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  • Un parti musulman aux prochaines élections départementales en France

    Un parti musulman devrait présenter quelques candidats aux prochaines élections départementales en France. Il s’agit de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) qui possède déjà un élu à Bobigny.

    Najib Azergui, le fondateur de ce parti, se défend de vouloir islamiser la société française et vouloir installer la charia en France.

    Il n’en reste pas moins que l’UDMF propose de développer l’industrie halal pour relancer l’emploi, défend le port du voile dans les établissements scolaire et évoque le recours à la finance islamique pour assainir l’économie…


    #tweetclash : #UDMF : le parti musulman qui… par Lopinionfr

    http://fr.novopress.info/

  • Le Cese n'avait sans doute pas le temps de compter nos pétitions

    Dans son rapport annuel, la Cour des comptes étrille de nouveau le Conseil économique, social et environnemental, celui-là même qui a jeté nos 700 000 pétitions à la poubelle :

    "« Les présidents successifs du Cese ont instauré une série de primes et indemnités, certaines sans équivalent dans la fonction publique », relève le rapport, citant l’indemnité de séance, prime de départ à la retraite, de naissance, de mariage, de vacances ou de fin d’année. (...)

    La Cour préconise aussi une réforme du temps de travail des agents, qui « reste inférieur à la durée légale », du fait des congés de « 54 jours par an », auxquels il faut ajouter les fériés légaux, estime-t-elle.

    Les Sages de la rue Cambon recommandent par ailleurs de placer le budget du Cese sous le « régime budgétaire et comptable » qui s’applique à l’Etat et à l’ensemble des administrations publiques. Le Cese bénéfice d’un régime spécifique plus souple, étantdispensé du contrôle budgétaire de ses dépenses. La Cour préconise une réforme permettant le contrôle budgétaire tout « en tenant compte de la spécificité des missions du Conseil ».

    Par ailleurs, malgré les ajustements opérés, le régime de retraite des 233 conseillers du Cese demeure déficitaire, relève la Cour, qui préconise une réforme « ambitieuse » (...)."

    Pourquoi ne pas congédier le Cese ?

    Louise Tudy

  • Grèce : Washington ne permettra pas qu’un gouvernement indépendant se lève en Europe

    Comme le démontre l’entretien (cliquez ici), la BBC s’est excitée sur lui. Le pire est à venir. De plus, si le nouveau gouvernement grec est capable de rester ferme et d’empêcher la poursuite du pillage horrible du peuple hellène, l’assassinat de ceux qui, parmi eux, assurent la direction n’est pas impossible. Washington ne permettra pas qu’un gouvernement indépendant se lève en Europe. Si un gouvernement grec réussit à se dresser pour le peuple et, en fait, à le représenter, l’idée pourrait s’étendre à l’Italie, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande et ensuite en Europe de l’Est. Le contrôle qu’exerce Washington sur l’Europe se disloquerait. 

    BBC, le média presstitué [néologisme de PCR, NdT], a remplacé ce qui devait être une entrevue par une incrimination. Elle puait l’hostilité envers le ministre, indiquant la furie que les institutions financières étrangères et leurs vassaux gouvernementaux ressentent envers le nouveau gouvernement grec. Comme je l’ai écrit l’autre jour, s’il y a une chose que les élites occidentales détestent plus que tout, c’est d’avoir des responsabilité à rendre pour eux-mêmes. Vous pouvez être certain que des médias presstitués comme la BBC serviront d’hommes de main à l’élite contre le nouveau gouvernement grec, tout comme ils le font contre le gouvernement russe, le gouvernement chinois, le gouvernement iranien, tout comme ils l’avaient fait contre les Serbes, les Irakiens, les Libyens et le gouvernement syrien et les talibans.

    Source  

    http://www.oragesdacier.info/

  • 14 février 1945 Dresde réduite en cendre

    Dans la nuit du 13 au 14 février 1945, la ville de Dresde est victime du plus brutal bombardement aérien de la Seconde Guerre mondiale (à l'exception de Tokyo, Hiroshima et Nagasaki).

    Dent pour dent...

    Dès le début du conflit, le Premier ministre britannique Winston Churchill confie au«Bomber Command» de la Royal Air Force la mission de détruire les sites stratégiques de l'ennemi. Il veut de cette façon relever le moral de ses concitoyens, durement affecté par les attaques aériennes sur les villes anglaises (le «Blitz»).

    Le «Bomber Command» lance d'abord des attaques sur des sites stratégiques uniquement (zones industrielles et noeuds de communication). Cependant, ces attaques ciblées se révèlent de plus en plus coûteuses et inefficaces.

    Le Premier ministre place alors le général Arthur Harris à la tête du «Bomber Command» et, le 14 février 1942, autorise les bombardements massifs étendus aux zones urbaines. Churchill espère de cette façon dresser la population allemande contre Hitler...

    Escalade de la violence

    1,35 million de tonnes de bombes seront au total déversées sur l'Allemagne par les Anglo-Saxons. Un rapport américain estime le nombre de victimes à 305.000 morts et 780.000 blessés ( *). La France occupée n'est pas épargnée. Elle reçoit 0,58 million de tonnes de bombes qui auraient causé 20.000 morts.

    Dresde marque le paroxysme de cette stratégie. L'ancienne capitale du royaume de Saxe est surnommée la «Florence de l'Elbe» en raison de ses richesses artistiques et architecturales. Dans les dernières semaines de la guerre, l'afflux de réfugiés hisse sa population de 600.000 habitants à près d'un million.

    Le bombardement des 13 et 14 février 1945 survient alors même que ces réfugiés tentent d'oublier les horreurs de la guerre dans un carnaval improvisé.

    dresde après le bombardementAu total, en quinze heures, 7.000 tonnes de bombes incendiaires tombent sur Dresde, détruisant plus de la moitié des habitations et le quart des zones industrielles.

    Une grande partie de la ville est réduite en cendres et avec elle environ 35.000 personnes, dont 25.000 ont été identifiées. Beaucoup de victimes disparaissent en fumée sous l'effet d'une température souvent supérieure à 1000°C.

    L'évaluation actuelle de 35.000 morts (dont 25.000 corps identifiés) résulte des travaux d'une commission d'historiens mandatée par la ville de Dresde. Le chercheur allemand Jörg Friedrich, qui n'est pas tendre pour les Alliés, fait état de 40.000 morts dans son livre Der Brand (L'incendie).

    http://www.herodote.net/14_fevrier_1945-evenement-19450214.php

  • 300 viols par jour… surtout pas d’amalgame !

    N’y aurait-il pas, derrière ce silence de nos féministes, toute la mauvaise conscience européenne et le refus d’approfondir une question dérangeante ?

     

    Dans La France Orange Mécanique, Laurent Obertone annonçait trois chiffres forts, sur l’ampleur de l’ensauvagement de la France : quotidiennement, il y aurait 13.000 vols, 2.000 agressions et 200 viols. Le 3 février dernier, il enfonçait le clou et évoquait 4.000 agressions physiques et sexuelles par jour, en France !

    Dans ces colonnes, il accusait l’État français de « laisser violer 300 Françaises par jour ». Soit le nombre de plus de 100.000 par an, 12 par heure, 1 toutes les cinq minutes !

    On se souvient des campagnes féministes menées contre le viol, dans les années 1970, et notamment du procès d’Aix-en-Provence qui, en 1978, avait bénéficié d’une couverture médiatique nationale. On n’a pas oublié le mémorable film de Yannick Bellon, L’Amour violé, qui, en 1977, montrait le mécanisme des rapports hommes-femmes qui amenait au viol (commis dans ce film par quatre Français respectables, dont deux pères de famille).

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  • Pourquoi je quitte l’UMP pour le SIEL

    Ancien militant actif de l’UMP depuis 2006, j’ai décidé de rejoindre le SIEL, parti dirigé par Karim Ouchikh et constituant l’aile droite du Rassemblement Bleu Marine, pour lequel je serai candidat pour les élections départementales de mars Prochain. Ce choix est le fruit d’une longue réflexion. 

    Je ne renie aucun de mes engagements passés 
    J’ai commencé à militer activement à l’UMP en 2007, lors de la première campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, et ce jusqu’en 2013, après la campagne pour la présidence du parti. Comme pour de nombreuses autres personnes à l’époque, la motivation première de mon engagement actif était liée à la personne de Nicolas Sarkozy. J’ai été séduit tant sur le fond par sa volonté de décomplexer idéologiquement la droite, que sur la forme par sa rupture avec un certain conservatisme folklorique, dont l’admiration pour le panache d’un Cyrano de Bergerac n’a souvent d’égale que l’inefficacité brouillonne du personnage d’Edmond Rostand. A l’image d’un Bruno Larebière, j’ai considéré et considère toujours que la réélection du président en 2012 aurait été une bonne chose pour la France. Comme l’ancien rédacteur en chef du journalMinute, je considère que bien qu’insuffisante et trop peu suivie d’effet, la remise en cause d’un certain nombre de tabous imposés par la gauche aura permis un réveil idéologique de notre peuple. Je considère enfin, comme l’affirme le politologue Patrick Buisson, que ce viol salutaire de l’idéologie bien-pensante aura été l’étincelle à l’origine du mouvement de La Manif Pour Tous. 
    Aussi, c’est en toute bonne conscience que j’affirme n’avoir aucun regret d’avoir soutenu jusqu’au bout le président Sarkozy, jusqu’à cet engagement total qu’aura été pour moi la campagne de 2012 menée tambour battant sur la ligne idéologique dite « ligne Buisson ». Je n’ai aucun regret pour toutes les nuits blanches passées à conduire dans Paris les camionnettes de colleurs d’affiches que j’allais louer sur mes pauses déjeuner. Ma position actuelle est identique à celle du politologue Patrick Buisson, pour qui « ce n’est pas moi qui ai trahi Nicolas Sarkozy, c’est Nicolas Sarkozy qui a trahi ses électeurs ». Comme je m’en suis déjà expliqué, je considère que la présidence de Nicolas Sarkozy était un passage nécessaire pour notre pays, mais que le temps est venu de dépasser cette étape. 
    Un moment historique 
    Ma décision de choisir ces élections pour rejoindre le SIEL vient du fait que le moment que nous vivons est une période charnière, pour ne pas dire historique, et ce pour plusieurs raisons. 
    Sur un plan politique, les changements de fond mis en œuvre par Marine Le Pen depuis son accession à la tête du Front National, que j’ai déjà eu l’occasion de détailler, commencent à produire leurs effets électoraux à grande échelle. Comme l’a rappelé le directeur du département opinion de l’Ifop Jérôme Fourquet, « les 25 % que le Front National a obtenu aux européennes, loin d’être un nouveau plafond de verre, constituent au contraire un nouveau plancher ». Le relativement faible score de 18% de Marine le Pen à l’élection présidentielle de 2012 peut s’expliquer par la campagne authentiquement de droite menée par Nicolas Sarkozy à cette occasion, les deux dernières années ayant montré qu’il ne s’agissait que du buisson masquant le désert idéologique de l’UMP. L’important n’est pas tant que le FN soit ou non crédible que le fait qu’il soit maintenant considéré comme tel par une fraction notable de l’électorat, ce qui le rend incontournable sur la scène politique. 
    Sur un plan idéologique, la période que nous vivons est marquée par un déniaisement général du peuple français, accentué par la crise et validé par les sondages. Le fait que les livres d’écrivains tels Éric Zemmour, Laurent Obertone ou encore Michel Houellebecq fassent partie des plus vendus en ce début d’année est le signe d’un mouvement de fond. En particulier, le livre Soumissionde Houellebecq a la particularité d’exposer avec un naturel désarmant une réalité dénoncée depuis des années dans l’indifférence et sous les crachats par nombre d’entre nous. Enfin, comme l’a montré le politologue Gaël Brustier dans son livre Le Mai 68 conservateur, la principale conséquence du mouvement de la Manif pour tous aura été de radicaliser un électorat catholique à l’origine modérément conservateur, auquel les atermoiements idéologiques actuels de Sarkozy n’offriront plus un débouché politique acceptable. 
    En finir avec l’hypocrisie 
    Ma décision de rejoindre le SIEL vient également d’une volonté de ma part de ne plus cautionner une certaine hypocrisie régnant au sein de la droite dite classique vis à vis de la mouvance Front National. 
    « En n’appelant pas à voter pour Nicolas Sarkozy au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2012, Marine Le Pen est responsable de sa défaite ! », entend-on régulièrement sur un ton hystérique de la part de certains adhérents de l’UMP. Il est bien entendu évident qu’un parti sur lequel on jette régulièrement l’anathème en se poussant du col est censé appeler à voter pour vous alors même que demander la réciproque vaut exclusion immédiate. L’une des principales leçons humaines à retenir du quinquennat Sarkozy est que soumettre l’adversaire par l’humiliation ne fonctionne qu’en position de force, pas en situation de faiblesse. 
    « Le Front national n’est pas crédible, son programme économique est d’extrême gauche ! » est sans doute le lieu commun le plus éculé sur le sujet, sur lequel j’ai déjà eu l’occasion de revenir. Mais cet argument est d’autant plus sournois qu’il est souvent masqué par le conservatisme abstrait d’une certaine droite collet monté dont on se demande si les souverains poncifs sur le « paganisme » supposé du FN relèvent davantage de la mauvaise foi ou de la niaiserie. A entendre certains de ses représentants les plus caricaturaux, il semblerait que le remplacement en cours de la population française par une population d’origine étrangère ne pose aucun problème du moment que celle-ci n’avorte pas, n’euthanasie pas ses parents et ne couche pas hors mariage. Les résultats des dernières élections européennes ont montré que les français ne sont pas dupe de cette posture dont l’argument moral n’est le plus souvent que le cache-sexe d’un atavisme social. 
    Enfin, il convient de détromper ceux qui, souvent de bonne foi, choisissent de rester dans leurs partis de la galaxie UMP afin de « peser en interne ». Une chose importante à comprendre concernant le Front National est qu’avant d’être un parti, c’est avant tout un symbole. Le principal bienfait de la montée du FN n’est pas tant de changer les lois par un pouvoir régalien qu’il ne détient pas encore que de libérer la parole en décomplexant l’expression de certaines opinions dans l’espace public. Un élu ou responsable politique, si influent soit-il, cautionne toujours symboliquement les idées majoritaires du parti dont il est porte l’étiquette. Reste l’argument d’opportunité électorale, souvent évoqué en Off par les malgré-nous de l’UMP, dont les sondages évoqués précédemment montrent qu’il tient de moins en moins. 
    Conclusion : l’objectif majoritaire 
    « La question n’est pas celle des alliances mais celle de l’attractivité électorale », rappelait le politologue Patrick Buisson avant sa rupture avec Nicolas Sarkozy. Comme je l’ai déjà développé, la dynamique aujourd’hui en œuvre autour du Front national et des partis associés lui donne l’opportunité de devenir le pilier d’un rassemblement politique à vocation majoritaire. De quelques partis qu’ils soient, les militants et responsables politiques patriotes ne doivent pas manquer cette chance qui leur est offerte de rompre avec la politique des demi-mesures et de s’assumer enfin pleinement dans l’intérêt de notre pays.
  • Ils ont peur, ils paniquent : le peuple français reprend la parole

    Nous l’annoncions, Bruno Gollnisch devait débattre hier soir, à l’invitation de l’IEP de Strasbourg,  dans la capitale alsacienne avec le dirigeant de  l’UDI Yves Jégo sur le thème de l’avenir de l’UE. Il en a été finalement empêché par une poignée de militants communistes venus de l’extérieur s’autoproclamant étudiants (de l’ UEC pour être précis), qui se sont introduits dans la salle, et par un rassemblement à l’extérieur du maigrelet (et très vieillissant) collectif d’extrême gauche baptisé par antiphrase « Justice et libertés » (sic). Un triste aréopage  assez caricatural, d’extrémistes nostalgiques de la Terreur, de  l’époque bénie ou les opposants au communisme étaient liquidés, envoyés au goulag ou en hôpital psychiatrique. Bref au  nom de la lutte contre le fascisme, nos vertueux démocrates ont empêché ainsi toute possibilité de confrontation des idées qui est pourtant  la base même d’une liberté d’expression que les régimes totalitaires ont toujours redouté. Il est vrai que les extrémistes qui combattent le FN ne sont pas à un paradoxe prés…

     Courageuses mais pas téméraires, les autorités universitaires ont donc choisi d’abdiquer devant la dizaine de trublions qui s’étaient  introduits dans la salle où devait voir lieu ce débat, alors même qu’une grosse  centaine d’étudiants étaient présents pour y assister. (Voir ici la réaction « à chaud » de Bruno Gollnisch : https://www.youtube.com/watch?v=KR4JlydA2VM).

     Quand on a plus d’arguments à opposer à l’adversaire,  l’empêcher de parler est le stade ultime de la déroute intellectuelle, le signe d’un terrible aveu d’impuissance. M. Jégo l’a d’ailleurs avoué  en s’offusquant hier du « cadeau » fait par l’extrême gauche au FN qui se verrait ainsi renforcer dans sa posture de victime de laquelle il «joue ».

     Bruno Gollnisch a eu beau jeu de lui rétorquer, cette réplique n’a pas été reprise par l’article des DNA relatant cette soirée, que la politique n’est pas un jeu pour un FN qui se bat depuis quarante ans  pour porter aux pouvoir les conditions de notre renaissance nationale.

     Sur slate.fr, le journaliste Eric Dupin notait d’ailleurs dans un article publié aujourd’hui (« Non le FN n’est pas le diable »)  le terrible échec de la stratégie de diabolisation du FN par les partis du Système. « Le scrutin législatif partiel de dimanche dernier (qui) devrait enterrer définitivement ces vaines tentatives d’écarter symboliquement le FN du champ démocratique »,  en apporte une nouvelle preuve. «Cette posture morale, qui emprunte diverses figures rhétoriques, a amplement prouvé son inefficacité depuis maintenant une trentaine d’années! ».

     « Sa variante la plus fruste poursuit-il, consiste à séparer soigneusement le FN, parti qu’il faudrait combattre sans merci au nom de valeurs sacrées, de ses électeurs, dont il conviendrait de comprendre les souffrances, les frustrations et autres peurs. Cela revient, au final, à prendre ceux qui votent frontiste pour des imbéciles, mus par des rancœurs irrationnelles ».

     «Le moins qu’on puisse dire est que cette stratégie a régulièrement échoué. De plus en plus nombreux sont d’ailleurs les électeurs du FN qui votent pour ce parti, pas seulement pour envoyer un message protestataire, mais aussi et surtout pour adhérer aux idées qu’il porte: sur l’immigration, l’insécurité ou encore l’Europe… ».

     Et si « la droite d’inspiration libérale et européiste » entend (surtout) s opposer au FN  sur le terrain des idées écrit  encore M. Dupin, «  à la gauche, également, de trouver les mots pour lutter contre les thèses du FN. (…) La question reste entière de savoir comment la gauche –ou les gauches– sauront contredire efficacement le FN et lui opposer d’autres représentations de la société sans nier la réalité des problèmes de la période. Mais ceci est infiniment plus difficile que de se contenter de brandir mécaniquement de grands principes d’exclusion des exclueurs ».

     Jérôme Fourquet,  directeur du Département opinion publique à l’IFOP, note également, interrogé par le site Atlantico sur les chances de succès de l’opposition nationale lors des  élections départementales de mars prochain,   que « l’électorat frontiste souhaite voir ses représentant appliquer leur politique, tenir le gouvernail. Le Front National est construit à partir d’un rejet des partis » . « Mais on observe une adhésion de plus en plus nette à une vision du monde. On devrait donc avoir une confirmation de cette dynamique aux élections départementales de 2015 ».

     Il ajoute que «tous les scrutins montrent en tout cas la volonté de laisser sa chance à une gestion frontistes des affaires. Un simple vote de protestation entraînerait un reflux des scores de second tour après un bon premier tour. Or, ce n’est plus le cas. Et je rappelle que deux sénateurs FN ont été élus, et ils l’ont été par des grands électeurs, eux-mêmes élus dans des conseils municipaux, des mairies. C’est un signe supplémentaire que la vocation uniquement protestataire ne correspond plus au principal ressort du vote en sa faveur ».

     Il faudra bien  plus que des intimidations stériles, des anathèmes creux, des vociférations qui ne  fonctionnent plus, ou en tout cas de moins en moins,  pour enrayer la dynamique du courant patriotique. Un cycle se ferme, un autre s’ouvre.  Le peuple français reprend la parole. 

    http://gollnisch.com/2015/02/12/ils-ont-peur-ils-paniquent-le-peuple-francais-reprend-la-parole/

  • Béziers arme la police municipale

    Robert Ménard, la maire de Béziers, vient de respecter une autre de ses promesses de campagne : armer la police municipale grâce notamment à une convention entre la ville et les services de l'Etat. Et il le fait savoir. Ce qui forcément ne plait pas aux biens pensants :

    La-nouvelle-campagne-publicitaire-de-la-ville-de-beziers_1305395_667x333
    A l'heure où des tirs de Kalachnikov accueillent le 1er ministre à Marseille, l'affiche aurait pu être illustrée de cette citation du président Louis-Napoléon Bonaparte :

    "Il est temps que les bons se rassurent et que les méchants tremblent"

    Philippe Carhon