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  • Rassemblement pour une abolition universelle de la Grossesse pour abandon

    Les Mères veilleuses, les Gavroches, les Adoptés pour l'enfance et la Manif pour tous ont lancé l'année internationale pour les droits de l'enfant, en redisant cet après-midi leur opposition à la pratique des mères porteuses, place Herriot à Paris :

    GPA - banderole

    Simulation d'un achat d'enfant :


    GPA - contrat
    GPA - enfant

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  • Suède : les secours réclament un équipement militaire pour aller dans certains quartiers

    Les secours suédois ont affirmé récemment qu’ils avaient besoin de matériel pour aller dans des quartiers musulmans dans lesquels la population n’attaque plus seulement la police mais également les secours…

    Le directeur de Ambulansförbundet, un centre de secours paramédical, Henrik Johansson confiait à un journal suédois : « ils (les secours) sont visés avec tout et n’importe quoi, des armes à feu aux machettes… Nous ne sommes plus protégés comme nous l’étions avant ».

    Avant de poursuivre : « Certains secours sont prêts à aller dans ces quartiers sensibles, avec des casques anti-émeutes, des gilets pare-balle, des protège-tibia et bien sûr des masques à gaz. Ils devraient avoir un équipement adapté au travail dans ce genre d’environnement ».

    Alors que le journaliste lui demandait s’ils désiraient donc plus ou moins le même équipement la police anti-émeutes, il a répondu : « Non, comme les militaires ».

    Toute ressemblance avec des situations en France…

    http://www.contre-info.com/

  • Réforme territoriale : la carte des 13 régions définitivement votée

    Les députés UMP alsaciens ont milité jusqu'au bout des débats contre la fusion avec la Champagne-Ardenne et la Lorraine.

    La carte des 13 nouvelles régions a été adoptée en deuxième lecture à l'Assemblée nationale, dans la nuit de mercredi à jeudi, après un ultime débat passionné marqué notamment par le baroud d'honneur des députés UMP alsaciens contre la fusion avec la Champagne-Ardenne et la Lorraine. Environ six heures de débats ont encore été nécessaires dans l'hémicycle pour aboutir au vote de l'article 1er du projet de loi de réforme territoriale, qui prévoit la réduction du nombre de régions métropolitaines de 22 à 13 à compter de 2016. Sur la soixantaine d'amendements pour le supprimer ou le récrire, aucun n'a été adopté.

    Le dialogue est "allé à son terme", a plaidé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, défendant notamment les choix de découpage au nom de la nécessité de donner aux régions la "taille critique" nécessaire face à d'autres régions européennes. La taille ne fait pas la puissance, ont objecté des députés de droite mais aussi de gauche, invoquant les cas des régions allemandes ou espagnoles.

    "Dans quelle société peut-on marier les gens contre leur gré ?"

    Observant qu'"aucune carte ne fera jamais l'unanimité" et affirmant que le gouvernement n'entend "ni heurter ni gommer les identités locales", le secrétaire d'État à la Réforme territoriale André Vallini a appelé à "faire enfin cette nouvelle carte des régions et cette réforme territoriale que les Français attendent". Mais la dizaine d'élus UMP alsaciens ont fait bloc jusqu'au bout pour tenter de maintenir l'Alsace seule, quelques heures après avoir déployé une grande banderole "Ne tuez pas l'Alsace" dans la salle des Quatre-Colonnes. "Dans quelle société peut-on marier les gens contre leur gré ?", s'est exclamé Jean-Luc Reitzer, là où Laurent Furst a souligné que "l'histoire nous a appris à vivre des moments difficiles, mais aussi à ne jamais rien lâcher". En guise de démonstration par l'absurde, Éric Strauman a défendu deux amendements pour fusionner toutes les régions ou créer deux régions, l'Ile-de-France et la province. Dans leur combat, ils ont invoqué pêle-mêle la géographie ("la nouvelle région serait aussi grande que la Belgique"), l'histoire (les annexions de 1870 et 1940), l'économie (tournée vers l'Allemagne), le contre-exemple de la Bretagne et de la Corse inchangées, ou l'identité alsacienne avec le risque d'une montée de l'extrême droite aux cantonales et régionales de 2015.

    Depuis Mulhouse, où il poursuivait sa campagne pour la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy a promis, si l'UMP revient au pouvoir, de "défaire" la carte de la réforme territoriale et affirmé que "l'Alsace est la région la plus ouverte au coeur de l'Europe". Dans l'hémicycle, les élus alsaciens de droite ont reçu le renfort du coprésident du groupe écologiste François de Rugy, soutien de "la revendication légitime d'une région Alsace, qui a une forte identité et travaille depuis des années à une réforme territoriale".

    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a, lui, tenté un appel au calme en formant "le voeu que le débat ne soit pas l'occasion de rajouter des tensions aux tensions, des passions aux passions dans ce pays". Martelant l'absence d'"antinomie entre l'identité et la modernité", il s'est aussi voulu rassurant: "Strasbourg se trouvera plus forte si, dans son statut de capitale européenne, elle devient la capitale d'une grande région", le droit particulier des Alsaciens et Mosellans sera préservé...

    Les Bretons toujours sur la Loire-Atlantique

    Pour le Nord, des socialistes, tel Bernard Roman, ont tenté en vain de repousser de trois ans la fusion du Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie critiquée par la maire de Lille Martine Aubry, mais soutenue par exemple par l'ex-ministre Frédéric Cuvillier, pour lequel "la réponse à des souffrances qui peuvent être exploitées par des mouvements extrémistes n'est pas le repli sur soi".

    Des élus de gauche du Sud ne sont pas parvenus à défaire la fusion Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, au profit d'une fusion de Midi-Pyrénées avec l'Aquitaine entre autres. Pas plus de succès pour les élus de divers bords voulant fusionner Centre-Pays de la Loire.

    Des écologistes à l'UMP en passant par l'UDI, des Bretons n'ont pas réussi à reconstituer la "Bretagne historique" à cinq départements, en rattachant la Loire-Atlantique, enlevée par "décret de Vichy". Ils chercheront donc à assouplir le "droit d'option", mécanisme prévu pour permettre à un département de changer de région une fois la nouvelle carte en vigueur en 2016.

    Les députés devraient probablement achever jeudi la deuxième lecture de ce texte, qui prévoit aussi de repousser les régionales de mars à décembre 2015, et fera l'objet d'un vote solennel le 25 novembre.

    Sources : afp via le Point :lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEyuyZEEEqOSsdFdT.shtml

  • Matchs truqués, corruption : la maison foot menace ruine

    21 ans après l'affaire VA-OM, c'est le tour de Nîmes, et sans doute d'autres clubs de seconde division, d'être embourbés dans un scandale de matchs arrangés.   

    Ce mardi 18 novembre a été un mardi noir pour le Wall Street du ballon rond. Deux bombes ont explosé au-dessus des terrains en même temps, provoquant la chute du Black 40, l’indice de crédibilité de Pape Diouf, moraliste et gardé à vue, désintégrant l’image vaguement ripolinée d’un foot hexagonal gavé de Benzenul et de loustics en Ferrari. Cervelle de moule, vigueur de bulot, les « experts » du jeu à onze ont gerbé dans le confessionnal télé toute la sainte journée. La frousse. La drouille en fusion le long des pantalons. La maison foot est menacée dans ses fondations.

    Dire que, drapé dans ses beaux sentiments, il y a encore quelques jours, Pape Diouf appelait les joueurs noirs « à boycotter une journée de championnat » suite aux déclarations de Sagnol. Il n’aura plus le temps de jouer au père la morale ces prochains jours !

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  • Quand Sarkozy se justifie sur l'abrogation : "Je veux faire le plus gros score possible"

    D'après le Canard enchaîné, paru aujourd'hui, aller au meeting de Sens commun l'"emmerdait":

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • L’UOIF, organisation terroriste selon… les Émirats Arabes Unis

    PARIS (NOVOpress) - Vendredi 7 novembre, ce sont pas moins de 80 associations ou organisations se revendiquant de l’islam qui ont été classées comme organisations terroristes par les… Émirats Arabes Unis. Parmi ces dernières, l’on peut voir figurer différentes structures relativement célèbres pour leurs exactions telles que Boko Haraam, Daesh, Ansar al-Dine, et même le Fatah al-Islam (à ne pas confondre avec le Fatah de Yasser Arafat), mais également un certain nombre d’organisations implantées en Europe, dont l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), qui a pignon sur rue…

    Source : wam.ae – Voir aussi : lemonde.fr

    http://fr.novopress.info/178592/luoif-organisation-terroriste-selon-les-emirats-arabes-unis/

  • Explosion des impôts sur le foncier non bâti. La France assassinée !

    Enquête en Haute-Savoie d’Armel Joubert des Ouches

    Comment vont réagir les Français lorsque des dizaines de milliers d’entres eux vont recevoir à leur domicile une lettre des impôts leur réclamant 10.000, 20.000 ou 30.000 euros au titre de la nouvelle taxe sur les terrains à bâtir ? Afin de « forcer » la mise en vente des terrains constructibles, la Loi de Finances 2013/2014 a prévu une majoration automatique de la taxe foncière.

    La France assassinée

    C’est la nouvelle trouvaille du gouvernement pour … trouver de l’argent … et imposer aux propriétaires terriens de vendre leurs parcelles pour faire construire des logements. Dans les territoires où la taxe sur les logements vacants est applicable, le Code des impôts prévoit donc ceci : « la valeur locative cadastrale des terrains constructibles est majorée d’une valeur forfaitaire fixée à 5 euros par mètres carrés pour les impositions dues au titre des années 2015 /2016, puis à 10 euros » l’année suivante.

    L’explosion des impôts sur le foncier non bâti : une trouvaille confiscatoire

    L’UNPI, l’Union Nationale de la Propriété Immobilière considère cette réforme particulièrement « attentatoire » au droit des propriétaires qui souhaitent conserver leur terrain. En Haute-Savoie, les élus, maires et députés se mobilisent pour contrer cette mesure.

    Source : Reinformation.tv

    http://www.contre-info.com/

  • Scandaleuses gesticulations autour du budget

     

    Mieux vaut rouiller que dérouiller. À la faveur du vote du budget, on pourrait redécouvrir, ou comprendre enfin le sens profond d'une très vieille réplique. Quelque peu mystérieuse, elle était apparue en 1960 dans l'inoubliable "A bout de souffle" sous la direction de Jean-Luc Godard.

    Prononcé par Jean-Paul Belmondo, l'apophtegme aura mis un demi-siècle à s'appliquer à l'échiquier politique de notre pays.

    Car une gesticulation scandaleuse est ici à souligner. Elle émane d'une force que l'on croit "rouillée" alors qu'elle n'a jamais "dérouillé". Elle est donc venue, à nouveau, ce 18 novembre de l'appareil communiste. Les médias, y compris ceux du prétendu "service public", service public du bourrage de crânes serait-on tenté de le qualifier, y ont contribué. Ils l'ont évoquée à l'avance, comme un événement important. Une telle manifestation "des fonctionnaires", sans qu'on nous dise lesquels, devant l'assemblée nationale, était annoncée en boucle toute la matinée. Et on s'est bien gardé revenir, depuis, sur la minceur de son écho véritable.

    Or cela s'accomplissait au nom des personnels de ce qu'on appelle la fonction publique.

    Leurs délégués invoquent des sujets corporatifs de mécontentement. Certains thèmes les concernent, et eux seuls face à leurs diverses administrations. Ainsi on conçoit que la CGT des finances publiques se soit rassemblée devant la citadelle de Bercy. Ses porte-parole affirmaient au porte-voix, que la concertation ne sert à rien. Seule la grève leur semble efficace. On se doute qu'il en résulte la plus grande joie des hauts fonctionnaires de ce ministère.

    Mais le symbole antidémocratique par excellence aura constitué dans l'autre rassemblement. Il était programmé contre le vote du budget par les bureaucrates subventionnaires de Montreuil. Il s'opérait donc au nom de ceux qui bénéficient de l'impôt, prétendant faire pression sur les députés supposés eux-mêmes représenter les contribuables qui le subissent.

    Que leur mobilisation ait relevé de l'acte rituel ne peut échapper à personne. C'est donc au sein de cet espace mythique que l'on doit s'interroger, non sur la légitimité nulle, non même sur l'audience médiocre, mais sur l'obscénité du propos.

    En théorie, en effet, la constitution de 1958 fait de la France une démocratie parlementaire. Dans un tel régime, le vote du budget de l'État représente l'acte constitutionnel majeur puisqu'il évalue la consistance de la majorité sur laquelle s'appuie le gouvernement.

    Et, ce 18 novembre, intervenait en première lecture le vote de l'assemblée nationale sur l'ensemble de la loi de finances pour l'année 2015. L'aller-retour à venir avec le sénat, certes, ne doit pas être négligé. La chambre haute n'est plus acquise à l'équipe en place. Mais a priori son intervention ne peut porter que sur des questions plus ou moins secondaires.

    Comment ne pas mesurer la force émotionnelle des revendications fonctionnariales qui se substituent désormais à la cause prolétarienne d'autrefois. Dans un pays qui compte 5 millions de chômeurs, il s'agit d'une population qui se trouve à l'abri de ce risque. Dans un pays où l'équilibre des caisses retraites se trouve à la merci de la capacité d'emprunt d'un État exsangue surendetté et irréformable auprès des marchés financiers, les pensions des intéressés sont payées directement par le Trésor public. On pourrait continuer longtemps sur le scandaleux décalage.

    Rappelons que le statut de la fonction publique d'État en France a été institué par Maurice Thorez, son ministre en 1946. Les post-gaullistes d'aujourd'hui contribuent par leur ignorance à une approximation fâcheuse : on accole le nom de De Gaulle à cette période, alors que celui-ci avait démissionné en janvier, et qu'il ne porte donc aucune responsabilité dans les actes législatifs de cette année funeste. Une partie du statut de 1946 a été, faussement et partiellement, étendue, lors des années 1980, aux personnels des hôpitaux et aux salariés des collectivités locales. Depuis le passage d'Anicet Le Pors, successeur de Thorez dans les deux gouvernements Mauroy, cette population est ainsi assimilée à la fonction publique.

    Leur public était donc appelé à se rassembler de façon symbolique devant le Palais Bourbon. Par cette présence, nos bons vieux "stals" prétendaient dicter le vote, sinon celui, comme aux temps de la Convention et de la Terreur, de la représentation nationale dans sa globalité, du moins celui de la frange la plus sensible à la survivance d'union de la gauche, et au reliquat marxiste de ses réflexes pavloviens.

    Or, si l'on veut bien analyser le résultat du scrutin, malgré la "rouille", en dépit du recul, et parfois même du ridicule, la mission de ce qui pourrait ne paraître qu'une misérable agitation a été en partie remplie.

    "L'Humanité" du 18 novembre, présentait ce scrutin, n° 955, comme "le vote le plus contesté depuis 2012". Or, son résultat ne fait apparaître désormais de façon stable qu'une majorité assez courte. Elle est devenue tributaire du soutien des radicaux dits de gauche car, sur un nombre de votants de 569, si 266 députés ont voté pour, 247 députés ont voté contre et 56 députés se sont abstenus.

    Les abstentions représentent une force de bascule appelée à se détacher de la gauche proprement dite, et à constituer à partir de 37 supposés "frondeurs" et de 14 prétendus "écologistes", – ces deux impostures nous imposant l'usage de guillemets – l'enjeu des prochaines batailles politiques qui seront menées par l'extrême gauche. Celle-ci est actuellement assumée par les 12 députés communistes qui ont voté "contre" . Si "rouillés" soient-ils, mais n'ayant jamais "dérouillé", ils peuvent en être considérés comme l'avant-garde.

    Aujourd'hui ils agissent sans doute en fonction d'une urgence. Elle est essentielle pour eux car ils se préoccupent des élections syndicales chez les fonctionnaires du 4 décembre, par les deux centrales d'obédience communistes, c'est-à-dire dans la pratique par les deux principales forces syndicales de notre pays, par la CGT que l'on ne présente plus et par la FSU majoritaire depuis 20 ans dans l'éducation nationale. Le PCF, la CGT, la FSU et le lectorat de "L'Humanité" constituent, faut-il le répéter une fois encore, une seule et même force politique.

    Comme pour les manifestations de rue, une erreur de parallaxe consiste à ne mesurer l'audience de celle-ci que dans le temps. Si on la compare avec les masses que le PCF et la CGT pouvaient mobiliser autrefois, dans des circonstances très différentes, certes on peut considérer que, même dans notre pays, le stalinisme semble déclinant.

    Il dispose encore pourtant, et de loin, comparée à celle des autres, de la plus solide capacité d'organisation. Et, à cet égard, il reste fort dangereux de ne pas en voir la menace permanente pour la majorité, désormais relative, dont dispose encore le pouvoir d'État.

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    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • La crise creuse les inégalités en France

    Dans son ouvrage «France, portrait social 2014» (1), l'Insee apporte de nouveaux éclairages sur les conditions de vie, l'éducation, les salaires, la famille ou encore l'immigration. Un document très fouillé qui dresse un tableau contrasté de l'Hexagone après la crise de 2008.

    La nouvelle édition de «France Portrait social», réalisé par l'Insee, est une mine de données chiffrées qui permet de dresser un état des lieux de la situation sociale de la France après plusieurs années de crise. Extraits choisis.

    ● Plus de 2 millions d'allocataires des minima sociaux d'insertion. La crise a aggravé le phénomène de persistance dans le chômage. Alors que le chômage a augmenté de 43% entre 2008 et 2013, le nombre de chômeurs de longue durée en France s'est lui accru de 56% et concerne 1,1 million de personnes. Un phénomène qui se retrouve dans toute l'Europe, à l'exception de l'Allemagne. La crise a frappé plus durement les catégories les plus exposées: les personnes peu diplômées, les ouvriers, les employés, les jeunes, les parents isolés et les immigrés. Résultat, le nombre d'allocataires du RSA socle a augmenté pour atteindre 1,7 million d'allocataires fin 2012 (+26% par rapport à fin 2008), de même que le nombre de bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) qui grimpe de 27%, à 0,4 million de bénéficiaires.

    ● Salaires freinés et impôts en hausse. Depuis la crise, le revenu salarial progresse plus lentement (+0,2% par an en euros constants sur 2007-2012, contre + 0,6% sur 2002-2007) et s'établit à 20.100 € en moyenne en 2012. Si les écarts de salaires entre hommes et femmes se resserrent, le salaire moyen des femmes reste inférieur de 26% à celui des hommes. L'Insee note que l'accroissement des prélèvements en 2013 a légèrement réduit les inégalités de niveau de vie des ménages. La reconduite du gel du barème de l'impôt et de la prime pour l'emploi, ainsi que la fin de l'exonération fiscale des heures supplémentaires, ont concerné l'ensemble des ménages imposés et l'impôt sur le revenu a augmenté de 280 euros par ménage imposé en moyenne. Les ménages les plus aisés ont été touchés par la création d'une tranche supplémentaire d'imposition à 45%, la réduction de l'avantage du quotient familial et la réduction de l'abattement pour les frais professionnels. L'impôt sur le revenu des 10% les plus aisés a ainsi augmenté de 800 euros en moyenne.

    ● Des quartiers prioritaires plus ciblés. En 2014, l'État a recentré son action sur 1.300 quartiers prioritaires, contre 2.500 auparavant, répartis sur 700 communes. La population couverte par la politique de la ville passe ainsi de 7,8 millions à un peu moins de 5 millions. Presqu'un tiers de la population concernée vit dans l'agglomération parisienne et 39 % dans une agglomération d'au moins 200.000 habitants. Les régions Centre, Languedoc-Roussillon et Picardie, qui abritent davantage de quartiers en difficulté, ont vu leur poids relatif dans la politique de la ville fortement augmenter.

    ● Des sans domicile étrangers majoritairement originaires d'Afrique. En 2012, dans les grandes agglomérations, on compte 81.000 adultes et 31.000 enfants sans domicile. Parmi eux, 45.000 adultes (55%) sont nés à l'étranger: 60% sont originaires d'Afrique (23% du Maghreb et 35% du reste du continent) et près d'un tiers sont originaires de l'est de l'Europe. Un sans domicile sur dix est «sans-abr» et dort dans la rue, les autres sont accueillis dans les différents hébergements mis à disposition par des associations ou des organismes d'aide: 33% en centre collectif où l'on peut rester la journée, 29% en logement, 16% en hôtel, 12% en centre collectif qu'il faut quitter le matin. Les sans domicile se situent à 44% dans l'agglomération parisienne.

    ● La famille traditionnelle reste prédominante. En matière de situations familiales, les grandes tendances sont les mêmes dans le secteur privé et dans la fonction publique: 43% des salariés du privé vivent avec au moins un enfant de moins de 18 ans, contre 45% dans la fonction publique. 21% des salariés du privé sont à la tête d'une famille nombreuse, contre 23% dans la fonction publique. Et 80% vivent en famille «traditionnelle» (ni monoparentale, ni recomposée), contre 78% dans la fonction publique. Mais, la stabilité de l'emploi joue sur la situation familiale: les salariés en CDD ou contrat court vivent moins fréquemment avec des enfants de moins de 18 ans.

    ● Enseignants des rémunérations plus faibles que les cadres de la fonction publique. A la rentrée 2013, on comptait 380.000 enseignants dans les collèges et lycées publics pour 4,6 millions d'élèves. L'anticipation de conditions de travail parfois difficiles en début de carrière concourt probablement aux difficultés de recrutement constatées depuis 2011: les enseignants débutants sont plus souvent affectés en région parisienne, sur des postes de remplaçants ou en zone prioritaire. En comptant les heures de cours et le temps de travail hors classe, les enseignants du second degré public déclarent travailler en moyenne plus de 40 heures par semaine et 20 jours pendant les vacances scolaires. En 2011, ils touchaient, en moyenne, 2.740 € nets par mois, primes et heures supplémentaires comprises. Agrégés et certifiés ont ainsi des rémunérations nettes plus faibles que les cadres de catégorie A non enseignants de la fonction publique d'État, dont le salaire moyen est de 3.300 € nets mensuels en équivalent temps plein. De fait, ces derniers perçoivent un tiers de leur rémunération sous forme de primes.

    Marie-Cécile Renault

    notes : (1) http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?ref_id=FPORSOC14

    SourceLe Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EuEyFAVAAEjUJGWbjy.shtml