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  • Pour le PS, les carottes sont cuites !

    Il n'y a pas que les agriculteurs et les éleveurs qui sont en colère contre le gouvernement. Les buralistes donnent également de la voix.

    Après s'en être pris à des radars, ils ont déversé ce matin près de quatre tonnes de carottes - emblème de leur profession - devant le siège du Parti socialiste, rue de Solférino à Paris.

    C

    Michel Janva

     

  • Cette dette espagnole qui peut inquiéter...

    La question de la dette empoisonne l'Europe, et la Grèce vient à nouveau d'en faire les frais, et ce n'est évidemment pas fini : nous en reparlerons dans quelques mois, et la tragédie risque bien d'être, une fois de plus, à l'ordre du jour. Le malheur des uns nous ferait presque oublier nos propres problèmes et défauts : or, notre dette publique équivaut à plus de 97 % de notre PIB, et risque bien d'atteindre 100 % l'an prochain, ce qui n'est guère rassurant. Mais il y a sans doute pire et encore plus inquiétant en Europe : un article des Echos du lundi 20 juillet nous explique ainsi que « la dette extérieure espagnole ne cesse d'enfler », ce qui « augmente la vulnérabilité du pays aux chocs externes ».

    Le plus intéressant dans cette information est que ce n'est pas la conséquence d'une crise qui ne trouverait pas d'issue, mais au contraire d'une « forte croissance espagnole, prévue de 3,3 % en 2015 » : « à mesure que s'intensifie l'activité augmente aussi la dette extérieure espagnole. Ainsi, la dette extérieure brute s'élevait à 1.800 milliards d'euros au premier trimestre, soit 168 % du PIB du pays. Cela représente une hausse de 83 milliards d'euros par rapport à décembre 2014 (…). D'après un rapport du FMI, publié en 2014, l'Espagne est le pays au plus fort endettement extérieur, après les Etats-Unis, en termes absolus. » C'est une logique diabolique : quand la production augmente, la dette se creuse un peu plus, pour quelques raisons simples, dont, particulièrement, la dépendance du pays aux énergies fossiles et aux matières premières importées. Logique de la mondialisation qui se veut fluide et transfrontalière, au risque d'entraîner des interdépendances négatives quand elles ne s'équilibrent pas...

    Ainsi, la croissance espagnole est-elle piégée par ce système mondialisé et son modèle énergétique principalement « fossile », alors même que l'Espagne est un pays qui dispose de ressources importantes et plutôt bien (mais visiblement insuffisamment) exploitées en énergies renouvelables, éolienne et solaire. Mais, au-delà, c'est le pays, ses métiers et ses habitants qui se retrouvent prisonniers d'un cycle infernal et d'une « croissance » en définitive mortifère : cela rompt avec le préjugé fort répandu qui veut que cette dernière soit « la solution » à nos crises économiques actuelles... Il est bien possible que cela soit, en fait, « le problème » de nos sociétés et de nos économies !

    En tout cas, cela doit nous inciter à réfléchir à un modèle d'économie qui rapproche le plus possible les sources d'énergie des grandes unités de production manufacturée, mais aussi des marchés de consommation. Comment ? Entre autres, par l'investissement majeur et massif dans les énergies de proximité et renouvelables, si possibles peu ou pas polluantes, pour se dégager de l'emprise des énergies fossiles qui sont désormais épuisées (ou presque) dans les pays européens et qui sont, de toute façon, trop dangereuses pour la qualité de l'air et la santé des populations. Mais il faudra y rajouter les efforts nécessaires pour diminuer les besoins énergétiques industriels, agricoles et domestiques, de nos sociétés : en somme, engager une forme de décroissance raisonnée et, surtout, ordonnée, celle-là même que le pape François nous invite à penser et à pratiquer dans nos pays précocement et anciennement industrialisés : cette urgence écologique est aussi, à bien y regarder, une urgence économique... Ne serait-ce que pour diminuer le poids de la dette des pays de l'Union européenne, celle que nous sommes appelés, sans le vouloir vraiment, à porter collectivement, Europe oblige !

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1244:cette-dette-espagnole-qui-peut-inquieter&catid=49:2015&Itemid=60

  • Filippetti et Montebourg rappelés à l'ordre par le président du groupe PS au Sénat

    Didier Guillaume accuse les deux anciens ministres socialistes de «cracher dans la soupe».

    Ne parlez plus d'Aurélie Filippetti et d'Arnaud Montebourg à Didier Guillaume. À ses yeux, les anciens ministres socialistes, débarqués du gouvernement en août 2014 et aujourd'hui proches des frondeurs ont tourné casaque trop vite. «Chez moi on appelle ça cracher dans la soupe. Ma grand-mère disait toujours ‘il faut avoir la reconnaissance du ventre'», s'est exclamé mardi sur Public Sénat le sénateur PS.

    «Ils ont été choisis à un moment par le chef de l'Etat pour être membres d'un gouvernement, donc aujourd'hui un peu de retenue», a-t-il déclaré lors de l'émission Preuves par 3 Public Sénat/AFP/Dailymotion. «Monsieur Montebourg et Madame Filippetti ont été servis par la République (...) ils ont été ministres du Redressement productif et de la Culture. Mais quand on est membre d'un gouvernement, on doit dépasser sa petite personne, on ne s'appartient plus», a ajouté Didier Guillaume.

    Le sénateur n'apprécie pas qu'Aurélie Filippetti réclame régulièrement une primaire socialiste pour désigner le candidat de la gauche en 2017. «Je pense que des primaires, mais des primaires larges, des primaires de toute la gauche (...) sont inévitables», expliquait la députée, invitée de BFM-TV en juin. Didier Guillaume lui répond fermement que «lorsqu'un président de la République est sortant, s'il décide de se représenter, s'il est en situation, si les principaux responsables politiques autour de lui veulent aller dans cette direction, il n'y a pas besoin de primaire».

    Une analyse toutefois démentie par un sondage OpinionWay réalisé en juin pour Le Figaro et LCI où l'on apprend que 76% des sympathisants socialistes réclament une telle primaire.

    Tristan Quinault Maupoil

    source : Le Figaro  lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFZVyyVZZSXDulEqw.shtml

  • Nous autres révolutionnaires sommes à la fois l’enjeu et la cible de l’offensive permanente qu’est devenu le gouvernement

    S’il s’agit pour les insurgés de mener, contre le gouvernement, une guerre asymétrique, c’est qu’il y a entre eux une asymétrie ontologique, et donc un désaccord sur la définition même de la guerre, sur ses méthodes comme sur ses objectifs. Nous autres révolutionnaires sommes à la fois l’enjeu et la cible de l’offensive permanente qu’est devenu le gouvernement. Nous sommes « les cœurs et les esprits » qu’il s’agit de conquérir. Nous sommes les foules qu’on entend « contrôler ». Nous sommes le milieu dans lequel les agents gouvernementaux et qu’ils comptent mater, et non pas une entité rivale dans la course au pouvoir. Nous ne luttons pas dans le peuple « comme un poisson dans l’eau » ; nous sommes l’eau même, dans laquelle pataugent nos ennemis – poisson soluble. Nous ne nous cachons pas en embuscade dans la plèbe de ce monde, car c’est aussi bien en nous que la plèbe se cache. La vitalité et la dépossession, la rage et les coups de vice, la vérité et la feinte, c’est du plus profond de nous-mêmes qu’ils jaillissent. Il n’y a personne à organiser. Nous sommes ce matériau qui grandit de l’intérieur, s’organise et se développe. Là repose la véritable asymétrie, et notre réelle position de force. Ceux qui, au lieu de composer avec ce qu’il y a là où ils se trouvent, font de leur foi, par la terreur ou la performance, un article d’exportation, ne font que se couper d’eux-mêmes, et de leur base. Il n’y a pas à ravir à l’ennemi un quelconque « soutien de la population » ni même sa passivité complaisante : il faut faire en sorte qu’il n’y ait plus de population. La population n’a jamais été l’objet du gouvernement sans être d’abord son produit ; elle cesse d’exister en tant que telle dès qu’elle cesse d’être gouvernable. C’est tout l’enjeu de la bataille qui fait sourdement rage après tout soulèvement : dissoudre la puissance qui s’y est trouvée, condensée et déployée. Gouverner n’a jamais été autre chose que dénier au peuple toute capacité politique, c’est-à-dire prévenir l’insurrection.

    Comité invisible, A nos amis

    http://www.oragesdacier.info/

  • Bayrou ou le baiser de Judas dont Juppé ne se remettra pas

    Il nous aura tout fait, le Béarnais avec ses ergots à la Chantecler et sa tête grosse comme un melon de Cavaillon.

    J’y vais ou je n’y vais pas ? Bayrou ne rate pas une occasion de vanter tous les mérites dont il se croit paré. Il est bien le dernier. Notre homme ne se plaît que dans les hautes sphères, et pour tout dire, il se rêve en homme providentiel.

    Il nous aura tout fait, le Béarnais avec ses ergots à la Chantecler et sa tête grosse comme un melon de Cavaillon. Ses modèles ? Henri IV, son compatriote navarrais, dont il a écrit une biographie ; de Gaulle, l’homme seul, envers et contre tout ; et Mitterrand, dont il loue une pugnacité qu’il espère égaler en se représentant à la présidentielle.

    Il ira en 2017 dès lors que Juppé ne se présentera pas, parce qu’il se sera fait rouler dans la farine avec des primaires qu’il ne peut remporter.

    Il ira parce que Hollande l’a déçu. Il ira parce qu’il hait Sarkozy, l’arriviste bling-bling et inculte, et qu’il s’imagine en recours contre Marine Le Pen. Il ira parce qu’il s’y croit, jusqu’à se vanter d’une virilité de grand fauve dont Hollande est dépourvu et qu’il appuie par ses références appuyées au Vert galant et à l’élevage de pur-sang dont il occupe ses temps libres.

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  • La revue de l’État islamique justifie la dhimmitude des chrétiens ainsi que l’esclavage

    Le nouveau numéro du magazine de l’État islamique en français, Dar al-Islam, vient de sortir.

    Cette publication justifie la dhimmitude des chrétiens ainsi que l’esclavage dans un article intitulé “La revivification de l’esclavage avant l’heure”.

    Voici un extrait :

    Les familles yazidites asservies sont maintenant vendues par les soldats de l’État islamique comme les mécréants étaient vendus par les Compagnons avant eux.

     

    Enfin, le numéro 5 de Dar al-Islam contient des consignes opérationnelles destinées aux terroristes.

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  • La dette devrait atteindre 100 % du PIB avant la fin du mandat d'Hollande

    Lu dans L'Action française 2000 :

     

    D"Pour certains, tout a commencé en 1973 avec la loi bancaire interdisant à l’État de se financer directement auprès de la Banque de France. Cette loi, gravée par la suite dans le marbre des traités européens, a donné aux banques privées l’oligopole du financement des États. Une manne financière gigantesque et peu risquée, qui a rapidement conduit une bonne partie de l’opinion à désigner les banques comme les responsables de l’endettement inconsidéré des États, et de celui de la France en particulier.

    La thèse est toutefois largement controversée, et il est vrai que le faisceau de facteurs politiques et économiques de la période (choc pétrolier, fin de la reconstruction après guerre) contribue également à expliquer le phénomène de la croissance soudaine et exponentielle de la dette publique. Il n’empêche : la corrélation est manifeste, et quand on sait de quelle manière les banquiers de Dexia, notamment, démarchaient les élus des collectivités pour placer leurs produits financiers (dette), on ne voit pas pourquoi il n’en n’aurait pas été de même à la tête de l’État.

    La dette publique correspond au cumul des déficits budgétaires annuels, en ce compris les emprunts exceptionnels de type grand emprunt Sarkozy. En France comme dans les autres pays européens, elle est encadrée de manière absolue par les critères de convergence (60 % du PIB maximum), et de manière évolutive par la limite de déficit budgétaire (3 % du PIB maximum).Des limites qui ont été allègrement franchies par tous les gouvernements soumis à ces critères pour s’élever en 2014 à 4 % (déficit public) et 97,5 % (dette publique) du PIB.Le vote de l’exécution budgétaire 2014, il y a quelques jours de cela, est à ce titre révélateur : les uns se félicitent que le déficit n’ait représenté que 4 % du PIB contre les 4,4 % prévus, oubliant de préciser que ces 4,4 % sont ceux de la dernière loi de finances rectificative, mais surtout que le budget est voté en valeur absolue et non en proportion du PIB, celui-ci dépendant également de la croissance. Il en résulte que le déficit, initialement prévu à 82,5 milliards d’euros, a été porté à 83,9 milliards par la première loi de finances rectificative (juillet 2014), puis à 88,2 milliards par celle de décembre 2014. La baisse annoncée par le gouvernement masque donc une augmentation du déficit à hauteur de 85,6 milliards d’euros, augmentation par rapport au budget initial (+ 3,7 %), mais aussi par rapport à 2013.

    De ce fait, la dette publique de la France continue de se creuser dangereusement. Après avoir atteint le seuil symbolique de 2 000 milliards d’euros en 2014, la crainte du gouvernement est qu’elle atteigne celui de 100 % du PIB avant la fin du mandat de François Hollande. D’après nos calculs, à moins d’une croissance exceptionnelle en 2016, ce seuil sera pourtant atteint d’ici la prochaine présidentielle. Quant au poids de la charge des intérêts d’emprunt, il devrait s’élever en 2015 à 44 milliards d’euros, le deuxième poste budgétaire après l’Éducation nationale.Si cette charge est annoncée en baisse, c’est uniquement grâce au niveau historiquement bas des taux d’intérêts ; c’est encore ici que le bât blesse et que la réalité française rejoint la grecque. Les faibles taux d’intérêts rendent le coût de l’endettement moins visible et moins sensible pour le budget de l’État, qui ne raisonne que de manière relative et s’endette donc d’autant plus lourdement. Parallèlement, ce ne sont pas moins de 120 milliards d'euros de dettes qui arriveront à échéance en 2015 et devront être refinancés durant l’exercice. Ajoutons encore que le déficit budgétaire hors charge de la dette s’établit à plus de 30 milliards d’euros,ce qui signifie que les intérêts de la dette publique sont financés par… l’emprunt.La France emprunte donc à long terme pour financer ses besoins de fonctionnement à court terme (et non l’investissement), situation économiquement mortifère.

    Le scénario d’une remontée des taux d’intérêts, certes pris en compte dans le budget mais de manière très progressive (donc optimiste), pourrait créer un choc dans les années à venir, du fait de des créanciers – à l’image de la Grèce. Mais qui sont donc ces créanciers ? Secret d’État. La réponse précise n’est pas publique. Tout au plus apprend-on sur le site de l’Agence France Trésor (organisme chargé de la gestion de la dette de l’État) qu’elle est détenue à 64,4 % par des non-résidents et à 30% environ par des compagnies d’assurance et des banques françaises (mais dont l’actionnariat est, lui aussi, partiellement non-résident…). C’est ce qui rend l’exemple japonais non transposable à la situation française, puisque 95 % de la dette du pays développé le plus endetté au monde sont détenus par des agents économiques japonais. Ajoutons la propension des gouvernants à pratiquer la politique de la “patate chaude” élection après élection, et l’on aura une idée du tableau, très grec, que nous inspire la situation de la dette publique française : celui d’une épée de Damoclès suspendue au-dessus du peuple français par le fil de la courbe des taux d’intérêts."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « PLUS BELLE LA VIE » : UN FEUILLETON DE PROPAGANDE ISLAMIQUE ! (l’Imprécateur)

    La collusion entre la propagande nazie et la propagande islamique a commencé dans les années 30 avec les déclarations de Hadj Amin el-Husseini, Grand mufti de Jérusalem, disant en substance que le nazisme était un modèle pour l’islam et une bonne chose pour le développer dans le monde par l’extermination des Juifs.

    Haj-Amin-al-Husseini-small-630x498

    Tuez les juifs partout où vous les trouvez, leur sang qui coule réjouit Allah 

    Aussitôt, Hitler y trouvant un allié susceptible de déstabiliser l’influence anglaise au Moyen-Orient et un moyen d’étendre le nazisme au-delà de ses limites eurocentriques coutumières, les efforts de propagande de l’Allemagne nazie à destination des musulmans du Moyen-Orient furent intensifiés.

    Il fallait cependant faire sauter un énorme obstacle, celui de la barrière apparemment insurmontable créée par l’idéologie raciale nazie. Il fut donc décidé d’insister sur le thème « l’ennemi juif » qui trouvait un écho très fort dans le monde arabe, en créant un acteur politique en apparence réel, baptisé « juiverie internationale » tenu pour responsable de tous les malheurs du monde arabe, mais aussi occidental et notamment des causes de la guerre annoncée. Les ministères nazis concernés par la propagande (Affaires étrangères, Propagande, Armée et SS) recrutèrent des collaborateurs musulmans pour que les traductions d’allemand en arabe soient parfaites. Bien que cette collaboration entre l’islam et le nazisme n’ait duré que quelques années, se terminant naturellement avec la fin de la guerre en 1945, elle a laissé des traces qui renaissent aujourd’hui dans la propagande de l’islam intégriste, notamment les principales accusations relevant de l’antisémitisme radical. La haine profonde des Juifs partagée par les musulmans et les nazis ne relevant pas que des circonstances géopolitiques propres à la première moitié du XXème siècle, « elle se nourrit d’éléments de leurs civilisations respectives » (Jeffrey Herf, Hitler, la propagande et le monde arabe, Ed. Calman-Lévy 2012) et nous rappelle que les idéologies peuvent être simultanément des instruments servant des desseins politiques aussi bien que religieux (1).

    Dans sa directive n°30 sur la politique à mener au Moyen-Orient, Hitler déclare : « Le mouvement de liberté (Freiheitsbewegung) arabo-musulman est notre allié naturel« , et l’antisémitisme radical nazi trouva aussitôt un terrain d’entente avec l’antisémitisme radical enraciné dans le Coran et les commentaires qui en ont été faits dans les hadiths. Les deux se mêlant dans les émissions de propagande qui furent dès lors diffusées jour et nuit, préparées par des groupes se réunissant à Berlin qui mélaient nazis arabophones et arabes pronazis, essentiellement des Palestiniens et des Irakiens qui ne voyaient qu’une chose : cela leur permettait de trouver un public nombreux (2) et réceptif à la lutte antijuive (Israël n’avait pas encore été recréée) dans leurs pays respectifs. Les nazis apportant leur maîtrise des techniques de propagande moderne au service d’un regain de la version fondamentale de l’islam. Mais ce n’est pas leur habileté technique qui exacerba le plus l’antisémitisme radical musulman, tout leur art consista à comprendre que certains courants de l’islam étaient autant de points d’entrée pour une réception positive du message nazi.

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  • IV.- Patrie et humanité

    Nous terminons aujourd'hui notre cycle "Patrie" commencé le 8 juin, destiné aux jeunes militants et à ceux qui iront au CMRDS 2015*, à partir des cours de philo d'André Bridoux (1893-1982). Voici la quatrième et dernière lecture.

    I.- Terroirs et frontières
    II.- Race, langage
    III.- Coutumes et communauté
    IV.- Patrie et humanité

    Nous terminons aujourd'hui notre cycle "Patrie" commencé le 8 juin, destiné aux jeunes militants et à ceux qui iront au CMRDS 2015*, à partir des cours de philo d'André Bridoux (1893-1982). Voici la quatrième et dernière lecture.

     

    Préambule

    L'année 1709 où le royaume de France est très menacé par la coalition des Anglais, Autrichiens et Hollandais dans la Guerre de Succession d'Espagne, Louis XIV appelle au sursaut la nation en ces termes : « Quoique ma tendresse pour les peuples ne soit pas moins vive que celle que j'ai pour mes propres enfants, quoique je partage tous les maux que la guerre fait souffrir à des sujets aussi fidèles, que j'aie fait voir à toute l'Europe que je désirais sincèrement les faire jouir de la paix, je suis persuadé qu'ils s'opposeraient eux-mêmes à la recevoir à des conditions également contraires à la justice et à l'honneur du nom français ». (texte intégral de l'appel du 12 juin 1709 lu dans les 39000 paroisses de France). En 1711, ce sera Denain ! Mais la force de cohésion et de riposte de la vieille nation gauloise doit être canalisée. A défaut, elle peut être dévastatrice comme l'ont montré les guerres européennes de la Révolution et de l'Empire. Voici ce qu'en dit Bridoux en 1944 :

    41.- Nécessité de son éducation : Patrie et Humanité

    Comme les sentiments familiaux, l'amour de la patrie doit être soumis à une éducation morale. Lorsqu'il est abandonné à lui-même, à plus forte raison lorsqu'il est soumis à des excitations imprudentes, il s'exaspère aisément ; il peut alors aveugler l'homme et l'entraîner à l'impérialisme, à la haine de l'étranger, au mépris des sentiments humains. Nous trouvons un excès de cet ordre dans le fameux vers de Corneille : «Albe vous a nommé, je ne vous connais plus.» Lorsqu'il est indiscipliné au contraire, loin de compromettre en nous les sentiments pacifiques et humains, il en facilité l'éclosion. 

    D'abord, on doit y puiser le ferme propos de ne jamais offenser la patrie des autres. Surtout, la patrie peut et doit être l'école de l'humanité ; c'est dans son atmosphère que nous faisons l'apprentissage de sentiments et des vertus qui pourront ensuite être étendus au-delà des frontières. Comment aimer les hommes si on ne les aime pas d'abord dans ses compatriotes ? Qu'on le veuille ou non, l'homme n'est pas un idéal abstrait ; il appartient à une patrie, comme à une famille ; on ne le trouve que là. Dans les relations humaines, il faut nécessairement compter avec les patries.

    Le sentiment d'appartenir à une patrie indépendante et prospère est dans l'âme d'un homme la pièce principale, la clef de voûte. Quand cette pièce vient à manquer, c'est-à-dire dans la ruine de la patrie, tout s'effondre. Le salut de la patrie maintient tout.

    Il y a peu de choses qui soient au-dessus de l'amour de la patrie et des devoirs qui lui correspondent. Clemenceau disait : «J'ai connu le monde, eh bien, pour moi ce qui compte, c'est l'amour de la France.» Peut-être n'y a-t-il rien de plus émouvant dans notre histoire que la visite qu'il fit en juillet 1918, dans les lignes de Champagne, aux troupes sacrifiées qui devaient faire face à la dernière offensive. Dans un des postes les plus menacés, les soldats lui offrirent un petit bouquet de fleurs des champs : «Mes enfants, leur dit-il, ces fleurs iront dans mon cercueil.» On sait qu'il a tenu parole.

    42.- La nation est une âme, un principe spirituel

    Avec le temps, les enfants d'une même patrie sentent de plus en plus la force du lien qui les unit. Ils acquièrent une sensibilité commune, ils sont rapprochés par les mêmes souvenirs et les mêmes espérances, ils sont animés d'un vouloir-vivre commun. A la longue ils prennent conscience de n'avoir qu'une seule âme, d'être une seule personne, de former une nation. La nation est un être collectif, qui possède néanmoins l'unité sprituelle, comme la personne, et qui en prend conscience. Nul ne l'a mieux dit que Renan, dans une page justement célèbre... Ndlr : que tous les royalistes connaissent par coeur (le fameux texte de 1882 est ici). 

    (*) Camp Maxime Real del Sarte organisé chaque été par l'Action française depuis 1953. Il se tiendra cette année au château d'Ailly, à Parigny (Loire) près de Roanne, du 17 au 23 août 2015.

    43.- Conclusion du cycle

    S'achève ici le cycle de quatre lectures préparatoires au CMRDS 2015. On peut aussi s'en passer et y aller quand même. Plutôt que de vous soumettre un résumé de synthèse dans le procédé académique, le Piéton du roi vous fait part en conclusion d'une réflexion métaphysique qui laisse aujourd'hui douter de l'élan du sacrifice patriotique.

    Dans les siècles passés, l'espérance de vie des gens en nos contrées était la moitié de celle d'aujourd'hui. On pouvait donc attendre la force de l'âge et disparaître par après, naturellement. La force de l'âge était aussi celle de combattre à la guerre et, même si l'envie de vivre aussi longtemps que possible existait bien sûr, le risque d'abréger une vie pas si longue finalement laissait accepter le risque de la perdre. On prête aux Sioux de Little Big Horn un orgueil raisonné dans la fameuse phrase «C'est un beau jour pour mourir!» mais on ne se disputera pas pour savoir si elle ne fut pas prononcée aussi sur bien des champs de bataille d'Europe s'il faisait beau et quand on se tuait à la main. L'expression courante utilisée pour tuer son adversaire était d'ailleurs de le "dépêcher".

    La société moderne a sacralisé la vie en voulant faire oublier par maints artifices à tous ses consommateurs leur fin inéluctable. L'instinct de survie de l'espèce est un renfort appréciable du mercantilisme, et pour tromper son monde jusqu'au bout on en vient même à embaumer les cons. Dans cet environnement qui pousse à vieillir le plus longtemps possible (certains disent "vivre vieux" mais la vérité c'est "vieillir" pour finir dans des branchements de tuyaux) il me semble hasardeux d'appeler au sacrifice la nation comme Louis XIV avait su le faire avant la bataille de Malplaquet.

    Les témoins de la mobilisation de 1939 me l'avaient confié : dans les trains de mobilisés, c'était bien plus la résignation que l'enthousiasme de 14, état d'esprit défaitiste que les observateurs mettront sur le compte des pertes de la Grande Guerre qui avaient touché toutes les familles, toutes les villes et villages : cette nation était déjà trop morte pour remettre ça ! Sans préjuger donc de la prochaine mobilisation, je crains que le ciment de la patrie ne s'effrite bientôt, non tant par les coups de boutoir des étrangers qui sont bien réels, que par la résignation des nationaux. Les patries meurent aussi, dit André Bridoux. Ceux qui accourent à nos frontières ont pour beaucoup perdu la leur.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2015/07/iv-patrie-et-humanit.html