Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 32

  • Avortement : Sens Commun veut que les femmes en détresse soient accompagnées

    Extrait du décryptage de la loi Santé par Sens Commun.

    Logo"[...]

    • Des salles de consommation de drogues à moindre risque, les « salles de shoot », seront expérimentées pendant 6 ans.

    Ce que nous en pensons :

    Nous considérons qu’il s’agit d’une forme de banalisation de la consommation de drogue avec le risque de faire passer aux jeunes le mauvais message. La loi doit montrer les limites et non pas proposer des transgressions.

    Ce que nous proposons :

    • Réaffirmer l’interdiction de la consommation de drogues
    • Développer la prévention en informant davantage sur les dégâts physiques, psychiques et sociaux causés par les drogues.
    • Interdire l’installation de salles de shoot, qui confortent certains drogués dans leur addiction.
    • Développer les services d’addictologie pluridisciplinaires, déjà bien implantés dans certaines villes.

    Sur l’IVG

    Ce que dit la loi :

    • Le délai de réflexion avant une interruption volontaire de grossesse (IVG) est supprimé.

    Ce que nous en pensons :

    Actuellement, pour pratiquer un IVG, deux consultations sont obligatoires avec un délai de réflexion d’une semaine entre les deux (quarante-huit heures en cas d’urgence). A l’évidence,l’IVG n’est pas une opération banale. C’est un événement pénible, difficile pour la femme qui y recourt. Il est nécessaire de lui laisser le temps de prendre du recul sur un acte qui n’a rien d’anodin.

    Ce que nous proposons :

    • Mettre en place les moyens humains et matériels nécessaires pour accompagner les femmes en situation de détresse. [...]"

    Michel Janva

  • Histoire : République et démocratie en France, une histoire troubleNotes :

    Quiconque a un peu de culture politique sait que « République » et « démocratie » ne sont pas des termes synonymes et interchangeables. La République populaire de Chine, la République de Cuba ne sont pas démocratiques. A contrario, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Danemark sont des monarchies démocratiques. Il n’est même pas besoin d’aller chercher les exemples à l’étranger : la Première République ne fut pas démocratique (1) ; alors que le Second Empire fut démocratique (bien que les élections furent sévèrement encadrées).
    La République moderne française, née en 1870 (ou 1875 selon l’importance accordée à l’amendement Wallon) était-elle aussi parfaitement démocratique ? L’Histoire montre que si ce régime puise sa légitimité du suffrage universel, les républicains ont été plus d’une fois mal à l’aise avec le principe démocratique. C’est l’historien et sociologue Pierre Rosanvallon qui pose la question : « les républicains sont-ils philosophiquement vraiment des démocrates ? ». Il répond : « Le doute secret [sur la supériorité intrinsèque du suffrage universel] qui travaille en profondeur la foi des pères fondateurs [de la IIIe République] ne procède pas seulement d’une déception devant l’ingratitude des masses, il plonge aussi ses racines dans un indéniable dualisme philosophique de la pensée républicaine » (2).
    Philosophiquement, ces pères fondateurs étaient tiraillés entre l’exigence de la rationalité (qui ne saurait se retrouver dans les masses, sujettes à l’émotion, en partie irrationnelles) et l’exigence de l’égalité politique (la démocratie : un individu, un vote). D’un côté Voltaire (la raison), de l’autre Rousseau (la souveraineté populaire).
    Ces contradictions se traduisent dans des actes. En 1884, pour mettre fin à la hantise d’une restauration royale ou impériale par la voie des urnes, les républicains procèdent à une révision constitutionnelle (à l’initiative de Jules Ferry). A cette époque, les républicains ne sont réellement au pouvoir que depuis 1879 (Chambre, Sénat et présidence de la République), et ils ont face à eux une opposition royaliste et bonapartiste qui demeure solide. L’article 2 de cette révision constitutionnelle indique : « La forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l’objet d’une proposition de révision ».
    Cela revient à mettre la République au-dessus du suffrage universel, à l’abri des masses électorales. Le lien entre République et démocratie est rompu ; ce qui fait alors les choux gras des conservateurs. Si la République est au-dessus du suffrage universel, obligatoire et non négociable, alors quelle est la source de sa légitimité ? Le député bonapartiste Paul de Cassagnac parlera ironiquement de « République de droit divin ».
    Un autre exemple de la méfiance des républicains à l’égard du suffrage universel tient dans le référendum. Quoi de plus démocratique que le référendum ? Pourtant, après mai 1870, les Français devront attendre la Ve République, soit près d’un siècle, pour le voir réapparaître. Utilisé par Napoléon III, il fut longtemps perçu comme un instrument du césarisme par les républicains. De plus, la plupart des républicains, tel Jules Simon, considèrent la représentation parlementaire comme un « filtre » nécessaire entre une masse électorale jugée quelque peu irrationnelle, mouvante, imprévisible, et la question à trancher (l’exigence de la raison déjà évoquée). Paradoxalement, dans la Chambre des députés de la IIIe République, ce sont les conservateurs non-républicains qui défendent l’usage du référendum.
    Si le référendum est absent des usages de la IIIe République au niveau national, quelques référendums locaux se tiennent à la fin du XIXe siècle. La municipalité de Cluny questionne ainsi ses habitants en 1888. Le conseil municipal avait été élu notamment sur la promesse de ne créer aucun impôt nouveau et de ne faire aucun emprunt ; cependant la ville souhaitait obtenir du ministère de la Guerre un bataillon d’infanterie et construire un casernement pour l’abriter. Les clunisiens sont appelés à trancher la question financière. D’autres municipalités, souvent conservatrices, suivent l’exemple de Cluny, ce qui amène le ministre de l’Intérieur à adresser aux préfets une circulaire leur enjoignant de prononcer de nullité tout appel des conseils municipaux au référendum. A la Chambre des députés, un projet de loi permettant les référendums locaux est déposé en 1890 par un bonapartiste rallié aux orléanistes, le baron de Mackau (un des chefs du groupe parlementaire de l’Union des droites, avec Piou et de Cassagnac). Le projet de loi est repoussé par la majorité républicaine.
    D’autres exemples, moins importants historiquement mais significatifs, pourraient être donnés (décret du 31 janvier 1871, interdiction des candidatures multiples en 1889 lors de l’épisode Boulanger, etc.).
    Mais au-delà des exemples donnés, remarquons que, tout au long de l’Histoire de la République, le pouvoir a cherché à canaliser l’expression du suffrage universel, jugé potentiellement dangereux. Historiquement, trois moyens principaux peuvent être dégagés :
    Le mode de suffrage (indirect – pour l’élection du Sénat par exemple – ou direct),
    Le mode de scrutin (proportionnel ou majoritaire à un tour, à deux tours),
    Les conditions requises pour être électeur et éligible (autrefois le cens, le domicile ; aujourd’hui la question du droit de vote des étrangers) (3).
    Des moyens plus anecdotiques furent utilisés, comme les redécoupages de circonscriptions (toujours d’actualité), ou le changement du lieu de vote (sous la IIIe République, voir note 4).
    Ainsi, avec la même opinion publique, les assemblées et conseils élus peuvent se trouver d’une composition radicalement différente. Les dernières élections départementales viennent récemment de le démontrer une nouvelle fois, par l’écart entre le nombre de suffrages en faveur du Front National et le nombre d’élus de ce parti.

    Aetius

    Notes : 

    (1) Même après la Terreur, le mode de scrutin à degrés et l’absence totale de campagne électorale interdisent de qualifier cette République de « démocratique » au sens moderne du terme.

    (2) Pierre Rosanvallon, Le Sacre du citoyen, p. 452 de l’éd. de poche.

    (3) Sous la IIIe République, la révision constitutionnelle de 1884 interdit aux membres des familles ayant régné sur la France de briguer les suffrages (afin d’éviter l’apparition d’un nouveau Louis-Napoléon Bonaparte). Dans la première moitié du XXe siècle, la réticence de la gauche à accorder le droit de vote aux femmes s’explique en partie par la crainte d’un vote à droite de leur part. 

    (4) En 1871, le lieu de vote fut transféré, par le gouvernement républicain de Défense nationale, de la commune au chef-lieu de canton. Cela avait pour effet d’écarter du vote une partie des paysans, ceux-ci votant généralement pour des royalistes ou bonapartistes (il fallait parfois trois heures de marche pour aller au chef-lieu et autant pour revenir à la commune, de quoi en dissuader plus d’un, notamment les vieillards et malades).

    http://www.fdesouche.com/587819-histoire-republique-et-democratie-en-france-une-histoire-trouble

  • JT du mardi 14-04-2015 de TVL avec Gilles Ardinat (Comprendre la mondialisation en 10 leçons)"

  • Pierre Rabhi : “La mondialisation est une horreur, non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour le monde entier”

    Dans une interview accordée au média africain Droit Libre TV, l’agriculteur biologiste et écrivain Pierre Rabhi donne son point de vue sur le Burkina Faso, la mondialisation, l’alimentation, le surpopulation.

    Ce spécialiste de l’agro-écologie estime que la mondialisation est une horreur, non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour le monde tout entier. « Elle détruit l’initiative des gens, elle confisque la possibilité des populations de se nourrir par elles-mêmes en les mettant en compétition avec des supra-sociétés qui deviennent si grosses qu’elles monopolisent le marché mondial. »

    Selon lui, la politique est inconsciente de l’immensité de l’enjeu qui est la continuité de l’humanité ou sa disparition.

    Nous sommes aujourd’hui sur un plan d’éradication de notre espèce. On pollue notre terre, notre eau, notre air ; on détruit nos semences donc le programme suicidaire est en route, surtout pour les damnés de la terre pour qui les souffrances sont atroces.

    Pour Pierre Rabhi, le surpopulation mondiale n’est pas la cause de la faim dans le monde, mais c’est plutôt le partage inéquitable des ressources : « Imaginez cinq personnes autour d’une table, on met un plat, et il y en a un qui prend quatre parts et laisse une part aux quatre autres, c’est comme ça que se fait le partage des biens de la planète. C’est à dire, les goulus, ceux qui consomment énormément, affament les autres. »

    Pierre Rabhi a écrit un livre : Vers La Sobriété Heureuse qui est un best-seller. Il traduit ce succès par le besoin d’un retour à la nature pour l’humanité. Son espoir est la créativité des gens et leur conscience, notamment en France.

    http://fr.novopress.info/185682/pierre-rabhi/

  • « Leur » « République » est-elle française ?

    Selon le dernier  sondage Opinionway, 52% des Français souhaiteraient que le Front National ait davantage de députés à l’Assemblée nationale. Un avis certes  qui n’est pas partagé par les présidentiables de l’UMP et les caciques des partis de gauche. Mais aussi par certaines  « stars » du rap dont le rôle principal semble de maintenir les banlieues dans un ghetto mental victimaire, communautaire et d’un violent  antiracisme   antifrançais. Poids lourds de ce type musical,  le dénommé  Booba confiait dans Le Parisien ces derniers jours  que «dans un monde normal, le Front National ne devrait pas exister ». Dans un monde normal, on rirait bien volontiers  de l’assertion  du critique littéraire  Jean Birnbaum (dixit l’article de l’Obs du 12 avril)  rédacteur en chef du  Monde des Livres,  qui   « comparait le rappeur  bodybuildé à Léon Bloy » (!!!) et louait sa prose obscène.  Booba le  « poète », selon M.  Birnbaum,   adoré également  par les bobos rapportait ce même   article de l’Obs,  pourrait donc être mis sur le même piédestal  que l’auteur de  La  femme pauvre .  Jugeons-en au travers  de certaines des paroles de ses morceaux rapportés ici : «Les colons nous l’ont mise profond/A l’envers on va leur faire, Clic, bam ! Un colon saigne (ici, le Blanc est assimilé au colon), ou: Quand je vois la France les jambes écartées, je l’enc. sans huile. Il pousse l’éthique racaille dans ses derniers retranchements: apologie du terrorisme (Ils veulent qu’on dégage/Après ces fils de putes s’étonnent quand il y a des clous dans des bouteilles de gaz), de la haine anti-flic  (J’ai le sourire/Comme à l’enterrement d’un flic), du trafic de drogue, de l’homophobie; hostilité postcoloniale (Et pour les gros harkos, des grosses bastos); séparatisme racial (Les toubabs  -les blancs, NDLR- veulent arracher le fusil de mon berceau, C’est pour les frères beurs ou marrons); refus de la réinsertion (tout simplement: Nique sa mère la réinsertion) ».

     Une prose qui s’écoule à des centaines de milliers  d’exemplaires, imprègnent dans les quartiers pluriels les esprits les plus malléables, les plus acculturés, déracinés et  qui est donc  loin d’être  anecdotique. Mais une diarrhée verbale  qui (parce qu’antifrançaise ?)  ne suscite guère l’indignation des médias dominants si prompts a crier au retour  de la bête immonde à la moindre occasion.

     Anecdotique,  le projet de loi sur le  renseignement que nous évoquions hier sur ce blogue, ne l’est pas non plus. A fortiori quand sa mise en œuvre est pilotée  par   Manuel Valls.  Sur  boulevard voltaire, Philippe Franceshi  s’arrête sur les dangers de ce texte,   « porte ouverte »  selon lui   « à la surveillance » par l’Etat «de ses opposants politiques », des «  journalistes, avocats, magistrats, intellectuels mal-pensants », «  de certains hommes et femmes politiques considérés comme dangereux pour la vie de la nation ».

     « Car les derniers propos de Manuel Valls à la télévision portugaise vendredi dernier ne sont pas rassurants à cet égard. Selon lui, il est hors de question que la France  tombe entre les mains du Front National  car elle possède l’arme nucléaire. Cette nouvelle saillie du Premier ministre, au-delà du fait qu’elle révèle un mépris total du suffrage universel, vient après d’autres déclarations dans lesquelles il considérait le FN comme un danger pour la France. Manuel Valls pourrait donc, par exemple, arguer du risque d’influence de la Russie sur le FN , et donc d’ingérence étrangère, pour mettre ce parti sous surveillance jusqu’à l’élection présidentielle de 2017. Ce n’est pas une vue de l’esprit ».

     Si la Russie influence bien moins le FN que Washington ne pèse sur les partis atlantistes en France, ce qui n’est pas non plus une vue de l’esprit, c’est l’incapacité de nombreux  commentateurs politiques à comprendre ce qu’est le FN, et plus grave encore,  leur capacité à  s’intoxiquer avec leurs propres fantasmes.

     Sur le site en ligne  du   Journal de Saône et Loire ce  14 avril, Jean-Pierre Soisson, ex, ministre, ex député et  ancien président du conseil régional de Bourgogne (élu en 1998 avec les voix des élus  FN)  affirme  qu’ « en  tenant à l’écart (le FN), on le met sur le pavois. Si on le faisait rentrer dans le système, comme ils disent, avec une modification du mode de scrutin à l’Assemblée nationale, dans 20 ans, Marine Le Pen sera devenue une ministre radicale ». Un jugement déjà émis en son temps par Charles Pasqua et que l’on voit refleurir périodiquement selon lequel le FN serait soluble, achetable en échange de quelques prébendes.

     Pensent-ils vraiment  que le combat du FN a pour finalité de se voir attribuer quelques maroquins   en reniant pour se faire  ses idées et ses valeurs?  Idées, valeurs, programme frontistes inconciliables avec la vision du monde, les buts ultimes des  héritiers politiques de la contre-culture soixante-huitarde, ralliés à la règle plus générale du nomadisme planétarien, de la  libre circulation sans frein, des capitaux, des hommes et des marchandises.

     Une réalité qui a été rappelée dernièrement par Laurent Joffrin dans le quotidien Libération du 9 avril, pour peu que l’on sache décoder ce qui se cache  derrière  les formules toutes faites, les vieilles rengaines,  la prose pavlovienne. « L’antisémitisme est récusé (par le FN, NDLR), certes écrit M Joffrin. Mais n’y a-t-il pas une forme de continuité entre le préjugé anti-juif et l’hostilite antimusulmane ? Le Front National se garde, dans ses instances dirigeantes, de toute déclaration raciste. Il n’en devient pas pour autant républicain. Désigner l’immigration comme source principale des maux du pays, prévoir d’abolir le droit du sol comme l’on avait fait sous Vichy (…) c’est fonder sa politique sur l’éternel préjugé xénophobe. »

     A lire M.  Joffrin et nombre de ses confrères,  pour être accepté et acceptable l’opposition  patriotique devrait   donc perdre son âme, abandonner ses fondamentaux qui sont justement la cause de ses succès électoraux  croissants, purger son  programme  de toute volonté de préservation de notre identité et souveraineté nationales  assimilées au racisme, à la xénophobie.

     Idées patriotiques et valeurs civilisationnelles note Bruno Gollnisch  qui sont bien la cause réelle de  l’ostracisme, de l’hostilité dont est l’objet le FN. Et  qui servent de prétexte à le bouter « hors du cadre républicain », alors même qu’il  a toujours respecté les règles et la légalité républicaines.

     Cadre républicain, république, valeurs républicaines (dévoyées)… Autant de leurres sémantiques, répétés en boucle comme des mantras, pour  désigner précisément la commune identité de vue et   acceptation par les formations du Système de la dilution,  de la disparition  de la France dans le magma euromondialiste.  Comme la mafia calabraise dissout les corps de ses victimes  dans des bains d’acide pour n’en laisser aucune trace.

    http://gollnisch.com/2015/04/14/leur-republique-est-elle-francaise/

  • Impôts locaux : augmentation dans les villes PS et UMP

    Selon Le Figaro, les municipalités annoncent des hausses d'impôts locaux:

    • +3% à Strasbourg (PS),
    • +4% ou 5% à Bordeaux (UMP),
    • +5% à Marseille (UMP) ou à Lyon (PS),
    • +10% à Lille (PS),
    • +15% à Toulouse (UMP)
    • +2 à 5% à Nice (UMP)

    Il est intéressant de comparer avec la gestion des villes dirigées par le FN :

    • Hénin-Beaumont : Baisse de 10% de la part communale de la taxe d’habitation et baisse
      de 50% de la taxe sur les enseignes pour les petits commerces (surface de vente < 20m2). Baisse de 5% des impôts locaux en 2015, après une baisse de 10% en 2014.
    • Beaucaire : Prise en charge par la mairie de la hausse des taux fiscaux imposée par l’Etat
      assortie d’une baisse additionnelle de la fiscalité locale. Beaucaire a enregistré une économie de 300 000 euros sur le budget
    • Mantes-la-Ville : baisse de 22% des subventions à destination des associations. Mantes-la-Ville a réduit son niveau d’emprunt
    • Fréjus a réduit son endettement de plus de 8 millions d’euros.

    Michel Janva

  • L'avenir du FN se joue sur sa capacité à accroître son agilité stratégique sans détruire sa spécificité

    Analyse intéressante de Jérôme Sainte-Marie pour le Figaro :

    "La crise que traverse le Front national a l'apparence de la rénovation, de l'aggiornamento, de ces phases de transition qui suscitent au premier abord une faveur générale mais s'achèvent parfois par la destruction du système que l'on s'était promis d'adapter aux temps nouveaux. De manière moins ambitieuse, et partant moins risquée, l'avenir du parti de Marine Le Pen se joue sur sa capacité à accroître son agilité stratégique sans détruire sa spécificité.

    En termes de mutation ratée, la référence à l'extrême-droite est constituée par le Mouvement Social Italien, dont l'héritage mussolinien a été liquidé par Gianfranco Fini, et qui, après avoir changé jusqu'à son nom, se perdra dans une alliance gouvernementale avec Berlusconi. Il est pourtant un autre exemple, beaucoup plus proche, celui du Parti communiste français. Ainsi, au cours des années 1970, il a mené un travail idéologique en profondeur, consistant à liquider un héritage léniniste qui, de fait, le plaçait en marge du système politique. Cette entreprise, achevée par Robert Hue (...) a largement contribué à l'élimination presque complète d'un vote communiste qui concernait un Français sur cinq. Dès lors que toute spécificité idéologique était niée, et cela par ses propres dirigeants, le «parti de la classe ouvrière» devenant le «parti des gens», tout intérêt disparaissait pour ce vote. Le plus logique était de voter utile dès le premier tour, c'est à dire pour le Parti socialiste. Et le Parti communiste disparut pratiquement.

    En quoi ces exemples historiques nous informent-ils sur les risques courus par le Front national? Tout simplement par le caractère distinctif de l'expression électorale et de la participation militante. Pour ses électeurs, voter pour le Front national, c'est aujourd'hui se démarquer radicalement du reste de l'offre politique. La forme de dissidence pratiquée par Jean-Marie Le Pen a eu son utilité politique, mais toutes les études d'opinion montrent qu'elle est désormais massivement rejetée par les sympathisants frontistes. Ceux-ci ne souhaitent pas pour autant une mise en conformité avec les valeurs et les manières de l'UMP ou du Parti socialiste. Marine Le Pen profitait largement du partage des rôles avec son père, car ainsi elle pouvait manœuvrer sur des terres idéologiques nouvelles sans que soient rompus les liens avec le terreau d'extrême-droite. Désormais, il lui revient d'assumer l'ensemble de la doctrine frontiste.

    C'est là que surgit la difficulté. Il existe en France une fraction irréductible de l'électorat qui exprime son attachement aux valeurs traditionnelles et s'accommode mal de la neutralité en matière de mœurs. La mobilisation autour de la Manif pour tous (...) a renforcé la conscience qu'elle avait de son existence (...) Les tensions culturelles (...) ne font que se renforcer, à mesure qu'implose le projet de transformation sociale portée par la gauche.

     

    Lire la suite "L'avenir du FN se joue sur sa capacité à accroître son agilité stratégique sans détruire sa spécificité"

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Lucien Cerise à Lille les 30 et 31 mai 2015 (E&R Lille)

    Atelier de ré-information active le 30 mai 2015 à 15h :

    3609664217.jpg

    Conférence : "Libérale et sécuritaire, la gauche liberticide" le 31 mai à 14h :

    1441293462.jpg

    Note du C.N.C. : Nous remercions E&R Lille d'avoir organisé son programme pour permettre aux dissidents qui le souhaitent de participer à la conférence que nous organisons le 30 mai à 19h00 avec Alain de Benoist.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/index-1.html