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  • «Pour ceux qui rallient le FN, il y a la possibilité, en dix ans, d’être élu et de faire carrière»

    C’est ce qu’analyse Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite, après le ralliement au FN de deux élus d’arrondissements UMP de Marseille…

    Deux élus d’arrondissements UMP de Marseille, Karim Herzallah et Caroline Gallo, ont annoncé lundi qu'ils rejoignaient le Front national. Un ralliement minimisé mardi par Jean-Claude Gaudin, maire UMP de Marseille. Comment comprendre ces transfuges politiques ? Eléments d’analyse avec Jean-Yves Camus, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), spécialiste de l’extrême droite…

    Le ralliement au Front national est-il un phénomène récent et fréquent ?

    Il y a toujours eu des ralliements, des volte-faces, et ce à tous les échelons. Un exemple avec les élections législatives de 1986, au scrutin proportionnel, qui voit 35 députés FN entrer à l’Assemblée nationale. Jean-Marie Le Pen propose des listes «Rassemblement National», qui ressemble à ce qu’a fait Marine Le Pen avec le «Rassemblement bleu marine». Avec le «Rassemblement national», Jean-Marie Le Pen accroche quelques élus d’autres partis qui ont ensuite été élus députés sous l'étiquette FN. Cependant, le ralliement n’a pas duré. Après que Le Pen affirme en 1987 que «les chambres à gaz sont un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale», beaucoup partent. 

    Ces ralliements sont-ils en augmentation depuis que Marine Le Pen est présidente du FN ?

    Il y a une hausse du nombre des transfuges, qui rejoignent d’ailleurs plus facilement le Rassemblement bleu marine que le Front national, à l’instar [du député] Gilbert Collard. Une remarque cependant, à propos des deux élus marseillais: Ce sont deux mandats modestes, et cette information ne va pas déplacer les montagnes. Dans tous les cas, les transfuges jouent leur va-tout. C’est un chemin sans retour vers le Front national.

    Quel est le profil type du transfuge au Rassemblement bleu marine et au FN ?

    Aux municipales de mars 2014, une trentaine de candidats issus d’autres partis politiques ont été investis par le FN. Une partie de ces candidats vient des mouvements de Philippe de Villiers et de Nicolas Dupont-Aignan, là où la porosité est la plus grande. C’est un choix rationnel et économique de rallier un parti qui connaît une dynamique électorale, pour bénéficier d'une perspective de débouchés politiques.

    Qu’espèrent ceux qui rallient le Front national ?

    Ces personnes ont l’espoir d’un gain politique. Le FN offre une capacité importante aux candidats d’être investis et de bénéficier d’une trajectoire ascensionnelle. Prenez par exemple Ayméric Chauprade, qui n’avait aucun mandat électif avant d’être propulsé chef de liste en Ile-de-France FN aux européennes, et qui a été élu. Sophie Montel, elle aussi députée européenne, et que personne n’attendait il y a encore deux ans d’être face à face au PS lors de la législative partielle du Doubs. Pour ceux qui rallient le FN, il y a la possibilité, en dix ans, d’être élu et de faire carrière.

    Entre les historiques, la génération Marine Le Pen et les nouveaux venus, comment le parti maintient-il une cohérence idéologique ?

    Le FN est une palette politique hétéroclite, à la direction très centralisée. On a pu retrouver côte à côte des royalistes et des républicains, des collabos et des résistants, quelques gaullistes, des traditionalistes, des pieds-noirs... Même si les nouveaux venus, à l’image de Sébastien Chenu, ne sont pas toujours bien accueillis, les membres du FN sont portés par une dynamique politique et par une vision binaire du monde: «Eux contre nous». Par ailleurs, quand on est détenteur d’un mandat, on veut le garder... et donc on reste dans l’aventure FN.

    notes

    Propos recueillis par Anne-Laëtitia Béraud

    source : 20 minutes : lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EukFyEVlypQkAcICFj.shtml

  • Entretien avec Cheyenne-Marie Carron

    Cheyenne-Marie Carron est cinéaste. L’Apôtre, son sixième long métrage, sorti en octobre dernier, qui relate la conversion d’un jeune musulman – appelé à devenir imam – au christianisme, vient d’être déprogrammé à Neuilly et à Nantes à la demande expresse des autorités. Dans la France de l’après 7-Janvier, les terroristes sont en train de gagner… Cheyenne-Marie Carron, qui aime la France d’un amour vigilant, inquiet, a bien voulu répondre à nos questions.

     

    « Minute » : Pour votre cinquième long métrage, Cheyenne-Marie, vous avez osé aborder un sujet qui fait peur : la conversion de l’islam au christianisme… Ce beau film, où chaque image a un sens, vous l’avez intitulé L’Apôtre. On peut dire que vous affichez la couleur tout de suite. Votre œuvre est sortie sur les écrans le 1er octobre 2014. Vous pouvez faire un premier bilan. Comment a-t-elle été reçue par la critique ?

    Cheyenne-Marie Carron : Malgré la difficulté du sujet, mon film a eu un grand succès critique : les revues com­me « Studio », « Ciné Live », « Premiè­re », mais aussi la grande presse, « Le Canard enchaîné », « Le Monde », « Le Figaro », « La Croix », « La Vie » étaient unanimes : le film n’est pas manichéen, il ne tente pas de montrer le monde en noir et blanc. On a mis souvent en exergue le fait que la réalisatrice est catholique et les comédiens musulmans. Je crois que c’est vraiment un exemple du dialogue possible entre chrétiens et musulmans. Il y a d’ailleurs aussi une comédienne de religion juive, Nora Krief, qui a accepté de jouer le rôle de la mère de famille musulmane.

    Aujourd’hui, malgré ce succès d’estime que l’on peut dire unanime, vous ne parvenez pas à passer votre film dans une salle de cinéma pour la bonne et simple raison que les salles qui avaient accepté de le mettre à l’affiche se décommandent…

    J’ai effectivement reçu des courriels de cinémas qui avaient été fortement incités à interdire la projection du film, et même sommés de le faire. L’atmosphère s’est beaucoup alourdie depuis les 7 et 11 janvier. Il y a vraiment, pour tout le monde je crois, un avant et un après l’attentat. Et parce qu’il y a en France beaucoup de Français qui sont des Français de papier, on se croit obligés de se taire et de faire taire ceux qui tentent de témoigner de façon sincère sur des questions religieuses qui sont libres. Ces gens qui font pression ou qui menacent ne jouent pas le jeu de la laïcité, c’est-à-dire de l’impartialité religieuse. Je ne les juge pas mais je pense qu’ils n’aiment pas cette France et ses valeurs. Il est grand temps de les inviter à trouver leur patrie ou leur terre de cœur ailleurs.

    Vous mettez en cause les musulmans ?

    Non, pas les musulmans mais des musulmans. Mes comédiens sont mu­sulmans. Mon comédien principal, qui joue le rôle du converti, est un musulman. Il a une pratique de sa religion qui lui permet de vivre harmonieusement dans son pays, la France.

    Vous pensez donc que les musulmans peuvent recevoir les valeurs universelles de la laïcité ?

    Je crois surtout qu’il est temps de cesser de penser que nos valeurs doivent être universelles. D’autres peuvent avoir d’autres valeurs, qui ne correspondent pas du tout aux nôtres. Et même s’il s’agit de ressortissants français, il faut leur dire qu’il y a d’autres pays où cette culture-là est possible, mais pas la France. J’essaye d’être honnête et de tenir un discours de vérité. Aujourd’hui, ces gens qui cherchent leurs repères dans la charia, nous faisons tous comme s’ils n’existaient pas et cela les humilie. Cela ne peut qu’aggraver les problèmes relationnels. C’est un des dangers du 11 janvier, cette unanimité de façade qui fait que l’on cesse de se poser des questions. Les politiques doivent accepter de voir qu’il existe aujourd’hui sur notre sol des idéaux divergents et incompatibles entre eux. Pour le moment, on feint de dire que tout le monde est d’accord et qu’il n’y a pas de différences. Mais c’est une attitude qui ne peut engendrer que la violence de la part de ceux qui se sentent méprisés par cette façon de gommer les différences.[...]

    La suite sur Minute-hebdo.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Entretien-avec-Cheyenne-Marie

  • Carrefour Royal 2015 : Partie 1 - Les institutions libérales sont-elles au service du peuple ?

  • La routine de la Cour des Comptes

    Comme chaque année, la Cour des Comptes parle dans le désert, à croire que cette institution, jamais écoutée par le pouvoir en place, ne sert à rien. Le premier président de la Cour des comptes a jugé «incertaine» la capacité du gouvernement à tenir ses engagements de déficit public pour l'année en cours.

    Le déficit 2014 dérapera fortement par rapport aux 3,6 % initialement anticipés. Ce résultat interrompt la décrue continue du déficit amorcée en 2010. Parmi les pays dont le déficit était supérieur à 3 % du PIB en 2013, «la France est le seul de l'Union européenne, avec la Croatie, où il augmente en 2014».

    Par ailleurs, les économies reposent toujours largement sur des acteurs dont l'État ne contrôle pas les dépenses. Par exemple, «rien ne garantit», que la baisse de 3,7 milliards des dotations aux collectivités locales se traduira bel et bien «par des réductions de même ampleur» de leurs dépenses. Les hauts magistrats ne sont pas convaincus que l'objectif d'une hausse des dépenses contenue à 1,1 % (13,5 milliards) sera tenu.

    La Cour a aussi identifié une sous-estimation des opérations de défense ou des dépenses de solidarité pour 2015. Quant aux objectifs de maîtrise des dépenses maladie, ils devraient également être plus difficiles à respecter que les années précédentes.

    L'autre préoccupation de la Cour concerne les recettes. La dette pourrait approcher, «voire dépasser», 100 % du PIB en 2017. Or à l'avenir, cette dette ne pourra plus être financée aux taux exceptionnellement bas actuels.

    Un rapport pour rien : à l'issue du Conseil des ministres, Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, a assuré qu'il n'y a «rien à changer»sur les objectifs de déficit public. 

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Fillon à l'école de Chauprade?

    et félicitant Hollande, sur la Russie. Serait-ce le retour du réalismes et d'une certaine intelligence française en matière géopolitique?


    Fillon "félicite" Hollande sur le dossier... par Europe1fr 

    Paula Corbulon

  • L’Amérique : l’empire destructeur

    L’Amérique détruit tout ce qu’elle peut depuis quinze ans mais, apparemment, cela ne lui suffit pas.

    Bien seule en Europe, continent à la fois désolé spirituellement et politiquement, Marine Le Pen a courageusement rappelé que les Européens sont devenus les larbins des Américains, et qu’ils justifient toutes les exactions de ces derniers qu’un pouvoir absolu depuis trente ans a rendus fous. Le coup d’État de l’an dernier en Ukraine a ruiné deux pays, tué des dizaines de milliers de personnes, déplacé des millions, et menace ni plus ni moins notre survie, maintenant. On ne cesse de tuer des civils russes, et tout le monde applaudit et accuse Poutine…

    Par Américains nous entendons les leaders néo-cons dont font partie nos socialistes, les élites affairistes et oligarchiques et le lobby militaro-industriel contre lequel Eisenhower, pourtant bien placé pour en parler, nous avait prévenus. Le peuple américain n’y est pour rien, surtout le petit Blanc qui s’est pris des millions d’immigrés en sept ans avec Obama et qui s’entend dire, sans rire, qu’il y aurait 5 % de chômeurs, chiffre que conteste ouvertement maintenant, après Paul Craig Roberts, Michael Snyder, John Williams et le patron de Gallup Jim Clifton. Mais la tyrannie médiatique est aussi forte là-bas qu’ici, et les gens libres ont seulement Internet pour s’informer, s’exprimer et apprendre qu’ils menacent la démocratie avec leur « théorie de la conspiration » !

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  • Présidentielle 2017: Face au FN, Alain Juppé tend la main à la gauche

    L’ancien premier ministre cherche à obtenir des soutiens chez les centristes, mais également parmi les sociaux-démocrates du PS et les déçus du hollandisme.

    Pédagogie, projet, alliances. Tel est le tripyque d’Alain Juppé pour lutter contre le FN. Invité mercredi à l’Assemblée nationale par l’association de la presse parlementaire (AJP), l’ancien premier ministre a détaillé sa stratégie d’alliances en vue de 2017. «Nous ne gagnerons pas tout seuls», a-t-il considéré, affirmant que «tout ceux qui veulent être candidats à la primaire de la droite et du centre en 2016 peuvent l’être».

    Candidat déclaré depuis août, le maire de Bordeaux a vanté sa ligne politique, celle de la modération, en invoquant Montesquieu, né près de sa ville. «L’esprit de modération est une vertu. Monter aux extrêmes, c’est très facile, mais il faut du courage pour être modéré». Il veut rassembler autour de lui ceux qui veulent «réussir l’alternance». Et il ratisse large, même au-delà du MoDem: «Il y a aujourd’hui un certain nombre de sociaux-démocrates au Parti socialiste qui n’apprécient pas comment le parti conduit la France et qui sont prêts à envisager autre chose! Soyons ouverts», a-t-il préconisé, faisant référence à la cogestion sur le terrain local. «Je vais aggraver mon cas mais mon premier vice-président à la métropole est socialiste !», a-t-il ironisé. [...]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/562171-presidentielle-2017-face-au-fn-alain-juppe-tend-la-main-la-gauche

  • Laurent Fabius assure que le Qatar ne finance pas le terrorisme : le ministre a menti

    Le 21 janvier, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a déclaré sur RTL qu’il "n’était pas exact" que le Qatar finance le terrorisme islamiste. Plus précisément : "Nous avons fait faire par nos services des enquêtes précises qui ont montré que cela n'était pas exact." 

    Et d’ajouter : "S'il était avéré que les choses changent, nous changerions nos modes de relations. Mais il n'est pas question, n'y d'accuser injustement, ni si peu que ce soit d'être complaisant avec le terrorisme qui est notre adversaire."

    Il faut être clair : Laurent Fabius a menti. 

    Fabius ne peut pas ignorer... 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 sur "C dans l’air", Louis Caprioli, ancien sous-directeur de la lutte contre le terrorisme à la DST, a déclaré publiquement ceci : "Des Français vont en Tunisie s’entraîner dans des camps djihadistes tunisiens financés par le Qatar, ou en Libye, notamment dans la région de Derna, où des gens s’entraînent avant d’aller faire le djihad en Syrie." 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 dans un entretien à "La Dépêche du Midi", Yves Bonnet, ancien directeur de la DST, a déclaré publiquement ceci : "Il y a aussi le problème de l’argent qui est alloué par des pays salafistes." 

    Puis, plus précis : "On n’ose pas parler de l’Arabie saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d’alimenter de leurs fonds un certain nombre d’actions préoccupantes." 

    Il ment sur les responsabilités qataries 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 4 mars 2014, David Cohen, sous-ministre des Finances pour le terrorisme et le renseignement financier, a publiquement constaté ceci : le Qatar et le Koweït laissent opérer sur leur territoire les collecteurs de fonds du terrorisme. 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 30 septembre 2014, dans la revue de référence "Foreign Policy", un article d’investigation d’Elizabeth Dickinson expose ceci : en Syrie, le Qatar a directement financé les combattants islamistes parmi les plus radicaux jusqu’en 2013 ; et depuis 2013, il sous-traite ce financement. 

    Laurent Fabius ne peut pas non plus ignorer que le Qatar est sponsor notoire du Hamas. Pour mémoire, à son article 9, la charte de ce mouvement armé palestinien islamiste prévoit la mise en place d’une théocratie. Or, dans une interview accordée à CNN le 25 septembre 2014, il a été demandé à l’actuel émir du Qatar si son pays continuerait à soutenir le Hamas. 

    L’émir a répondu ceci : "Nous soutenons l’ensemble du peuple palestinien. Nous pensons que le Hamas est une composante très importante du peuple palestinien." 

    Façon alambiquée, mais tout de même claire, de répondre "oui". 

    Bref, quelques jours à peine après les funérailles des victimes des attentats, Laurent Fabius a menti sur les responsabilités qataries dans le financement du terrorisme. Reste à se poser une question très brève et très simple : pourquoi ?

    Source

    http://www.oragesdacier.info/