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  • Justice et Loto : selon que vous serez sans-dent ou Jean-Claude Juncker

    Lu sur Le Contrarien :

    "Alors cette mamie qui organisait des lotos, de façon illégale semble-t-il, vient de subir la force de notre justice en étant condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende ce jeudi par le tribunal d’Arras [Ce n'est pas une blagueNDMJ].

    Yvette Bert est âgée de 76 ans, vit en maison de retraite et gagne 650 euros de pension de retraite. D’après l’enquête, elle aurait bien reversé l’ensemble des sommes gagnées à une organisation caritative et il n’y aurait pas eu d’enrichissement personnel.

    Mais c’est vrai qu’en ce bas monde, les sans-dents illettrés voyageant en car que nous sommes doivent être surveillés de près,pensez donc, si tout le monde commence à se débrouiller pour trouver des sous pour alimenter les organisations caritatives, l’État pourrait vite devenir et se sentir inutile, surtout vu ce qu’il nous coûte.

    Mamie Yvette passera donc peut-être, si elle continuait ses lotos ou si elle ne peut pas payer les 100 000 euros d’amende (avec 650 euros par mois, cela va être assez compliqué pour elle), quelques mois en prison. Yvette menace la société française dans ses fondements et il faut la neutraliser. Ce fut fait par une justice qui n’a pas tremblé devant un tel danger.

    Le (nouveau) président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est le plus grand escroc de l’évasion fiscale en bande organisée… Il vient d’avoir une promotion ! [...] Le chef de cette bande d’escrocs, permettant à tous la plus grande évasion fiscale jamais organisée et durant des années, vient d’avoir une superbe promotion puisqu’il vient d’être nommé (il n’y a aucune élection démocratique en Europe au suffrage universel direct sauf pour le Parlement qui ne sert à rien) à la tête de la Commission européenne, son boulot consistant à défendre les intérêts de ses amis à savoir les grosses boîtes et en aucun cas les peuples d’Europe, composés de mamies et papys Yvette, d’hommes et de femmes, de jeunes et de vieux, d’enfants, en un mot… d’êtres humains, les siens, ceux son troupeau, troupeau qu’il est censé dans le cadre des principes du bien commun protéger, choyer.

    « Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.

    Quarante médias internationaux s’appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) viennent de révéler l’existence d’accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa.Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l’ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l’Asahi Shimbun au Japon. Ils ont été passés entre 2002 et 2010, soit à une période où Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, était aux commandes du Luxembourg. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marche pour la vie le 23 novembre à Rombies-et-Marchipont (Nord)

    L’Association « Les Amis de Saint-Nicolas » organise, dans le village de Rombies-et-Marchipont, une marche Franco-Belge pour la Vie, contre l’avortement dimanche 23 novembre après-midi. La marche permet de prier pour les victimes de l’avortement : femmes et enfants (se munir d’un chapelet). Le circuit pédestre autour des chapelles du village permet de sensibiliser la population.

    Rombies-et-Marchipont est un village frontalier d’environ 800 habitants à 12 km à l’est de VALENCIENNES (département du Nord).

    14H30 début du rassemblement devant l’école Claudine Huart, sentier des écoles à Rombies. Marche en cortège sur la route. Parcours adapté aux poussettes.

    17H FIN.

    Michel Janva

  • Gréviculture en crise

     

    Impossible, en ce 4 novembre, de parler de cette étrange fausse grève du chemin de fer et des transports publics sans aller voir comment elle n'avait pas lieu. Et, de fait en empruntant successivement, pour 3 trajets franciliens, 6 lignes de métros, y compris la redoutable ligne 13, et un aller-retour en RER, tout marchait. Sinon parfaitement, du moins comme d'habitude, du moins à Paris.

    En revanche, ailleurs, il semble bien que de nombreux transports publics aient été bloqués. Citons notamment, parmi les 350 lignes d'Île de France les autobus des Hauts-de-Seine ; au sud ce sont les dépôts de Malakoff-Fontenay et Montrouge-Bagneux-Massy, qui se trouvaient paralysés à l'appel des syndicats CGT, Sud-Rail et Unsa. La pagaille englobait aussi certaines lignes de la SNCF, les Intercités d'Orléans, de Tours, de Montluçon, le Bordeaux-Nice et le Nantes-Bordeaux dans les deux sens.

    Doit-on se consoler en pensant qu'en Allemagne aussi un conflit des conducteurs de locomotives bloquera à nouveau les trains du 6 au 10 novembre, sachant qu'on ne fête pas, et pour cause, le 11 novembre outre-Rhin ? Certainement pas. Je note aussi qu'en Thuringe et je ne m'en félicite aucunement, la base du parti social démocrate se prononce en ce moment, en faveur d'une alliance régionale avec les écologistes et malheureusement aussi avec les néo-communistes de Die Linke ? Cela me semble déplorable, 25 ans après l'effondrement du régime de cette prétendue "RDA" qui n'était ni "R", ni "D" ni "A", mais une zone d'occupation soviétique. (2)⇓

    Mais aucune de ces mauvaises nouvelles n'entache le fonctionnement général du pays.

    Car un point crucial sépare le "système allemand" du "modèle social français" : en Allemagne, la grève est considérée comme un instrument, certes dur, et en cela exceptionnel, de la négociation salariale, avec une centrale syndicale unique et apolitique, la DGB. Celle-ci constitue le pivot d'une communauté libre, soudée et responsable, telle que, dès le XIXe siècle, l'avait pensée Bismarck unificateur du pays et fondateur d'un ensemble d'institutions sociales qui fonctionnent encore. Cette confédération de grands syndicats (16 au départ fusionnés à 8) compte plus de 7 millions d'adhérents, soit plus de 10 fois le nombre revendiqué, et non vérifié, par "notre" CGT, inférieur à 700 000.

    En France non seulement la grève ne joue pas le même rôle, en dernier ressort, mais, entre les mains de la CGT, elle prétend précéder toute discussion, s'affranchissant aussi du respect de la loi votée. La gréviculture, gratuite pour les bureaucraties rivales, sert de support à la manifestation. Le but dérisoire du jour se bornait à un rassemblement à 14 heures place Montparnasse, simple processus d'agitation, et de chantage interne, afin de maintenir le carcan étatiste hexagonal qui empêche le développement de l'offre privée de transports.

    La grande préoccupation de la CGT concerne en fait, en ce moment les élections syndicales du 4 décembre prochain, pour les "trois fonctions publiques". On doit savoir, en effet, que depuis le passage d'Anicet Le Pors, dirigeant du PCF, au ministère de la Fonction publique entre 1981 et 1984, les communistes ont réussi à imposer le concept selon lequel l'hôpital et les collectivités locales sont assimilables à la fonction publique de l'État, dont le statut remonte à Maurice Thorez en 1946  (2)⇓

    Or, à la SNCF, si aux élections syndicales de mars 2014, la CGT demeurait la première organisation syndicale, elle ne recueillait plus que 35,64 % des voix, en baisse de 1,69 point par rapport à 2011. Même au sein de cette structure privilégiée, subventionnée, archaïque, le personnel se détache de la fonctionnarisation et de l'idéologie étatiste à laquelle la bureaucratie cégétiste se rattache encore.

    En fait la centrale connaît une crise durable. En regard de celle-ci, le [vrai] scandale, révélé par le Canard Enchaîné le 29 octobre, des travaux dans l'appartement de son secrétaire général Lepaon doit sans doute être vu comme un révélateur. Lepaon, issu du secteur privé, ni plus ni moins crapule que son prédécesseur Thibault, avait été élu comme candidat surprise, arbitrant entre deux tendances rivales adossées aux "corporatismes" du secteur public.

    En novembre 1995 l'annonce abrupte du plan Juppé avait permis à la CGT de bloquer le pays pendant plus d'un mois, jusqu'au 21 décembre, entraînant plus de 6 millions de jours de grève. Mais, aujourd'hui, malgré le mécontentement profond du pays, et l'impopularité de ses dirigeants politiques, les staliniens réconciliés avec les trotzkistes se révèlent très loin d'une telle capacité de mobilisation.

    On se doutait bien, d'ailleurs, dès le 2 novembre que la grève ferroviaire du surlendemain échouerait.

    Mais il n'est pas certain que la libéralisation du transport par autocars, annoncée par le ministre de l'Économie le 15 octobre parmi une série de réformes, cible véritable que la vieille centrale veut battare, puisse être menée jusqu'au bout. Grande se révèle en effet la volonté politicienne du chef de l'État de maintenir les équilibres internes au sein de la gauche. Et grande demeure également la lâcheté d'une droite incapable d’en finir elle-même avec la culture du monopole.

    Et pourtant tout l'échafaudage du "modèle de transport public français" remonte à un héritage stalinien.

    Le Comité central d'entreprise, en effet, aujourd'hui encore bastion cégétiste, ne fut pas la seule création du communiste Fitermann lors de son passage au ministère, quand en 1982 il transforma le statut de la SNCF créée en 1938.

    En 1982 était ainsi votée, sous son influence, la "Loti". Ce sigle ne désignait pas l'équivoque écrivain turcophile mais la Loi d'orientation des transports intérieurs. D'inspiration profondément étatiste, elle régit encore ce qui est devenu en 2010 le code des transports, promulgué par ordonnance et dont la seule partie législative compte plus de 2 200 articles.

    Tout ce système repose sur la subvention et la distorsion des prix. Ah ! on l'a oublié le bon temps où, s'adressant aux jeunes générations de voyageurs la pub ferroviaire leur disait "si tu payes le prix c'est que t'as rien compris". Ces jeunes clients ont pris de l'âge et de l'expérience. Ils ont compris : ou bien en effet ils ne payent pas le prix, ou bien ils ne prennent plus le train.

    Le modèle français de transports public, corollaire indispensable de notre impérissable modèle social, ne dessert en effet que 22 millions de Français sur 66 millions d'habitants.

    Les 2/3 de nos compatriotes et co-contribuables en subventionnent donc les beautés monopolistes.

    JG Malliarakis        

    Apostilles

    1.  Où, rappelons-le, un certain Vladimir Vladimirovitch Poutine fit ses premières armes en tant que résident du KGB, – officiellement comme directeur de la "Maison de l’amitié germano-soviétique" à Dresde de 1985 à 1990. Ceci éclaire sans doute le peu de confiance que nos cousins germains investissent aujourd'hui encore dans la politique moscovite. 
    2.  Dans les deuxième et troisième gouvernements Mitterrand-Mauroy
  • Gaël Brustier : le combat culturel a été gagné par La Manif pour tous

    Gaël Brustier n’est pas un homme de droite. Il a travaillé un moment auprès d’Arnaud Montebourg. C’est aussi un observateur très attentif des mouvements de société, où il discerne l’importance des phénomènes culturels. Il publie, ces jours-ci, un essai intitulé « Un Mai 68 conservateur » aux éditions du Cerf, qui fait preuve de la part d’un militant comme lui d’une singulière indépendance d’esprit, si j’en crois l’entretien qu’il a donné à Henrik Lindell sur le site de l’hebdomadaire La Vie. J’en retiens d’abord cette affirmation qui peut paraître surprenante : « La France est plongée dans un état d’anxiété extrême. Dans le débat public, des solutions conservatrices sont avancées. Le pays est aujourd’hui plus enclin à écouter ce message qu’il y a quelques années. Ces conservateurs (entendez les gens de La Manif pour tous) sont en position de domination culturelle. »

    Cette dernière proposition ne renverse-t-elle pas toutes les idées reçues ? Elle hérissera d’ailleurs pas mal de monde. Mais on devrait y prendre garde, car elle n’émane pas d’un allié, elle sort de la bouche d’un militant qui enrage que la gauche n’ait pas pris la mesure des évolutions profondes en cours, et notamment des débats de fond. Il n’y a pas si longtemps, on voulait ridiculiser La Manif pour tous sous le signe de la ringardise. Eh bien, c’est tout le contraire, explique Gaël Brustier. De fait, ce qui m’a frappé dès le début du mouvement, c’est la façon libre et décontractée dont s’affirmaient des convictions qui se moquaient de la culture dominante dans les médias. La jeunesse, l’élan, l’imagination étaient désormais de ce côté, au grand désappointement de ceux qui avaient cru qu’il s’agissait d’une cause perdue, déjà condamnée par l’histoire. La force du mouvement, c’était sa fierté de dire tout haut ce qu’il était malséant d’oser dire jusqu’alors. Oui, il s’est produit un retournement, semblable à celui que Clavel avait observé en 68. Est-il de nature conservatrice ? On pourra toujours discuter sur le terme, dont le duc d’Orléans autrefois remarquait qu’il commençait très mal. Mais l’essentiel est sur le fond. Quand Brustier affirme encore que la gauche doit apprendre ce qu’est le combat culturel, il nous livre ce sur quoi tout se joue aujourd’hui et se jouera demain.

    par Gérard Leclerc

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Gael-Brustier-le-combat-culturel-a

  • Le retour du gauchisme et d'une nouvelle extrême gauche

    Place Stalingrad, à Paris, ce 2 novembre 2014, les "amis" de feu Rémi Fraisse ne sont plus sur Facebook. La veille ils étaient à l'avant-garde des affrontements qui se sont déroulés à Nantes, Toulouse et Dijon. En même temps, à Sivens, dans le département du Tarn, où s'était déroulé l'incident dramatique du 26 octobre, plusieurs milliers de personnes déposaient des fleurs.

    La scission n'est pas encore totale entre gauchistes et écolos de toutes tendances et de toutes provenances, adversaires sincères du projet de barrage, comme d'autres qui voudraient s'opposer sans violence au nouvel aéroport prévu à Notre-Dame de Landes.

    À Paris, toutefois, deux manifs de style très différents se déroulaient en ce même dimanche.

    La couverture des deux était regroupée par Le Monde sous un titre d'ensemble volontairement rassurant : "A Paris et à Sivens, des hommages à Rémi Fraisse sans incidents." (1)⇓

    Pourtant, on lira un peu plus bas dans le même article du même journal cet assez bon descriptif de ce qui se passait du côté de Stalingrad. Beaucoup moins pacifique… Qu'on en juge :

    "75 interpellations à Stalingrad"
    "À Stalingrad, quelque trois cents manifestants se sont retrouvés vers 15 heures sur la place pour un rassemblement non autorisé (…). L'imposant dispositif policier déployé par la Préfecture de police a permis la dispersion des participants vers 17 h 30 sans incident majeur ni débordements. Les forces de l'ordre ont procédé à 75 interpellations en amont du rassemblement, contribuant à expurger le cortège de ses éléments les plus vindicatifs.
    Dix-neuf personnes ont été placées en garde à vue : trois pour port d'armes prohibées (marteaux, poings américains ou projectiles), quatorze pour attroupement en vue de commettre des violences et deux pour refus de se soumettre à des vérifications, selon la Préfecture de police de Paris. L'essentiel des gardés à vue appartient à la mouvance contestataire radicale, aux courants anarchiste ou autonome.
    "Une poignée d'éléments radicaux sont néanmoins parvenus à déjouer les barrages filtrant pour se glisser parmi les dizaines de manifestants pacifistes réunis sur la place..
    "Parmi eux, Martin (le prénom a été modifié), explique qu'il a boudé le sit-in du Champ-de-Mars car il le trouve 'trop pacifiste''Zadiste énervé', comme il se définit lui-même, il ne manifeste pas uniquement à la mémoire de Rémi Fraisse, mais contre 'ce qui se passe à Sivens et les violences policières en général'. Profitant d'un mouvement de flottement consécutif à un usage - le seul de la journée - de bombe lacrymogène par les CRS, il sort de son sac une bouteille d'acide chlorhydrique et un bâton de papier d'aluminium. 'Tu mets l'alu dans la bouteille, tu refermes bien, tu attends et ça pète', explique-t-il."

    Ce compte rendu de Soren Seelow est ainsi conclu : "Il n'aura pas l'occasion de s'en servir." Allons, n'en doutons pas : il en trouvera une autre

    La deuxième, celle des pacifistes loin de Stalingrad, avait choisi au contraire la routine et une sorte d'insignifiance. Elle se déroulait en effet sur le Champ-de-Mars. Un rassemblement assis y était organisé devant le mur de la Paix, à l'appel de France Nature Environnement, dont l'appel avait été relayé par les grandes associations écologistes et certains syndicats. Y participaient Emmanuelle Cosse, en qualité de secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, et deux autres politiciens écolos Yves Cochet et Pascal Durand. L'extrême gauche institutionnelle, aussi bien le NPA que le collectif Notre-Dame-des-Landes d'Ile-de-France, s'était rallié au projet pacifiste. Le camarade Melenchon plastronnait péremptoirement, à son habitude :"L'État doit assumer ses responsabilités, Cazeneuve doit démissionner."

    Tout se beau monde s'engouffre donc encore dans la dénonciation des gendarmes, des pouvoirs publics et du ministre de l'Intérieur.

    La césure entre cette gauche politicienne et les extrémistes de Stalingrad n'est pas encore entièrement assumée.

    Cécile Duflot ose parler de "tache indélébile sur l'action du gouvernement". Le pays tout entier a pu l'entendre en boucle le 28 octobre sur France Info. (2)⇓

    De tous les politiciens irresponsables, elle n'est pas la seule à prendre partie pour la nouvelle extrême gauche, sans doute en vue de sa candidature projetée en 2017. Plus à gauche qu'elle, tu meurs. Même posture chez Noël Mamers, coutumier du fait. Significatif aussi l'espèce de débat bidonné organisé, sur France 2, par le crocodile très professionnel Taddeï en présence de Corinne Lepage, Philippe Raynaud Reynaud, Pascal Brückner, "débattant de l’écologie suite au décès de Rémi Fraisse" (en toute sérénité par conséquent). Ces gens sérieux et compétents se virent copieusement insultés par Mathieu Burnel, extrémiste de plateau. Celui-ci gagna donc les applaudissements de Mediapart.

    Sur le site de son journal Edwy Plenel avait évidemment repris aussi sa chronique de la veille sur France Culture "En mémoire de Rémi Fraisse", consacrée, en fait, à la rencontre des mineurs, des gays, des lesbiennes "solidaires" contre l'Angleterre de Margaret Thatcher.

    Rien ne se perd, par conséquent, dans une telle alchimie et rien ne se crée : tout se récupère. Et, la véritable intention de tous ces récupérateurs s'affichait sans périphrase, toujours dans Médiapart. Ce 31 octobre un article du site dénonce le"Barrage de Sivens : les dérives d'un socialisme de notables."  (3)⇓

    Le 1er novembre à Tunis Attac-France, CADTM-Maroc, la Fondation Franz Fanon et la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, exprimaient de leur côté "leur solidarité avec les éco-activistes français et les organisations de la société civile dans leur lutte contre le projet de construction d’un barrage inutile, à Sivens (…) Nous demandons au gouvernement français d’arrêter les projets qui détruisent la nature et aggravent le changement climatique."

    Le pouvoir d'État, lui, pour une fois conscient du danger en germe, s'exprime clairement. Et il en dément du flot de sottises et de mensonges.

    Les déclarations très claires et très courageuses du général Favier au micro de Ruth Elkrief, sur BFM avaient donné le 29 octobre le signal d'un premier coup d'arrêt au délire. En particulier quant aux grenades dites "offensives"...

    Un fort intéressant entretien de Bernard Cazeneuve était publié ce 2 novembre dans le Journal du Dimanche, qui le complétait, le confirmait et le confortait utilement.

    Car il résulte de ces deux interventions que la violence n'est pas venue des forces de l'ordre mais des groupuscules d'extrême gauche : 56 gendarmes et policiers blessés depuis septembre à Sivens, 81 procédures judiciaires ouvertes, 33 procédures d'agression sur les forces de l'ordre.

    Nous n'en somme pas encore à Jules Moch et à 1947 se retournant contre les communistes qui venaient de quitter le gouvernement Ramadier, contre la CGT et ses grèves à répétitions. Mais pas mal d'ingrédients se rassemblent en petit, et y ressemblent à de nombreux égards, y compris sur le plan international, dans le contexte actuel de nouvelle guerre froide.

    JG Malliarakis     

    Apostilles

    1.  cf. sur Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 02.11.2014 à 16h54 • Mis à jour le 03.11.2014 à 05h26 (à noter le décalage) 
    2.  au micro de Fabienne Sintes
    3.  sur Médiapart le 31 octobre

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • 1989 : une leçon oubliée, les 25 ans de la chute du Mur de Berlin

    Le 9 novembre sera célébré l’anniversaire des 25 ans de la chute du mur de Berlin, symbole emblématique de la chute de l’empire soviétique. Il est important de faire mémoire de ces événements quelque peu oubliés par la majorité de la culture ‘officielle’, afin que l’histoire ne se répète pas, et afin d’informer les jeunes qui ne l’ont pas vécu.

    Les acteurs du changement

    Le mur ne tomba pas d’un coup. Les dictatures du régime soviétique, basées sur le mensonge, la terreur, l’oppression, paraissaient invincibles, inexpugnables, enracinées dans un pouvoir asphyxiant qui contrôlait tout, y compris les consciences. Ni l’insurrection de la Hongrie en 1956, ni le Printemps de Prague en 1968, ni les mouvements ouvriers polonais en 1970, purent en venir à bout, ils furent terrassés par les tanks.  

    Finalement ces régimes totalitaires furent déjoués par des peuples et des personnes sans force militaire, sans moyens économiques, ni même de projet politique : simplement des gens qui luttèrent pour leur dignité et leur liberté. Beaucoup des opposants au régime le faisaient au nom de leur foi, de leur conscience, de leur passion pour la justice, la vérité et la liberté. On peut citer Lech Walesa, Vaclav Havel, Aleksandr Soljenitsin, et surtout Jean Paul II, qui catalysa la prise de conscience du peuple polonais et accompagna la lutte pacifique avec la prière et ses paroles, repoussant toujours la violence. Nous avons coutume de penser que la foi peut au maximum servir à changer les cœurs des gens, mais pas le cours de l’histoire : et bien ici nous avons un exemple impressionnant de la foi capable de changer la vie des peuples, des Etats, des systèmes politiques.

    Les totalitarismes qui n’en finissent pas

    Il nous faut réveiller la conscience des peuples parce que les totalitarismes ne sont pas finis, bien qu’ils prennent des formes plus subtiles, comme le dénonçait déjà Vaclav Havel dans ‘le pouvoir sans pouvoir’ [1978].

    La manipulation de la démocratie en Occident, sa réduction aux aspects formels, la dictature des partis politiques enfermés sur eux-mêmes, l’influence des lobbies de pouvoir, l’impérialisme international de l’argent, en font bonne preuve. Le pouvoir tente toujours de dominer et chaque génération doit lutter pour reconquérir des espaces de liberté véritable. 

    Ce document veut être un hommage à la mémoire de St Jean Paul II, et de tant d’autres témoins et martyrs de la liberté, dont un grand nombre ont donné leur sang et leur vie. C’est une leçon de l’histoire que nous ne devons pas oublier. Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui n’ont pas vécu ces années là, il est juste qu’ils sachent ce qui s’est passé. Au milieu de tant de médiocrité, de crise de la politique et de la valeur même de l’Europe, malade de relativisme et d’individualisme, c’est une occasion pour réaffirmer les valeurs qui ont rendu grande notre tradition (européenne et chrétienne) ; le message de liberté et de paix qui a culminé à Solidarnosc, menant à la libération de la Pologne et à la chute du totalitarisme soviétique, sont utiles à tous. La leçon est celle de la valeur de la foi, moteur de changement de l’histoire lorsqu’elle se vit à fonds et en cohérence.

    Le Salon Beige

  • Pourquoi la BCE est au bord de la guerre civile

    Les critiques internes contre Mario Draghi, révélées par Reuters, visent moins le style de l’Italien que sa politique. Et la Bundesbank pourrait bien jouer la politique du pire.

     

    La BCE est donc devenue une poudrière. Selon une information publiée mardi 4 novembre par Reuters, « des sources internes » à l’institution de Francfort contesteraient le mode de direction et l’individualisme de Mario Draghi. En cause principalement, l’évaluation du « gonflement » du bilan visé de la BCE. Contrairement aux engagements pris en interne, Mario Draghi a indiqué un objectif : revenir à une taille du bilan proche de celle de début 2012, ce qui laissait penser que la BCE chercherait à ajouter environ 1.000 milliards d’euros à son bilan.

    Autrement dit, le président aurait indirectement donné un objectif chiffré, « exactement ce que nous voulions éviter », indique la source de Reuters. Plus généralement, cette source semble se plaindre d’une gestion « individualiste » de Mario Draghi qui prendrait des initiatives sans consulter en interne, sans même informer les six membres du directoire de la BCE.

    La Buba vent debout

    Disons-le immédiatement : cette « information » de Reuters est une offensive violente contre le président de la BCE et il convient d’en rechercher la cause. Depuis quelques mois, la Bundesbank a repris ses attaques, un temps stoppées, contre la BCE. La banque centrale allemande s’est ainsi ouvertement opposée aux mesures prises par Mario Draghi en septembre, notamment la politique d’expansion du bilan par des rachats de crédits titrisés.

    Le président de la Buba, Jens Weidmann, ne manque aucune occasion de dire tout le mal qu’il pense d’un éventuel assouplissement quantitatif (Quantitative Easing ou QE), autrement dit l’achat massif de titres par la BCE sans « stérilisation » (rachats de titres pour un montant équivalent).

    Le cauchemar des Allemands

    Il est vrai que le QE, qui est de la création monétaire pure, est un cauchemar pour les économistes allemands qui y voient un tremplin vers l’hyperinflation. Plus concrètement, la Buba et plusieurs économistes allemands redoutent également les effets de ce QE sur le marché immobilier allemand qui s’est déjà beaucoup tendu et qui pourrait se muer en bulle. Par ailleurs, l’établissement d’un taux de dépôt négatif a beaucoup ému en Allemagne.

    Toutes les institutions financières sont, depuis juin, vent debout contre cette décision. La Buba a mis en garde récemment contre le risque que ce taux négatif faisait porter à la « culture de l’épargne » allemande. Face à une opinion publique déchaînée, Buba et gouvernement fédéral ne peuvent qu’aller dans le sens du vent allemand, contre la BCE.

    Enfin, un QE impliquant des titres souverains européens – qui n’est pas officiellement à l’ordre du jour mais qui a été évoqué par certains membres du directoire de la BCE – représenterait pour les Allemands une « socialisation » de fait des dettes européennes dont ils ne veulent pas. La Buba, en accord avec le gouvernement allemand sur ce point, est donc depuis l’été vent debout contre la politique de Mario Draghi.

    Draghi vs Merkel

    Du reste, l’observateur avisé n’aura pas manqué de souligner combien Mario Draghi n’a cessé de viser, depuis son fameux discours de Jackson Hole, fin août, l’inertie du gouvernement allemand. Le QE souverain représentait alors pour lui une sorte de moyen de pression : si l’Allemagne ne voulait pas de cette « arme atomique », il lui fallait organiser une relance européenne. Mais sans doute le président de la BCE a-t-il sous-estimé l’influence allemande au sein de sa propre institution.

    Dans l’esprit de Mario Draghi, et comme il l’a souligné à plusieurs reprises depuis Jackson Hole, la banque centrale a, dans la zone euro, atteint les limites de ce qu’elle pouvait faire. Pour redresser des anticipations d’inflation qui s’affaissent inexorablement, il faut accompagner la politique expansionniste de la BCE d’une politique budgétaire expansionniste des pays qui le peuvent, principalement l’Allemagne.

    Deux loups dans la bergerie de la BCE

    Or, pour mener cette stratégie, Mario Draghi ne peut compter sur la Buba. Selon le magazine allemand Focus, la communication entre lui et Jens Weidmann est « quasiment impossible. »

    Mais cette impossibilité de discuter pourrait bien aussi prendre place au sein même du directoire. Deux de ses membres sont en effet des « faucons » avérés : le Luxembourgeois Yves Mersch, et l’Allemande Sabine Lautenschläger. Ces deux membres du directoire doivent leur nomination à l’action d’Angela Merkel.

    La candidature d’Yves Mersch, en 2012, avait été rejetée par le Parlement européen, mais imposée au Conseil par la volonté de la chancelière. Quant à Sabine Lautenschläger, elle a été nommée directement par Angela Merkel suite aux élections allemandes de 2013. La chancelière avait alors obtenu la démission de Jörg Asmussen, un social-démocrate proche de Mario Draghi, nommé à un poste subalterne au ministère fédéral du Travail, et elle l’avait remplacé par cette proche de Jens Weidmann. C’était mettre le loup dans la bergerie.

    Guerre interne

    Mario Draghi a donc bien des raisons de se méfier de certains de ses camarades du directoire avec lequel il semble évident qu’il est en conflit. Une preuve suffira à s’en convaincre. Fin septembre, Benoît Coeuré, le membre français du directoire qui, lui, semble proche de Mario Draghi, a publié une tribune dans Les Echos et la Berliner Zeitung pour reprendre les arguments de Jackson Hole et réclamer explicitement une action allemande.

    Or, cette tribune a été cosignée par… Jörg Asmussen ! Un vrai défi lancé au nez et à la barbe de Sabine Lautenschläger et Jens Weidmann. Et une preuve que Mario Draghi n’a qu’une confiance limitée dans certains de ses collègues.

    La nostalgie de Jean-Claude Trichet

    Un autre fait est significatif : celui que les « sources » de Reuters regrettent avec beaucoup d’insistance, Jean-Claude Trichet, qui se montrait plus à l’écoute et qui cherchait davantage le « consensus. » En réalité, le Français était surtout à l’écoute des préoccupations allemandes, et sa prudence, qui a fait perdre un temps précieux à la BCE de 2007 à 2011, ne visait qu’à rassurer les Allemands sur son orthodoxie.

    On se souvient notamment des deux célèbres hausses des taux décidées par Jean-Claude Trichet : en juillet 2008, deux mois avant la faillite de Lehman Brothers et, trois ans plus tard, en juillet 2011, en pleine crise de la dette souveraine. Ce qui est regretté chez Jean-Claude Trichet par les « sources » de Reuters, ce n’est pas la gestion du Français, c’est bien sa discipline monétaire.

    Offensive contre la politique de Mario Draghi

    On l’aura compris : derrière les accusations de tyrannie interne, c’est bien la politique de Mario Draghi qui est visée. L’offensive vient évidemment d’Allemagne et est une réponse au « chantage » du président de la BCE vis-à-vis de Berlin. Il s’agit évidemment de l’affaiblir et de faire douter les marchés de l’unité de la BCE, et donc de la capacité d’action de cette dernière.

    Mais ce jeu est excessivement dangereux. La BCE, depuis l’arrivée de Mario Draghi en novembre 2011, s’est montrée la seule institution européenne capable d’agir. C’est elle qui a apaisé la crise de la dette souveraine en juillet 2012, et c’est elle qui, depuis octobre dernier, tente d’agir – comme elle le peut, sans doute trop peu et trop lentement – pour éviter une rechute de l’économie de la zone euro où les politiques menées depuis 2010 la conduisent inexorablement. L’affaiblir, c’est encore affaiblir la zone euro et lui ôter une chance de continuer à jouer les contrepoids.

    Négatif pour la zone euro

    Encore une fois, l’Allemagne joue ici un rôle négatif au niveau européen. Pour prouver sa détermination à sauver la « culture de la stabilité » aux épargnants qui craignent les taux négatifs et à la presse qui craint l’hyperinflation, la Buba s’attaque à la seule institution de la zone euro qui s’est montrée efficace. Tout ceci en accord avec un gouvernement fédéral plus que jamais obsédé par son « schwarze Null », l’équilibre de son budget en 2015.

    Face au constat lucide de Mario Draghi à Jackson Hole, la Buba et le gouvernement allemand ont répondu par une contre-offensive dont la conséquence pourrait être l’inertie future de la BCE. Mario Draghi n’est certes pas en position de démissionner comme le soupçonnent certains, mais peut-il tenir longtemps dans un environnement hostile ?

    Lors de sa conférence de presse d’octobre, il s’était déjà montré nettement moins offensif sur son exigence d’action budgétaire des Etats. Pour calmer le jeu, il pourrait se contenter durablement des mesures prises jusqu’ici, qui sont notoirement insuffisantes puisque les anticipations d’inflation ne cessent de baisser. Le grand perdant en serait la zone euro. Mais il semblerait qu’il ne s’agisse pas là de la priorité de la Buba et de Berlin.

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com/361245-pourquoi-la-bce-est-au-bord-de-la-guerre-civile#more-361245

  • Bobard filmé : Poivre d’Arvor, Pujadas et Ferrari nous promènent

    Le mensonge peut évidemment porter sur l’image. Un cas d’école date du 16 septembre 1991 : Patrick Poivre d’Arvor et Régis Faucon diffusent sur TF1, au Journal de 20 heures, une « interview » de Fidel Castro. Problème : les images du lider maximo sont issues d’une conférence de presse donnée par ce dernier, parmi lesquelles ont été intercalées des images de PPDA posant des questions, le tout donnant l’illusion d’un entretien personnalité (Le Monde du 5 mars 1993)... Drôle d’interview où les questions sont posées en fonction des réponses ! 

         Ce cas est intéressant dans la mesure où il montre combien il est difficile de démêler le vrai du faux. Les images exhibées par PPDA étaient vraies ; mais sorties de leur contexte et bricolées comme elles l’étaient, elles en devenaient fausses ! N’importe quel salarié qui commettrait une faute professionnelle aussi grave serait licencié sur le champ par son employeur. PPDA est resté tranquillement à son poste d’homme-tronc. 

         Un autre flagrant délit de manipulation de l’image eut lieu le 28 décembre 2009, sur France 2. Le journal télévisé de 20 heures diffusait des images de manifestations violentes en Iran. Le présentateur David Pujadas, grave et solennel, parlait « d’images puissantes » et demandait à éloigner les enfants de la télévision... La fameuse image apparut enfin : une photographie floue montrant « la police iranienne [qui] recule devant des manifestants armés de blocs de pierre »... Quel scoop, papa ! Et quelle aubaine : on avait enfin la preuve que le régime honni vacillait... 

         Las, le site d’information Rue 89 révélait le lendemain que la fameuse photo n’avait pas été prise en Iran mais dans la capitale... du Honduras, six mois auparavant ! Légèrement floutée, elle rendait difficile la reconnaissance des protagonistes et des lieux. 

         Interrogé sur la filouterie, Alban Mikoczy, le rédacteur en chef adjoint du JT, témoigna de la « grande surprise » de la rédaction : « Cette image faisait partie d’un lot de photos, labellisées comme ayant été envoyées de Téhéran par l’agence AP, via le flux EVN ». Les EVN (Eurovision News Exchange) désignent une Bourse aux images que s’échangent les télévisions et les agences membres du réseau Eurovision. David Pujadas obtiendra un Bobard d’Or en 2010 pour cette supercherie. 

         En matière de bobards, la concurrence est rude entre les chaînes de télévision. Revenons à TF1 qui n’a rien à envier à la deuxième chaîne publique. 

         Le 3 avril 2009, Laurence Ferrari diffusait un reportage sur le vote du projet de loi Hadopi, loi « favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet », dans son journal de 20 heures. Des images tournées à l’Assemblée nationale montraient un hémicycle démocratiquement plein à craquer. Dormez, braves gens, nos députés sur le pont... Sauf que lors du vote en question, seize députés seulement étaient présents ! Il est certain que l’image d’un hémicycle vide a tendance à agacer l’électeur qui pourrait bien avoir envie de changer de crémerie. « Cachez ce sein que je ne saurai voir... » est la réponse des journalistes à la botte. 

         Mais heureusement, certains esprits sont en éveil. Le trucage éventé, le médiateur de TF1, Jean-Marc Pillas, se fendait d’une réponse officielle : « Vous êtes plusieurs à nous interpeller sur ces images (deux plans) de l’Assemblée nationale [...]. Vous avez parfaitement raison de dire que ces images d’archives sont contradictoires avec la réalité, puisque cette nuit-là, seuls seize députés ont participé au vote. Au-delà du manque d’assiduité des députés qui est un autre débat, il s’agit d’une maladresse, certes regrettable, mais en aucune façon d’une intention maligne de contrefaire la réalité. Cette maladresse est imputable à un défaut d’attention humain et nous veillerons à l’avenir à ne pas reproduire ce genre d’erreur, conscients que nous sommes de la force des images. » Sans un mot d’excuse, sans la moindre explication du cafouillage, sans aucune solennité, Claire Chazal se contentait de lire rapidement en fin du journal dominical un communiqué rédigé en concertation avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à la demande de ce dernier : « Dans un journal du 3 avril 2009, pour illustrer l’adoption du projet de loi Hadopi, TF1 a diffusé des images de l’Assemblée nationale qui ne correspondaient pas à la séance invoquée et pouvaient induire en erreur sur le nombre de députés présents. » Fermez le ban. Et si vous n’êtes pas content, changez de chaîne... 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/

  • [Lyon]11 novembre 2014 : cercle de formation à la pensée maurrassienne

    Lyon – Mardi 11 novembre, cercle à la pensée maurrassienne à 19h, suivi, suivie d’une veillée aux morts pour la France, et d’une projection de La Grande Illusion.

    8, Montée Bonafous 69004 Lyon.

     

    Renseignement : 06 78 82 83 76 ou lyon@actionfrancaise.net

  • Sorties scolaires : nos enfants seront-ils accompagnés par des femmes voilées ?

    Le collectif Mamans Toutes Egales, le CCIF ainsi qu’Edwy Plenel se mobilisent actuellement pour tenter d’imposer la présence de femmes voilées lors des sorties scolaires. Leur slogan : “Interdite de sortie. Islamophobie. Stop. Egalité des droits”. Une réunion d’information est d’ailleurs organisée le mercredi 5 novembre 2014 à Montreuil.

    Sous couvert de lutter contre l’islamophobie, le collectif Mamans Toutes Egales cherche surtout à imposer l’islam dans l’enceinte scolaire.

    Voici leurs revendications :

    Nous en parlions, il y a peu, la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem a réaffirmé sa volonté de n’exclure aucun parent de la vie scolaire en déclarant au sujet des mamans voilées accompagnatrices « l’acceptation de leur présence aux sorties scolaires doit être la règle et le refus de l’exception ».

    Or, force est de constater en cette rentrée 2014 que de nombreux directeurs et enseignants d’école persistent délibérément à enfreindre l’avis rendu par le Conseil d’État en décembre dernier, qui rappelons le, représente la plus haute instance de juridiction administrative. Ce dernier précisant ainsi que le parent dans son rôle d’accompagnateur reste un simple usager du service public et n’est donc pas soumis à l’obligation de neutralité religieuse.

    Dans leur volonté de bannir coûte que coûte tous signes distinctifs et de pousser les parents “non conformes” à l’effacement de soi, ces agents publics, responsables de l’éducation de nos enfants, sont de fait dans une démarche de prosélytisme puisqu’ils tentent d’imposer une vision dévoyée de la laïcité au détriment même de la loi.

    http://fr.novopress.info/177941/sorties-scolaires-enfants-seront-accompagnes-femmes-voilees/