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  • André Gerin (PCF) : « Islamistes et mafieux se retrouvent de manière objective pour contrôler les territoires »

    André Gerin a été le maire (PCF) de Vénissieux, la ville tristement célèbre pour son quartier des Minguettes à la délinquance fertile.

    L’ancien élu de cette banlieue lyonnaise a accordé une interview au journal Le Progrès où il dénonce la collusion entre islamistes et mafieux pour contrôler les territoires.

    Il faut s’attaquer aux trafiquants de drogue, aux mafias qui se retrouvent de manière objective avec les intégristes pour contrôler les territoires, accuse l’ancien député communiste, aujourd’hui âgé de 69 ans. Selon lui, les trafics dans les quartiers, sans les nommer ou le situer dans les colonnes du quotidien régional, donnent aux trafiquants et aux fondamentalistes des ressources financières.

    « On utilise la vie de nos gamins, on pourrit la vie de nos quartiers. Il faut s’attaquer à cette gangrène qui allie mafieux et islamistes en s’appuyant sur le terreau de la misère », alerte l’ancien maire de Vénissieux.

    Les Minguettes est un quartier connu pour les violentes émeutes des années 80, « la marche de Beurs » qui s’en est suivie. Mais, c’est aussi pour y avoir abrité des islamistes radicaux. Une douzaine de salles de prière, dont certaines proches des salafistes, y est implantée.

    L’essor d’un islam radical et de la criminalité mafieuse joints, évoqué par l’ancien élu communiste, a-t-il vraiment pour cause la précarité ?

    L’excuse sociale n’est-elle pas une œillère que se mettent certains yeux qui ne veulent pas encore tout à fait voir ?

    http://fr.novopress.info/

  • Jean-Marie Le Pen renonce à être candidat aux régionales en Paca

    Jean-Marie Le Pen a prévu de publier un communique ce lundi 13 avril pour confirmer ses intentions.

    Au JDD, il avait déclaré ne voire que Marion pour prendre la tête de liste en PACA :

    "Il n'y a aucune autre personnalité qui ait autant de notoriété et de particularité au sein du Front national pour cette région".

    Au Figaro, il confie :

    «Je suis affligé de voir la régression de la notion de liberté de penser et d'expression, y compris dans nos rangs. La pression de la censure se fait de plus en plus lourde»

    «Une chose m'a étonné, quand Marine Le Pen a dit son opposition à ma candidature aux élections régionales, Monsieur Philippot, lui, parle de rupture totale et définitive. C'est donc lui qui donne le ton, qui tient la baguette du chef d'orchestre

    «Au Front national, un certain nombre de gens déclarent qu'ils sont aux portes du pouvoir. C'est qu'ils ne savent pas ce qu'est le pouvoir, ni où il est. Nous ne sommes pas exactement aux portes du pouvoir parce qu'on a fait quatre, cinq ou même six millions de voix. Il faut en faire plus que ça.»

    Michel Janva

  • Populisme italien : le thermomètre qui monte

    D’accord, ce n’est pas nouveau, le populisme ayant toujours été assez notable chez nos cousins italiens. Outre les traditionnels et constants électorats radicaux, ces deux dernières années, ceux qui rêvaient d’une révolution douce avaient placé leurs espoirs dans les manifestations des « Forconi » (sorte de « Bonnets rouges ») et dans le parti « Cinque Stelle » du comique Beppe Grillo, qui a très vite montré ses limites.
    
La nouveauté est que, pour la première fois peut-être, tout en se passant des alliances avec les conservateurs immobilistes et autres libéraux convaincus de la droite molle, on peut parler de rassemblement. Un fait particulier dans un pays où les mouvements dits « national-populistes » (il faudrait vraiment leur trouver une dénomination satisfaisante !) sont nombreux et en opposition pérenne, parfois pour de minimes divergences.
    Ainsi, la récente manifestation du 28 février dernier à Rome, organisée par la Lega Nord et rassemblant plusieurs de ces mouvances, fut un succès : Lega Nord, CasaPound, Fratelli d’Italia… tous ralliés autour du slogan « Renzi, rentre chez toi » 1 mais surtout unis autour des thèmes les plus graves : immigration, sortie de l’euro, souveraineté et préférence nationales.
    
Le mérite en est au travail du nouveau secrétaire général de la Lega Nord, Matteo Salvini. Il a su mettre entre parenthèses les aspects – osons le dire – plus sots de la ligue, comme le mépris et les inlassables moqueries des Italiens du Sud (chez lesquels un projet similaire à la Lega semble voir le jour) ; amoindrir le sécessionnisme du Nord permettant ainsi à d’autres mouvements comme CasaPound de se rapprocher ; et focaliser sur la véritable urgence : l’immigration de masse.
    
La situation est catastrophique, Frontex annonçant un million de futurs immigrés prêts à traverser la Méditerranée cette année. Et tant que la politique italienne, avec son opération Mare Nostrum, se résumera à lancer ses bateaux à la rescousse dès qu’un boat people pointe au large, le rythme n’est pas près de ralentir. Le message « venez donc, les militaires italiens vous escortent jusqu’à la rive, et les Français financeront votre installation » lancé à toute l’Afrique encourageant les candidats au départ.

 Cependant, comme en France avec les promesses du Front national, l’incertitude demeure : quand bien même quelque coalition arriverait au pouvoir, pourra-t-elle vraiment faire quelque chose en matière d’immigration et d’économie ? Mais, surtout, un véritable changement de nos sociétés (à défaut de révolution) pourra-t-il naître des urnes ? Si cela fut le cas dans les années 30, il faut se rappeler qu’à l’époque les souverainetés nationales existaient encore et les pouvoirs forts étaient quand même beaucoup moins forts.

    Audrey D’Aguanno

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EukllkluklMGRfdZWA.shtml

  • L’Entropie dans l’Histoire (4/4)

     Article IV de l’Entropie dans l’Histoire : le conflit, garant de la vie

    Envisager l’histoire de l’Humanité, conçue comme l’histoire d’écosystèmes artificiels plus ou moins complexes, permet d’envisager de nouvelles perspectives.

    Force est d’admettre, en effet, que la guerre, quelle que soit sa nature, n’est pas réductible à une cause précise à l’échelle humaine. Ainsi, des guerres peuvent opposer des civilisations différentes à leurs marches. On se rappellera que la Russie chrétienne européenne a été dominée par des Asiates musulmans pendant trois siècles ; qu’Arabes et Chinois s’affrontèrent aux limites de leurs empires (bataille de Talas, 751). Les Arabes dominèrent le sud de l’Europe pendant plusieurs siècles. Les Turcs assiégèrent Vienne en Autriche à deux reprises (1529, 1683). Plus proche de nous, la colonisation européenne opposa des armées issues de civilisations différentes. Les Espagnols affrontèrent les Aztèques, les Incas, etc. ; les Anglais se battirent partout dans le monde, subissant parfois des défaites cuisantes (Gandamak, 1842). Les Français, loin de chez eux, affrontèrent les Tonkinois, etc. Mais ces conflits engagèrent peu de soldats européens car, selon l’adage « On fait toujours la guerre à ses voisins », les guerres intracivilisationnelles sont plus faciles à mener.

    A une autre échelle que les guerres inter-civilisationnelles d’antan, les guerres civiles opposent des membres d’une même famille (Guerre des Deux Roses en Angleterre, Guerre de religion en France, Guerre de sécession en Amérique du Nord, Guerre civile russe, Guerre d’Espagne, etc.). Là, des frères, des cousins s’affrontent.

    Entre ces deux pôles, on trouve une multitude de typologies de conflits ; par exemple des guerres entre peuples. Ces peuples appartiennent à la même race, à la même civilisation, mais parlent des langues différentes ; ce sont les guerres nationales tant décriées aujourd’hui.

    Les lignes de fracture envisageables à l’origine de conflits sont par conséquent innombrables. Ainsi, aujourd’hui, l’amplitude des phénomènes migratoires interclimatiques crée des perspectives de conflits s’organisant sur des lignes de fracture inenvisageables avant. Aussi, comprendre l’essence de la guerre à travers le prisme écologique pourrait, dans l’esprit d’aujourd’hui, en limiter les potentialités. Mais une politique résolument pacifiste ne pourrait parvenir à cette fin car le conflit est un moyen de rééquilibrer écosystémiquement des sociétés –ou écosystèmes artificiels – soumis au Second Principe de la thermodynamique (1) et donc à la croissance de l’entropie.

    En effet, le facteur essentiel justifiant un conflit est que ceci va limiter l’entropie des systèmes à des niveaux tolérables écosystémiquement. Sciemment, nous évitons ici de développer par écrit le fond de nos propos car ceux-ci cadrent mal avec l’esprit de notre temps. Nous livrons quelques éléments laissant au lecteur le soin de construire les déductions auxquelles ils conduisent.

    Ainsi, tout système engendré à l’issue d’un état marginal, comme une guerre par exemple, va s’autoconsolider. Il tend donc vers un niveau d’entropie faible relativement à son niveau de complexité potentiel. Les valeurs sociales qui dominent sont très strictes alors. Politiquement, après un conflit, l’autorité politique est assez bien acceptée car chacun fait siennes les normes sociales dominantes. La première phase de ce cycle historique est donc la consolidation des structures issues de l’état marginal. Mais une fois celles-ci bien établies – le système ayant pérennisé ses fondements –, l’entropie ne va cesser de croître jusqu’à atteindre un niveau critique. La manifestation sociale de cette entropie dangereuse a été qualifiée de « stérilité écosystémique » dans d’autres articles publiés par Polémia (2). Paradoxalement, cette entropie jugée néfaste crée les conditions de l’innovation structurant le nouveau système issu de l’état marginal à venir. Ce sont des innovations de rupture signifiant par là qu’elles n’ont pas comme vocation de développer le système, mais d’anticiper sa disparition. Car une fois certains seuils atteints, le système entre à nouveau en état marginal. Le déterminant essentiel à ces changements d’état est lorsque la pérennité de ses composantes essentielles est en jeu.

    Il s’agit de la pérennité des lignées viables qui le constituent, obligées de se recomposer sur d’autres bases. Par analogie avec le langage des sociologues, un système réagit quand les insiders sont en péril. L’insider, sous l’angle écologique, est la personne apte à la reproduction biosociale. Tant que cela ne concerne que lesoutsiders, donc plus fragiles socialement, rien ne bouge. Lorsque le niveau critique est atteint, le système rentre en état marginal, et ainsi de suite.

    Tout système est obligé d’évoluer ainsi car les contraintes s’exerçant sur lui changent en permanence et l’entropie ne fait qu’y croître. Il est capable de s’adapter à la marge à quelques-unes d’entre elles, mais le changement des contraintes déterminantes l’oblige à des mutations profondes. Dit en termes issus de la thermodynamique du non-équilibre, il doit changer de branche thermodynamique. Or, l’enclavement d’écosystèmes de natures différentes, apparaissant, se développant et disparaissant, intégrés les uns aux autres et fonctionnant sur des tempos différents imposent ces changements perpétuels résumés par la célèbre phrase issue du roman Il Gattopardo, de Giuseppe Tomasi di Lampedusa : « Si nous voulons que tout reste tel que c’est, il faut que tout change. »

    Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les mutations politiques qu’un territoire connaît. Prenons un territoire au hasard en France européenne. Celui sur lequel s’est développée la ville de Lyon, par exemple. Il porte au début de l’Histoire la capitale des Gaules, puis c’est le déclin. Le royaume de Bourgogne lui fait revivre un âge d’or. Economiquement, Lyon se développe surtout à partir du XVIe siècle dans l’orbite des régions outre-Rhin, et ainsi de suite. Dans cet esprit, un jour, Paris s’effondrera. La Ve République disparaîtra. Les frontières politiques bougeront. Etc. En revanche, toutes choses étant égales par ailleurs, les déterminants climatiques de l’entité France ne devraient pas changer à court terme. Mais si ce climat mute profondément, alors la recomposition macropolitique s’imposera, etc. Ce qui se développe sur un territoire, puis périclite, pour se redévelopper ensuite, fait son histoire politique, mais ne peut être dissociable d’une intégration à des écosystèmes identifiables. Il y aurait dans cet esprit une véritable discipline à créer : l’histoire dans le prisme écosystémique et écologique. Une sorte d’écohistoire…

    Le conservatisme millénaire de nos gènes impose ce changement perpétuel que l’Histoire décrit. L’écosystème apparaît alors comme l’espace garantissant cette perpétuation par le changement ; espace où l’efficience entropo-néguentropique est le but jamais réalisé. Les notions d’entropie, de néguentropie, d’état stationnaire ou marginal, de structure dissipative, de branche thermodynamique, etc., sommairement présentées dans de précédents articles publiés par Polémia, mais aussi les notions de bassin attracteur, d’espace des phases, etc., innervent désormais la pensée scientifique contemporaine. Leur déploiement dans les sciences sociales leur donnerait un nouvel élan.

    Signalons par précaution que ces notions sont récentes, très récentes. Ainsi l’entropie ne se définit pas et ne se mesure pas, reléguée par beaucoup de scientifiques dans l’espace philosophique. Malgré cela, appréhender la fonction écosystémique de l’entropie permet d’entrevoir alors de nouvelles perspectives sur le sens de l’histoire dans une perspective biosociale. L’entropie conformément au Second Principe condamne toute structure à sa fin, mais lui permet aussi d’explorer de nouveaux équilibres repoussant le terme de son existence. C’est l’effet paradoxal de l’entropie.

    Sur ces fondements, encore très flous, l’Histoire est interprétable comme la recherche permanente de l’organisation optimale d’écosystèmes afin de favoriser la reproduction des lignées constituant la biosphère – lignées, elles-mêmes, en perpétuels changements, mais dans des temporalités plus amples que celles accessibles à l’Histoire. Cette évolution passe parfois par l’intégration de nouveaux constituants, mais le plus souvent par l’expulsion de ses constituants écosystémiquement stériles. Dans ce processus dont l’actualité et l’étude du passé rendent compte, pour peu de succès écosystémiques, il y a beaucoup d’échecs. Cette dynamique se réalise avec comme épicentre nos génomes, donc indépendamment de notre volonté individuelle et de notre conscience.

    Il n’y a donc pas de fin ou de déterminisme, sinon ceux fixés par le niveau d’entropie de nos systèmes et par notre capacité à contrarier ses effets délétères. Tous les philosophes de la Modernité, c’est-à-dire ceux ayant donné comme sens à l’Histoire une perspective téléologique, ne font que constater ce qu’un écologue identifie dans le fonctionnement d’écosystèmes naturels. Mais alors que l’écologue n’y voit que la réponse de systèmes à des contraintes endogènes ou exogènes, les Modernes, religieux ou profanes, annoncent une cohérence se déployant dans le temps avec comme finalité un ordre parfait. Hérésie dans le prisme écologique. L’entropie, par son effet paradoxal, conduit tout système à sa perte tout en lui permettant de trouver la voie assurant la pérennité, à l’échelle humaine, des lignées le constituant. Voilà pourquoi des civilisations meurent… et d’autres apparaissent.

    Il n’y a donc pas de Raison triomphante, de Paradis terrestre envisageable, de Lendemains qui chantent, de Marché ordonnateur suprême, d’aboutissement au point Oméga, etc. Toutes les philosophies déterministes sur l’Histoire oublient la finalité essentielle : vivre et se perpétuer. L’au-delà appartient alors à la religion, celle-ci étant elle-même une des composantes de la noosphère associée à chaque civilisation, elles-mêmes associées à des territoires et climats homogènes ayant engendré des formes vivantes particulières, contrastant avec celles développées dans d’autres espaces. Ces formes vivantes, expressions de génomes millénaires, n’ont qu’un but : créer les conditions pour se perpétuer.

    Vue avec notre œil individualiste hédoniste de modernes matérialistes, la guerre est une engeance. Mais vue avec un œil sociobiologique, elle est le moyen de garantir la pérennité de nos écosystèmes artificiels et de nos génomes dont nous ne sommes que l’expression, même si cette expression porte des émergences irréductibles à nos gènes, comme la conscience par exemple. Ces voies sont de nouveau à explorer. Soyons conscients toutefois que nos aïeux, d’ici et d’ailleurs, fonctionnaient selon ces principes.

    Depuis, la science et la philosophie ont démontré que le comportement collectif n’est pas réductible au comportement des parties. Cela se traduit par les principes de synergie et d’émergence dans la théorie des systèmes que la notion de complexité d’émergence résume. Ainsi, en guerre, on va s’étripailler avec qui pourrait être un ami et combattre uni à quelqu’un que l’on détesterait dans d’autres circonstances.

    L’idée dominante sous ces lueurs est qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais régimes politiques. Il n’y a que des régimes adaptés ou inadaptés aux circonstances. Entretenir une offre métapolitique fournie est donc vital pour un avenir dont les contraintes décideront de celle qui sera la plus adaptée. Si le système n’a pas de solution en réserve, il disparaît. Personnalités charismatiques, luttes de pouvoir individuelles ou collectives, conflits plus ou moins amples, etc., permettent d’identifier à l’instant ce qui garantit le succès écosystémique. Quelles sont ces circonstances déterminantes : celles où la perpétuation de nos génomes, puis de nos gènes, est menacée. Le paradoxe est que ces états marginaux se manifestant par ce que Maupassant dénonce sont nécessaires pour la perpétuation de nos lignées (voir article I/IV). En cas d’insuccès, elles disparaissent.

    Pour résumer ces vues, le professeur Jacques Vigneron imaginait une France coupée en deux avec les gens de gauche au nord et les gens de droite au sud – ou l’inverse – en étant certain que 10 ans après il y aurait au nord 50% de gens de droite et 50% de gens de gauche, idem au sud. Le scrutin majoritaire à deux tours impose, il est vrai, cette dichotomie, réduisant l’expression politique que permettraient des scrutins à la proportionnelle. Comme le mentionne Polémia dans sa ligne de base « polemos, le conflit, est le père de toutes choses ». Une vision écologiste centrée sur l’entropie ne fait que conforter cet adage.

    C’est muni de cette grille de lecture que l’on peut envisager des questions déterminantes à ce jour comme le rôle de l’islam dans nos sociétés occidentales contemporaines, la question juive à travers les âges, le métissage biosocial, la responsabilité en temps de guerre, etc. Oserons-nous écrire sur des sujets aussi scabreux ? On verra.

    Intégrer le rôle de l’entropie dans l’évolution, et donc dans l’Histoire, permettrait de surmonter beaucoup de paradoxes de notre temps. En revanche, envisager des lendemains qui chantent indéfiniment est une lubie selon cette approche. Or, c’est la lubie fondatrice de la Modernité. D’où sa fin prochaine comme composante principale de la noosphère et son remplacement par des idéologies plus prosaïques. L’Ecologie est particulièrement performante pour en fournir. Mais pas celle dévoyée politiquement ; la vraie écologie.

    Enfin, la perspective la plus motivante pour prolonger cette réflexion est d’admettre que connaître les déterminants essentiels des conflits permettraient de les limiter. Pour éviter ces guerres, la politique doit gérer l’entropie au quotidien et ne pas se défausser sur le futur, car alors des gens n’étant pas a priori condamnés périraient. Mais là, toutes nos notions de responsablité sont à subsumer.

    D’un point de vue écologique, le but de la politique est de favoriser la perpétuation des lignées constitutives de la biopshère ; de toutes les lignées. Prenant acte de la suprématie d’Homo Sapiens, et parmi eux d’Homo Industrialis, des philosophes fameux ont érigé le devoir de protéger la nature au statut de responsabilité. On pense sur ce thème à Hans Jonas (1903-1993) comme un des protagonistes ayant porté cette perspective. Mais cela contrarie les humanistes et les Modernes en général ayant fait de la dissociation nature/culture le fondement de toutes leurs ambitions théo-téléologiques. Le capitalisme énergivore en est la conséquence la plus manifeste.

    Or, qui dit consommation d’énergie dit production d’entropie et… (refrain). Les conditions sont donc réunies aujourd’hui pour qu’une crise majeure survienne. Comparativement, les épidémies récentes (grippe espagnole de 1918) ou les conflits mondiaux d’hier passeront pour des chatouillis démographiques sans grandes conséquences. Il y eut déjà des crises majeures en Europe. On pense bien évidemment aux grandes pestes du Moyen Âge, particulièrement celle du XIVe siècle, décimant jusqu’à un tiers de la population dans certaines parties de l’Europe. Une surexploitation des milieux naturels aurait créé le terreau favorisant leur expansion.

    Le but est, autant que faire se peut, d’éviter d’en arriver là.

    Quel est le meilleur régime politique pour le faire ? On ne sait pas. La seule certitude est que celui qui triomphera sera le plus efficace pour tendre vers l’optimum écosystémique.

    Faisons donc confiance à nos génomes. Ils ont des milliers d’années. C’est beaucoup comparé à la durée d’une vie humaine. Porteraient-ils l’instinct pour nous guider, muni d’une mémoire du temps que notre conscience n’éclairerait que fugacement ? Ne serions-nous que l’expression de ces gènes, malgré nos consciences individuelles ? Alors autant ne pas les contrarier, car leurs réactions seront à la hauteur des égarements que nos consciences leur auront fait supporter. En résumé, écoutons notre instinct. (Fin, mais à suivre quand même).

    Frédéric Malaval, Mars 2015

    Note de l’auteur :

    (1) Avenir climatique et remigration – Polémia
    (2) Regard écologique sur la dette souveraine (1/2)

    http://www.polemia.com/lentropie-dans-lhistoire-44/

  • Valls l’affirme : le FN n’accédera jamais au pouvoir

    Chaque Français doit désormais le savoir : si, d’aventure, le Front national venait un jour à remporter soit l’élection présidentielle soit les élections législatives, le vote serait tout bonnement annulé.

    J’avais émis cette hypothèse dans une chronique le 15 mars dernier, mais je ne pouvais imaginer que Manuel Valls m’en apporterait aussi rapidement une confirmation explicite. Chaque Français doit désormais le savoir : si, d’aventure, le Front national venait un jour à remporter soit l’élection présidentielle soit les élections législatives, le vote serait tout bonnement annulé. C’est, en effet, et sans la moindre ambiguïté, le sens qu’il faut donner aux propos que le Premier ministre a tenus ce vendredi sur le plateau d’une chaîne de télévision portugaise : « La France possède l’arme nucléaire, il est hors de question que ce pays tombe entre les mains du Front national ».

    Il y a trois façons d’analyser cette phrase.

    Ou bien Manuel Valls a totalement perdu la raison car ce qu’il affirme revient à légitimer une insurrection générale avec, à la clé, au minimum, la paralysie générale du pays, sans écarter l’éventualité d’une guerre civile. Ou bien il est extrêmement sûr de lui car, dans son for intérieur, le décret d’interdiction du Front national est déjà prêt, il ne resterait plus qu’à le signer en temps utile, c’est-à-dire lorsque les sondages donneront gagnante Marine Le Pen ou bien sa formation avec une probabilité non négligeable. Dans un cas comme dans l’autre, il est manifeste que Manuel Valls constitue un très grand danger pour la démocratie...

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  • Enfin une bonne grève !

    Un service dit "public" qui s’arrête pendant plus de trois semaines sans déranger personne n’a aucune raison d’être.

    Je parle, bien sûr, de celle de Radio France, qui démontre qu’un service dit « public » qui s’arrête pendant plus de trois semaines sans déranger personne n’a aucune raison d’être. Je n’entends que ça autour de moi : « Radio France, qu’est-ce que c’est bon quand ils la ferment ! » Et il faut bien dire que leurs musiques de remplacement est excellente… Il y a près d’un an, une bouffée d’air pur nous était parvenue avec la disparition de l’émission de Daniel Mermet sur France Inter « Là-bas si j’y suis », dont l’engagement gauchiste systématique à une heure de grande écoute parvenait, fait remarquable, à irriter jusqu’à ses commensaux du quai Kennedy !

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  • L’Amazonie fertilisée par… la poussière du Sahara

    Un désert qui fertilise une forêt équatoriale ? Incroyable mais vrai, assure une équipe de l’université de Londres qui décrit le voyage du phosphore au-dessus de l’Atlantique.

    Au point que la moitié des poussières du Sahara partant dans l’atmosphère provient de cette région qui reste la première au monde pour l’érosion éolienne. Or, nous apprenaient en octobre 2014 les chercheurs de l’université de Londres, ces poussières s’avèrent être un excellent fertilisant pour le massif amazonien.

    Depuis, une nouvelle étude publiée fin février 2015 dans le journal Geophysical Research Letters a même quantifié la quantité de sable ainsi déplacée par les vents de l’Afrique du Nord vers l’Amérique du Sud.

    Ce seraient ainsi 22.000 tonnes de nutriments qui parviendraient chaque année, en moyenne, jusqu’à l’Amazonie. Et, selon les chercheurs, ces apports équilibreraient les pertes en nutriments dues au ruissellement des pluies sur les sols de l’Amazonie. Mais ces apports ne représentent que 0.08% de la matière transportée depuis le Sahara vers l’Amérique du Sud. Les chercheurs estiment en effet que ce son 27,7 millions de tonnes de sable qui sont transportées par les vents jusqu’en Amazonie.


    Pour obtenir ces chiffres, les équipes de l’Université du Maryland, en partenariat avec le Goddard Space Flight Center de la NASA, se sont basées sur des données collectées par le satellite CALIPSO entre 2007 et 2013. Les images capturées par ce dernier ont permis aux chercheurs d’estimer la quantité de sable transporté. Et des études menées sur des échantillons de sable ont permis de calculer la quantité de nutriments (du phosphore) qu’ils contiennent.

    Une grande variabilité d’une année à l’autre

    L’équipe relativise toutefois la précision de ces chiffres, car d’une année à l’autre, les mesures montrent une grande variabilité dans la quantité de sable transportée. “Il y a 86% de variation entre l’année 2007, où la quantité de sable transportée était la plus importante, et l’année 2011, où il y en a eu le moins” relativise l’équipe.

    Ce que le vent transporte, ce sont des éléments arrachés aux squelettes des poissons qui ont habité pendant des millénaires les eaux du méga lac. Ces résidus sont constitués d’apatite, des composés phosphorés. Très légers, une partie de ces aérosols traversent l’Océan Atlantique pour se déposer sur le massif amazonien.

    Or, ce phosphore d’origine biologique est aisément assimilable par les plantes, lesquelles reçoivent du ciel une matière organique nécessaire à leur croissance. Très rare dans la plupart des sols (95% des gisements de phosphate minéral sont situés dans la seule région du sud marocain et du Sahara Espagnol), le phosphate n’en est pas moins essentiel pour le développement des végétaux.

    Les racines ne peuvent dégrader qu’une infime partie des éléments présents dans le sol car le phosphore minéral n’est pas mobile et il leur faut l’aide des champignons pour que arbres et herbes puissent capter les quantités qui leur sont nécessaires pour croître et se multiplier.

    Nul n’est en mesure de calculer la quantité de phosphore présent dans la dépression de Bodélé, aussi, la principale auteure de l’étude, Karen Hudson-Edwards s’inquiète-t-elle : “pour le moment, nous ne savons pas combien de temps la dépression Bodélé va continuer à fournir du phosphore à l’Amazonie. Alors que la forêt équatoriale est déjà sous la menace des activités humaines, nous espérons conduire des recherches plus approfondies pour déterminer quand cette importante source de fertilisant s’arrêtera“.

    Science et avenir

    http://fortune.fdesouche.com/379997-lamazonie-fertilisee-par-la-poussiere-du-sahara#more-379997

  • Liberté, liberté chérie, gardons le cap!

    Laurent Fabius sur le même axe d’attaque, la même ligne que Nicolas Sarkozy, à moins que ce ne soit l’inverse.  Nous ne parlons pas ici de leur volonté commune et successive d’éliminer le régime laïque syrien, mais de leur offensive conjointe contre le FN. Dans un entretien au Journal du Dimanche publié hier, l’ex président bling-bling et immigrationniste, qui s’était quelques jours auparavant  proclamé « humilié » (sic) par les tensions qui se sont manifestées entre Marine et Jean-Marie Le Pen,  a redit son objectif  premier partagé avec le PS : l’éradication du FN. Aux régionales de décembre a affirmé M. Sarkozy, pas un seul exécutif régional ne  doit tomber dans l’escarcelle de l’opposition nationale. « Je ne veux pas que le pays se réveille avec le sud à la petite-fille (Marion) et le nord à la fille (Marine) » a-t-il insisté.  Dimanche toujours, le ministre des Affaires étrangère de François Hollande, expliquait dans un entretien au Parisien/Aujourd’hui en France la dangerosité des  propositions économiques du Front National en estimant que Marine Le Pen propose de «sauter sans parachute de l’avion ». Selon Laurent Fabius, les Français votent FN « par protestation et par déception». «Nous avons eu la droite, disent certains, cela n’a pas marché. Nous avons la gauche, c’est difficile (sic). Essayons autre chose. Sauf que cette autre chose, c’est le saut dans l’inconnu. » Saut dans l’inconnu ? Oui, d’une certaine manière…mais la vie, des individus comme des sociétés,  est un perpétuel saut dans l’inconnu ! Surtout, le langage de rentier frileux, dépassé par les événements de ce ministre socialiste n’occulte pas le fait que les Français sont moins bêtes, résignés  et fatalistes qu’il ne le croit. Ils  sont de plus en plus nombreux a juger que l’avion dans lequel ils ont pris  place est piloté par un équipage UMPS aux instruments déréglés, à la vue brouillée, qui perd de l’altitude et ne va pas tarder à se fracasser sur la montagne.

     Français, de droite, de gauche, d’ailleurs,  qui constatent aussi  que la même semaine ou les députés votaient majoritairement en faveur  des salles de shoot (avec le soutien d’Alain Juppé), ce  débat  médiatisé  a grandement (opportunément)  occulté  l’annonce de la réforme  des allocations familiales prévue pour le 1er juillet prochain. Elle  devrait toucher 500 000 familles FRANCAISES (près de 10% des allocataires) qui se verront priver de toutes allocations.

     Français qui s’inquiètent aussi  des menées liberticides, sous couvert de lutte contre le terrorisme,  portées en germe par le  projet de loi sur le renseignement,  examiné à l’Assemblée nationale à partir d’aujourd’hui.  Présenté  par Manuel Valls mi-mars , et soutenu par l’UMP, au nom de l’unité nationale,  dans la foulée des attentats de janvier , il a pour objectif avoué de légaliser les activités de renseignement.

     Avec ce projet de loi, rapporte le site du magazine Challenges, « les enquêteurs et agents pourront effectuer en toute légalité des interceptions de sécurité portant sur les contenus des courriels et des conversations téléphoniques, uniquement s’ils sont en lien direct avec l’enquête (…). L’un des points les plus controversés du texte concerne les Imsi-catchers, ces appareils qui permettent, en imitant le fonctionnement d’une antenne-relais, d’intercepter les téléphones portables, leurs données de connexion ou écouter les conversations. La commission des lois a encadré leur utilisation, en obligeant les agents à tracer exactement leur utilisation.Toutes ces écoutes et interceptions seront autorisées par le Premier ministre, sans passer par un juge mais après avis sous 24 heures d’une nouvelle autorité administrative, la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) ».

     Pourtant,  «même le New York Times, dans un éditorial intitulé L’État français de surveillance, s’en est pris à ce texte. Le quotidien américain estime qu’il concentre un immense pouvoir dans les mains du Premier ministre en lui offrant, à lui plutôt qu’aux juges, le contrôle sur le processus d’approbation d’une demande de surveillance formulée par les services de renseignement ».

     Jeudi dernier , cinq hébergeurs de données informatiques français, dont les deux poids-lourds  OVH et Gandi, ont affirmé dans un communiqué que ce projet de loi les poussera «à l’exil » pour ne pas perdre leurs clients. Ils ont dénoncé la « captation en temps réel des données de connexion» et leur traitement   au moyen de «boîtes noires aux contours flous ». Ce projet poursuit ce communiqué,  «n’atteindra pas son objectif, mettra potentiellement chaque Français sous surveillance, et détruira ainsi un pan majeur de l’activité économique de notre pays ».

     Un projet de loi  qui n’en doutons pas aussi,  vise également  les opposants pacifiques mais les plus déterminés aux politiques nocives menées par ce gouvernement, à commencer par les militants de la cause nationale, patriotique, identitaire au sens large. Tout ceux qui notamment n’ont pas manifesté leur sympathie et leur encouragement, comme l’ont fait dans le même élan  Manuel Valls et Nicolas Sarkozy sur tweeter, à la candidature de la calamiteuse Hillary Clinton,  figure de la bien-pensance mondialiste,  aux primaires du parti démocrate dans le cadre de la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis.

     Même l’ex ministre de la Défense,  le centriste Hervé Morin, c’est tout dire, s’est ému sur Sud Radio le 1er avril  de ce que  « désormais les services de renseignements peuvent procéder à des interceptions sur des risques de violences collectives. Est-ce que ça veut dire que tous ceux qui préparent une manifestation peuvent faire l’objet d’une interception ? Est-ce que tous ceux qui ont par exemple manifesté contre le mariage pour tous peuvent faire désormais l’objet d’une interception ? Moi ça me touche ».

     « Je veux être certain que les services de police et de renseignement ne procèdent pas du contrôle qui relève du contrôle politique. Par la construction de fichiers qui dépasseraient largement la lutte contre le terrorisme. On est dans une période d’instabilité politique, il ne faudrait pas que le cadre législatif permette des dérives pour qu’un jour tel ou tel prenne le pouvoir en considérant qu’il y a des libertés sur lesquelles on peut s’asseoir. Je vous rappelle que François Mitterrand, lui, ne s’était pas gêné pour le faire. »

     Concomitamment à cette volonté de fichage, de répression de toute contestation un peu bruyante des politiques gouvernementales, la liberté d’expression est combattue par la Caste  dans de nombreux domaines. Le Figaro recueillait samedi le sentiment de Jean-Marie Le Pen qui se disait  «affligé de voir la régression de la notion de liberté de penser et d’expression, y compris dans nos rangs. La pression de la censure se fait de plus en plus lourde».

     La veille, dans ce même quotidien, l’ex magistrat Philippe Bilger, interrogé longuement à l’occasion de la sortie de son dernier livre, Ordre et désordres, notait pareillement que ladite liberté d’expression  « continue de décliner, de se déliter ». «La  tuerie odieuse de Charlie Hebdo a été aussi un massacre contre une certaine liberté d’expression. Mais je n’ai jamais considéré que l’immense fusion républicaine du 11 janvier avait comme par enchantement insufflé dans la tête des élites la volonté de favoriser une liberté d’expression pleine et entière, comme un principe démocratique irremplaçable. D’une part la liberté d’expression demeure trop souvent une valeur destinée à ses seuls amis et d’autre part on ne se préoccupe plus de la vérité ou de la fausseté mais de la décence ou non. Moins de ce qu’on a dit que de son droit ou non à l’expression. De plus en plus, pour les rares qui veulent obstinément penser, écrire et parler librement, il convient de payer une dîme à des autoroutes où les péages sont gérés par des directeurs de conscience et d’esprit autoproclamés. »

     Un jugement qui vient à l’appui de ce que disait Bruno Gollnisch quelques jours auparavant, mercredi dernier,  sur BFM TV, interrogé par Ruth Elkrief, après le tollé ayant suivi les récents propos du président d’honneur du Front National.  «Comme un concert de pleureuses affirmait-il, monsieur Cazeneuve, monsieur Valls, madame Taubira, etc. ont annoncé des poursuites pénales. Si ces sujets ne sont pas libres, les journalistes ne devraient pas pouvoir poser de questions. Si vous posez une question, c’est donc que l’on peut répondre, que l’on peut débattre. (…). Je constate avec regret qu’en France, qui se veut le pays de la liberté d’expression, cette liberté d’expression se réduit comme une peau de chagrin. »

    Quelques mots  enfin pour s’arrêter sur ce qu’affirme également Philippe Bilger dans ce même entretien au Figaro : « Je n’exclus pas qu’un FN autrement nommé, sans son président d’honneur, débarrassé de ses lubies économiques et historiques, puisse devenir la part importante et acceptable d’un bloc de droite enfin homogène et solidaire ». Il serait intéressant que M. Bilger précise ce que pourrait être  un   bloc de droite homogène et  solidaire  dans lequel Marine Le Pen et les dirigeants du Front côtoieraient des extrémistes atlanto-bruxellois et immigrationnistes.

     C’est à la base de l’UMP, aux élus et cadres de bonne foi,  à ses électeurs affirme Bruno Gollnisch, et nous  ne doutons pas qu’ils sont nombreux à partager les valeurs du FN,  de dire leur refus des dérives antinationales, des lubies mortifères de la droite juppéo-lagardo-sarkozyste. Ce sont les Etats-majors de cette droite là,  partageant grandement les mêmes obsessions que la gauche, qui   bloquent  (pour l’instant) cette alternative patriotique dont la France a urgemment besoin pour retrouver le chemin de sa puissance et de sa prospérité.

     Et nous invitons M. Bilger à méditer  sur ce qu’il est advenu d’un Gianfranco Fini qui a suivi en Italie  l’évolution qu’il  souhaite en France pour le Front National. Une «mue» du FN, un   chemin Fini (une impasse)  que l’ex ambassadeur,  historien et essayiste  Elie Barnavi, homme de gauche  pourtant fin connaisseur du monde politique,  préconise également pour l’opposition patriotique dans sa tribune publiée sur le site israélien I24 news le 12 avril, avec la même méconnaissance… ou la même rouerie ?

    http://gollnisch.com/2015/04/13/liberte-liberte-cherie-gardons-le-cap/