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  • L’Assemblée vote la réforme territoriale

    Après des débats animés, les députés ont finalement adopté le projet de loi de réforme territoriale avec la carte à 13 régions déjà retenues en première lecture.

    Hier, les députés alsaciens étaient en pointe pour dénoncer la disparition de leur région. Celle‑ci est absorbée dans un vaste gloubi‑boulga rassemblant en outre la Lorraine et la région Champagne‑Ardenne. La fusion de Midi‑Pyrénées avec le Languedoc‑Roussillon est également très contestée.

    Inquiets pour les prochaines échéances qui devraient voir une nouvelle poussée du Front National, les députés socialistes du Nord ne sont pas parvenus à retarder une fusion avec la Picardie. Enfin, les députés bretons ont réclamé avec force le retour de Nantes dans leur région. Cette carte livre un résultat étonnant. A l’ouest, un vaste ensemble sera formé par l’Aquitaine, le Poitou‑Charentes et le Limousin. Le gouvernement réussit donc à mettre Guéret dans la même région que Saint‑Jean‑de‑Luz. Contrairement à l’Alsace, la Bretagne a réussi à éviter une fusion avec sa voisine, la région Pays de Loire. Celle‑ci demeurera donc orpheline.

    http://fr.novopress.info/178663/lassemblee-vote-reforme-territoriale/

  • Cambadélis, le serial censeur

    L'ancien trotskiste déploie ses armes de moralisation massive. En deux lignes, vous êtes accusé et condamné.

     

    Depuis qu’Harlem Désir a troqué le costume de premier secrétaire du Parti socialiste, trop grand pour lui, contre un discret maroquin au Quai d’Orsay, tout va mieux rue de Solférino. Car désormais, c’est Jean-Christophe Cambadélis qui pilote le navire.

    Et l’animal politique n’a pas perdu la main, réactivant dès qu’il le peut les bons vieux clivages, l’antique dialectique du « parti de demain » contre celui de la réaction. Les manipulations associatives des années 80 – SOS Racisme, Manifeste contre le Front national, etc. – ne sont pas bien loin pour ce technicien du langage.

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  • La destitution de Yannick Noah, on parie ?

    C’est peut-être l’un des retournements les plus spectaculaires de l’histoire médiatique auquel nous assistons en ce moment : depuis quelques jours, subrepticement, les médias commencent à s’autoriser à penser que Yannick Noah ne serait pas la « personnalité préférée des Français » !

    Vous lisez bien : Yannick Noah, finalement, ne serait pas la « personnalité préférée des Français » contrairement à ce qui était établi depuis 1945 par les accords de Yalta.

    Lentement, les articles de presse bourgeonnent et laissent entendre, l’air de rien, que la tournée de Yannick tourne au fiasco. « Le chanteur ne fait plus recette » (Le Figaro). « La tournée discount de Yannick Noah » (Libération). « Yannick Noah en concert mardi, il reste des places » (Ouest France). J’ignore si la cote d’amour du public pour Yannick Noah est réellement en train de chuter. Ce qui est sûr, c’est que celle des médias, elle, fout mystérieusement le camp. YannicKohLanta est en train de perdre son collier d’immunité !

    C’est la véritable information, avant même celle que les spectacles de l’artiste n’attirent plus les foules. Pourquoi se mettre soudainement à éventer les difficultés d’un artiste qui était jusque-là intouchable ? Le système médiatique sait pourtant protéger l’art en voie de marginalisation quand il le veut bien : il y a quelques semaines de cela, au moment précis où le théâtre qui jouait la pièce de BHL s’apprêtait à la déprogrammer 2 mois avant la date prévue faute de public, Le Point titrait que le spectacle « affichait complet ».

    Yannick Noah lui-même ne semble pas faire le rapprochement entre ce lâchage et ses récentes réaffirmations publiques d’amitié à Dieudonné. Pour lui, la raison de ses difficultés serait à chercher dans ses récents engagements contre le FN et pour François Hollande ! Logique : dans une France qui cède aux sirènes du populisme primaire, le péquin moyen sanctionne les artistes trop ouverts. Les néo-nazis qui jusque-là se pressaient à ses concerts, auraient pris ombrage de ses idées civiques, et déserteraient à présent les salles ! Elémentaire mon cher Watson. Prenons-en le pari, c’est la thèse officielle qui sera retenue et rapportée dans les prochains jours. Le bad buzz médiatique ira se renforçant, on continuera à s’étonner innocemment de « la tournée ratée de Noah », et ce sera un signe supplémentaire que la France moisie va décidément mal. Si le possédé abjure, il pourra revenir.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • "Remigration et volonté politique" - entretien non-aligné avec Laurent Ozon.

  • "Si nous ne combattons pas Daech là-bas, ils viendront chez nous"

    De retour d’Irak, Bruno Retailleau, sénateur UMP, président du conseil général de Vendée, déclare à Ouest-France :

    "Il faut éradiquer Daech, l’empêcher de nuire.Cet islamo-fascisme est le troisième totalitarisme du XXIe siècle.Soyons impitoyables. Pas de nouveau Munich ! Si nous ne combattons pas Daech là-bas, ils viendront chez nous, soyons en sûr. Les jours derniers, ils ont subi de sérieux revers militaires. Les frappes militaires semblent porter leur fruit…"

    Dans le dernier numéro du bimensuel L'Homme Nouveau, le professeur Olivier Hanne a soumis la question d’une éventuelle intervention militaire en Irak et en Syrie à la méthode utilisée par saint Thomas d’Aquin dans la Somme théologiqueou dans les Questions disputées.

    Michel Janva

  • Réponse à Macholand : oui, l’IVG porte atteinte à la vie humaine

    Tout se passe comme si notre monde jouissait de pratiquer un amour qui donne chaque année son bataillon de petits morts...

    Le nouveau site féministe « Macholand.fr » s’indigne d’un article de la dernière édition du Dico des filles :

    « La maison d’édition Fleurus n’y va pas par quatre chemins. En défendant le droit à l’avortement, on porterait atteinte à la vie humaine. Rien que ça. »

    Pourtant, à l’évidence, disposer de son corps lorsqu’il abrite un autre corps porte atteinte à une vie. L’argumentaire actuel des féministes en faveur du droit d’avorter m’inquiète surtout à cause d’un défaut majeur : il met en danger le droit des femmes à l’intégrité physique, car il repose sur la sacralisation de la sexualité et la reconnaissance d’un droit aux relations sexuelles.

    Pour justifier le droit d’avorter, Simone Veil affirmait que la contraception allait en réduire à néant l’usage. Aujourd’hui, l’usage paraît aller de soi, il convient de dire que l’avortement est normal, qu’il n’y a « pas trop » d’avortements. Il s’agit d’un changement capital de perspective : du rejet à l’acceptation, à la normalisation de la mort… rien de moins.

    Selon l’argumentaire actuel pour l’IVG, grâce à la contraception, la sexualité est déconnectée du don de la vie, donc elle est et doit être libre, donc l’avortement doit être libre. Or, le postulat de base est faux, l’argumentaire contradictoire. La sexualité n’a jamais été déconnectée du don de la vie… puisqu’il arrive des conceptions inattendues même sous contraception. Si l’IVG est demandée, c’est bien parce que la sexualité ne peut pas être réellement libre.

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  • Tous les deux jours, un agriculteur se suicide

    L’institut de veille sanitaire (INVS) a publié il y a quelques jours une étude sur la surveillance de la mortalité par suicide des agriculteurs exploitants, portant sur les années 2007, 2008 et 2009. Les résultats sont plus qu’alarmants. En France, près de 500 suicides d’agriculteurs ont été enregistrés durant les 3 années étudiées. Autrement dit, c’est un agriculteur qui se suicide tous les deux jours dans le pays. Retour en détail sur les chiffres d’une étude qui fait froid dans le dos. 

    Tous les deux jours, un agriculteur se donne la mort 

    Toutes morts confondues, la population des agriculteurs montre une sous-mortalité par rapport à la population française. Cela peut s’expliquer, notamment, par un « healthy worker effect », par une plus faible mortalité par certaines maladies - liées à une moindre consommation de tabac -, ou encore par le fait que la rudesse du travail nécessite une meilleure santé que la population générale. 

    En revanche, si l’on étudie uniquement la mortalité par suicide, elle est supérieure de 20% par rapport au reste de la population générale française. 

    La problématique est encore plus flagrante lorsque l’on compare les chiffres avec ceux concernant les cadres. Un agriculteur exploitant présente un risque trois fois plus élevé de se donner la mort qu’un cadre (deux fois plus élevé pour les agricultrices). 

    Ainsi, l’étude de l’INVS confirme que la catégorie sociale des agriculteurs exploitants possède la mortalité par suicide la plus élevée parmi toutes les catégories sociales. 

    Cette surmortalité est particulièrement marquée chez les éleveurs âgés de 45 à 64 ans qui ont un risque de décéder par suicide respectivement de 31% et 47% plus élevé que la population générale. 

    L’étude de l’INVS révèle également que le suicide est la troisième cause de mort dans le monde agricole, après les cancers et les maladies cardiovasculaires. 

    Tous ces chiffres sont édifiants, mais comment les expliquer ? 

    Corrélation directe entre suicide et difficultés économiques 

    L’isolement social que rencontre un grand nombre d’agriculteurs et les contraintes particulières liées à l’exercice du métier -qu’elles soient physiques, climatiques, politiques ou sociales- sont avancés pour expliquer ce phénomène. 

    Mais il faut insister sur la corrélation directe entre suicide et difficultés économiques. Les observations de l’INVS coïncident avec la temporalité des problèmes financiers rencontrés dans ces secteurs sur la période d’étude. 

    Par exemple, la surmortalité par suicide chez les éleveurs bovins-lait coïncide avec la rupture en 2008 d’un accord tacite entre producteurs et acteurs économiques qui apportait certaines garanties aux agriculteurs (pas de concurrence étrangère, notamment). 

    Vigilance pour les mois à venir 

    La Mutualité sociale agricole (MSA), qui est chargée de mettre en œuvre le plan de prévention du suicide dans le monde agricole de 2011 dont fait partie l’étude de l’INVS, insiste sur le fait que « la vigilance s’impose » pour les mois à venir. 

    En effet, la colère des agriculteurs s’est à nouveau exprimée ces dernières semaines, notamment dans les filières fruits, légumes et élevage bovin, face à des cours qui s’effondrent et à des contraintes administratives et environnementales que les agriculteurs jugent trop pesantes. 

    Fin septembre, des centaines de maraîchers bretons ont incendié la Mutualité sociale agricole de Morlaix (Finistère), après avoir déversé leurs légumes invendus devant le bâtiment. Le centre des impôts local a également été visé par ces violences. 

    La MSA a mis en place Agri'écoute, un service téléphonique destiné aux agriculteurs en difficulté. Le numéro (09 69 39 29 19) est accessible 24h/24 et 7j/7 et permet aux agriculteurs qui le souhaitent de discuter de façon anonyme avec des personnes formées aux situations de souffrance ou de détresse. 

    L'étude de l'INVS était attendue par de nombreux acteurs du secteur. Elle est considérée comme la première étude officielle et exhaustive sur le sujet du suicide chez les agriculteurs. Si ses résultats sont déjà très alarmants, certains acteurs estiment qu'ils sont sous-estimés. Ainsi, le syndicat agricole la Coordination Rurale affirme que de nombreux suicides sont déclarés comme étant des accidents afin que les assurances puissent être touchées par les proches. L'Apli (Association des producteurs de lait indépendants) avançait pour 2009 le chiffre de 800 suicides au sein de la population des agriculteurs... 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Fraudes électorales en Pologne

    D'Olivier Bault dans Présent :

    "Que les deux principaux partis d’opposition, y compris celui probablement arrivé en tête, dénoncent les fraudes électorales et demandent l’annulation des élections, c’est une chose plutôt rare dans un pays de l’Union européenne. C’est pourtant ce qui arrive en Pologne après les élections de dimanche, où les électeurs étaient appelés à choisir leurs conseillers municipaux, leurs maires et leurs conseillers régionaux pour les quatre années à venir.

    Si, d’après les sondages de sortie des urnes, le parti conservateurDroit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski serait arrivé en tête avec 31,5 % des voix contre 27,3 % à la droite libérale (et de plus en plus libertaire) Plateforme civique (PO) de l’ex-premier ministre Donald Tusk, et 17 % au parti paysan (PSL), allié plutôt conservateur de la PO au sein du gouvernement, on ne connaissait toujours pas les résultats définitifs jeudi matin.

    Entre, d’une part, les petites fraudes électorales locales (des électeurs s’étonnent que le candidat pour lequel ils ont voté n’ait officiellement obtenu que… 0 voix) et des sacs de bulletins de vote laissés sans surveillance et, d’autre part, les graves lacunes du système informatique censé accélérer le compte des votes, les reproches adressés à la commission électorale sont nombreux. [...]"

    Michel Janva