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  • Remplacement des jours fériés catholiques dans les DOM

    Lu ici :

    "Un amendement présenté en janvier par six députés d'Outre-Mer et prévoyant le partage de certains jours fériés avec d'autres religions a été adopté cette nuit par l'Assemblée nationale. [...]

    Letexteadopté prévoit que certainsjours fériés définis par la loiet inspirés de fêtes catholiques puissent être remplacés par "un même nombre de jours fériés locaux" dans les départements d'Outre-Mer (DOM) afin d'adapter le calendrier "aux contextes culturels et historiques particuliers en Outre-Mer". Les jours remplaçables sont le lundi de Pâques, l'Ascension, le lundi de Pentecôte, l'Assomption, la Toussaint. Les célébrations d'événements historiques sont exclues de cette mesure.

    Le remplacement d'un jour férié hérité d'une fête religieuse catholique serait laissé à l'appréciation du préfet, en accord avec les acteurs locaux et avant des négociations en vue d'adapter les conventions collectives." [...]

    Le vote de cet amendement est à mettre en perspective avec le changement de statut de l'île de Mayotte, intervenu le 31 mars 2011. En effet, depuis cette date, cette île de l'archipel des Comores est un département d'Outre-mer (et une région d'Outre-mer), à assemblée délibérante unique. Avec 95% de la population musulmane à Mayotte, il est évident que cette assemblée fera pression sur le préfet pour que les fêtes musulmanes prennent la place des fêtes catholiques (dont certaines sont des fêtes d'obligation). Il est très probable que l'islam conquérant exercera très rapidement des pressions similaires sur l'Etat pour obtenir progressivement la même chose dans d'autres départements, de métropole cette fois, où l'islam est localement la première religion (Seine-Saint-Denis, Bouches-du-Rhône, Loire, Haut-Rhin, Val-de-Marne...). On peut également constater qu'aucun jour férié laïc (comme le 1er mai) n'est concerné, et que d'autre part, la fête de l'Assomption, qui est aussi pour la France une fête historique (Vœu de Louis XIII) et aurait dû à ce titre ne pas être concernée, fait partie des fêtes remplacées.

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le choc des non-civilisations

    Choc des civilisations vraiment ? De part et d’autre, l’entretien de cette fiction permet surtout d’oublier l’état réel de la civilisation que l’on prétend défendre, et de se lancer en toute bonne conscience dans de lyriques et exaltantes considérations identitaires. Dans ce ridicule concours des fiertés (civilisation pride ?), les divers gardiens de néant oublient l’essentiel : ils veillent sur un champ de ruines.

    Dans Respectez la joie, chronique publiée il y a déjà douze ans, Philippe Muray posait la question suivante : « Comment spéculer sur la défense d’une civilisation que nous ne faisons même pas l’effort de voir telle qu’elle est, dans toutes ses extraordinaires et souvent monstrueuses transformations ? » Face à l’ennemi islamiste, à sa haine de « l’Occident », qu’avons-nous à faire valoir pour notre défense, hormis « la liberté d’expression », « les jupes courtes », « le multipartisme », « le sexe » ou « les sandwichs au bacon » ? Pas grand-chose. Et ces éléments sont eux-mêmes illusoires : « Le seul ennui, écrit Muray, c’est que ces mots recouvrent des choses qui ont tant changé, depuis quelques décennies, qu’ils ne désignent plus rien. » Ainsi de la liberté sexuelle, brandie comme un progrès civilisationnel (ce qui en soi peut se contester), alors même qu’elle est de moins en moins effective : « On doit immédiatement reconnaître que c’est la civilisation occidentale elle-même qui a entrepris de détruire, en le criminalisant, le commerce entre les sexes ; et de faire peser sur toute entreprise séductrice ou galante le soupçon du viol ; sans d’ailleurs jamais cesser de se réclamer de la plus grande liberté. »

    L’Occident s’est tiré deux balles dans le pied

    L’Occident post-moderne a achevé l’Occident moderne, celui de la liberté individuelle et de la pensée critique. Et l’Occident moderne était né lui-même de la destruction de l’Occident traditionnel, de sa civilisation, de son histoire et du christianisme. L’Occident post-moderne est le fruit d’un double meurtre : d’abord celui de la royauté de droit divin, avec tout ce qu’elle comporte de représentations symboliques traditionnelles, avec toute la conception hiérarchique de l’ontologie qu’elle suppose. Puis, celui de l’individu. Muray, en vieux libéral qu’il est, est évidemment plus touché par ce dernier meurtre : l’individu réellement libre – c’est-à-dire : ayant les moyens intellectuels de l’être – n’est plus. Cela n’empêche pas toute l’école néo-kantienne de la Sorbonne – entre autres – de répéter à l’envi que le respect de l’individu caractérise notre civilisation, par opposition à la « barbarie » médiévale d’une part, et au « retard » des autres civilisations d’autre part, encore prisonnières d’un monde où le groupe, la Cité, importent davantage que l’individu. La réalité est pourtant plus amère, et il n’y a pas de quoi fanfaronner : notre civilisation a fini par tuer l’individu réellement libre, si durement arraché à l’Ancien Monde.

    Par un étrange paradoxe, c’est précisément en voulant émanciper l’individu que nous l’avons asservi. En effet, nous avons souscrit à la thèse progressiste selon laquelle la liberté politique et intellectuelle de l’individu suppose son arrachement à tous les déterminismes sociaux, à tous les enracinements familiaux, culturels, religieux, intellectuels. Seuls les déracinés pourraient accéder à la liberté dont l’effectivité « exigerait au préalable un programme éducatif ou un processus social (ou les deux) capable d’arracher les enfants à leur contexte familier, et d’affaiblir les liens de parenté, les traditions locales et régionales, et toutes les formes d’enracinement dans un lieu ». Cette vieille thèse, résumée ici par Christopher Lasch (Culture de masse ou culture populaire ?), est toujours d’actualité : Vincent Peillon, ex-ministre de l’Éducation nationale, a ainsi déclaré vouloir « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel ».

    Elle est pourtant contredite par la réalité de la société de marché que nous avons bâtie. Ainsi que le remarque Lasch, « le développement d’un marché de masse qui détruit l’intimité, décourage l’esprit critique et rend les individus dépendants de la consommation, qui est supposée satisfaire leurs besoins, anéantit les possibilités d’émancipation que la suppression des anciennes contraintes pesant sur l’imagination et l’intelligence avait laissé entrevoir ».

    Le cas de l’islam en France

    Comment alors s’étonner des phénomènes que l’on constate dans les « quartiers difficiles », de l’illettrisme généralisé et de la violence banalisée qui s’y côtoient ? Comment s’étonner des effets du double déracinement des immigrés ? Voilà des gens que l’on a arraché à leur terre (ou qui s’en sont arrachés), qui ont abandonné leur culture, ont oublié leur langue, et qui n’ont dès lors plus rien à transmettre à leurs enfants. Ces enfants, parfaits cobayes de l’expérimentation de la liberté par le déracinement, sujets idéals de l’idéologie délirante d’un Peillon, sont les premiers post-humains. Sans racines, et bientôt, après un passage par l’école républicaine, sans savoir et sans attachement à leur nouvelle terre. Coupés de leurs origines sans qu’on leur donne la possibilité de s’enraciner dans une civilisation qui se sabote elle-même, ils incarnent au plus haut degré le néo-humain sans attaches, sans références, celui que rêvent les idéologues de la post-modernité. Ce n’est donc pas en tant qu’étrangers à la France que les déracinés de banlieue posent problème, mais en tant qu’ils sont les parfaits produits de la nouvelle France, celle qui se renie elle-même.

    Ce règne, chaotique dans ses effets, de la table rase n’est pas sans provoquer un certain malaise chez les individus les plus conscients. On a beau déraciner, la réalité demeure : l’enracinement est un besoin essentiel à l’humanité. On y revient toujours, d’une manière ou d’une autre. « Le déracinement détruit tout, sauf le besoin de racines », écrit Lasch. D’où le phénomène de réislamisation, processus de ré-enracinement parmi d’autres (car il en est d’autres), qui s’explique par la recherche d’une alternative à ce que l’on nomme le « mode de vie occidental » (en réalité le mode de vie mondialisé de la consommation soumise).

    Il est d’ailleurs amusant de constater que le plus grand grief que la koinè médiatique fait aux beurs réislamisés ou salafisés, plus grave encore que les attentats qu’ils projettent ou commettent, c’est « le rejet du mode de vie occidental ». Horreur ! Peut-on imaginer plus atroce blasphème ? « Comment peut-on être pensant ? » comme dit Muray. Faut-il donc être un odieux islamiste tueur d’enfants (juifs de préférence) pour trouver à redire à ce merveilleux monde démocratico-festif, qui n’est pourtant plus que l’ombre d’une ombre ?

    Face à la chute des anciens modèles occidentaux, les jeunes déracinés que nous avons produits cherchent à reprendre racine. Que certains se tournent vers l’Islam, comme vers un modèle qui leur semble traditionnel et producteur de sens, doit être compris comme une réaction au modernisme du déracinement culturel. Dans la mesure où toute alternative au « mode de vie occidental » est présentée comme une régression barbare, la radicalité de la réislamisation, le fait qu’elle se fasse notamment – mais pas uniquement – dans les termes du salafisme, paraît inéluctable : le néo-Occident permet qu’on le fuie, à condition que l’on se jette dans les impasses qu’il ménage à ses opposants.

    La déchéance civilisationnelle de l’islam

    Il est une autre raison à la radicalité de la réislamisation. Elle tient à la chute de l’islam comme civilisation. À l’instar de l’Occident, à sa suite et sous son influence, l’Orient en général et l’islam en particulier subissent les effets de la modernité et des bouleversements politiques, sociaux, intellectuels, théologiques qu’elle entraîne.

    Historiquement et politiquement, cela s’est fait d’abord par la pression occidentale sur le califat ottoman, qui ployait déjà sous son propre poids. N’oublions pas que le monde arabo-musulman est mis au contact de la pensée des Lumières dès 1798, avec l’expédition d’Égypte de Napoléon. À peine la France avait-elle accompli sa Révolution qu’elle tentait déjà d’en exporter les principes, appuyés par une subjuguante supériorité technique. Les Britanniques, mais aussi, dans une moindre mesure, les Français, n’eurent ensuite de cesse d’encourager l’émergence des nationalismes, insufflant chez les peuples arabes le désir de révolte contre la domination turque : ils posèrent en termes modernes, ceux des nationalismes, un problème qui ne se posait pas ainsi. Plus tard, ce fut l’islamisme dont se servirent cette fois les Américains. À ces facteurs, il faut ajouter l’apparition de la manne pétrolière, mise au service du wahhabisme (lui-même soutenu originellement par les Britanniques) et la révolution islamique iranienne. Tout concourrait à la destruction des structures politiques et sociales traditionnelles de la civilisation islamique : les interventions étrangères certes, mais également un certain essoufflement de l’Empire ottoman, qui avait manqué le train de la révolution industrielle et se trouva dépassé par les puissances occidentales.

    En l’absence de structures sociales fortes, ce fut bientôt la pensée islamique traditionnelle elle-même qui succomba. Face aux puissances occidentales, les musulmans réagirent de deux façons antagonistes, que l’excellent historien Arnold Toynbee a qualifiées de « zélotisme » et d’ « hérodianisme ». Voyant une analogie entre la réaction des musulmans à la domination occidentale, et celle des Juifs à la domination de l’Empire romain, Toynbee explique que tout bouleversement venu de l’étranger entraîne historiquement une réaction de repli sur soi, d’une part, et une réaction d’adhésion et de soumission totales aux nouveaux maîtres, d’autre part. Mais dans les deux cas, on sort de la sphère traditionnelle : ni les zélotes ni les hérodiens ne peuvent prétendre représenter la pensée islamique traditionnelle. Leurs conceptions respectives de l’islam obéissent à des circonstances historiques déterminées, et ne sont plus le résultat de la réflexion sereine d’une civilisation sûre d’elle-même.

    Les nombreuses manifestations de l’islamisme contemporain sont autant de variétés d’un islam de réaction. Couplée à la mondialisation, qui est en réalité occidentalisation – au sens post-moderne – du monde, et à ses conséquences, cette réaction a fini par produire un islam de masse, adapté aux néo-sociétés, et qu’Olivier Roy a admirablement analysé dans ses travaux. Dans L’Islam mondialisé, il montre ainsi en quoi le nouvel islam est un islam déraciné pour déracinés, et en quoi la réislamisation est « partie prenante d’un processus d’acculturation, c’est-à-dire d’effacement des cultures d’origines au profit d’une forme d’occidentalisation ».

    Dès lors, il apparaît clairement que le prétendu « choc des civilisations » procède d’une analyse incorrecte de la situation. Il n’y a pas de choc des civilisations, car il n’est plus de civilisations qui pourraient s’entrechoquer ; toutes les civilisations ont disparu au profit d’une « culture » mondialisée et uniformisée, dont les divers éléments ne se distinguent guère plus que par de légères et inoffensives différences de colorations. Ce à quoi on assiste est donc plutôt un choc des non-civilisations, un choc de déracinés.

    Fares Gillon, Philosophe et islamologue de formation

    SourcePhilitt

     Le Cercle Non-Conforme

  • La république antisociale :

  • « TV Libertés est un champ libre pour la liberté d’expression »

    Entretien avec Élise Blaise

    Lancée fin janvier 2014, TV Libertés se distingue de la concurrence en étant ouvertement pour la défense et la promotion de la culture et de l’esprit français au cœur des nations européennes. Élise Blaise, rédactrice en chef et présentatrice, nous raconte les premiers pas de cette chaîne Youtube.

    Un an après, quel bilan faites-vous de l’aventure ?

    Comme dirait Georges Marchais, il est « globalement positif » ! À titre personnel, j’ai rencontré Martial Bild, le directeur des programmes, à l’époque où, comme beaucoup d’étudiants, je travaillais le week-end avec mon père. Au fil des discussions, j’ai appris qu’il recherchait des journalistes pour lancer le projet : j’ai posé ma candidature et sauté dans le train en marche. C’était au mois de novembre 2013. Le 30 janvier 2014, tout était prêt pour la grande première, et voilà un an que nous diffusons quotidiennement nos vidéos sur Youtube.

    On dit que ce ne fut pas toujours facile…

    Au départ, c’était une véritable épopée ! Nous sommes partis de rien ou presque. 

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  • Paris, Charlie, 2 attentats à Copenhague, etc. #padamalgam

    Il est plus de deux heures du matin à Paris lorsque j’écris ces lignes [ce dimanche 15 février]. La plupart des lecteurs de Boulevard Voltaire sont déjà au courant de [la première] attaque qui a eu lieu à Copenhague [un mort, 3 blessés]. Mais aucun d’entre eux ne sait que l’horreur a continué au milieu de la nuit, avec une deuxième fusillade [un mort, 2 blessés], cette fois-ci contre une synagogue, également à Copenhague. A l’heure où je couche ces mots, un quartier entier de la ville a été évacué. Il y a moins de dix minutes maintenant, la police danoise a demandé à tous les habitants de la capitale de rester cloîtrés, « la ville n’étant pas sûre. »
    […]

    #padamalgam

    Hier matin, nous apprenions avec un intérêt non dissimulé que Chaabi M’Barek, libraire lillois qui vendait des drapeaux de l’État islamique dans sa boutique, a été condamné par le tribunal correctionnel à un an de prison AVEC SURSIS pour apologie du terrorisme. Quand les policiers lui avaient demandé de décliner son identité, il avait répondu: «Je suis Ben Laden» avant de conclure par «les barbus vont vous vaincre, inch’Allah». Pour son avocat, il s’agissait simplement «d’humour maladroit» (sic)… »

    #padamalgam

    L’amiante tue. Enfin pas toujours. Certains d’entre nous ont travaillé dans des bureaux infestés et n’ont pas déclaré de décollement de la plèvre. D’autres en sont morts. Le risque fait qu’on a décidé d’éradiquer l’amiante de tous les immeubles en France. Par précaution.

    Le tabac tue. Enfin pas toujours. Certains d’entre nous enchaînent cigarette après cigarette et courent vers leurs 100 ans. D’autres en sont morts en six mois. Le risque fait qu’on a décidé d’interdire le tabac dans les lieux publics et de prévenir les consommateurs contre les dégâts potentiels à leur santé. Par précaution.

    Mahomet tue. Enfin pas toujours. En 624, après la Bataille de Badr, commença l’élimination des Juifs. La même année, il « reçu » un verset : « Il n’a pas été donné à un prophète d’avoir des prisonniers sans faire de grands massacres sur la terre. »Mais pas toujours. Néanmoins, pendant 14 siècles, l’occident a tout fait pour repousser les sectateurs de Mahomet aux portes des cités. Par précaution.

    #padamalgam

     

    […]
    Le matin même de l’attaque à Copenhague, le ministre de l’intérieur qui est en France déblatérait au Maroc : «Je veux redire avec force notre condamnation la plus sévère des actes antimusulmans qui ont suivi les attentats.»

    Le même jour, des députés « français » demandaient à l’Assemblée nationale le remplacement de certains jours fériés chrétiens par des fêtes musulmanes.

    La veille, un parti mahométan annonçait sa présence aux élections départementales, en France.

    Il est désormais clair que nos dirigeants ne feront absolument rien pour nous protéger contre les sources de la barbarie.

    […]

    L’État a abandonné sa mission sacrée de protection du peuple, et la nature a horreur du vide.

    Robin de La Roche

    SourceBoulevard Voltaire.

    http://fr.novopress.info/182518/paris-charlie-2-attentats-copenhague-etc-padamalgam/

  • La République française et les Monarchies d’Europe : combien ça coûte ?

    Depuis toujours (ou presque) j’entends l’argument qui se veut définitif et qui a largement imprégné les opinions publiques et les générations successives des XXe et XXIe siècles en France et dans la plupart des pays européens : « la Monarchie coûte cher », sous-entendant, par le même mouvement, que la République serait moins dispendieuse, si ce n’est frugale à suivre le modèle d’un Robespierre et de son régime austère (voire austéritaire...) !

    Un argument qui, pourtant, ne tient pas vraiment au regard de notre histoire nationale et de l’actualité européenne, comme Stéphane Bern a eu de nombreuses occasions de le rappeler depuis les années 1980, et comme un récent article paru sur le site du quotidien Le Figaro (11 février 2015) le souligne à propos de la monarchie espagnole : « Lors de son intronisation en juin dernier, il avait promis d’avoir une conduite « honnête et transparente ». Felipe VI d’Espagne a fait mardi un nouveau geste en ce sens en dévoilant un budget gelé et en diminuant son salaire de 20 %. Le souverain recevra cette année 234.204 euros. » Le budget global du fonctionnement de la Maison royale atteint la somme de 7,7 millions d’euros pour 2015, soit « seize centimes par habitant, le plus faible d’Europe », comme le résume Le Figaro !

    Autre exemple : la monarchie britannique : selon Jérôme Szczepanski dans un article paru sur le site de l’Alliance Royale du Nord-Pas-de-Calais, « celle-ci a coûté à ses contribuables 49,5 millions d’euros en 2014. Cela représente environ un coût de 75 centimes par personne au Royaume-Uni. » Pas vraiment excessif si l’on considère que cela couvre les dépenses de représentation de l’État assurée par la reine et sa famille, véritables « incarnations » du Royaume-Uni et, au-delà de son présent, d’une histoire et d’un destin nationaux : rappelons-nous, par exemple, combien la souveraine anglaise a su incarner, plus que tout autre, le souvenir de la résistance au nazisme lors de la commémoration du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Elle n’était, d’ailleurs, pas seulement l’ancienne ambulancière des années 1940, fille du roi George, et la reine en exercice : elle était aussi le roi son père lui-même, ce George VI qui permit à Churchill d’être ce Richelieu qui manqua tant à la République française du printemps 1940. Elle était ceux qui avaient été, et elle annonçait, par son principe même, ceux qui seront : Charles, William, George...

    La République, qui n’a pas le même pouvoir d’incarnation, si ce n’est de façon (trop) éphémère et le plus souvent dans des moments de grand désarroi, et qui se veut « la » démocratie en oubliant qu’elle ne l’a ni créée, ni respectée durant les heures sombres des années 1792 et suivantes, n’est pas gratuite, bien sûr, mais, surtout, elle coûte beaucoup plus cher qu’une monarchie sans que l’on soit bien sûr d’y gagner, ni politiquement ni économiquement ni socialement. Les chiffres parlent mieux qu’une longue démonstration et il suffit de consulter le site de la Présidence de la République et de les compléter par les analyses serrées du député socialiste de l’Aisne René Dosière pour le constater par soi-même et sans être taxé de « partialité » monarchique (que j’assume néanmoins sans souci...). [....]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Republique-francaise-et-les

  • Les chrétiens sont appelés à être les athées du monde moderne

    Dans La Damnation, mode d'emploi, Jean-Pierre Fontaine analyse le péché, la puissance du mal, et plus particulièrement les structures de péché propres à notre époque et dénoncées par Jean-Paul II. En effet, au-delà du péché personnel, l'interdépendance des systèmes sociaux, économiques et politiques, crée dans le monde d'aujourd'hui de multiples structures de péché, une terrible force d'attraction du mal qui font juger «normales» et «inévitables» beaucoup d'attitudes. Le mal grandit et influence avec des effets dévastateurs les consciences, qui restent désorientées et ne sont même pas en mesure d'opérer un discernement. Extrait :

    9791090029880w"Au début de l'ère chrétienne et pendant plus de deux siècles, les chrétiens ont été l'objet de persécutions parfois épouvantables. La raison de ces persécutions semble avoir été oubliée, pourtant les Romains, profondément légalistes, n'ont pas jeté les chrétiens aux lions sans un motif judiciaire précis. Rappelons-le, proclamons-le, c'est pour athéisme que les chrétiens ont été persécutés. Les Romains toléraient tout sauf l'intolérance, et l'intolérance dont les chrétiens faisaient preuve envers les idoles de l'empire était criminelle aux yeux des autorités. La multiplicité des dieux et leur coexistence semblaient assurer la stabilité de la société et la pérennité de l'empire. Refuser d'y faire son marché, de vénérer les uns tout en respectant les autres, c'était, pour l'empereur et son Sénat, vouloir plonger le monde dans le chaos. Les chrétiens sont appelés à être les athées du monde moderne comme ils l'ont été pour le monde antique ; ils doivent redevenir ceux qui refusent les faux dieux partout célébrés, ces faux dieux qui, loin d'assurer la paix entre les hommes et l'amélioration de leur condition terrestre, les mènent au désastre en ce monde et à la perdition éternelle dans l'autre. La ressemblance toute formelle de certaines idoles avec ce qui fut la morale des sociétés dites chrétiennes ne doit plus faire illusion, les idoles ne sont pas des idées chrétienne devenues folles qu'il conviendrait d'"encadrer", ou de remettre en ordre ; intrinsèquement perverses elles ne sont rien d'autre que des poteaux indicateurs sur la route de la perdition."

    Michel Janva

  • L’âme de la France

    Toute légende est l’aboutissement d’une réalité parfois effroyable. Ainsi la trop célèbre « Bête du Gévaudan » raconte l’histoire d’un homme, un géant revêtu d’une peau de loup et accompagné d’un molosse recouvert d’une peau de sanglier, sorte de gilet pare balle. Cet homme aurait été enseigné par quelque succédané de la secte des Albigeois, les « Parfaits » ; cette secte haïssait la femme, son ventre et son fruit. C’est pourquoi le monstre tuait et éventrait les femmes, il supprimait les jeunes filles, mais pas les moutons du troupeau.

     

    De nos jours le berger lui-même offre le ventre des femmes à l’holocauste du pouvoir décisionnaire et de la gourmandise, à reculons, d’un enfant quelques en soient les modalités de sa procréation. Alors la rumeur enfle, courre la ville, se faufile dans les culs de sacs et saute ruisseau pour se répandre. Il existerait chuchote-t-on des super marchés de ventres de femmes à louer et des rayons de sperme masculin à choisir. Ne raconte-t-on pas qu’il y aurait même un rayon réservé au sperme des Prix Nobel. De la sorte on pourrait choisir son prochain enfant : blond, aux yeux bleus et intelligent comme un savant ou un grand poète !!! L’enfant marchandise tout comme le ventre de la « femelle » à louer comme un vélib… la nausée nous prend à la gorge.

    Les Anges Noirs, détenteurs des gouvernails, sont en train de détruire scientifiquement et méthodiquement la France « Fille aînée de l’Eglise » comme on disait il n’y a pas si longtemps. Dans un premier temps, ils ont décidé que l’exemple des anciennes cités Sodome et Ghomore étaient à suivre au nom de la liberté de s’éclater et de l’égalité vers le bas, le bas fond. Cette sorte d’égalité est en effet plus facile à concevoir et à mettre en pratique car elle ne tient pas compte de la possible aspiration de l’être à se dépasser et être responsable de ses actes.

    Puis on enseignerait à l’école, et ce dés l’âge de deux ans – il est plus aisé de façonner des esclaves dés cet âge- oui on enseignerait la nouvelle religion, la laïcité, sorte de nihilisme de toute spiritualité et de toute beauté. Il est vrai que l’âme, tout comme le coeur, est une dimension infinie qui fait peur à des agnostiques ou a des manipulateurs. De plus il est plus commode de diffuser une pensée unique et politiquement correcte.

    Le parti connaît parfaitement l’Histoire, il n’enseignera donc pas la « Grande Geste » de la France, mais plutôt ce que Lénine, Trotsky et Staline leur ont transmis : »un peuple qui souffre ne se révolte pas. » En effet il subit sa souffrance et cherche à rassembler les maigres moyens qui lui sont concédés pour survivre. C’est pourquoi il importe d’accabler les masses de contraintes, d’interdits et d’impôts. Il est recommandé de laisser le chômage augmenter afin de pouvoir promettre la lune et n’offrir juste de quoi ne pas mourir de faim, un beau geste en somme dont on leur sera sûrement reconnaissant. Que notre industrie disparaisse ou se fasse acheter par de puissants étrangers, peu leur chaud, car il faut que le peuple souffre. Mais comme les Anges Noirs ne seront jamais certains des réactions des Français qui peuvent encore déferler dans les rues, poussés peut- être par ce qui leur reste de fierté ou par la rage de vouloir vivre, alors il leur faudra mettre la démocratie au pas. On donnera donc le droit de vote à la cinquième colonne qui vit déjà sur notre sol. Ainsi la charia démocratique et la burka égalitaire remplaceront nos références et nos saint Michel, Louis, Jeanne d’Arc considérés comme idoles. [....]

    La suite sur le blog du Comte de Paris

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-ame-de-la-France