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  • TVL : Journal du 13 février, Reportage en Syrie et rencontre avec le curé de Maaloula

  • Première exportation du Rafale. Le génie français enfin récompensé (Présent 8293)

    Après des années de tractations infructueuses et de déconvenues, le Rafale, véritable concentré du génie technologique français, a enfin décroché cette semaine son premier contrat à l’export. Un contrat de 5,2 milliards d’euros, aux termes duquel la France livrera à l’Egypte 24 exemplaires de cet appareil sans équivalent, ainsi qu’une frégate multi-missions FREEM et des missiles courte et moyenne portée MBDA.

    Première exportation du Rafale. Le génie français enfin récompensé (Présent 8293)Soulagement chez Dassault

    Jusqu’à ce que l’Elysée confirme l’information jeudi soir, la prudence était de rigueur. Car, à plusieurs reprises, Dassault a vu s’envoler des commandes au dernier moment. Mais cette fois, l’accord avec l’Egypte aurait déjà été paraphé et devrait être officialisé ce lundi au Caire. Dans son communiqué, François Hollande précisait que Paris avait « fait un certain nombre d’efforts » sur le financement. Et Bercy, en effet, aurait accepté que la Coface, organisme français d’assurance-crédit, garantisse 50 % de la commande, hors paiement de l’acompte, qui devrait s’élever à 15 % du montant total.

    Quoi qu’il en soit, cette opération est une excellente nouvelle pour Dassault et les groupes associés à la production de l’appareil : l’électronicien Thales et le motoriste aéronautique Safran, ainsi que les quelque 500 entreprises françaises sous-traitantes. Car l’avionneur, qui se doit d’assurer une production minimale de 11 Rafalepar an, risquait à terme de devoir arrêter la production.

    Véritable « couteau suisse »

     

    Entré en service en 2004, le Rafale est actuellement l’un des appareils les plus performants au monde, comme il l’a prouvé en Afghanistan, en Libye, au Mali et aujourd’hui en Irak. Son concept de polyvalence poussé à l’extrême en fait un véritable « couteau suisse », comme l’écrivait très justement Jean-Marc Tanguy sur son blog d’actu militaire. Et heureusement, ajoutait le journaliste : « Sans cette polyvalence du Rafale, on n’imagine pas dans quelle situation serait la capacité aérienne de la France car, dans les années 90, la France alignait encore 450 chasseurs. Ils ne sont plus que 200 aujourd’hui, pour un niveau opérationnel bien plus dense. »

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/182452/premiere-exportation-du-rafale-genie-francais-enfin-recompense-present-8293/#more-182452

  • Ludovine de La Rochère « Incapables de répondre à nos arguments, ils ne savent qu’insulter pour décrédibiliser ! »

    Entretien avec Ludovine de La Rochère

    Ludovine de La Rochère est présidente de la Manif pour tous (LMPT).

    Le 1er février dernier, Jean-Marie le Guen, secrétaire d’État, affirmait que les fondamentalistes islamiques étaient dans les rangs de LMPT. Plus récemment, Pierre Birnbaum, sociologue, affirmait sur France Info : « C’est la Manif pour tous qui a libéré la parole antisémite… » Quelle réaction ?

    Cela fait des années que les leaders de gauche et d’extrême gauche emploient les mêmes techniques pour décrédibiliser ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils formulent des accusations fausses et répétées que l’on connaît par cœur : fascistes, extrémistes.

    Il suffit de relire La Ferme des animaux de George Orwell pour comprendre : quand certains animaux dénoncent, avec véracité, des abus de pouvoir, ils sont aussitôt accusés d’être des extrémistes, responsables de tous les maux. Ils sont décrédibilisés, commencent à douter d’eux-mêmes et finissent par se taire. Ce sont des techniques totalitaires exploitées depuis des dizaines d’années.

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  • Le FN a rendez-vous avec l’Histoire

    Le résultat de la législative partielle du Doubs,   la défaite dès le premier tour du candidat de l’UMP, la progression spectaculaire de la candidate frontiste Sophie Montel au second,  actant l’échec  des consignes de votes données par la direction du parti sarkozyste ( ?)  à ses électeurs, les invitant à  ne pas voter FN, voire pour quelques uns de ses dirigeants  à voter socialiste (ce fut la consigne d’Alain Juppé,  NKM,  Gérard Larcher,  Dominique Bussereau…) va-t-elle accélérer la recomposition  du paysage politique français ? Une élection  qui illustre le décalage croissant entre la direction de l’UMP et sa base électorale, qui partage de nombreuse valeurs, souhaits et inquiétudes avec les électeurs frontistes. Sympathisants UMP qui ne peuvent être qu’atterrés,  déboussolés quand les pontes de ce parti affirment être pleinement  dans l’opposition tout en refusant d’appeler clairement à voter contre un candidat socialiste, voire à  « faire barrage au FN ».

     Devant l’urgence de contrer ce « danger  populiste » qui menace le Système, les éditorialistes et autres spécialistes de la chose politique  l’ont noté, l’émergence d’un nouveau pôle social-démocrate généré par  un éclatement de l’UMP et une fracture symétrique du PS n’est plus dans le domaine de la chimère.  Au regard de  l’identité de vue atlanto-européiste, libérale-libertaire de nombreux pontes de l’UMPS, de figures comme François Bayrou, Alain Juppé, Emmanuel Macron, Manuel Valls, celui-ci aurait déjà le mérite de la clarté.

     Comme le souligne Bruno Gollnisch l’alternative  n’a jamais été aussi claire : continuer sur la voie mortifère de la fuite en avant mondialiste ou se réapproprier la maitrise de notre destin national. Tout le reste n’est que faux semblant,   mauvaise cuisine politicienne,  écran de fumée visant à masquer les vrais enjeux.

     Dans un entretien accordé  au quotidien Sud Ouest paru ce  vendredi, Alain Juppé candidat chouchous  des médias et du monde de la finance mondialiste (cela revient souvent au même),  valide cette  grille de lecture. « Il est incontestable aujourd’hui qu’il y a deux tendances à l’UMP. L’une va plus vers la droite, l’autre va plus vers le rassemblement (sic). Et ce débat-là n’est pas tranché » constate-t-il.

     Le député et ex ministre  Hervé Mariton ose tout de même une petite inflexion rapporte Le Figaro en « (plaidant) pour la reconnaissance dans son parti, de la majorité relative (ne pas empêcher le parti arrivé en tête de diriger le département). Mais le parlementaire reconnaît qu’il s’agit là d’une position «un peu plus forte (sic)  que le ni-ni qui a fait tant débat à l’UMP. Ce débat, déjà acté lors des élections régionales de 1998, peut reprendre»…

     Un débat « pas tranché » et incompréhensible répétons-le, au moment ou tous  les sondages démontrent  que la majorité de sympathisants UMP  sont  favorables  à des accords  avec le FN pour battre la gauche socialo-communiste, et partagent avec l’électorat de Marine  le désir de défendre les valeurs  traditionnelles,   la famille,  le même rejet  aussi de l’immigration de peuplement.  Valeurs et identités nationales qui sont aussi, et les électeurs UMP en sont sans doute moins conscients que leurs homologues frontistes, souvent très durement combattus au sein même des instances bruxelloises.

     Pourtant, M. Juppé réaffirme sans surprise dans cet entretien que  l’avenir de sa formation politique ne se trouve que dans le rejet   de tout positionnement souverainiste et identitaire pour s’ouvrir  au  centrisme d’essence bruxellois :  «  Je suis convaincu que si l’UMP s’enferme entre le FN et un centre à qui elle refuse d’ouvrir la porte, elle est vouée à être réduite à une peau de chagrin. Il faut retrouver l’ADN initiale de l’UMP, celle du rassemblement de la droite et du centre ».

     Il précise  encore  que la poussée du FN lors de la législative du Doubs est  « très préoccupante, tout comme le report de près du tiers de nos électeurs vers ce parti ». Aussi « la montée du FN rend plus nécessaire que jamais l’organisation d’une primaire. Si on va au premier tour de la présidentielle avec un candidat UDI, comme Lagarde l’annonce, Le Maire, Fillon, Sarkozy et moi, Madame Le Pen sera au deuxième tour avec les socialistes. Il nous faut un candidat d’union. C’est acquis, on y travaille »

     Même son de cloche de  Nicolas Sarkozy  au sujet du maintien du cordon sanitaire entre l’opposition patriotique et son parti. Un diktat réaffirmé hier dans Le Figaro : « pas d’alliance avec le Front National ». Les élus qui passeront outre seront exclus: « Je n’accepterai jamais aucun accord avec le FN, ni local, ni régional, ni national. Ceux qui se laisseraient aller à de tels accords, ils devront quitter le parti, ou on les en fera partir. »

     François Falcon le relève sur le site Boulevard Voltaire, le fait que le président de l’UMP «prenne ainsi sa base à rebrousse-poil », tendrait à prouver  que «la source du pouvoir (n’est) pas dans le peuple souverain mais dans une élite économique et médiatique suffisamment puissante pour dicter ses choix aux élus de la nation », que  « Nicolas Sarkozy (a) plus à perdre en contrariant cette élite qu’en contrariant le peuple ». Bref, «  la République dont ils nous serinent les valeurs ne serait pas une démocratie mais un système oligarchique, voire une sorte d’athéocratie … et tout cela serait fort inquiétant ».

     Pour notre part cela fait longtemps que nous n’utilisons plus le conditionnel, mais  cette révolte du peuple français contre la caste à la tête de notre démocrature, de notre démocratie confisquée,  peut être victorieuse.

     Sur ce même site  et sur  son blogue Polemia, Jean-Yves Le Gallou  estime  que  « le FN peut espérer l’emporter en 2017 ou en 2022, mais à une condition  : plumer la volaille UMP pour affronter au second tour le candidat du Parti socialiste. Ainsi, l’arithmétique électorale du FN est simple : une voix prise à l’UMP vaut deux voix prises au PS. Parce qu’une voix prise au PS, c’est seulement une voix de plus face à l’UMP, alors qu’une voix prise à l’UMP, c’est deux voix de plus face à l’UMP : une en moins pour l’UMP, une en plus pour le FN ! (…).  L’intérêt du FN est donc d’éviter tout dogmatisme idéologique et d’apporter une offre politique susceptible de rassurer les électeurs de l’UMP ».

     « Sans doute lui faut-il désormais réfléchir à la meilleure manière de le rassurer, de le séduire, voire de l’arrimer. Ceci passe notamment par la diversification de son offre médiatico-politique, en portant, à côté du discours de gauche républicano-souverainiste, un discours plus identitaire et plus conservateur, davantage en phase avec les profonds mouvements sociétaux qui traversent la société française ».

     « Il s’agit bien sûr affirme-t-il encore,  du discours identitaire et sécuritaire. Surtout du discours identitaire, d’ailleurs, puisque tout le monde aujourd’hui fait du sécuritaire (y compris dans ce que le sécuritaire a de pire : le liberticide). De ce point de vue, il ne faut pas oublier que le problème de l’immigration reste un moteur puissant ; et bien davantage par ses aspects identitaires et sécuritaires qu’économiques ».

     « Il s’agit aussi du discours conservateur en termes de valeurs : de ce point de vue, Marion Maréchal-Le Pen, Nicolas Bay et Bruno Gollnisch ont eu raison d’être présents aux puissantes manifestations sociétales de 2013/2014. Loin d’être des néos-ringards, ils se sont placés à l’avant-garde des nouveaux cycles historiques (épuisement du cycle des Lumières, épuisement du cycle de Mai 68) ».

     A charge en effet pour un  Front National soudé derrière Marine,  convaincu par l’ampleur de sa tâche et des enjeux,  de ne pas rater son rendez-vous avec l’Histoire.  

    http://gollnisch.com/2015/02/13/le-fn-rendez-vous-avec-lhistoire/

  • Ukraine : l'accord de Minsk

    Nous vous proposons une traduction approximative des 13 points de l'accord de Minsk, à partir d'une version anglaise de celui-ci, trouvée ici. A noter qu'au moment où nous faisions cette traduction, il nous était impossible de trouver le même document directement en français, sur la première page d'une recherche "google". "Nos" médias n'en faisaient qu'une vague recension, mais de nombreux commentaires, naturellement tous fortement hostiles à la Russie (pour s'en faire une idée, voir notamment celui-ci).

    Les lecteurs que l'anglais n'effraie pas trouveront ici le commentaire nuancé d'un site pro-russe. A grand trait, l'accord passé est plutôt, voire franchement, favorable aux sécessionnistes et à la Russie. On peut donc s'attendre à ce que de multiples soubresauts conduisent plus ou moins rapidement à l'échec de sa mise en œuvre.

    Prions donc Notre Dame de Fatima qu'il n'en soit pas ainsi, et qu'une paix durable et équilibrée revienne dans ce pays. Sinon, n'éludons pas le pire.

    Mesures de mise en œuvre de l'accord de Minsk

    1. Cessez-le-feu immédiat et complet dans certains secteurs dans les régions de Donetsk et de Lugansk de l'Ukraine et exécution stricte de celui-ci  commençant à 00,00, heure  de Kiev, le 15 février
    2. Retrait de toutes les armes lourdes par les deux parties à égale  distance,  pour créer une zone de sécurité d’ au moins 50km entre eux pour des systèmes d'artillerie de calibre supérieur ou égal à 100mm, une zone de sécurité 70km pour des systèmes de lance-roquettes multiples et une zone de sécurité 140km au loin pour le système de LRM Tornado, Uragan, Smerch et les missiles tactiques Tochka.Pour les troupes ukrainiennes ces distances s'appliquent à partir de la ligne réelle du contact. Pour  les forces armées de certains secteurs des régions de Donetsk et de Lugansk  elles s'appliquent à partir de la ligne de contact selon le mémorandum de Minsk du 19 septembre 2014.Le retrait des armes lourdes ci-dessus commencera pas plus tard que le deuxième jour après le début du cessez-le-feu et sera accompli dans les 14 jours.L'OSCE, avec le soutien du groupe tripartite de contact, contribuera à ce processus.
    3. La surveillance et la vérification effectives du cessez-le-feu et du retrait des armes lourdes seront assurées du côté de l'OSCE dès le premier jour

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    Paula Corbulon

    Posté le 13 février 20

  • Des avions de la coalition largueraient armes et munitions à Daech

    La commission de la Sécurité et de la Défense au parlement irakien, a accusé les avions de la coalition internationale contre le groupe de l’Etat Islamique, à sa tête les Etats-Unis, de larguer des armes et des munitions pour l’organisation Daech, rapporte l’agence de presse turque,Anatolie.

    Le président de la commission de la Sécurité et de la Défense au parlement irakien, Hakem al-Zamli, a déclaré lors d’une conférence de presse en présence des membres de la même commission, que « des documents, des photos et des informations en notre possession confirment que certains avions de la coalition violent la souveraineté irakienne, et les usages internationaux, à travers le largage d’aides à Daech et l’atterrissage des avions dans les aéroports contrôlés par ce groupe. »

    Il a qualifié cette opération « de danger pour la sécurité de l’Irak et, qui plus est, prolonge la guerre », appelant le gouvernement irakien à clarifier sa position à ce sujet.

    Le parlementaire irakien a pressé le ministère de la Défense et le commandement irakien d’intercepter et de faire tomber les avions qui atterrissent dans les régions dominées par Daech, ou lui fournissent de l’aide.

    Ni le commandement de la coalition internationale, ni les Etats-Unis n’ont officiellement réagi à ces accusations.

    http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/des-avions-de-la-coalition-largueraient-armes-et-munitions-a-daech/id-menu-957.html

    Source Article from http://reseauinternational.net/des-avions-de-la-coalition-largueraient-armes-et-munitions-daech/

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • LE PEN: Washington essaie de provoquer une « guerre en Europe »

    La présidente du Front National Marine Le Pen a qualifié Bruxelles de « valet des Américains » concernant sa politique en Ukraine. Elle a accusé Washington d’essayer de déclencher une guerre en Europe et d’étendre l’OTAN vers les frontières russes.

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    « Les capitales européennes n’ont pas la sagesse de refuser de dépendre des positions américaines sur l’Ukraine », a déclaré dimanche la présidente du parti français d’extrême droite. « Concernant l’Ukraine, nous nous comportons comme les valets des Américains », a-t-elle souligné en précisant que « l’objectif des Américains est de déclencher une guerre au sein de l’Europe pour pousser l’OTAN jusqu’à la frontière russe ».

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    Elle a également accusé les responsables européens de fermer les yeux sur le fait que le gouvernement ukrainien « bombarde des populations civiles » en ajoutant que les résidents de la Crimée et de l’est de l’Ukraine pensaient que le pays devait être fédéralisé.

    Marine Le Pen a en outre critiqué l’Union européenne (UE) à plusieurs reprises pour son attitude vis-à-vis de l’Ukraine et son prétendu manque d’indépendance à l’égard de Washington. En septembre, elle avait déclaré au quotidien Le Monde que la poursuite de la crise en Ukraine était « une faute de l’Union Européenne » fustigeant le fait que Bruxelles avait exercé un « chantage sur le pays en lui demandant de choisir entre l’Europe et la Russie ».

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