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  • Un jour, un texte ! Les Français dans la guerre, un vainqueur magnanime par René Grousset (11)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l'ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s'agit plus d'envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple français les valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, elle est un peu modifiée pour montrer :les Français dans la guerre, Un vainqueur magnanime par René Grousset (11)

    « Certain jour Baudouin apprend par ses guetteurs qu'un gros campement d'Arabes, avec leurs tentes, leurs femmes, leurs enfants, leurs chevaux, leurs chameaux et leurs ânes, vient de s'établir en Transjordanie. Ramassant avec lui tout ce qu'il peut trouver de gens, il part à l'improviste, passe le Jourdain sans donner l'éveil, se défile dans le lit desséché d'un oued jusqu'aux approches de l'ennemi et attend l'obscurité. Au milieu de la nuit il tombe sur le campement endormi et dans l'affolement de la surprise s'empare de toute cette ville nomade. […] Dans la foule des prisonniers, voici qu'on signale au roi de Jérusalem une jeune femme de haute naissance, épouse d'un puissant cheikh et qui attendait un enfant. Il accourt, la fait descendre de chameau, dispose pour elle une tente avec les plus riches coussins qu'on peut trouver, et dans un grand geste chevaleresque, ôtant son manteau royal, il en recouvre la jeune Bédouine, puis il prend congé d'elle en lui laissant de l'eau, des vivres. Cependant, les Francs une fois repartis, le cheikh, dans une mortelle angoisse, se met en quête de sa femme ; il la retrouve sur place dans le somptueux appareil où l'a laissée Baudouin. De ce jour il jura au prince franc une reconnaissance éternelle. »

    René Grousset

    Extrait de : « L'épopée des croisades ».

    Ed. Plon - Paris – 1939.

    Lois Spalwer  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alexandre Douguine et la « dissolution de l’Autriche » : anatomie d’une intox médiatique

    Des propos tenus par le géopolitologue russe Alexandre Douguine sont en train de défrayer la chronique en Autriche et en Allemagne. Motif : ce dernier aurait déclaré, dans un entretien en hongrois accordé au portail Alfahir.hu le 27 janvier 2015, vouloir la disparition de l’Autriche dans un grand ensemble “impérial” eurasien. L’ombre d’un Anschluß russe n’est pas loin, et l’image d’Épinal d’un Raspoutine des temps modernes non plus…

    En réalité, le journal allemand Die Welt (l’équivalent du Monde, tant pour son titre, son orientation idéologique de centre gauche / euro-atlantiste, que son honnêteté intellectuelle), et par la suite plusieurs médias allemands et autrichiens, ont rendu compte de cette interview d’Alexandre Douguine sous une forme très abrégée et tendancieuse. Sous le titre “Douguine, l’idéologue de Poutine, veut dissoudre l’Autriche”, le correspondant hongrois de Die Welt, Boris Kálnoky, écrit :

    « Le vecteur de puissance de la Russie en Europe est moins ses chars ou le gaz, mais les partis de gauche comme Syriza en Grèce et d’extrême droite comme le Jobbik en Hongrie. (…)
    Le portail Alfahir.hu, qui est proche du Jobbik, a récemment publié une interview avec Alexandre Douguine, connu comme un “idéologue” disposant d’une certaine influence sur le président russe Vladimir Poutine et souvent décrit comme extrémiste de droite ou même comme “fasciste”. Il développe une anxiété apocalyptique envers le “nihilisme occidental” auquel il assimile la “mondialisation”, et appelle à une “Union eurasienne” pour en contrer les excès. Sous le titre “Un empire surgit contre l’Occident”, Dougine précise dans l’interview ce qu’il envisage pour des petits pays de l’Europe centrale et orientale, dont l’Autriche : ils n’ont aucun avenir.
    Si cela ne tenait qu’à lui, il irait dissoudre ces pays. Non seulement l’Autriche, mais aussi la Hongrie. Et la Roumanie, la Serbie et la Slovaquie. Ils devraient s’unir. Dans sa logique tordue, la réponse à la mondialisation qui menace les États-nations est l’abolition de ces États-nations et leur soumission, pour une bonne partie, sous domination russe. Dougine rêve d’un monde tripolaire : la Russie, l’Amérique et l’Allemagne. Et il annonce l’émergence de nouveaux empires, parmi eux une “Union eurasienne” centrée sur la Russie, et un autre, “l’Europe” sous direction allemande. »

     

    Ce résumé a rapidement été repris sans aucune vérification par un grand nombre de journaux et de publications en ligne en Allemagne et en Autriche. Parmi eux, le quotidien autrichien le plus vendu, le Kronen-Zeitung, qui a repris ces affirmations non sans ajouter quelques détails croustillants et un montage photo assez grossier montrant Alexandre Dougine avec, à côté de lui, le chef du Parti de la liberté autrichien (FPÖ) Heinz-Christian Strache.

    « Alexandre Douguine est connu, au-delà des frontières de la Russie, comme “nationaliste extrémiste” et porte-parole du Mouvement dit eurasien qui a pour objectif la création d’un bloc de pouvoir sous domination russe comme contrepoids à l’Europe occidentale. Dans une interview avec le site d’information hongrois alfahir.hu, le philosophe considéré comme “l’idéologue en chef” de Poutine a expliqué comment cet empire devrait être conçu et quels pays y joueraient un rôle. Détail effrayant : les pays qui devraient y être absorbés et dissous seront – à côté de la Serbie – la Roumanie, la Slovaquie, la Hongrie, et l’Autriche. C’est parce que dans l’Union eurasienne, prévue par Douguine comme une reconstruction de la “Sainte Alliance” qui a été fondée au 19ème siècle après la défaite finale de Napoléon entre les monarchies des Habsbourg, l’Empire russe et la Prusse, il n’y a plus de place pour les petits États individuels. »

    "L'extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ"

    “L’extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ”

    Sous le sous-titre évocateurL’extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ, l’on peut lire dans le Kronen-Zeitung que« dans le cadre d’une alliance des partis de droite en Europe, “l’idéologue en chef” de Poutine a établi des liens avec le FPÖ. Au début du mois de juin 2014, il est venu à un sommet de nationalistes à Vienne auquel le chef du FPÖ Strache a participé. » Complément de Novopress : non seulement Strache, du FPÖ, mais aussi certains responsables du Front National et figures de la haute noblesse européenne – voir l’article du Figaro. Le fantasme du complot guetterait-il à leur tour nos amis libéraux ?

    Qu’a réellement dit Alexandre Douguine ?

    Le commentaire d’un lecteur à la suite de l’article du Kronen-Zeitung (“Presse mensongère ! Ce que l’homme dit et pense vraiment est complètement différent que ce qui est répandu ici et dans d’autres journaux.”) nous a conduit à vérifier la source et lire l’interview originale en langue hongroise, ici en traduction sommaire.

    “Un empire surgit contre l’Occident” est le titre d’une interview avec l’idéologue russe Alexandre Douguine publié par le portail Alfahir.hu (proche du parti nationaliste hongrois Jobbik). Dans cette interview, Douguine annonce une “ère des Empires”, dans laquelle la Hongrie, l’Autriche et d’autres pays d’Europe centrale et orientale seront fusionnés. Selon Douguine, l’Union eurasienne (l’Union économique eurasienne de la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie a commencé officiellement le 1er janvier 2015, comme un contrepoids à la puissance économique euro-atlantique) promue par Poutine ne serait pas une alternative à l’Union européenne, mais une tentative de donner lieu à « une zone économique spéciale et stratégique entre pays dotés de systèmes politiques et économiques similaires. »

    Compte tenu des conditions politiques créées par la domination de l’Occident, il n’y a plus de partenaires fiables pour personne. Selon Douguine, une dure bataille devra être menée si l’Union eurasienne récemment créée qui comprend la Russie, le Kazakhstan, la Biélorussie et d’autres républiques ex-soviétiques veut réussir.

    Lorsqu’on lui a demandé quel rôle la Hongrie a dans la nouvelle stratégie géopolitique de la Russie, Douguine dit qu’il croit sincèrement que l’ère des États-nations est révolue. Il y a tout simplement plus de groupes ethniques que de nations. Pour cette raison, les frontières nationales sont toujours en quelque sorte injustes, et le temps de la fondation de nouveaux empires est venu, tels que l’Empire d’eurasie et l’Empire européen. Les pays situés entre les deux pourraient créer un cordon sanitaire sous la forme d’une “Europe de l’Est géante”.

    Dans ce cordon sanitaire, Douguine ne voit pas d’espace pour les aspirations nationales individuelles. “Si la Hongrie, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie et l’Autriche devenaient une unité, cela signifierait que tous les Hongrois seraient unis à nouveau ; ethniquement, tout reviendra comme avant le traité de Trianon,” dit Douguine.

    Plus importante pour Douguine est la question “quelle est l’image de l’avenir que nous avons ?” Dans son entretien avec Alfahir, Douguine explique sa crainte du“nihilisme occidental”, qu’il assimile à la mondialisation. La mondialisation permet que des valeurs telles que la foi, la culture, la connaissance sacrée périssent complètement. “Nous – les Russes, Hongrois, Slovaques, Roumains, Serbes, Allemands, Français et Espagnols – devons enfin ouvrir nos yeux et nous lever ensemble contre l’Occident, ou nous disparaîtrons lentement, l’un après l’autre.”

    Selon Douguine “nous sommes confrontés à la menace d’une dictature mondiale réelle et totale”. Cette dictature incite les nations à se confronter les unes aux autres, telles la Russie et l’Ukraine. La Russie s’efforce “d’être un facteur déterminant dans la politique mondiale, ce qui n’a jusqu’ici pas très bien fonctionné”. C’est pourquoi la Russie agit “de manière réactive” par rapport à l’Ukraine. Dans la foulée, Douguine critique la politique du Kremlin : “Nous avons bêtement raté toutes nos chances de mettre l’Ukraine de notre côté”.

    Douguine a été limogé l’année dernière de son poste à l’Université d’État Lomonosov de Moscou. Il décrit cela comme une attaque contre un patriote. Il dit qu’il a été étiqueté comme “ennemi numéro un de l’humanité” aux États-Unis. Selon lui, les transatlanticistes qui se sont unis dans des réseaux en Russie font tout leur possible pour miner la crédibilité de son “eurasisme” aux yeux des dirigeants politiques russes. Il critique la situation politique dans son pays natal en disant que c’est “un très mauvais signe que ceux qui mènent la Russie ne sont pas eux pour lesquels nos intérêts nationaux sont importants.”

    Douguine appelle le parti radical hongrois Jobbik un “parti extrêmement prometteur”. Alors que dans le monde d’aujourd’hui, “la politique n’est rien de plus qu’un tas d’ordures”, le parti Jobbik et ses dirigeants ont encore “de vrais horizons philosophiques et géopolitiques.” Le Jobbik rejète le libéralisme nihiliste ainsi que la dictature financière de l’hégémonie américaine.

    En ce qui concerne l’avenir de l’Union européenne, Douguine souligne qu’il existe un nombre croissant d’eurosceptiques. L’UE est sur le point d’un “effondrement total”parce que l’Europe n’a pas de buts ni de stratégie. Une nouvelle Europe est nécessaire, “une Europe européenne” qui vive les vraies traditions européennes. L’Europe est actuellement un “cimetière que tous les survivants veulent quitter le plus rapidement possible”.

    Yves Lejeune / Peter H.
    Pour Novopress

    http://fr.novopress.info/182274/alexandre-douguine-dissolution-lautriche-anatomie-dune-intox-mediatique/#more-182274

  • SOS Racisme touche toujours un maximum de subventions

    C’est une des raisons pour laquelle il faut en donner le moins possible à la République.

    Article des Enquêtes du contribuable n°8 décembre 2014/janvier 2015, «Associations : comment elles vivent de l’argent public». En kiosque. Vous pouvez commander en ligne ce numéro (3,50 €€).

    Une bérézina : à peine une vingtaine de personnes s’étaient réunies, en novembre dernier, sur le campus de Poitiers pour assister à l’assemblée générale constitutive d’un comité local de SOS Racisme. Il est loin le temps où les « potes » défilaient par milliers dans les rues de Paris pour créer un «cordon sanitaire» autour du FN. Aujourd’hui, à Poitiers comme ailleurs, l’association ne fait plus recette.

    SOS Racisme ne fait plus recette mais a besoin d’argent et même de beaucoup d’argent si on se réfère aux demandes de subventions que l’association a adressées il y a un an à l’ACSÉ (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, sur cette agence lire notre article « L’ACSÉ, un guichet à subventions »).

     

    budget prévisionnel SOS RacismeDans ce document, que Les Enquêtes du contribuable sont parvenues à se procurer en exclusivité, l’association qui table sur un budget prévisionnel de près de 1,4 million d’euros en 2013, ouvre grande sa sébile. Après avoir encaissé 177 500 euros en 2011, puis 235 800 euros en 2012, elle réclame à nouveau, le 19 mars 2013, 160 000 euros au titre des aides qu’elle dispense aux victimes de racisme ou de discrimination ; 100 000 euros pour ses actions d’éducation populaire au nom du«vivre ensemble» et 75 000 euros pour une «mobilisation citoyenne par l’action militante».

    Selon une note interne, il semble que Naïma Charaï, présidente de l’ACSÉ et conseillère régionale PS d’Aquitaine ait décidé de bien beurrer la tartine des potes en leur accordant immédiatement 150 000 euros d’aides. L’histoire ne dit pas si d’autres rallonges ont été accordées après le 19 mars 2013, l’association de Dominique Sopo quémandant aussi des subsides à travers un satellite comme la Fédération nationale des maisons des potes (FNDMP).

    L’ACSÉ n’est pas la seule instance gratifiant cette association qui est progressivement passée de la défense des immigrés à la stigmatisation des autochtones. Si on se fie au budget prévisionnel que l’association a présenté à l’agence lors de sa demande de subventions, elle est aussi perfusée par le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Jeunesse et des Sports, la Ville de Paris, le Conseil régional d’Ile-de-France, sans qu’il soit possible d’évaluer ce qu’elle touche aux échelons locaux puisque le total de ces aides n’est pas comptabilisé.

    A côté de ces monceaux d’argent public, SOS Racisme a estimé que les cotisations, dons et legs représenteraient une somme nulle lors de l’élaboration du budget prévisionnel 2013, ce qui en dit long sur son assise populaire.

    http://www.contre-info.com/sos-racisme-touche-toujours-un-maximum-de-subventions#more-36733

  • Le président des jeunes UMP : un Africain… clandestin !

    Non, ce n’est pas une plaisanterie…

    Stéphane Tiki, 27 ans, nommé président des « Jeunes populaires » (la branche jeune d’une UMP qui voulait souligner ses intentions « remplacistes ») en décembre dernier, serait en situation irrégulière.

    Selon Le Canard enchaîné, « le jeune homme de nationalité camerounaise ne serait pas français [c’est-à-dire même pas Français de papier] et ne détiendrait pas de titre de séjour. »

    Après ces révélations, il a annoncé qu’il se mettait en congé de ses responsabilités.

    L’hebdomadaire rappelle l’appartenance de Stéphane Tiki à la « Droite forte », un courant animé par Guillaume Peltier et soi-disant en pointe contre l’immigration clandestine.

    http://www.contre-info.com/

  • [Communiqué du Bloc Identitaire Lyon] Lyon est devenue une terre de djihad

    Le Bloc Identitaire Lyon a depuis longtemps sonné l’alarme face au danger des djihadistes présents dans le Rhône et aux risques réels d’attentat qu’ils représentent. Une information parue cette semaine dans la presse lyonnaise est venue malheureusement nous donner raison.

    A la suite de l’arrestation d’un habitant de Meyzieu soupçonné d’encourager la lutte armée au nom de l’islam, la préfecture a livré un chiffre effarant : environ 70 jeunes habitants du Rhône sont surveillés par les services de police en raison de leurs velléités de départ en Syrie ou de leur attachement au djihadisme ! A l’image des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly, les auteurs de la vague meurtrière de janvier dernier qui a fait plus d’une quinzaine de victimes, on est en droit de se demander combien ne sont pas surveillés !

    La question cruciale désormais n’est pas de savoir qui souhaite partir faire le djihad ou combien sont revenus, mais le nombre de terroristes souhaitant passer à l’acte en Europe.

    Car la folle équipée de Khaled Kelkal dans les années 1990, les arrestations multiples de terroristes dans les banlieues lyonnaises et les incidents graves qui se multiplient devant les synagogues, montrent une chose : Lyon est devenue une terre de djihad.

    Nous assistons à l’émergence d’une nouvelle espèce de terroristes, ne souhaitant plus combattre à l’étranger mais voulant imposer par les armes dans notre pays et dans notre ville, leurs préceptes islamistes.

    Nous exagérons ? Dans la même semaine, le conseil régional du culte musulman Rhône-Alpes s’est inquiété et a porté plainte face à la radicalisation des esprits dans plusieurs mosquées lyonnaises (à Oullins et à la Duchère) où des « imams auto-proclamés » tentent de prendre le pouvoir.

    Face à cette menace terroriste grave, personne ne pourra prétendre lutter contre le djihadisme sans remettre en cause l’immigration massive et l’islamisation de notre pays. Pour cela, ce n’est pas d’union nationale derrière ces dirigeants qui ont failli mille fois dont nous avons besoin, mais d’un sursaut national les chassant du pouvoir !

    Bloc Identitaire Lyon
    https://www.facebook.com/blocidentitaire.lyon
    https://twitter.com/BI_Lyon

    http://fr.novopress.info/

  • La Houle se creuse, nous sommes à sec !

    Au douteux privilège de l'âge, il me souvient qu'en mai 68, ne restait d'exécutif à Paris que le Préfet de police Grimaud et le Premier Ministre Pompidou, entourés l'un et l'autre de leur état-major de crise. Toute la volaille gaulliste, qui d'ordinaire marchait torse bombé et fesses cambrées, avait calté. Les plus courageux allaient dormir chez leur mère, un peu comme le Général d'ailleurs qui dormait, lui, à Trianon. Baden Baden étant fermé, on ne savait plus où se terrer ! Et pourtant il ne s'était rien passé de très grave, physiquement. J'en témoigne, les lanternes ne portaient personne, les sectionnaires n'allaient chercher personne. La Maison de la radio était défendue et la hache était prête à couper les câbles vers la Sarre et le Luxembourg. On était dans un grand happening mais sans doute que les souvenirs historiques glaçaient d'effroi une classe politique arrogante qui redoutait déjà qu'un lacet puisse la prendre au col. C'est mentalement que les gens étaient devenus incontrôlables. Tout "pouvait" arriver car tout était "acceptable", on jugerait a posteriori en laissant faire déjà. 

    L'occasion manquée

    Mais la révolte étudiante restait une révolte étudiante parce qu'au delà de la sympathie générale pour ce grand bordel et la grève générale par tout le pays, la coagulation souhaitée avec les bataillons organisés d'une classe ouvrière qui existait encore, ne s'était pas faite ; au grand dam des intellectuels dont le schéma de "libération contrôlée" s'effritait chaque jour un peu. Le bon sens syndical avait prévalu à la grille de Billancourt, convaincus qu'ils étaient dans les fédérations qu'on obtiendrait plus des ministères que des tribunaux mao-spontex peuplés de cheveux longs. A l'évidence, on n'avait tué aucun poulet*, sauf quelques statues et soixante voitures rue Gay-Lussac, que les singes étaient montés aux arbres. Dans la banque où je travaillais, rue d'Antin, les compteurs tournaient sans aucune émotion ou précaution. Quel contraste avec la panique générale de la classe politique qui était déjà "à Bordeaux" !
    La grande émeute aura bientôt un demi-siècle. Il ne me semble pas que la classe politique en cour ait amélioré sa résilience à la crue populaire, peut-être sa vitesse d'accrobranche, et on peut penser que l'eau passant la digue un jour prochain ne trouvera plus grand monde à noyer sous les ors des palais, des huissiers à chaîne peut-être, perdus là comme des hallebardiers d'opérette. Ce vide ne le restera pas longtemps, la nature en a horreur, dit la sagesse des nations. Mais cet intervalle, ou ce calme précaire dans l'oeil du cyclone, sera la "fenêtre d'opportunité" pour tous les mouvements à vocation régalienne. Il y en a peu. Les royalistes en sont-ils ? Vous vous demandiez pourquoi ce titre ? J'y reviens plus loin.

    11 mai 1968 - rue Gay-Lussac

    La houle se creuse à nouveau
    Le Défenseur des droits, un amateur de musique militaire pourtant, vient de reprocher au Ministère de l'Intérieur d'avoir voulu tuer le poulet pour avertir le singe en matant les manifestants qui s'opposèrent au mariage homosexuel à Paris (clic). M. Toubon marque le coup pour signaler sa prise de fonction, mais ce qui est intéressant pour une fois, c'est d'observer que la mèche lente fuse encore. La répression imbécile s'est heurtée, si l'on peut dire, à la résistance de l'édredon. Le mouvement contestataire existe toujours, avec quelques scories dérangeantes pour l'Autorité comme les #Veilleurs de Vendôme ou le #Hollande-démission. Ce coup-ci le dicton chinois n'a pas marché. Il s'en est suivi - et je raccorde volontairement ces faits - un réveil des silencieux, ceux qui ont acheté (et pas tous lu) le bouquin de Zemmour, et qui vont sans doute acheter celui de Houellebecq, les deux instruisant à charge la responsabilité des pouvoirs en place depuis vingt ou trente ans dans notre déclin. Apparaissent logiquement les prémices d'une révolte populaire, et les poulets ne servent plus à rien, la brutalité du contrôle des foules a seulement tué la peur. Bien malin qui saura prévoir l'élément déclenchant. Au moins faudrait-il s'y attendre !

    Ce brûlot anarchiste a poussé le Système au ridicule sous la présidence Sarkozy

    Les royalistes ? 
    Le peu de renforts que les structures offensives ont reçu après le succès de La Manif pour Tous laisse croire que l'énergie n'a pas été canalisée. Il y en a quatre à ce jour : l'Action française, ramassée sur ses deux noyaux derrière les deux princes d'Orléans ; les légitimites actifs, dénoncés comme libéraux par les contemplatifs, orthodoxes, eux ; l'Alliance royale constituée en parti politique classique, souhaitant évacuer la querelle dynastique ; le cénacle empathique de M. Renouvin. La première est bien vivante mais ne croît pas ; elle ne produit plus de concepts en propre, elle répète ses classiques et forme le cercle de chariots en attendant quelque chose d'indéfinissable. La deuxième vient de se voir retirer son agrément princier, le prince de Bourbon ayant décidé de se cantonner à l'exaltation du patrimoine et aux messes à travers un institut éprouvé** pour son impassibilité dans la contemplation de l'âge d'or. La troisième n'a pas obtenu le centième des résultats escomptés et se maintient avec difficulté, je me demande bien pour faire quoi, n'ayant aucun organe de masse à sa disposition pour vendre son organisation des pouvoirs, aussi remarquable fut-elle. La quatrième a demandé l'asile politique à l'ambassade de Russie. 
    Le royalisme français passe-t-il à côté du grand mouvement d'opinion qui peut changer de paradigme ? La rénovation du pays est-elle possible, probable ? Tout le laisse penser. Nous partîmes quatre mille et quatre mille furent comptés en arrivant au port. Chou blanc ! L'offre royaliste est multiple, contradictoire et inaudible parce que déconnectée du réel. Freud ou Carl Jung - je ne sais plus - disait que les mots désignent au départ des choses, désignent ensuite des choses qui ne sont pas là et c'est ce qu'on appelle un symbole, et finissent au bout du bout par ne plus rien désigner de réel. A ce moment là, on soumet sa réflexion à un slogan. C'est l'effondrement de la dialectique royaliste qui par exemple veut opposer "pays réel" et "pays légal" en emplissant ces locutions de réalités disparues depuis longtemps que l'interlocuteur d'aujourd'hui ne peut reconnaître. Sans parler de remugles fâcheux comme "la fortune anonyme et vagabonde" qui décrivit longtemps les banques israélites dans les milieux antisémites. On peut citer aussi le corporatisme contre lequel toute la société moderne se bat, la centralisation qui étouffe les initiatives locales tout en promouvant le folklore et le bavardage stérile des provinces, etc. Sauf à être tombé dans la marmite petit, chacun a du mal à passer de l'épure au terrain tant la différence de perceptions est grande. L'aggiornamento tarde trop pour que l'affaire ne nous passe pas sous le nez une fois encore. D'autant qu'elle n'intéresse pas les bénéficiaires.

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  • Chômage des jeunes : Mener tous les élèves au bac est insensé

    Les jeunes sont les premiers à souffrir de la crise économique. La preuve : le taux de chômage des 15-24 ans est de 22,7% en France. Comment lutter contre ce fléau économique et social ? En instaurant une meilleure collaboration entre l’école et le monde du travail, répond Laurence Boulieu, conseillère à l’emploi et auteur de “L’emploi j’y crois!“. Explications.

    Comme je l’explique dans mon livre “L’emploi j’y crois !”, pour lutter contre le chômage des jeunes, il est capital de faire dans le préventif et non plus dans le curatif. Je suis intimement convaincue que la solution passera par une meilleure collaboration entre l’école et le monde du travail.
    Il vaut mieux prévenir que guérir

    Je pense que des conseillers en insertion professionnelle devraient être détachés pour travailler en étroite collaboration avec l’éducation nationale.

    J’ai toujours pensé qu’il valait mieux prévenir que guérir. Pourquoi attendre que le jeune soit en situation d’échec pour que l’on commence à s’intéresser à lui.

    Dès la quatrième, le conseiller pourrait aider l’élève à identifier son futur métier, en y consacrant au moins une heure par mois en individuel. Il ferait le point avec l’élève sur ce qu’il ne veut surtout pas faire, puis l’amènerait à réfléchir petit à petit sur des métiers envisageables.

    Il lui donnerait l’envie d’aller découvrir des métiers dont il ignore l’existence. Ce qui est très facile, aujourd’hui, grâce à des sites comme orientations-pour-tous.fr, qui proposent des vidéos explicatives sur tous les métiers.

    L’élève encore indécis pourrait faire son stage de 3e dans des missions locales, à Pôle emploi, au Centre d’Information et d’orientation ou auprès de prestataires de Pôle emploi. Il aurait ainsi la possibilité d’observer le monde professionnel tout en prenant conscience de la nécessité de travailler son projet professionnel, pour ne pas se retrouver un jour dans une situation de demandeur d’emploi. Il aurait également accès, pendant ce stage, à toutes les informations afin de réfléchir sur son futur métier.

    L’élève doit savoir pourquoi il vient à l’école

    L’élève doit savoir pourquoi il vient à l’école. Quel sera son but ? Grâce à cet objectif en ligne de mire, il saura pourquoi il est bon d’avoir des bonnes notes dans telle ou telle matière. Il donnera un sens à ce que lui enseignent les professeurs.

    S’il veut devenir cuisinier, il aura le choix de passer par la filière de l’apprentissage, s’il n’aime pas les études, ou de continuer après le baccalauréat, en intégrant une école de cuisine par la suite dans le cas contraire.

    L’apprentissage n’est pas une filière de seconde zone, mais bien un choix délibéré de la part de l’élève. Certains parents ne veulent pas que leurs enfants choisissent cette voie, car ils en ont une image négative. Ils insistent auprès des professeurs pour qu’ils continuent leurs études et passent leur baccalauréat.

    Les parents pensent bien faire, mais c’est une erreur.

    Être un bon parent, selon moi, nécessite de conduire son enfant vers l’autonomie. On ne doit pas décider à la place de l’adolescent. Qui mieux que lui sait ce qu’il veut faire et surtout ce qu’il ne veut pas faire ?

    Le bac n’est pas une finalité

    En apprenant à mieux se connaître, l’élève ne se perdra pas inutilement dans des études qui ne lui correspondront pas.

    L’objectif de conduire tous les élèves au baccalauréat est une illusion.

    Qu’auront de bon à apporter à un employeur, ceux qui arrêtent après cet examen ? Pas grand-chose, en tout cas, aucune compétence transférable dans le monde du travail. Par ailleurs, ils seront nombreux dans ce cas-là et n’offriront rien de plus que leurs homologues bacheliers.

    On sait que pour intéresser un recruteur, il est capital de sortir du lot, d’apporter un plus par rapport à son concurrent.

    Il est important que l’élève qui prépare le baccalauréat sache que cet examen n’est pas une finalité, mais bien un tremplin pour continuer vers une voie qui le conduira vers un métier qu’il aura choisi en pleine connaissance de cause.

    Il est urgent de valoriser la voie de l’apprentissage et de lui rendre ses lettres de noblesse. Suivons l’exemple de la Suisse, dont les deux tiers des jeunes suivent cette voie et où le taux de chômage est de 3,4%.

    Il faut faire du coaching en milieux scolaire

    C’est lorsque l’on est au collège que tous les projets professionnels peuvent se réaliser, mais pour cela il est nécessaire que l’élève prenne conscience que c’est lui qui a en mains son destin. Seul un intervenant extérieur au système scolaire ou au milieu familial peut déclencher ce déclic.

    Je pense que cette intrusion du monde professionnel dans le milieu de l’école pourrait être une solution pour réduire le chômage. On sait que les personnes les plus touchées sont justement les jeunes de 18 à 25 ans.

    En maintenant le plus longtemps possible ces jeunes dans le milieu scolaire grâce à la motivation d’aboutir à un métier qu’ils auront choisi conjointement avec leur conseiller, on désengorgera le Pôle emploi et les recruteurs seront satisfaits de trouver des jeunes idéalement formés et immédiatement opérationnels. Ce serait du coaching en milieu scolaire pour faire en sorte que l’élève arrive à son but et devienne acteur de sa vie.

    Ne pas choisir un métier par défaut

    Le conseiller encourage, ne juge pas, ne dévalue pas, n’a pas d’a priori, ne met pas en doute la capacité de l’élève à arriver à son but parce qu’il aura fait en amont tout un travail avec lui mais aussi avec le corps enseignant. Il aura étudié la faisabilité du projet avec l’élève en ayant avec lui une relation suivie et respectueuse.

    Les enseignants ont, pour la plupart, ces mêmes valeurs, mais ils sont là, pour transmettre leur savoir et n’ont pas le temps de s’attarder en profondeur sur les projets professionnels de leurs élèves. Ce n’est pas leur métier.

    Les jeunes représentent notre avenir, la société ne devrait pas lésiner sur les moyens pour parvenir à les informer sur leur futur métier. Ce métier qu’ils auront choisi non par défaut, mais par passion.

    Le jeune, devenu ainsi acteur de sa vie, responsable, pourra mieux se projeter vers l’avenir et appréhender son entrée dans la vie active plus sereinement.

    Nouvel Obs

    http://fortune.fdesouche.com/373823-chomage-des-jeunes-mener-tous-les-eleves-au-bac-est-insense