rien de ce genre concernant les problèmes de la famille, notamment pour le mariage contre-nature, il ne parle pas de la loi Taubira :
Extrait de son intervention sur le sujet :
Sur le mariage pour tous, on a l’impression que vous êtes embarrassé…
Je n’utiliserais pas ce mot-là. Pourtant, je vais être sincère avec vous: c’est un sujet beaucoup plus complexe qu’on ne le dit et sur lequel notre électorat est très partagé. Pour moi, la famille n’est pas un choix, c’est une nécessité vitale. Nombre de familles se sont senties humiliées par l’attitude du pouvoir. Du coup, elles se sont radicalisées. Nous devons défendre la famille et les familles. Mais qu’on n’attende pas de moi que je fasse avec les familles ce que M. Hollande a voulu faire avec le mariage homosexuel. Il a voulu l’instrumentaliser à des fins politiciennes. Je ne le ferai pas. Mon devoir sera de rassembler les Français sur une position conforme à nos valeurs, sans rouvrir les plaies. Pour le moins, je considère qu’il faudra inscrire dans la Constitution des verrous juridiques pour réserver la PMA (procréation médicale assistée) aux couples hétérosexuels infertiles et interdire complètement la GPA (gestation pour autrui). C’est le seul moyen d’enrayer la jurisprudence dont la Cour de cassation, ainsi que c’était prévisible, pose les premiers jalons. Jamais je n’accepterai la marchandisation de l’enfant.
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Dans la rue pour la famille, contre ses fossoyeurs et les lobbies extrémistes
Il n’y a pas de hasard, à quarante-huit heures du retour de la Manif pour tous dans les rues de Paris (et de Bordeaux) dimanche, Manuel Valls s’est voulu ferme en affirmant que le gouvernement n’autorisera pas la GPA. Non à la GPA et à la PMA pour les couples homos claironne de son côté Nicolas Sarkozy -comme Alain Juppé- depuis son retour médiatique, mais il se garde bien de promettre l’abrogation du mariage homo (abrogation que M. Juppé juge impossible) dans l’hypothèse de son élection à l’Elysée… Le mari de Carla Bruni partage les mêmes convictions progressistes qu’une frange importante des caciques de l’UMP comme NKM, Franck Riester, les cadres du lobby communautariste Gaylib. Mais il ne doit pas se couper des conservateurs de son parti ( honnêtes ou opportunistes) courant derrière leurs électeurs et partisans d’une défense intransigeante du modèle familial naturel. « Une fois à la tête de notre famille politique, je réunirai tout le monde et nous déciderons… » déclare M. Sarkozy quand il tient meeting ou est interrogé sur ce point.
Pourtant Le Nouvel obs, qui dans son dernier numéro consacre un dossier à « Ces croisés qui veulent changer la droite » (sic), affirme qu’à l’UMP certains prennent au sérieux les menaces de Christine Boutin. Malgré son échec cuisant aux élections européennes, celle-ci affirme que si l’ex président ne prend pas clairement position en faveur de l’abrogation de la loi Taubira, il lui manquera « un million de voix au moment de la présidentielle » de 2017…Le député UMP de la Drôme Hervé Mariton met lui aussi en garde : « La droite catholique vote ultra majoritairement à droite et ultra minoritairement FN, mais cette barrière s’effrite »…
Le magazine revient aussi sur la saillie de Nicolas Sarkozy qui a fuité et qui aurait déclaré en petit comité que l’opposition au mariage homo s’apparentait à un « fascisme en loden« . Réflexion d’une bêtise affligeante qui aurait créé une « panique en sarkozie » obligeant « l’attachée de presse de l’ancien président » à appeler « Albéric Dumont, 22 ans, cheville ouvrière de la Manif pour tous » pour démentir ce jugement..Sans rassurer les opposants au mariage homo, sans illusions sur la duplicité et les mensonges d’un homme actuellement talonné par les justice…
Cet embarras de l’UMP s’explique assez classiquement par le durcissement de son électorat traditionnel. Le décalage grandissant entre les atermoiements, les demi-mesures, l’identité de vue et de gestion des affaires existant entre la gauche et la droite euromondialistes, et des Français qui plébiscitent un retour aux valeurs nationales et patriotiques au sommet de l’Etat.
Patrick Buisson « le maurassien » , ancien de Minute et actuel président de la chaîne Histoire, ex conseiller de Sarkozy chassé du premier cercle pour avoir enregistré à son insu leurs réunions privées, en est convaincu. C’est en tout cas ce qui est rapporté dans le magazine Le Point qui le cite: 2017 se gagnera avec une campagne clairement orientée à droite et certainement pas en se recentrant et en brassant des idées molles.
Patrick Buisson un « paria qui rêve d’une revanche, à l’image du renouveau chrétien qu’il entrevoit remonter du tréfonds de l’âme française », indique Le Point croit au pouvoir des » idées » et à leur supériorité sur le simple marketing.
Il affirmait en mai 2012 que « l’UMP et le FN, (ce) sont deux locomotives lancées à toute vitesse sur les mêmes rails. Si Sarkozy est battu, la droite aura les plus grandes difficultés à reconstruire une offre politique compétitive« . Il indique que sa fameuse ligne Buisson de la campagne de 2012, vomie par les NKM, Le Maire, Baroin, Wauquiez, Pécresse et en fait 90% des hiérarques de l’UMP, est une ligne d’avenir, une ligne gagnante. Il en veut pour preuve le sondage Opinion Way publié le 19 septembre dans Le Figaro qui indique que 49 % des sympathisants de droite veulent que Sarkozy revienne sur la même ligne que sa campagne de 2012, 31 % réclamant qu’il soit » plus à droite »…
Mais là aussi, c’est bien l’opposition nationale qui a le mérite d’un positionnement clair, notamment sur ces questions dites sociétales . Marine Le Pen a rappelé ces derniers jours que le FN était la seule formation politique de tout premier plan à appeler sans ambiguïté à l’abrogation du mariage et à l’adoption pour les couples de même sexe. Et de nombreux cadres, élus dirigeants du FN seront présents dimanche dans les rangs de la Manif pour tous, notamment Bruno Gollnisch et Marion Maréchal-Le Pen.
Bruno sera dans la rue pour protester contre la familliophobie du gouvernement qui « déconstruit la politique familiale », la marchandisation des corps, la théorie du genre; pour réitérer aussi son ras-le-bol devant les outrances des minorités activistes, plus ou moins fraternelles, qui ont œuvré en faveur de l’inique loi Taubira, des oukases d’un petit lobby gay extrémiste dans lequel ne se reconnaisse pas la très grande majorité des homosexuels de gauche, de droite ou d’ailleurs.
Autant dire que Pierre Ducarne, candidat aux dernières municipales FN à Nancy (Meurthe-et-Moselle) brouille singulièrement le message porté par notre Mouvement et déboussole beaucoup de nos électeurs quand la presse locale rapporte qu’il tenait, en fin de semaine dernière à Nancy lors d’une manifestation, le stand du « Kreuji« . Le Kreuji en l’ocurrence indique le site de Loractu, est « un collectif de 11 associations qui représentent la communauté homosexuelle, bi et transsexuelle à Nancy. Avec le soutien de la ville, elle va prochainement ouvrir une maison LGBT au centre-ville » .
« Un projet intégralement piloté et subventionné par la ville de Nancy et son nouveau maire, Laurent Hénart », humaniste bon teint, membre de l’UDI et président du Parti radical. Un membre-candidat du FN peut-il légitimement participer à ce type d’initiative? Poser la question…
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Bruno Retailleau élu président du groupe UMP
Les parlementaires de l'UMP auraient-ils compris que leurs électeurs souhaitaient l'abrogation de la loi Taubira ?
Il y a 2 jours, le Salon Beige signalait que les sénateurs UMP avaient choisi à la présidence du Sénat Gérard Larcher, qui a manifesté contre la dénaturation du mariage.
Aujourd'hui, on apprend que Bruno Retailleau a été élu président du groupe UMP. A la surprise générale, le sénateur vendéen, ancien second de Philippe de Villiers, a recueilli 79 voix contre 39 voix pour Roger Karoutchi et 25 voix pour Gérard Longuet. Pour rappel : Bruno Retailleau avait pris la parole lors de la Manif pour Tous du 24 mars.
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De l’ordre avant toute chose
Pourquoi j’insiste sur cette mystique de l’ordre à droite, en littérature ? D’une part, c’est un trait commun aux « Hussards » que d’avoir voulu hâter l’avènement d’un nouvel ordre. Nimier, assez vainement d’ailleurs, aspirait par exemple à un « classicisme moderne ». Et puis, plus fondamentalement, la quête de l’ordre est quand même une dimension quasi essentielle de ce qu’on pourrait appeler le « tempérament » de la droite littéraire. Je m’explique. Historiquement, la droite, marquée par l’image négative que la gauche lui a renvoyée, a développé une « volonté de désamorçage du conflit ». Dès l’origine, donc, la droite rejette les étiquettes politiques, mais aussi la politique elle-même, associée dans son imaginaire à un facteur de division. La droite, ou la hantise du conflit.
Tout cela invite un peu à lire autrement le manifeste de La Parisienne :
Cette revue [La Parisienne], disais-je en somme, ne se propose pas, à l’aide de petites ruses pédagogiques, de convaincre son public, de lui inculquer des vérités, de l’endoctriner ex cathedra, de l’enseigner sur les dogmes (...). [Nous recherchons] « l’esprit » [car il est] un plaisir partagé parce que l’on accepte les traits que tire l’autre. Une querelle didactique, où l’on pèse ses arguments un à un, est fermée comme une bataille d’insectes. Les adversaires n’ont rien à espérer l’un de l’autre (...). L’esprit introduit l’espoir d’une rémission dans les luttes qui, s’il les quitte, deviennent sans espoir.
Derrière la supposée finalité séductrice de la littérature, une autre intention se précise. En prônant la « démilitantisation » dans les lettres ou, comme dans ce dernier extrait, « la rémission dans les luttes » par « l’esprit », Jacques Laurent exprimerait toute la hantise du conflit propre à « la droite ». En un sens, droites littéraire et politique partageraient une identité de représentantes de « l’ordre établi ».
En tant que telle, et parce que plus encline au mysticisme, la « droite littéraire » se révèlerait être profondément animiste. L’ordre du monde, ses lois, relèvent en effet d’une même âme pour les « Hussards », qu’elle soit divine chez Nimier, ou naturelle chez Déon. La thématique du respect de l’ordre de la Création, dans cette rhétorique, dénote chez nos écrivains un souci de s’inscrire dans un même souffle vital. L’animisme tente ainsi de réconcilier ces consciences désespérées, partagées entre « la tentation du repli et la recherche d’une troisième voie introuvable », écartelées par l’exigence contradictoire du respect de l’ordre de la Création et la nécessaire affirmation du moi dans un ordre qui les dépasse, mais qu’elles doivent pourtant, elles, dépasser. « L’esprit », comme principe ordonnateur, s’offre alors comme la seule force susceptible de rétablir l’harmonie collective et d’apaiser le sentiment de « fragmentation du moi » qui fait tant défaut à l’écrivain de droite... une topique animiste archétypale de l’homme de droite, qui oppose au « tout politique » de la gauche sa volonté de ne pas forcer le cours des choses pour ne pas attenter à l’harmonie naturelle : la fortune, les circonstances, les faits, ou la Providence auront toujours raison de l’homme.
Pierre Poucet, Les Hussards, cavaliers des Arts et Lettres
http://www.oragesdacier.info/2014/10/de-lordre-avant-toute-chose.html
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Manif pour tous : le révélateur des lacunes de François Hollande
Les rassemblements de l’an dernier contre le mariage homosexuel ont révélé les difficultés du Président de la République et de sa majorité parlementaire à mettre en place une réforme sociétale.
L’opposition franche à la loi "sur le mariage pour tous" a frappé la majorité socialiste là où elle ne l’attendait pas. Si les cadres du PS étaient prêts à remédier aux conséquences des engagements présidentiels en matière d’économie, de logement, d’environnement ou de réforme des collectivités, ils n’avaient sans doute pas prévu de rencontrer une telle opposition aux "réformes" de société.
Or, loin d’être le ciment d’une nouvelle identité socialiste, ces sujets ont divisé la majorité en quelque sorte jusque dans son intimité : de la gauche à l’extrême droite, des quartiers difficiles jusque dans l’état major présidentiel, une sorte d’union dans l’opposition s’est produite.
Ainsi, alors que le "mariage pour tous" devait accélérer le progrès à une vitesse inouïe - il y a quelques années encore l’homosexualité était considérée comme un délit -, il a en quelque sorte révélé les archaïsmes de notre vie politique, auxquels la majorité socialiste pensait échapper précisément par son positionnement "moderniste". [....]
La suite sur Les Echos.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Manif-pour-tous-le-revelateur-des
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Homofolie : après 20 000 dollars payés par le contribuable anglais pour un changement de sexe, il souhaite revenir en arrière
Encore un exemple concret de la folie de nos sociétés contemporaines… Les opérations sont payées à des malades mentaux pour qu’ils croient avoir changé de sexe… A vomir…
Lu sur journaldemontreal.com: Chelsea Attonley, née Matthew, trouve qu’être une femme est exténuant. Après avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle, qui a coûté près de 20 000$ au système de la santé publique du Royaume-Uni, la transsexuelle veut passer sous le bistouri pour redevenir un homme.
La femme de 30 ans ne supporte plus les talons hauts et le maquillage, rapporte le Daily Mail. Chelsea regrette amèrement sa réassignation sexuelle et demande maintenant la somme de 25 000$ au système de la santé publique du Royaume-Uni pour corriger son erreur.
Né à Chesterfield, en Angleterre, Matthew adorait se déguiser en femme. À l’âge de 20 ans, il est devenu Miss Malibu, une drag queen aux allures de Katie Price.
Matthew a souffert d’une dépression lorsqu’un médecin a refusé sa première demande de chirurgie de réattribution sexuelle. Il a heureusement rencontré son idole, Katie Price, dans une boîte de nuit en 2007. Cette dernière lui a donné un second souffle.
Retour en arrière
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Et pendant ce temps, le budget de l’AME ne cesse d’augmenter…
On nous bassine avec le fait que cette AME sert à contenir de graves épidémies, mais quelle épidémie peut bien se déclarer si le clandestin n’est pas sur le territoire à la base ?
Je sais que le gène de la révolution est intrinsèquement présent dans chaque Français. C’est même pour cette raison qu’on a choisi le coq comme emblème, car on adore chanter les pieds dans la merde. Pourtant, combien de temps pourrons-nous encore supporter ce que l’on appelle pudiquement le « matraquage fiscal » ?
Alors que François Hollande jurait que les impôts, c’était fini, on n’a eu de cesse de se rendre compte que, comme pour le reste, il mentait comme un arracheur de dents. Retraites bloquées et augmentation de la CSG, réduction des allocations familiales malgré le déni d’un Stéphane Le Foll qui doit habiter une grotte en Afghanistan, augmentation de la redevance télé, taxe écologique sur le diesel ou encore augmentation historique du prix du timbre, rien ne nous sera épargné. Qu’on se le dise : les classes moyennes boiront le calice jusqu’à la lie et plus encore.
Pourtant, il y a un poste de dépenses qui ne connaît pas la crise. Il s’agit de la tristement célèbre aide médicale d’État (AME). Les crédits alloués seront augmentés de 73 millions d’euros en 2015 pour faire approcher ce budget du milliard d’euros. Oui, nous déboursons exactement 744 millions d’euros chaque année pour soigner gratuitement tous les clandestins qui en font la demande. Et les mots ont un sens : je parle bien de clandestins, pas d’immigrés. Pour être plus précis : des personnes étant dans l’illégalité se voient aidées avec une prise en charge de 100 % des parcours de soins sans avancer un rond pendant que Monsieur Tout-le-Monde continue à reporter ses rendez-vous les moins importants.
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Le traité transatlantique (TAFTA) expliqué en quelques minutes