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  • Les Français n’en veulent plus

    S’exprimant ce matin, sur RTL pour commenter la prestation hier soir sur TF1 de François Hollande, la chroniqueuse  Alba Ventura citait opportunément un adage de Jacques Pihan, le Monsieur communication de feu François Mitterrand à l’Elysée:  « Quand on a rien à dire, on embête pas les Français à la télé ». François Hollande ce jeudi soir n’avait rien à dire. Rien de neuf à déclarer par rapport  à sa grande conférence de presse du 18 septembre dernier. Rien de neuf à proposer, si ce n’est débiter les habituels mantras dans cet exercice télévisuel censé marquer le cap du mi- mandat. Les sujets des charges, taxes, impôts pesant sur les entrepreneurs et les ménages, de l’éducation, de l’insertion, du chômage des jeunes et des séniors ont été évoquées (esquivées) avec les journalistes et les Français choisis pour lui poser des questions. Ça ira mieux demain voila en résumé ce qu’a déclaré le chef de l’Etat. Et pas un mot n’a  été dit sur les deux autres grands sujets d’inquiétudes pour nos compatriotes,  l’insécurité et l’immigration.

     « L’identité de la France » a dit François Hollande  dés le début de l’émission, c’est « la république sociale »…un peu court comme définition, non ?  Un chef de l’Etat qui a gardé le silence  sur la progression dans notre « république sociale » de  la grande pauvreté qui angoisse nos compatriotes, soulignée par le dernier rapport annuel du Secours Catholique – Caritas France dévoilé  hier. Une structure qui a  accueilli l’an dernier 1 477 000 personnes, chiffre en sensible augmentation par  rapport à 2012.

     Une extrême  précarité, qui touche même les salariés à faible revenu mais en premier lieu est-il détaillé dans ce rapport, les familles étrangères (roms?) avec 34 % des personnes accueillies. Chez les Français, les plus fragilisés sont   les familles monoparentales, les personnes isolées, notamment âgées, les moins de vingt ans….  Nous touchons là aux effets concrets  de la crise certes, mais aussi des politiques menées sur le plan « sociétal », aux résultats  tangibles  de la destruction des solidarités et des liens familiaux…

     Quant à l’Europe, quasi absente de ce débat hier soir, alors même que Bruxelles impose ses règles,  pèse de tout son poids dans les décisions  prises au sommet de l’Etat, elle n’a  été franchement célébrée  comme un modèle par M. Hollande que pour attaquer Marine Le Pen. Interrogé sur l’hypothèse de son accession au pouvoir, qu’il n’a pas minimisé, le chef de l’ Etat a voulu voir dans la présidente du FN le symbole du retour des « années 30 », du repli mortifère, de la  régression, du déclin, « la porte de sortie » de la France de l’Histoire avec un grand H.  Une peu finaude tentative de renverser la charge accusatoire contre les défenseurs des souverainetés nationales et de l’Europe des patries.

     Présidente du FN qui selon l’étude Ifop commandée par Itélé et Sud Radio publiée mardi, et quels que soient les candidats de gauche ou de droite  engagés face à elle, arriverait  largement en tête du premier tour de la présidentielle, avec près de  30% d’intentions de vote.  Dans les huit scénarii présentés aux sondés, les socialistes sont systématiquement éliminés dès le premier tour, (Manuel Valls, François Hollande, Martine Aubry). Alain Juppé (28% des voix), Nicolas Sarkozy (26%) et François Fillon (18% ) sont derrière Marine.

     Que faire alors pour enrayer cette dynamique nationale ? Abel Mestre note dans Le Monde la maladresse du peu inspiré Nicolas Sarkozy qui, « lors de son discours prononcé à Nancy, lundi 3 novembre, a affirmé tout de go :  Marine Le Pen est d’extrême gauche, son programme économique est celui de Jean-Luc Mélenchon.  Vieille antienne commune, à droite comme à gauche, des  extrêmes qui se rejoignent ».

     La veille, dans un entretien au JDD  poursuit-il, Marine avait «  déclaré que l’extrême gauche faisait  de bons constats  dans leur dénonciation de la mondialisation, mais qu’ils n’allaient pas  au bout de (leur) logique ».

     « Si l’on ne parvient pas à percevoir l’intérêt qu’a M. Sarkozy de classer Mme Le Pen à l’extrême gauche – dans ce cas, qui incarne l’extrême droite ? La droite de l’UMP ? –, la présidente du FN a, en revanche, tout intérêt à brouiller les codes politiques classiques. Quand Marine Le Pen donne quitus à l’extrême gauche, cela n’a rien d’innocent. C’est un élément de plus de sa stratégie de dédiabolisation. Car plus il y a de confusion, plus il est difficile de renvoyer le FN à ce qu’il est fondamentalement, c’est-à-dire un parti d’extrême droite » affirme M. Mestre.

     La confusion n’est pas tant dans l’esprit des Français qui ne sont pas idiots que le désarroi dans la tête des adversaires du FN qui n’ont  pas compris –ou ne veulent pas comprendre- que le modèle artificiel gauche-droite sur lequel repose ce Système à bout de souffle est condamné et dépassé.

     Un désarroi souligné par un article publié hier sur le site de  L’Express,  intitulé significativement  « Face à Marine  Le Pen Patrons-Syndicats même combat ». Il confirme aux lecteurs de ce magazine  une collusion objective souvent pointée par Bruno Gollnisch, entre un certain patronat euromondialiste et la gauche altermondialiste-internationaliste,  les deux faces d’une même médaille antinationale.

     C’est ainsi que le président du Medef,  Pierre Gattaz,    fulmine contre « La montée de votes extrêmes» ,«une source d’inquiétude, dans une interview au Monde (25 septembre) ». Lequel  déclare encore : « Quand je vois le programme de Marine Le Pen, je suis pour le moins inquiet».

     C’est « le PDG d’un grand groupe » cité aussi dans cet article qui affirme  que  « Marine Le Pen défend la sortie de l’euro, le populisme, le protectionnisme et un mauvais patriotisme (sic), tout ce que le patronat n’aime pas. Nous devrions le dire encore plus haut et plus fort ! ».  Et à visage découvert ce serait bien,   puisque ce Monsieur du haut de ses mâles déclarations,  préfère courageusement  garder l’anonymat.

     L’Express souligne  que « les syndicats se félicitent de cette évolution (du discours anti FN du Medef, qui en fait est récurrent, NDLR), même s’ils en mesurent le risque : que Le Pen apparaisse proche du peuple, puisque les patrons la combattent. (…). Nouveauté, la CFDT et la CGT vont travailler ensemble sur le sujet. Elles participeront, avec d’autres, à un colloque organisé les 21 et 22 novembre par le collectif Pour une république solidaire ».

     Dans les faits il est trop tard. Les jaunes du Système que sont les dirigeants  démonétisés, marginalisés, de syndicats, qui représentent  moins de 8% des salariés français  (3% dans le secteur privé),  sont inaudibles depuis longtemps.   La preuve en est apportée au  regard des scores enregistrés par le FN , premier parti ouvrier de France déjà lors de la présidentielle de 1995, chez les salariés. Quant aux adhérents de base des  syndicats en question, ils sont aussi les premiers à glisser un bulletin Front dans l’urne.

     Le piètre Pascal Debay, « responsable de la campagne contre l’extrême droite de la CGT »,un brin schizophrène,  en fait la confidence attristée, son vieux monde confortable s’écroule : « les repères droite-gauche se perdent. Il faut de la patience et un travail de longue haleine » feint-il d’espérer.

     Ecrivain grandement apprécié par François Mitterrand, Jacques Chardonne  écrivait :  « Proudhon se demande pourquoi la France a repoussé tant de sortes de gouvernements. Quelle cause oppose toujours l’intérêt du prince et celui du grand nombre et précipite  les Etats vers leur ruine ? (…). A cette question (…) Proudhon répond fort bien : ce qui importe dans tout gouvernement, ce n’est pas l’origine, ce n’est pas la forme (monarchie, démocratie, etc.,) ni même l’organisation ; il faut considérer l’esprit qui l’anime. C’est par leur idée que les gouvernements vivent ou  meurent. »

     Et bien oui,  l’esprit qui anime ce Système  les Français n’en veulent plus. On devrait  lire Proudhon à la CGT. Et au Medef  aussi d’ailleurs,  cela ne pourrait pas leur faire de mal.

    http://gollnisch.com/2014/11/07/les-francais-nen-veulent/

  • Ukraine: massacre du Maidan, première étude exhaustive

    Réalisée par un universitaire canadien, et présentée ici.

    Extrait de l'introduction.

    Nous vous proposons une longue enquête réalisée par Ivan Katchanovski, un chercheur universitaire canadien, qui analyse en détail le massacre de Maïdan du 20 février 2014, à partir de différents éléments d’information disponibles : vidéos des médias, données balistiques tirées de Google Earth, types de munitions et impacts de balles, communications radio des services de sécurité ukrainiens, témoignages sur les mouvements des tireurs embusqués, positions occupées par l’opposition, tirs déclenchés contre des journalistes. Cette enquête a été présentée le 1eroctobre au Séminaire des études ukrainiennes de l’université d’Ottawa, au Canada. En l’absence d’un véritable rapport officiel, elle constitue un document historique unique, dont l’historiographie est constituée de tous ces médias qui enregistraient en continu l’Euro Maïdan.

    En synchronisant les différents éléments d’information disponibles, l’auteur révèle… un massacre organisé :

    • les victimes sont autant des policiers que des manifestants ;
    • les forces de l’ordre ont tiré et donc tué des manifestants (cette enquête indépendante le souligne), mais la majorité des tirs meurtriers provenaient de tireurs du Secteur droit qui ont méticuleusement visé et abattu non seulement des policiers, mais aussi beaucoup de manifestants désarmés ;
    • les tireurs n’ont jamais été inquiétés, ni recherchés par les responsables pro-Maïdan ;
    • Les responsables pro-Maïdan étaient parfaitement informés de la présence de nombreux tueurs dans leurs rangs, comme en attestent leurs déclarations et leurs prises de paroles.

    Paula Corbulon

  • Jihadistes revenus de Syrie : déjà plus de 150 morts en Chine

    Lu sur le Réseau Voltaire : La présence de jihadistes chinois en Syrie est attestée depuis octobre 2012 [1], mais elle s’est considérablement accrue à l’été 2014, au point de constituer un quartier chinois à Rakka, capitale de l’Émirat islamique.

    Principalement issus de la communauté ouïgour, ces combattants passent souvent par le Cambodge ou l’Indonésie et sont véhiculés avec l’aide des services de renseignement turcs (MIT).

    Au cours des derniers mois, plusieurs attentats islamistes ont été perpétrés en Chine par des jihadistes revenus de Syrie
    – place Tiananmen à Pékin, le 28 octobre 2013, 5 morts et plus de 40 blessés ;
    – gare de Kunming, le 1er mars 2014, 29 morts et 143 blessés ;
    – gare d’Uruqmi, 30 avril 2014, 2 morts et 79 blessés ;
    – marché d’Urumqi, le 22 mai 2014, 31 morts et de nombreux blessés ;
    – hôtel de police de Kargilik, le 21 juin 2014, 13 morts et 3 blessés.
    – hôtel de police de Shache/Yarkant, 28 juillet 2014, 96 morts et de très nombreux blessés.

    Même s’il existe des craintes en Europe et aux États-unis, il s’agit pour le moment des seuls cas avérés de combattants ayant commis des attentats à leur retour de Syrie chez eux dans le cadre d’organisations jihadistes [2].

    L’Émirat islamique semble avoir été conçu pour combattre à terme la République populaire de Chine [3].

    Le ministère irakien de la Défense a diffusé deux photographies de citoyens chinois membres de l’Émirat islamique.

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    http://www.contre-info.com/

  • #Sagnol : l’insupportable tribunal de l’inquisition a encore frappé

     Peut-on encore dire quelque chose dans ce pays ? La nouvelle polémique orchestrée par les médias et les associations KGBistes du système (LICRA, SOS racisme…) au sujet des dernières déclarations de l’entraîneur Willy Sagnol sur les joueurs africains démontre que non.

    Que de cris aux orfraies pour des propos où un homme explique ses décisions tactiques, tout en reconnaissant d’ailleurs des qualités intrinsèques aux joueurs de couleur…

    Cette tempête dans un verre d’eau montée en « affaire » doit rappeler aux Français qui pensent encore vivre dans un pays libre que ce n’est plus le cas depuis longtemps, et que les grands inquisiteurs sont là, à traquer la moindre parole dissidente qui ne colle pas avec le politiquement correct.

    Tremblez-donc bonnes gens à l’esprit gaulois et encore frondeur, le système vous guette, Big Brother is watching you !

    http://fr.novopress.info/178027/sagnol-linsupportable-tribunal-linquisition-encore-frappe/

  • Quand on commence à tuer par charité…

    De Cécile Edel, présidente de Choisir la vie :

    "Depuis plusieurs mois, quelques « affaires » sociétales ont marqué l’actualité. Certaines m’ont profondément interpelée parce qu’elles soulignent combien notre société est devenue intrinsèquement malade.

    Bien plus que ce que l’on pourrait qualifier de relativisme ambiant, il s’agit bel et bien d’une inversion radicale des valeurs du Bien et du Mal avec une absence totale de responsabilisation des personnes face aux conséquences tragiques de leurs actes.

    Ce qui, en effet, depuis toujours semblait communément acquis et naturellement désigné comme le Bien- j’entends par là : faire ou laisser vivre- devient aujourd’hui un acte considéré comme « mauvais » car non compassionnel. Comment peut-on, en effet, laisser souffrir ? Comment peut-on laisser vivre celui dont la vie nous semble « insignifiante », non « digne »? Comment peut-on faire naître un enfant handicapé dont on juge que la vie sera forcément une source de souffrance? Et le Bien passe ainsi du côté de celui qui choisira la mort de l’autre selon ses propres critères de qualité de la vie! Inversement, selon cette même logique, faire mourir sera non seulement défini comme au service du Bien, mais deviendra également un acte que certains jugeront comme un acte d’amour, de suprême charité.

    Quelle est donc cette charité qui nous fait aller jusqu’à tuer l’autre ? Je connais des actes d’amour qui nous font sacrifier notre propre vie pour un être ou pour une cause qui nous dépasse, je ne connais aucune charité qui nous fait sacrifier l’autre pour des raisons obscures. Quand oserons-nous, en effet, reconnaître que nous ne tuons jamais par amour,mais bien par égoïsme parce que l’image de l’autre, du plus fragile, nous dérange, nous renvoie à nos propres imperfections, à l’immaîtrisable, à cette souffrance que nous refusons, à cette mort que nous rejetons ? Et, depuis que la loi sur l’IVG, il y a 40 ans, a autorisé l’élimination des êtres qui nous dérangeaient, que nous refusons, notre quête de perfection et de maîtrise de la vie et de la mort n’est jamais assouvie.

    Ainsi, nous avons pu voir avec stupeur lors de la délibération du verdict du Dr Bonnemaison, jugé par un curieux hasard de calendrier en même temps que l’affaire Vincent Lambert*combien, de nos jours, les coupables étaient acquittés et les innocents condamnés. Nous verrons cette même logique dans l’affaire du Dr Dor, jugé coupable d’avoir culpabilisé les coupables, ou encore dans l’affaire de la censure de la vidéo « Dear Future Mom »de la Fondation Lejeune par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), selon lequel la vision du bonheur affiché des enfants trisomiques risquerait de culpabiliser celles qui avaient décidé de ne pas laisser vivre les « frères » de ces derniers.

    Au Dr Bonnemaison de donner le mot de la fin de mon édito, mot qui en dit long sur l’invention par notre société, d’un nouveau délit : le crime de culpabilisation des coupables devenus alors victimes !«Dans ces situations de fin de vie, certaines décisions peuvent être de nature à mettre en difficultés l’équipe soignante (...) c’est délicat aussi de consulter la famille et de lui laisser prendre la décision (...) C’est une source de culpabilité que j’ai voulu lui éviter. J’ai essayé de les protéger »."

    Michel Janva

  • Scandale à la tête de l’Union Européenne: Marine Le pen demande la démission du Président Jean-Claude Juncker

    Marine Le Pen réclame la démission du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker après les révélations sur le système d’évasion fiscale à grande échelle mis en place par l’ancien premier ministre du Luxembourg au profit de nombreuses multinationales:

    Dans un communiqué de presse du 6 novembre, Marine Le Pen, réclame la démission de M. Juncker élu de fraîche date à la tête de l’Union Européenne:

    La parution dans la presse d’une enquête internationale sur les pratiques « d’optimisation fiscale », autrement dit d’évasion fiscale, transitant par le Luxembourg, de plusieurs centaines de grands groupes, met en lumière les pratiques détestables de ce paradis fiscal au cœur de l’Europe et à la tête duquel s’est trouvé pendant 18 ans l’actuel président de la Commission européenne : Jean-Claude Juncker.

  • Echec de LMPT, victoire des « zadistes » : la force de la violence (J.Y. Le Gallou)

    La Manif pour tous a fait descendre dans la rue des centaines de milliers de personnes. C’est une formidable réussite sociétale : à terme, la génération 2013 remplacera la génération 68. Mais c’est un échec politique. En interdisant à leurs troupes, le 24 mars 2013, de descendre sur les Champs-Élysées (et en condamnant ceux qui s’y sont retrouvés), les dirigeants de LMPT ont permis le vote de la loi Taubira. En se félicitant de l’absence de tout incident le 5 octobre 2014 (et en collaborant avec la préfecture de police contre les « trublions » possibles), les dirigeants de LMPT ont donné quitus au gouvernement pour ses mauvaises actions ; tout en lui donnant un feu vert pour démanteler le principe d’universalité des allocations familiales. En deux ans, jamais autant de mesures antifamiliales n’ont été adoptées.

    Les « zadistes », les occupants illégaux de terrains menacés par des projets d’aménagement, sont moins propres sur eux que les manifestants LMPT et beaucoup moins nombreux : quelques centaines d’activistes, quelques milliers de manifestants à Sivens, quelques dizaines de milliers à Notre-Dame-des-Landes.

    Mais leurs violences ont débouché. À l’arrêt du projet d’aéroport après l’action des « casseurs » à Nantes. À la suspension du barrage dans le Tarn après la mort de Rémi Fraisse, dans le cadre d’une action pourtant normale de rétablissement de l’ordre par la gendarmerie. Je me réjouis, pour ma part, de ces retraits : en luttant contre l’artificialisation infinie des sols français, les « zadistes » défendent de facto nos paysages et notre patrimoine, et par là même …l’identité de la France. Comme les « terroristes » corses l’ont fait en retardant le bétonnage de leur île.

    Reste que c’est deux poids, deux mesures. Une action bon enfant contre le « mariage gay » devient aux yeux des médias un « débordement violent de l’extrême droite ». Et il devient interdit de contester l’application de la loi Taubira : « une loi de la République » que maires UMP et FN mettent en œuvre scrupuleusement. En revanche, les actions infiniment plus violentes des « zadistes » bénéficient de l’indulgence des médias. Et José Bové les justifie au nom de la « désobéissance civique ». Un terme qui n’est pas sans force et qui rappelle Antigone. D’autant qu’aujourd’hui la démocratie dite « représentative » a été détournée par les lobbys.

    La conclusion est sans appel. À l’aube du XXIe siècle, la violence illégale, mais parfois légitime, reste un acteur majeur des décisions politiques. On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs.

    Jean-Yves Le Gallou

    SourceBoulevard Voltaire

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Un président à l’ouest, rien de nouveau

    Lui a-t-il échappé qu’il avait en face de lui quatre figures représentatives de ses échecs, de ses impostures, de ses tours de prestidigitation, de ses mensonges, quatre figures du malheur français ?   

    Au plus bas dans les sondages – il venait encore, le matin même, déjouant avec maestria les pronostics des spécialistes qui jugeaient impossible de descendre plus bas, de battre un nouveau record d’impopularité –, c’est un président plutôt crispé qui abordait hier soir l’émission spéciale habilement réalisée et mise en scène par TF1 et RTL dans le rôle difficile du principal interprète. Disons les choses comme elles sont et non comme on voudrait qu’elles soient. Les questions gênantes, méchantes ou indiscrètes qui ont été d’emblée posées à François Hollande l’ont évidemment servi en lui permettant de jouer les pères nobles et de faire ressortir la bassesse, la vulgarité, la sottise, l’insignifiance ou l’excès de certains des reproches et de certaines des critiques qui lui ont été adressés.

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