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  • Le gouvernement a peur de tuer des immigrés aux papiers français en Syrie et en Irak

    Alors même que les immigrés bénéficient de passe-droits en France (CMU, logements, justice clémente etc…) voila que le blogSecret Défense spécialisé dans l’univers militaire français lâche cette petite bombe :

    « Ne pas prendre le risque de tuer avec des bombes françaises des citoyens français partis faire le djihad. C’est le grand non-dit des hésitations de l’Elysée quant à une intervention militaire en Syrie contre l’Etat islamique. D’autres arguments, plus ou moins convaincants, sont mis en avant. Mais de celui-ci, personne ne veut parler. Le sujet est politiquement explosif. Au plus mal dans l’opinion publique, le pouvoir est-il prêt à assumer que des jeunes Français, pour la plupart d’origine immigrée, soient tués par l’armée française aux ordres d’un gouvernement socialiste Pour l’instant, la réponse est négative – d’où les atermoiements de la position de Paris telle qu’elle a encore été exprimée jeudi par un communiqué de l’Elysée à l’issue d’un conseil restreint de défense. »

    http://www.contre-info.com/le-gouvernement-a-peur-de-tuer-des-immigres-aux-papiers-francais-en-syrie-et-en-irak

  • Se libérer du libéralisme ?

    Question complexe, car le mot recouvre différentes acceptions : il est habituel de distinguer parmi les libéralismes, le politique (la démocratie libérale issue de Tocqueville), l’économique (le libre marché autorégulé par la « main invisible » d’Adam Smith), voire le philosophique (à chacun sa vérité, maxime de nos modernes relativistes). Et à l’intérieur de ces catégories, l’homogénéité est loin d’être la règle, les divergences pouvant être notables et variées – entre les libéraux nationaux et les libéraux mondialistes, par exemple. Bref, c’est précisément parce que nous avons affaire à une réalité ambivalente complexe, qu’il nous a paru nécessaire d’engager une vaste enquête pour recueillir les analyses argumentées d’un nombre significatif de penseurs concernés par cette réflexion. Ainsi démarre ce mois-ci notre série « Se libérer du libéralisme ? » avec le premier article de Falk van Gaver qui pose les jalons de notre consultation. C’est en effet l’ami Falk qui a eu l’idée de cette série et c’est lui qui en est le principal maître d’œuvre, il était donc normal que cet honneur lui revînt. Cette enquête est menée en partenariat avec l’Observatoire socio-politique (OSP) du diocèse de Fréjus-Toulon, sous la responsabilité du Père Louis-Marie Guitton, et nous tenons à le remercier ici pour cette fructueuse et originale collaboration. Une quarantaine de personnalités ont été contactées, principalement des chrétiens ayant sur le libéralisme des analyses très différentes, allant de la critique la plus radicale au soutien le plus inconditionnel. Nous publierons chaque mois dans La Nef un ou plusieurs textes, et ce durant une année entière ; nous ne pourrons cependant pas passer tous les articles reçus, mais ceux-ci seront systématiquement mis en ligne progressivement sur le site de l’OSP (1) et le blog de La Nef (2). Nous espérons, à l’issue de cette série, publier un ouvrage reprenant au moins la partie la plus substantielle de ces interventions, afin de contribuer, à notre modeste place, à un nécessaire débat d’idées sur la question incontournable du libéralisme.

    Je disais que le libéralisme recouvre des réalités multiples. Il existe néanmoins un critère qui justifie les liens qui existent entre eux : tous, dans leur domaine, font de la liberté la fin poursuivie : liberté politique, liberté économique, liberté des mœurs… Il y a donc entre eux une parenté difficilement niable, même s’il est vrai, encore une fois, que l’on peut revendiquer un libéralisme et pas un autre : beaucoup sont, par exemple, favorables au libéralisme politique et critiques sur le libéralisme économique, de même que ce dernier se conjugue fort bien avec la dictature politique comme le Chili de Pinochet – avec ses fameux « Chicago boys » – l’a bien prouvé. En ce qui concerne notre série, nous avons centré la question sur le libéralisme économique, d’une part pour mieux cibler notre réflexion, d’autre part parce que c’est lui qui aujourd’hui nous interpelle et représente pour beaucoup un danger mortel. [....]

    La suite dans La Nef

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Se-liberer-du-liberalisme

  • La Toile a de la mémoire

    ... et François Rebsamen l'a appris à ses dépens. Ayant répondu aux questions politiques d'un journaliste du Miroir, un magazine bourguignon, François Rebsamen a défendu une vision libérale de l'économie, assouplissement de la législation sur les 35 heures, contrôle des chômeurs... Il n'en fallait pas plus pour que le régime aux abois exige la disparition de l'article. Chose faite dans les plus brefs délais, sauf que... hélas, les internautes entre temps s'étaient emparés de l'interview. Rien de plus volatil qu'un article de presse, de nos jours ...

    On en viendrait presque - sans aller toutefois jusque là - à plaindre un peu le ministre du Travail, qui se prend des seaux d'eau dans la figure, puis se voit obligé de courir partout pour rattrapper son interview fugueuse. Fichu job !

    Marie Bethanie

  • Bruno Retailleau : il faut un référendum sur la loi Taubira

    Bruno Retailleau, sénateur de Vendée, nouveau patron des sénateurs UMP,réagit à la volte-face de Manuel Valls sur les mères porteuses :

    "Cela montre qu’un large consensus commence à se dessiner pour condamner cette pratique qui consiste in fine à l’exploitation de femmes pauvres pour assouvir les désirs d’hommes et de femmes riches. Ce consensus est le fruit d’une prise de conscience générale qui émerge depuis le début du mouvement social de 2013 même s’il reste encore quelques idéologues qui voient dans la GPA un progrès de l’humanité. Mais cela n’est pas suffisant. Il faut des actes et pas seulement des paroles. Si Manuel Valls juge la GPA insupportable, alors inscrivons son interdiction dans la constitution et commençons par poursuivre les sociétés américaines qui viennent dans les grands hôtels parisiens proposer des ventres de femmes à la location.

    Pensez-vous que la pression de La Manif pour tous soit utile ? Et suffisante ?

    Le mouvement social a eu et continue d’avoir son utilité, il alimente un débat nécessaire sur des questions essentiellespour notre civilisation. Mais l’engagement politique reste essentiel. J’ai souvent eu l’occasion de le dire à ceux qui manifestent depuis deux ans : faites de la politique, dans vos territoires, dans vos quartiers, dans vos communes. C’est par l’engagement politique que chacun peut réussir à ce que ses convictions se traduisent concrètement dans la vie de nos concitoyens.

    L’abrogation de la loi Taubira vous paraît-elle aujourd’hui de l’ordre du possible, du souhaitable ou de l’utopique ?

    Il y a des questions juridiques qu’il faut prendre en compte mais je crois qu’il faudra revenir sur ce texte. Je ne connais pas l’article de la constitution qui explique que les textes votés par la gauche sont éternels. Nous nous sommes battus contre ce texte et c’est une question de cohérence politique de proposer une alternative à la loi Taubira. J’ai défendu la motion référendaire quand le texte est passé au Sénat et je maintiens ce que je disais à l’époque : il faut un référendum pour que le peuple s’exprime enfin sur ce sujet qui divise tant. [...]"

    Michel Janva

  • Manif Pour Tous : encore un effort pour être conservateur !

    La « Manif’ pour tous » a déjà perdu. Non pas parce que la loi autorisant le « mariage » homosexuel serait déjà passée (une loi peut être abrogée, c’est là le principe de l’abrogation), mais parce qu’un mouvement luttant contre la dénaturation de la famille ne saurait participer du mouvement même qui a conduit à cette dénaturation. Car il y a bien dénaturation, si on admet que les mots et les idées renvoient à une réalité, donc à des essences, aux natures mêmes des choses. Ce qui garantit qu’il existe un réel dont on peut parler ; ce qui fonde donc un discours essentialiste, qui ne saurait être balayé d’un revers de la main par l’argument pavlovien de « l’essentialisation », très en vogue chez les chercheurs militants en sciences sociales.

    La « Manif’ pour tous » a déjà perdu car il s’agit précisément d’une Manif’, et le terme dit tout : il s’agit d’une parade, festive, pacifique, « sympa ». La version « sympa » de la manifestation, qui elle-même pose problème, étant un mode d’action fondé sur la quantité, non sur la qualité, sur la répétition de slogans (toujours trop simples, donc grossiers), sur les instincts les plus bas, nourris par la foule, la musique et enfin la violence. Bref, la manifestation ne se justifie d’un point de vue hiérarchique et conservateur que par le geste insurrectionnel qui l’abolit. Et encore, comme pis-aller. Mais l’adoption de la forme de la Manif’ pour tous ne fait que refléter la déficience d’un certain discours, infantile (« un papa, une maman », la sacralisation de l’enfant), libéral (les « droits » de l’enfant) et fondé implicitement sur une conception toute immanente du politique et des principes (ainsi l’exigence initiale d’un referendum, comme si une structure anthropologique fondamentale pouvait être modifiée à volonté par le peuple !). C’est manquer le processus de fond qui a conduit à l’état de chose que nous connaissons : la garantie des mêmes « droits », formels, abstraits, donc pouvant avoir n’importe quel contenu, pour tous ; le fantasme utérin du bien-être (il ne faut surtout pas « stigmatiser ») ; le relativisme (tout le monde a droit a priori à la même reconnaissance, pas de hiérarchie entre les choix de vie et les comportements) ; l’immanence (tous peut être décidé par le politique, y compris le sens des mots). Le tout pouvant être subsumé sous un seul principe : la régression infantile généralisée, où la loi est fondée sur les droits, eux-mêmes fondés sur le désir, et lui-même fondé sur le caprice. Or, comment ne pas être frappé par le caractère infantile et naïvement festif de la « Manif’ pour tous » ? Ne pas voir qu’il s’agit de deux versants de la même matrice, la Crèche universelle ? Moderne contre moderne.

    Et pourtant, le mouvement initié par la Manif’ pour tous ne doit pas être mis sur le même plan que l’idéologie progressiste qui sous-tend l’adoption du « mariage » homosexuel. Car la Manif’ pour tous ne sait pas l’Histoire qu’elle fait : sa fonction véritable est d’inverser la vapeur, d’initier une révolution conservatrice profonde. Conservatrice, non en un sens empirique, où il s’agirait de conserver l’état de chose présent, mais, selon la distinction de Roger Scruton, en un sens métaphysique, au sens où il s’agit d’instaurer le triomphe dans le monde historique des principes inaltérables et éternels. En ce sens, c’est bien d’un enjeu de civilisation qu’il est question, bien plus important, contrairement à ce que le populisme nous dit, que le chômage ou l’inflation. Bien que moins sensible, moins immédiatement cruel. L’objet est révolutionnaire et métaphysique, il raisonne à l’échelle historique des siècles et de la civilisation. Il ne s’agit donc pas que d’abroger la loi sur le « mariage » homosexuel, qui de toute façon n’existe pas, parce qu’impossible, et n’a donc jamais pu être instauré.

    Le mariage homosexuel n’existe pas, pour une raison simple, qui découle de ce principe : le mariage est l’union d’un homme et d’une femme. Le mariage suppose la différence des sexes, c’est une question d’essence. Un mariage homosexuel n’est donc que l’homonyme du mariage hétérosexuel, il n’existe pas comme mariage. Ce simulacre subit la privation d’être qui explique le travail nécessaire et implacable du négatif, le retournement dialectique que voici.

    Le mariage homosexuel n’étant pas un mariage, il est impossible de remettre en cause la norme hétérosexuelle, ce qui apparaîtra très vite par l’insatisfaction permanente des différents réseaux revendicatifs, mais aussi par la désaffection croissante vis-à-vis du mariage civil, absolument dénaturé. Celui-ci n’est plus un mariage stricto sensu : tout chose existe par sa détermination, et donc parce que qu’elle nie, ce qu’elle exclut ; que serait la valeur d’un club d’automobilistes qui intégrerait aussi les cyclistes et les conducteurs de train ? Or, cette désaffection devrait accélérer le retour vers le mariage religieux, discriminant, hiérarchique et référant à des principes éternels. Les adversaires d’un ordre social et moral traditionnel ne font que précipiter ce qu’ils veulent éviter.

    Penser le contraire serait verser dans une conception purement immanente des principes, dans laquelle les décisions humaines peuvent arbitrairement décider de la nature des choses. Autrement dit, la défaite est impossible quand elle touche à des questions d’essence : le mal se retourne en un bien plus grand, tout comme il n’est pas dans le pouvoir du monde sensible de dénaturer ce qui est éternel. Ou encore, il n’est pas possible de raturer d’un coup de plume plusieurs milliers d’Histoire humaine (qui sont fixés, irréversiblement fixés, parce que passés) et encore moins la structure fondamentale des choses.

    En revanche, la défaite est possible quand il s’agit d’incarner ces principes dans les choses mêmes. La question n’est donc pas simplement d’abroger le mariage homosexuel (qui n’existe pas), mais, par l’abrogation de cette loi créant un simulacre de la réalité, d’inverser le processus de dissolution ; faire reculer une idéologie hybride de modernisme, c’est-à-dire de rationalisme progressiste sûr de lui, et de post-modernisme, c’est-à-dire de nihilisme et de confusion généralisée des limites et des catégories. Autrement dit, il s’agit de procéder à une véritable révolution conservatrice : il s’agit de penser en termes de processus historique, de défendre ce qui est essentiel, et non de rejeter une loi civile toute ponctuelle, et qui manque nécessairement son objet.

    C’est pourquoi le projet qui fut celui des Veilleurs est bien plus fondamental, bien que moindre d’un point de vue strictement quantitatif (et donc inessentiel), que celui de la Manif’ pour tous. Et c’est pourquoi il est très important de refuser de jouer la modernité contre la modernité. Organiser une techno-parade en polo rose est déjà une défaite ; organiser une révolution conservatrice en s’appuyant sur l’idéologie infantile, festive et libérale est une contradiction dans les termes.

    Nous n’avons pas besoin d’une manifestation, encore moins d’une parade : nous avons besoin d’un mouvement voulant ce qu’il veut, assumant donc jusqu’au bout le geste insurrectionnel qui est celui de la politique par la rue ; un mouvement portant une critique radicale de la modernité, et qui sorte donc de la matrice de ce qu’il prétend combattre. Encore un effort pour être conservateur !

    Romain Lasserre,sur Nouvelles de France

    http://la-dissidence.org/2014/10/01/manif-pour-tous-encore-un-effort-pour-etre-conservateur/

  • SAOR ALBA - LIBRE ECOSSE

    En Ecosse, l'histoire remonte à 50.000 ans, après la glaciation de Würm. Les romains devant ces « barbares  Pictes» nommé Calédoniens attaquant peints à demi nu, préfèrent ériger le mur d'Hadrien, pour les séparer de leur colonisation d'Angleterre. Venus d'Irlande, par l'Ulster les Scots amènent leur langue  gaélique et le pays est nommé Alba. L'amitié Franco-Ecossaise remontrait selon Walter Bower, moine puis abbé de saint Colomb, à Charlemagne. Cette terre connu les intrusions Vikings et la conquête du Duc Guillaume en 1072, les Normands y édifieront de solides places fortes. Les tribus d’Écosse sont formées en Clans, la frontière proche avec l'Angleterre donne lieu à des luttes farouches dont le but sera toujours cette indépendance rêvée et difficilement accessible. En 1295 rejetant les Anglais, l'Ecosse scelle l'union avec la France nommée « Auld Alliance ». En 1428, le poète Alain Chartier dira : « De cette alliance, transmise de génération en génération, qui n'a point été écrite sur un parchemin de peau de brebis, mais qui s'est gravée sur la chair vive et sur la peau des hommes, tracée non à l'encre, mais par le sang. »
    En 1296 le Roi D'Angleterre Edouard envahit L'Ecosse. William Wallace dans le nord et Andrew de Moray pour le sud deviennent les symboles de la résistance, élus gardiens du pays par les nobles en l'absence du Roi Jean Baliol.  Le comte De Moray se rendit célèbre en escaladant le château d'Edimbourg en 1313, avec un « commando » d'Ecossais par la face sud, réputée imprenable et s'empara de la place Ils écrasent l'armée anglaise au pont de Stirling, scène mémorable du film « Braveheart », Andrew meurt de ses blessures. Edouard se vengera à Falkirk en 1298, Wallace laissera le commandement à Robert Bruce issu d'une noble famille normande du Cotentin, compagnon de Guillaume le Conquérant. Ne désirant pas négocier William reprends la lutte mais trahit, il tombe aux mains des anglais. Ceux-ci n'arriveront pas à lui faire jurer allégeance, il mourra dans la souffrance, les membres éparpillés aux 4 coins du royaume d'Angleterre, afin de décourager toute résistance. Robert Bruce devient roi en 1307, écrase les forces anglaises à la bataille de Bannockburn en 1314, donnant l'indépendance à l’Écosse. Le premier parlement Écossais voit le jour en 1326. Mais les anglais envahissent de nouveau et c'est la seconde guerre d'indépendance...

    Au coude à coude avec nous, c'est avec Jehanne D'Arc. Ces archers d'Ecosse, chantant l'air « Wha Hae wi Wallie Bled », dont l'armée de 6000 hommes marchait sous des chefs comme John Stewart (Stuart)connétable d'Ecosse de famille royale Comte de Buchan, Patrick Ogilvy,,ou Hugh Kennedy of Ardstynchar, surnommé « Canède » dont le blason eut les 3 lys du roi de France par Charles VII. D'autres comme William Douglas, Houston, Hamilton, Galoys, Crichton, Chamber, Carmichael, Blair, Melvill, Lennox, Norvell, Wishart... Ils ouvrirent avec les cornemuses la marche de Robert Bruce devenue celle de Jehanne pour entrer dans Orléans. Ils seront de tous les combats de ce temps, d'une loyauté et d'une vaillance sans faille : la victoire de Baugé en 1421, comme les défaites : Cravant(1423),    Rouvray-Saint-Denis (1429) où tombent Jean Stuart et son fils, celui-ci avait payé en 1421, le chapitre d'Orléans pour une messe quotidienne au repos de son âme à perpétuité, Charles VII y avait ajouté un revenu mensuel... La famille Stuart eut le fief d'Aubigny-sur Nère, jusqu'au XIXe siècle. Lorsque les anglais demandèrent les conditions de la bataille le matin de Verneuil, en 1424, les capitaines Ecossais répondent : « Qu'ils ne feraient pas d'Anglais prisonniers et qu'ils ne voulaient pas, eux vivants, être prisonniers des Anglais », les deux capitaines Douglas reposent dans la cathédrale d'Orléans (gauche du cœur). En 1512, l'Auld Alliance donne la double nationalité aux Ecossais comme aux Français et cela restera valable jusqu'en 1903 pour la République antisociale dominant la France depuis l'assassinat de son Roi. Cet acte est il encore en vigueur en Écosse, qui sait ? La bataille de Flodden Field qui suivra sera un désastre, comme celle de Solway Moss en 1547 et d'autres événements douloureux encore. De Marie de Guise, une autre Marie marquera l'histoire Marie Stuart, reine d'Ecosse restée dans le cœur et les mémoires, épouse de François II en 1558 et reine de France. Elle revint, veuve en Ecosse, affronta la Réforme et sa cruelle cousine Elisabeth qui la fit décapiter. On distingue de nombreuses devises en Français dans les blasons des clans et des mots Français intègrent le langages des Scots. C'est sous Charles Ier qu'éclate la première Révolution Anglaise, faite de multiples conflits entre 1640 et 1650, dits Guerres des Trois Royaumes...

    Le Marquis de Montrose s'y fera remarquer en 1645, tentant de soulever les Highlands pour le Roi, ses opérations militaires furent efficaces avec de nombreux volontaires venus d'Irlande, commandés par Alasdair Mac Colla. La division entre les chefs, la défaite de Philiphaugh et la négociation, auront raison de son aventure... Bref Cromwell envahit l’Écosse en 1650 et laisse George Monk comme commandant jusqu'au rétablissement de Charles II puis de Jacques VII d'Ecosse ou Jacques II d'Angleterre. Le Jacobinisme naît dans les Highlands, c'est la victoire de John Graham à Killiecrankie en 1689 sur les forces de Guillaume III. La mort de Graham, la défaite de Dunkeld puis celle de la Boyne où forces coalisés Françaises, Ecossaises, Irlandaises de Louis XIV et Jacques II sont vaincue en 1690. Il est à noter que depuis, les sympathisants et colons anglais de l'Ulster traversent chaque année, par provocation les quartiers catholiques d'Irlande, début juillet, pour fêter cet événement contre nous et nos frères gaéliques ! Le parlement anglais passe la couronne à la Maison du Hanovre (Act of Settlement de 1701). Il s'en suivra une terrible famine et une dépopulation, comme une ségrégation britannique envers les Écossais. C'est aussi en 1717, l'époque du célebre Rob Roy Mac Grégor, fils du héros Duncan, un rude gaillard aux principes chevaleresques dont la devise reste « Royale est notre race », attrapé 3 fois, échappé autant, enterré à Blaquhidder près du loch Voil...

    Les rois de France tenteront plusieurs fois d'aider l’Écosse par des débarquements en 1708, 1715 et 1745, ce sera les  victoires d'Edimbourg, Prestonpans, Charles Edouard Stuart s'approchera dangereusement de Londres. Cet épisode reste important car le régime Whig qui vantait son système libéral, se trouvait dans une révolution populaire contre lui, même des protestants se ralliaient aux Stuarts. Quand l'argent dirige, plus rien d'humain ne compte, la riposte sera terrible. L'armée confiée à un batard de Charles Ier : Hawley, déchaînera ses « colonnes infernales ». Le franc maçon Hogarth immortalisera cette armée, payé à prix d'or pour sauver la couronne allemande Hanovrienne dans « The march to Finlay ». Mais Charles Edouard  les taille en  pièce à Falkirk. Puis à Preston-Pans, entre à Carlisle le 26 novembre. En bon chrétien, il commis l'erreur de libérer ses prisonniers, de recueillir , de soigner, d'épargner le sang, ce qui profite à l’adversaire, son ralentissement à prendre Londres servira les Hanovriens. Les plaintes de cette « guerre de succession d'Angleterre », arriveront jusqu'aux oreilles de Louis XV, celui-ci, en janvier 1746, demandera à Voltaire de rédiger un manifeste pour « la Libération de l'Angleterre ». Afin de la protéger contre les libéraux, et il prépare une armée de débarquement à Calais. Devant la défaillance des troupes anglaises, les libéraux prennent des mercenaires allemands afin de protéger leur pouvoir sur le peuple anglais. Puis c'est la défaite de Culloden, où périrent les forces coalisés Irlandaises, Françaises et Écossaises, dont le célèbre régiment du Royal Écossais.

    Le parti Whig est dans l'esprit de la Révolution de 1649, comme celui du « siècle des Lumières » , devant l’œil vide des juges à perruques blanches, le sang coule, échafaud, tortures, exécutions, supplices barbares. En trahison de sa parole donnée à Louis XV, Cumberland livra les officiers ayant capitulés à Carlisle, à la foule délirante, annonçant les tricoteuses de 93 en France. Ceux-ci, comparurent en toque écossaise, uniforme bleu à parements rouge, furent suppliciés sur des poteaux, laissés entrailles à l'air, à l’appétit des corbeaux. Lord Chesterfield, si souriant n'avait il pas poussé Newcastle, à l'extermination en masse des écossais. Nous vîmes alors le déchaînement biblique des puritains comme nous le verrons en Amérique. Cumberland gagna le sobriquet de « The Butcher » car les Comtés et provinces subirent une épuration terrible. Certains diront c'est le passé, mais nous pourrions continuer bien au delà à dénoncer des actes de fourberie, de la déportation des Acadiens au génocide des Amérindiens, sans parler de la misère sociale terrible du mercantilisme libéral, reposant sur l'hécatombe qu'ils firent subir à leur propre peuple : hommes, femmes et enfants. Voilà ce que le régime Whig libéral pouvait enfanter comme humanisme !..

    Louis XV essaya de faire arrêter ces horreurs par l'intermédiaire du représentant Hollandais Van Hoey. Lord Chalmondey fit brûler la lettre de Louis XV disant : « Les anglais traiteront toujours les Français avec le mépris que méritent les esclaves ». Pour le Parlement dit Paul del Perugia dans son Louis XV : « il fallait d'abord « libérer les Français » de la dictature des Bourbons. D'esclaves qu'ils étaient sous Louis XV, ils devaient d'abord devenir des civilisés avant d'être admis comme égaux. », la révolution Française germait-elle dans l'esprit des politiciens libéraux de Londres ?
    Personne ne le cru, quand arriva 17 officiers Irlandais et Ecossais et 3 Pairs d'Ecosse, miraculeusement échappés d'Angleterre, qui racontèrent ce qu'ils avaient vu. L'opinion populaire Française découvrait l'Angleterre libérale. Voltaire confirmait les dires . D'innombrables gens furent suppliciés, les têtes accrochées aux portes des villes, comme en Turquie ou en Mongolie (P.del Perugia) mais cela se passait à Manchester et d'autres villes en ce XVIIIe siècle ! La culture écossaise, tartan et cornemuse furent interdits, comme les clans et les membres furent enrôlés dans l'armée britannique...Misère et émigrations deviennent le lot des écossais, dont nombreux partirent aux Amériques. Pour nous Français et Ecossais puisque nous nous moquons de la décision républicaine suspendant l'Auld alliance, nous pensons aux Gardes du Corps de la Maison du Roi datant de Louis XI. Nous fêterons la victoire de Fontenoy de 1745 où un Gendarme Ecossais brandit l'étendard anglais prit ce jour, sur la toile de Vernet...

    Bref, que reste-il aujourd'hui, depuis la guerre de 1914, nous ne parleront pas des déportations ni des famines organisées, des sacrifices pour l'indépendance, les émeutes populaires de 1919 où les chars anglais entraient à Édimbourg comme à Glasgow, encore dans les mémoires. Depuis 3 siècles l’Écosse attend sa liberté. Il est temps de prendre en main sa destinée. Nous les fils de France, ceux de la mémoire, vous regardons toujours comme nos frères, nos sangs se sont mélangés à de nombreuses batailles, jusqu'aux terres d'Amérique, où fidèles jusqu'au bout vous nous rejoignirent contre la fourberie , dont les Amérindiens payèrent le plus lourd tribut dans la défaite. Henri Dion, dans les « Amis de Jeanne d'Arc » disait :« La collégialité laïc, matérialiste, mercantile, engluante et dictatoriale que nous proposent des politiciens dévoyés ne peut aboutir sans tenir compte des aspirations spirituelles. Les peuples comme les hommes, ont une âme sans laquelle ils ne sauraient vivre » L’Écosse, comme l'Irlande et le Québec devront se libérer où malheureusement disparaître, méditons la devise de Marie Stuart « En ma fin est mon commencement » Rencontrons nos frères d'Ecosse durant leurs jeux celtiques et en tant que Français et par l'Auld Alliance, nous donnant citoyenneté, nous voterons toujours William Wallace.

    Notre Jour Viendra – Tiocfaidh àr là...

    F.W

    http://www.actionroyaliste.com/articles/nouvellefrance/1406-saor-alba-libre-ecosse

  • Bygmalion, le maillon faible de Sarkozy ?

    Nicolas Sarkozy l’a dit droit dans les yeux à Laurent Delahousse lors de sa remontée sur la scène politico-médiatique. S’il avait quelque chose à se reprocher, il ne serait pas revenu sous les projecteurs !

    Concernant les tripotages financiers de l’UMP, il n’en savait rien et n’en avait cure. Cependant, la justice avance, celle dont tous les hommes politiques disent haut et fort qu’ils s’en remettent à elle quand ils ne prétendent pas lui « faire entièrement confiance » ! Il est vrai que l’ancien président n’a, dans les temps passés récents, guère fait écho à cette antienne exorciste psalmodiée par les menacés de poursuites judiciaires…

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