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  • Entre le PS et le FN, la voie étroite de la droite

     

    Et dire qu'avant l'été certaines personnalités de droite s'opposaient à ce que les premières conventions thématiques des Républicains soient consacrées à l'immigration, à l'islam ou à l'identité nationale! Trop clivant, trop brutal, trop droitier, trop fantasmé par rapport aux préoccupations quotidiennes des Français… L'irruption de la crise migratoire montre que ces questions n'étaient peut-être pas si marginales que ça. Et qu'elles sont intimement liées.

    L'absence de réflexion commune préalable participe à ce sentiment d'une expression en ordre dispersé. Renforcé par la perspective des primaires, qui pousse davantage à l'expression individuelle qu'à la réflexion collective.

    L'image d'une droite plurielle, sinon embarrassée, s'explique aussi par la manière dont la gauche a su s'approprier le terrain de la générosité. Au départ partagée entre deux cultures (l'accueil généralisé d'un côté, la fermeté face aux clandestins défendue par Manuel Valls et Bernard Cazeneuve de l'autre), la gauche - bien silencieuse dans les premières semaines de la crise -- a enfourché l'étendard de la morale à partir de la publication de la photo du jeune enfant mort. C'est à partir de ce moment, par exemple, que s'est imposé le terme de «réfugiés» plutôt que celui de «migrants». Et bien que le ralliement de François Hollande à l'idée de «quotas» d'étrangers accueillis soit tardif, le gouvernement s'est appuyé sur la ligne d'ouverture d'Angela Merkel. La droite allemande conservatrice qui ouvre les bras, le Pape qui exhorte à la générosité: quelles meilleures cautions pour la ligne «morale»?

    Ce retournement sémantique et médiatique est un danger pour la droite car il tend à réduire le débat à une alternative entre deux options tranchées: celle de la gauche d'un côté, garante autoproclamée des «valeurs de la République», et celle du Front national de l'autre, persistant dans la mise en garde contre les risques d'une immigration massive, incontrôlée et à dominante musulmane.

    Et c'est là que l'absence de ligne commune, ou du moins concertée, met les Républicains en situation de faiblesse. Car toute déclaration de maire affichant sa volonté ou sa capacité d'accueil sera utilisée par la gauche comme une validation de sa ligne de générosité. Tandis que toute précaution, toute mise en garde d'un autre maire sera brandie comme une preuve d'inhumanité. À trois mois des élections régionales, l'intérêt bien compris du PS et du FN est d'ailleurs d'imposer cette opposition primaire entre humanité et fermeté, accueil et fermeture. Dans une campagne, les positions les plus tranchées sont forcément les plus audibles, à défaut d'être les plus crédibles. La gauche, victime de son échec économique et coupable, pour certains, d'avoir cédé trop de terrain au réalisme, au compromis, trouve le moyen de revendiquer à nouveau une forme de fierté idéologique. Tandis que le parti lepéniste espère être le seul à tirer profit de l'inquiétude des Français qui ne croient pas à l'étanchéité entre le sort des seuls réfugiés authentiques et l'arrivée continue de clandestins.

    Tout le défi pour les Républicains est donc d'échapper à la prise en étau entre le PS et le FN. Par son entretien au Figaro, Nicolas Sarkozy espère que le débat pourra désormais tourner autour de ses propositions - notamment sur la «refondation» de Schengen. C'est en tout cas en étant à l'initiative et non plus seulement en réaction que la droite réussira à se faire entendre.

    Guillaume Tabard

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuElVVkkyoRjimdwt.shtml

  • etre vae victis

  • Oskar Freysinger remet copieusement à leur place les journalistes

    Le politicien suisse dénonce l'utilisation de la photo de l'enfant mort sur une plage turque et accuse les hypocrites qui ont créé l'appel d'air qui a permis cette mort, ces hypocrites qui ne font rien contre les passeurs... :

    Michel Janva

  • Accueil de clandestins : Roanne, maire courage

    Accusé de « racisme » et de « xénophobie » depuis deux jours sur les réseaux sociaux, traîné dans la boue par des médias qui ont sorti l’artillerie lourde pour soutenir les clandestins, condamné mardi par le ministre de l’Intérieur, Yves Nicolin, député-maire LR de Roanne, va-t-il devoir répondre de ses propos devant la justice ? Son crime ? Avoir osé déclarer lundi, devant des journalistes scandalisés, qu’il accueillerait bien des migrants sur le territoire de sa commune, mais « à condition qu’il (s’agisse) de réfugiés chrétiens qui sont persécutés par Daech en Syrie » !

    8436-P1

    « Prendre toutes les précautions possibles »

    Interrogé par France Bleu Saint-Étienne Loire au sujet de la lettre adressée dimanche par Cazeneuve à tous les maires de France, Yves Nicolin a en effet osé émettre des réserves quant à l’accueil des migrants en indiquant notamment qu’il faudra « prendre toutes les précautions possibles » pour s’assurer qu’il ne s’agit pas de réfugiés économiques ni de terroristes. Avant d’ajouter : « ce que je souhaite, c’est qu’on puisse avoir l’absolue certitude que ce ne sont pas des terroristes déguisés, c’est la raison pour laquelle je pense que demander ça, et que ce soit des chrétiens, peut représenter une garantie suffisante ». Une position qu’il a de nouveau défendue un peu plus tard sur France TV Info en posant cette question pleine de bon sens : « qui nous dit que, parmi ces réfugiés, ne se cachent pas des membres du groupe Etat islamique qui ont décidé de prendre le chemin de l’Europe avec de mauvaises intentions ? »

    À Belfort aussi

    Une position qui choque évidemment les chiens de garde du politiquement correct, mais qui est partagée, en partie du moins, par d’autres élus. Ainsi, peu après le maire de Roanne, c’est celui de Belfort, Damien Meslot (LR), qui disait réfléchir à la possibilité d’accueillir en priorité des « familles de chrétiens syriens et de chrétiens d’Irak, qui sont particulièrement persécutés ».
    Et le député-maire LR de répondre très justement aux journalistes indignés de France Bleu Belfort-Montbéliard : « je ne fais pas de tri, je choisis d’accueillir ceux qui sont le plus persécutés : quand on est chrétien en Syrie ou en Irak, on risque la mort et je pense que nous pouvons faire un geste pour ces communautés ».

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

  • La gauche de la gauche renvoie Hollande à sa politique

    Les Verts comme le Parti communiste sont restés sourds à l'appel à l'union lancé lundi par le chef de l'État lors de sa conférence de presse.

    La mise en garde a été entendue, pas forcément écoutée. Face à l'éclatement de la gauche à l'orée des élections régionales de décembre, François Hollande avait prévenu ses alliés lundi à l'occasion de sa conférence de presse: «La dispersion, c'est la disparition». Un appel à l'unité en forme de vœu pieux alors que sa majorité n'est jamais apparue aussi désagrégée. Un appel dans le vide aussi tant François Hollande s'emploie lui-même à décourager les alliés traditionnels du PS. «Il peut y avoir de la diversité, du pluralisme, avait-il concédé. Mais il y a des rassemblements qui doivent se faire sur l'essentiel, bien au-delà des partis.» Le président de la République pensait aux «réfugiés», au «climat» ou encore à «la lutte contre le terrorisme» mais aussi à «l'économie». Et c'est bien sur ce dernier point que la gauche se fracture.

    Principal reproche adressé au chef de l'État: sa ligne politique. Ce que Jean-Luc Mélenchon a résumé à sa manière en la qualifiant de «politique de droite, et même de la droite libérale assez dure». Pour le patron du Front de gauche, «dans un certain nombre de domaines, il est pire que Nicolas Sarkozy». Les Verts ne sont pas loin de penser la même chose, qui se rapprochent de plus en plus de Jean-Luc Mélenchon dans la perspective des élections régionales.

    L'intervention du président de la République ne les aura pas rassurés, notamment lorsqu'il a évacué l'idée d'instaurer la proportionnelle en expliquant que «la crise démocratique ne répond pas simplement à une obligation de changer un scrutin». Exit cette vieille revendication des écolos. Pas de quoi les faire revenir au gouvernement, même avec la perspective du sommet sur le climat à Paris à la fin de l'année. Comme pour marquer la rupture définitive avec eux, Ségolène Royal a acté le report à 2018 de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.

    Bref, avec les Verts, tous les voyants sont au rouge. Comme avec les communistes d'ailleurs qui se sont inquiétés du chantier à venir sur le Code du travail. «Il avance peut-être à pas feutrés mais dans une direction qui est très claire, qui est une nouvelle vague de déréglementation sociale, s'est agacé Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. On va entamer, si on laisse faire le gouvernement, le détricotage des garanties sociales du Code du travail.»

    Même au sein du propre parti de François Hollande, on partage les critiques sur sa ligne politique et le désarroi qu'elle provoque dans l'électorat de gauche. Chef de file de l'aile gauche du PS, Christian Paul revisite la maxime énoncée lundi par le chef de l'État. «La déception, c'est la disparition», pointe-t-il pour demander à François Hollande de tenir compte de ses revendications lors de l'examen du budget 2016. Plus que jamais, cette «déception» des électeurs de gauche menace le PS. Si le parti semble avoir fait son deuil de réussir à présenter des listes d'union pour le premier tour des régionales, il concentre désormais toute son attention sur deux régions: Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est là que le Front national menace de l'emporter. «Au Nord, il y a Calais ; au Sud, la Méditerranée, relève Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections. Vous imaginez ce qui se passera sur la question des migrants si le FN gagne? On pourra toujours ergoter après le scrutin sur les causes de la division mais après, si on perd, il faudra vivre avec les conséquences.»

    Rue de Solferino, on a en tout cas apprécié la mise en garde de François Hollande sur le risque de «disparition». On se montre en revanche moins disert sur sa ligne politique. Et l'on préfère penser qu'aux régionales, les électeurs se rappelleront que dans bien des endroits, socialistes, écologistes et communistes ont dirigé ensemble les régions pendant six ans. Bref, que le débat local l'emportera sur l'enjeu national. Pourtant, ce n'est quasiment jamais le cas.

    François-Xavier Bourmaud

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuElkEFppXleneVmg.shtml

  • La France tente d’entraver le déploiement militaire russe en Syrie

    Trouvé sur le Réseau Voltaire :

    La Russie poursuit la préparation de son déploiement militaire en Syrie [1]. Des équipes syriennes s’activent jour et nuit pour agrandir l’aéroport de Lattaquié et y construire une nouvelle piste et des hangars pour les avions russes. Répondant à des journalistes en marge du Forum de Vladivostok, le président Poutine a confirmé ses intentions tout en précisant qu’il était encore trop tôt pour évoquer ce déploiement [2].

    Selon toute vraisemblance, la Russie devrait annoncer son entrée en guerre contre Daesh à la demande de la Syrie, avant la fin septembre. Il est peu probable que les forces aériennes russes puissent être coordonnées avec celles de la Coalition conduite par les États-Unis. On assistera alors à une répartition des rôles, Moscou bombardant l’ensemble des jihadistes en Syrie, sans intervenir dans le conflit entre le gouvernement et son opposition autochtone, tandis que Washington et ses alliés se concentreraient sur le seul Émirat islamique (« Daesh ») en Irak.

     

    Depuis un an, la Coalition anti-Daesh s’est contentée d’empêcher les jihadistes de gagner du terrain, mais n’a pas cherché à les détruire. Bien au contraire, de très nombreux témoignages attestent du largage répété d’armes aux jihadistes. Toutefois, la Coalition semble avoir changé de stratégie en juillet. Elle a ainsi bombardé Daesh et a aidé l’Armée arabe syrienne à défendre Hassaké, tuant environ 3 000 jihadistes.

    Le déploiement russe contre Daesh en Syrie mettrait fin aux ambitions de la France de renverser la République.

    Le président François Hollande, qui déclarait le 25 août son intention de « neutraliser » son homologue syrien [3] cherche donc à s’y opposer. Il faut comprendre « neutraliser » au sens militaire du terme, c’est-à-dire éliminer du jeu au besoin en tuant.

    C’est pourquoi la France devrait annoncer le 7 septembre son intention de bombarder Daesh en Syrie, sans l’accord de la République arabe syrienne. Les avions français voleraient ainsi au secours du Front al-Nosra (al-Qaïda) et entraveraient le déploiement militaire de la Russie.

    Cependant, au sein des armées françaises, on relève que la France a déjà brièvement participé aux actions de la Coalition en Syrie, même si cette participation est restée secrète [4]. Lorsque le président Hollande ordonna de se retirer, Washington réagit en cessant tout partage de renseignement. Par conséquent, la France, qui a fermé l’ensemble de ses installations en Syrie depuis le début du « Printemps arabe », ne dispose aujourd’hui d’aucune information sur ce qui s’y passe et parle d’un sujet dont elle ignore tout. L’état-major français fait remarquer qu’il lui faudra des semaines d’observation avant de comprendre la situation au sol et de pouvoir débuter des bombardements efficaces ; un délai qui pourrait réduire à néant les ambitions de François Hollande. Delicious

     

    [1] « L’armée russe commence à s’engager en Syrie », par Thierry Meyssan,Réseau Voltaire, 24 août 2015.

    [2] “Vladimir Putin answered Russian journalists’ questions”, by Vladimir Putin, Voltaire Network, 4 September 2015.

    [3] « Discours de François Hollande à l’ouverture de la semaine des ambassadeurs », Réseau Voltaire, 25 août 2015.

    [4] « Le Royaume-Uni et la France bombardent Daesh en Syrie », Réseau Voltaire, 21 juillet 2015.

    http://www.contre-info.com/la-france-tente-dentraver-le-deploiement-militaire-russe-en-syrie#more-39182

  • La propagande autour de l’immigration clandestine continue

    Depuis quelques jours, nous assistons à l’intensification de la campagne de communication autour de l’immigration clandestine.

    Depuis quelques jours on assiste à une intensification visible et drastique de la campagne de communication, il n’y a pas d’autres mots, autour de la question de l’immigration clandestine. Après le recadrage sémantique qui a fait des clandestins des « sans papiers » puis des « migrants », cette nouvelle campagne voudrait tous les transformer en « réfugiés » malgré les faits. De fait, une fois ce nouveau glissement sémantique opéré, la campagne a pu se recentrer autour de deux éléments : la sidération par l’émotion et l’argumentaire économico démographique.

    Quelles formes prend cette campagne de sidération ?

    Lancée en grande pompe par la diffusion massive de la photo du petit garçon syrien noyé sur une plage turque après que son père eut quitté la Turquie où ils résidaient depuis trois ans pour venir profiter des soins dentaires européens, la campagne de sidération par l’émotion a été alimentée par les associations ainsi que par les figures médiatiques et artistiques. Après l’appel des 66 artistes à la solidarité avec les clandestins, c’est un florilège de figures politiques, culturelles et religieuses qui se sont pressées derrière les micros et les caméras pour y aller de leur effet d’annonce. Ainsi, on a pu entendre Nathalie Kosciusko Morizet, vice présidente des Républicains, rabâcher que : Accueillir les clandestins est une question de principe

    Ou encore entendre le président de l’Union des étudiants juifs de France déclarer

    Nos sociétés doivent aujourd’hui élaborer l’accueil autrement et apprendre à vivre avec des gens différents. Il en va de la préservation de nos valeurs juives comme de celles de nos idéaux républicains

    Cette dernière citation étant d’autant plus savoureuse qu’Israël, État juif s’il en est, a déclaré refuser catégoriquement d’accueillir des réfugiés sur son sol. Pendant ce temps, France 2 consacrait une journée entière à la question des immigrés clandestins avec une série de reportages destinés à émouvoir le téléspectateur, et le pape François a appelé chaque paroisse d’Europe à accueillir une famille de réfugiés.
    Un appel qui a visiblement été entendu puisque certaines paroisses françaises se sont empressées d’annoncer publiquement qu’elles feraient leur part en logeant des clandestins chez leurs paroissiens, ou tout du moins en leur venant en aide. On ne cessera de s’étonner de l’absence d’un tel engouement pour les SDF ou les étudiants précaires…

    Il y a aussi une « campagne des experts »

    Effectivement, nous avons assisté ces derniers jours à un bal des « experts » en tout genre chargés de nous vendre cette arrivée sans précédent de clandestins comme un phénomène positif. L’argument avancé économico démographique, à savoir que nos sociétés vieillissantes et prospères auraient désespérément besoin de ces immigrés. On a pu entendre Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, déclarer que C’est aussi une opportunité économique, car ce sont des femmes et des hommes qui ont aussi des qualifications remarquables.

    Des propos appuyés par Daniel Cohen, économiste, qui dira à la télévision « Sur le très long terme, il n’y a aucun doute que c’est bénéfique économiquement ». Tariq Ramadan quant à lui assènera que l’Europe a besoin d’immigrés et que la Suisse blanche fait partie du passé.
    Mais cette vieille rengaine libérale de l’immigration bienfaisante pour l’économie a tendance à se heurter violemment aux faits. En effet, la France compte déjà trois millions de chômeurs, et les chiffres du ministère de l’Intérieur montrent que sur 200 000 entrées légales en France, seuls 7 % des immigrés ont un contrat de travail. Sous cet angle, on a vraiment du mal à voir, malgré le rabâchage idéologique, les bénéfices d’une arrivée massive d’immigrés clandestins.

    Avec plus de la moitié des Français encore hostiles à l’accueil des clandestins, force est de constater que cette campagne de propagande sans précédent ne prend pas !

    http://fr.novopress.info/191984/propagande-autour-limmigration-clandestine-continue/#more-191984

  • Zoom : J.-M Le Bot : "Libérons-nous de la Sécurité sociale pour sauver l'économie française"

  • Le CRIF : directeur de conscience de la République ? (deuxième partie)

    Deuxième partie  :  Les libertés, un acquis aujourd’hui menacé

    Dans son discours du 3 février 2010, lors du dîner annuel de son organisation, le président Prasquier a tenu des propos qui font froid dans le dos des amoureux de la liberté : « Les juifs sont au cœur des débats où les limites à la liberté d’expression sont sollicitées (…) Internet est un multiplicateur de racisme et d’antisémitisme (…) Nous souhaitons que la politique pénale s’étende au racisme ordinaire sur Internet en faisant connaître les condamnations, en améliorant la surveillance, en s’aidant de ces vigies que sont les associations antiracistes. » En clair, il s’agit d’un appel à la délation, à la répression et à la censure sur Internet. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les premières jurisprudences de censure sur Internet (8) ont été obtenues par une association phare du CRIF, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF).

    Lors d’un entretien avec le Ministre de la justice Michèle Alliot-Marie (9) Richard Prasquier a même précisé les objectifs de « surveillance » de son organisation : les cibles sont « les forums de discussion, les chats, les emails, les sites web et les blogs ». On a bien lu : « les emails », c'est-à-dire les correspondances privées, ce que seuls les États totalitaires osent envisager.

    Il est vrai que dans sa démarche de censure Richard Prasquier avance, toujours dans son exorde du 3 février, un argument qu’il croit de poids : « La liberté d’expression doit se subordonner au respect de la vérité. » Mais qu’est-ce que la vérité ? Dans les pays musulmans (et pas seulement en Iran !) c’est le Coran, en Chine c’est la ligne du parti, en Corée du Nord, c’est la vision du Grand Timonnier. Mais en France, en Europe, c’est tout autre chose : depuis les déclarations des droits des XVIIe et XVIIIe siècles, depuis la Renaissance, depuis la révolution papale des XIe et XIIe siècles et, bien avant, depuis l’Antiquité grecque, est dit vrai ce qui est librement réfutable. Il n’y a pas en matière politique, historique ou scientifique de vérités absolues : il n’y a que des affirmations sans cesse exposées à la libre critique. Dire qu’on censure au préalable ce qui est contraire à la « vérité » c’est s’inscrire à rebours de toute notre culture et de toute notre histoire.

    De même l’argument selon lequel il ne s’agirait de censurer les idées « haineuses » ou « odieuses » est dérisoire : ni Staline, ni Mao, ni Castro, ni Kim Il Sung n’ont censuré les idées qu’ils trouvaient sympathiques !

    Alors rappelons-nous le merveilleux Article 1 de la grande loi sur la presse de 1881 : « La presse et la librairie sont libres ». Et ne laissons personne aujourd’hui tenter de museler Internet !

    On le voit : si les propos de Richard Prasquier devaient être mis en pratique, c’est une formidable régression qui nous menacerait !

    La souveraineté, un principe constitutionnel à défendre

    Dans son pacte doctrinal le CRIF a un principe fort : le soutien à l’État d’Israël et à son gouvernement, quel qu’il soit. C’est ce qu’il fait avec constance en approuvant actuellement le gouvernement de Benyamin Netanyahu et de son Ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman ; un gouvernement qui partout ailleurs serait qualifié… « d’extrême droite ». Ceci étant, c’est bien la liberté du CRIF que de défendre une telle équipe ; même si cela conduit Esther Benbassa à qualifier le CRIF de « seconde ambassade de ce pays [Israël] en France ».

    Notons toutefois qu’aucun gouvernement français, à moins de renoncer à toute souveraineté et à toute indépendance, ne peut partager de telles positions car ce serait aligner notre politique étrangère sur celle d’un État étranger : il se peut, certes, qu’à tel ou tel moment la France et Israël aient des intérêts communs mais cela ne peut évidemment pas être le cas général. Le CRIF a donc vocation à être en permanence insatisfait.

    Observons néanmoins que le démantèlement progressif de la politique d’indépendance du général De Gaulle, le retour de la France dans l’OTAN, le rapprochement diplomatique avec Israël, l’hostilité affichée à l’égard de l’Iran et la réduction des moyens humains et budgétaires du Quai d’Orsay vont dans le sens des souhaits du CRIF. Un tel bouleversement ne peut en revanche que choquer ceux qui comme les gaullistes et les souverainistes « se font une certaine idée de la France ».

    La République, un concept au contenu perverti

    Le CRIF aime à se parer des valeurs républicaines mais par sa démarche il les pervertit. En France la République s’est voulue et se veut toujours « une et indivisible ». Mais le CRIF se situe à l’opposé de Clermont-Tonnerre déclarant, le 24 décembre 1789, à la tribune de la Constituante : « Il faut refuser tout aux juifs comme nation dans le sens de corps constitué et accorder tout aux juifs comme individus ». Mais qu’est donc le CRIF sinon un corps constitué qui cherche à faire prévaloir son point de vue à l’ensemble de la nation ?

    D’autant que le CRIF sert désormais de modèle au CRAN (qui prétend fédérer Antillais et Africains sous l’appellation de « Noirs ») et au CFCM (qui organise ses dîners de fin de ramadan comme les dîners du CRIF). Le CFCM et certains milieux musulmans – comme oumah.com – ont d’ailleurs une attitude ambiguë vis-à-vis du CRIF, mélange d’admiration et de jalousie : l’idée étant : « Ce que le CRIF a obtenu, nous devons l’obtenir ! » Un piège d’autant plus délétère pour l’unité française que les positions de politique étrangère des uns et des autres sont radicalement… opposées et que, dans les banlieues ou les quartiers nord de Paris, certains jeunes Arabes se prennent pour des résistants palestiniens pendant que certains jeunes juifs se voient en guerriers d’Israël.

    Identité française, la bien curieuse conception du CRIF…

    Marc Knobel, « chercheur au CRIF » et « spécialiste de l’extrême droite », a présenté, en janvier 2010, sur le site de l’organisation et à destination des médias, « le sens du dîner du CRIF » ; on y lit ceci : « Les juifs portent l’étendard des valeurs républicaines, haut au cœur, d’une France dont l’identité est plurielle, d’une France qui doit être accueillante et fraternelle. »

    Ce mâle propos suscite quelques interrogations :

    - Comment concilier la « République une et indivisible » de notre histoire et la « France plurielle » voulue par le CRIF (qui ici se hasarde à prétendre parler au nom de tous les juifs) ? 
    - Comment expliquer que la France ait pu avoir une identité et exister – du moins semble-t-il ! – avant le début des vagues migratoires : la vague migratoire européenne de la fin du XIXe siècle, celle du tiers-monde à la fin du XXe ?

    De la position officielle de Marc Knobel on retiendra tout de même deux idées forces :

    - La France a une identité « plurielle », c'est-à-dire multiethnique et multiculturelle ; 
    - La France plurielle doit être accueillante et fraternelle, c'est-à-dire indéfiniment ouverte à l’immigration.

    C’est d’ailleurs ce qui explique les prises de position constamment répétées du CRIF en faveur de l’immigration, sa connivence avec les associations « antiracistes » dont il est très proche (LICRA, SOS-Racisme, notamment) et son soutien à la construction de grandes mosquées.

    Il n’est pas surprenant, dans ces conditions, qu’une délégation du CRIF ait fait entendre ses récriminations à Eric Besson, Ministre de l’identité nationale et de l’immigration, lors du débat de 2009/2010 sur l’identité nationale. A cette occasion d’ailleurs, le président du CRIF, Richard Prasquier, a publié dans Le Monde du 17 novembre 2009 une tribune libre sur : « Identité française et Identité juive », tribune d’autant plus éclairante… qu’elle nie purement et simplement l’identité française, ramenée à une vague citoyenneté sans racines.

    Laissons la parole au président Prasquier :

    « Je tiens à dire deux vérités, avec la plus grande clarté.

    « Premièrement, pour en revenir aux mots de Clermont-Tonnerre, les Français juifs ne sont pas, et ne prétendent pas être, une nation dans la nation. Ils sont français, enfants de Marianne, héritiers des Lumières et de cette patrie des philosophes éclairés et des tolérances équitables qui a fait ce que nous sommes. «

    Deuxièmement, et c'est là le plus difficile sans doute à entendre aujourd'hui, les juifs, par-delà les frontières, sont un peuple ; certes, pas un peuple fondé sur le sang, les gènes ou l'enracinement dans un sol. Ce qu'ils ont en commun est un héritage, symbolique et prégnant, fondé sur une loi morale, des textes et des pratiques, héritage parfois accepté partiellement, mais héritage de choix, forgé par des siècles d'histoire tourmentée, maintenu à travers les dispersions et affirmé malgré les persécutions.(…).

    « Les juifs ont une langue, vénérable et ancienne, qu'ils ont ressuscitée. Et ils ressentent aussi, pour la plupart, la force spirituelle d'un foyer commun vers lequel tournent leurs pensées et leurs tendresses : Israël, État non pas juif, car ouvert à tous ses citoyens, mais État du peuple juif. »

    Et le président du CRIF de poursuivre : « Ce que je voudrais exprimer ici, c'est la force complémentaire de ces deux identités : française et juive. C'est la rencontre de deux universalismes, celui des droits de l'homme et celui des Dix Commandements. »

    Mais son universalisme des droits de l’homme est un universalisme sans le peuple. Et c’est ce qui surprend dans le texte du président du CRIF : à aucun moment la notion de «peuple français » n’est mentionnée. Or celle-ci apparaît pourtant comme premier mot du préambule de la Constitution de 1958 : « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004. » Et d’ailleurs ce sont « les représentants du peuple français » (10) qui ont proclamé en 1789 la fameuse déclaration. Bref, le peuple français précède l’attachement aux droits de l’homme et il y a quelque contradiction à se réclamer des droits de l’homme en niant, au moins par omission, le peuple français qui leur préexiste. Et, selon l’Article 2 de la Constitution, c’est au peuple français qu’appartient la « souveraineté nationale » ; un « peuple français » qui, selon le général De Gaulle, « vient du fond des âges ». Faut-il rappeler au président Prasquier et à tant d’autres que la France a existé avant 1789 et les Lumières ? Faut-il remémorer que la France et son peuple portent en eux un héritage européen, gallo-romain, chrétien, capétien qu’il n’est légitime ni de nier ni même d’oublier. « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne », disait le général De Gaulle.

    Le président du CRIF parle aussi de l’hébreu comme d’un élément de l’identité du peuple juif. Il a sans doute raison, mais comment oublier alors la langue française comme élément de l’identité française alors même que l’Article 1 de la constitution en fait : « la langue de la République ? »

    En clair, et n’en déplaise aux négationnistes de l’identité française, il y a bien, indépendamment d’affluents historiques divers, une identité française, une identité du peuple français, un socle français, qui ne se réduit pas à l’universalisme des droits de l’homme. Et pour une raison simple : c’est qu’il le précède. Le peuple français n’a pas commencé en 1789.

    Et si « Israël est l’Etat du peuple juif », pourquoi la France ne serait-elle pas l’État du peuple français ?

    Cela conduit à s’interroger sur la mémoire française.

    Mémoire enseignée et mémoire charnelle

    Le CRIF, et c’est bien compréhensible, a investi le terrain de la mémoire, en particulier à travers la « Shoah ».

    Observons d’abord que le CRIF a joué un rôle déterminant dans la déclaration faite par Jacques Chirac, le 16 juillet 1995 sur le site du Vél’ d’hiv’, une déclaration doublement majeure :

    - d’abord parce qu’elle était proprement impensable pour les trois premiers présidents de la Ve République : Charles De Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing ; et qu’elle avait été fermement refusée par un François Mitterrand indigné qu’on le sollicite sur ce point. ; 
    - ensuite parce que ces paroles revenaient à étendre à la France la culpabilité de l’Allemagne dans la seconde guerre mondiale.

    Les conséquences politiques et morales de cette décision sont évidemment considérables.

    Une telle décision sert aussi de base aux campagnes du CRIF sur la mémoire :

    - à l’occasion des grandes journées commémoratives (libération d’Auschwitz, rafle du Vél’ d’hiv’) ; 
    - pour la mise en valeur de sites mémoriels : Drancy, Vél’ d’hiv’, Maison des enfants d’Izieu, Camp des Milles, mémorial de la « Shoah » et, hors de nos frontières, Auschwitz et Yad Vashem ; 
    - pour la généralisation des voyages de classe sur les lieux précités, en intervenant auprès du Ministre de l’éducation nationale, des présidents de Conseils régionaux et généraux et des proviseurs.

    Encore une fois cela est bien compréhensible. Reste toutefois qu’on ne peut réduire la mémoire française à la mémoire de la « Shoah ». Bien sûr il est légitime d’évoquer le souvenir des 25 000 victimes juives françaises de la déportation (11) Mais à une condition : ne pas nier ou oublier les autres souffrances françaises des deux guerres mondiales : les 1 400 000 de Poilus tombés aux Éparges, à Verdun, sur la Somme, l’Aisne ou aux Dardanelles ; les 120 000 combattants de mai/juin 1940 dont beaucoup moururent héroïquement et pas seulement les Cadets de Saumur ; les dizaines de milliers de morts de la Résistance et ceux des combats de la Libération. Faut-il aussi taire d’autres souffrances : la dizaine de millions de Français jetés sur les routes de l’exode, les 1 500 000 prisonniers de guerre dont 40 000 périrent en Allemagne et les 80 000 victimes civiles des bombardements anglo-américains ? Que de « pupilles de la nation », que de « morts pour la France » selon les documents officiels qui méritent eux aussi d’être honorés ! Ce n’est peut-être plus la mémoire enseignée aujourd’hui ; et pourtant c’est aussi cela, la mémoire charnelle de la France.

    Notons d’ailleurs que jusqu’en 1980/1985, tant que la génération qui a connu la guerre était aux affaires politiques ou culturelles, ce sont ces souvenirs-là qui constituaient l’essentiel de l’enseignement de l’histoire comme de la production philatélique, littéraire, documentaire ou cinématographique. Tout simplement peut-être parce que ce sont ces événements-là qui avaient été réellement vécus par le plus grand nombre. Et il est choquant de voir le président du CRIF dénoncer, le 18 juillet 2010, « les confusions de l’après-guerre [qui] provenaient de l’intérêt trop exclusif qu’on portait aux héros de la Résistance », voire parler de « trivialisation ».

    Pourtant la mémoire française de la seconde guerre mondiale ce n’est pas seulement la dramatique déportation des Juifs. Et la mémoire française, ce n’est pas seulement l’histoire des deux guerres mondiales, c’est aussi deux siècles de République, le millénaire capétien, quinze siècles depuis le baptême fondateur de Clovis, deux mille ans depuis les combats de Vercingétorix, et quatre millénaires d’histoire européenne.

    N’en déplaise au CRIF, la France, si elle veut s’inscrire dans le futur, doit honorer ses héros et ses morts, magnifier ses hauts lieux, retrouver sa longue mémoire et exprimer la fierté de ses origines, et non se complaire dans une culpabilité morbide.

    La démocratie : une valeur à respecter

    Nul n’a trouvé de meilleure définition de la démocratie que celle-ci : « La démocratie, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. »

    A cet égard, la Suisse, qui pratique largement le référendum d’initiative populaire, est de loin le pays le plus démocratique d’Europe.

    Durant l’automne 2009, les Suisses se sont prononcés à une forte majorité contre l’édification de minarets.

    Le CRIF a alors émis de vives protestations, ce qui est pour le moins surprenant :

    - le CRIF est une institution juive, d’autant moins concerné par la question des minarets que la tradition des synagogues est plutôt celle de la discrétion ; 
    - le CRIF est une institution française dont on voit mal en quoi elle devrait s’ingérer dans les affaires suisses.

    Dans cette affaire le CRIF – comme d’autres officines politiquement correctes d’ailleurs – a clairement manqué de respect aux principes de souveraineté et de démocratie. Faut-il rappeler le vieux principe des légistes de Philippe le Bel : « Charbonnier est maître chez soi ». La souveraineté suisse appartient au peuple suisse comme la souveraineté française appartient au peuple français !

    Cela étant, les Suisses n’ont pas été seuls à subir des remontrances en 2009 : deux petites démocraties nordiques, la Suède et la Norvège, se sont vu reprocher leurs insuffisances en matière de censure ; et l’ambassadeur de Suède a eu le plus grand mal à expliquer que dans son pays le gouvernement ne contrôlait pas la presse ! Là encore l’éphéméride présentée par Anne Kling est éclairante.

    Le pouvoir du CRIF : forfanterie ou réalité ?

    Dans une démocratie pluraliste comme la nôtre, le CRIF a bien évidemment le droit de défendre les positions qui sont les siennes. Cela participe du débat. Tout comme en relève la critique que nous en faisons ici :

    - intellectuellement, des analyses historiques et philosophiques peu compatibles avec les traditions européennes et françaises et à la cohérence fragile ;
    - politiquement, des prises de position liberticides, incompatibles avec la souveraineté et l’identité françaises et fort éloignées (malgré les bonnes paroles) des principes démocratiques et républicains.

    Dans ces conditions, on ne peut qu’être inquiet des déclarations du président du CRIF, le 28 janvier 2010, lors du dîner régional de Lyon. Voici les mots qu’il a prononcés, avec un certain contentement de soi, devant deux ministres, le préfet de région, le recteur d’Académie, le procureur général, le cardinal-archevêque primat des Gaules, le sénateur-maire de Lyon, de nombreux parlementaires et élus et plusieurs consuls généraux : «Nous pouvons être fiers de nous trouver dans un pays où les demandes que nous présentons et les inquiétudes que nous exprimons sont véritablement entendues».

    Richard Prasquier se pose ainsi en directeur de conscience de la République. Forfanterie ou réalité ? Au lecteur de se faire une opinion en découvrant la remarquable étude d’Anne Kling.

    Jean-Yves Le Gallou ,Octobre 2010

    Notes :

    • (8) D’autres forces militent aussi pour la censure sur Internet, notamment les casinotiers, les sociétés de course et les organismes officiels de jeu, les maisons de disques et les artistes politiquement corrects.
    • (9) Selon le compte-rendu donné par le bulletin électronique du CRIF, en date du 17 novembre 2009, d’un entretien accordé la veille par Madame Alliot-Marie.
    • (10) Première ligne de la Déclaration de 1789.
    • (11) Notamment en réponse à Jean-Pierre Elkabbach.
    • (12) Et des 50 000 juifs étrangers ou apatrides qui furent déportés depuis le territoire français ; soit un ensemble de 75 000 personnes selon le mémorial de Serge Klarsfeld ; 75 000 déportés dont bien peu revinrent en France à l’instar de Simone Veil, née Jacob.

    Anne Kling, Le CRIF, un lobby au cœur de la République, Editions Mithra, 294 pages, 18€, à commander. Cliquer ici.

    Première partie de la préface : Le CRIF, un lobby qui occupe une place à part. Cliquer ici.

    Texte intégral (Pdf) de de la préface par Jean-Yves Le Gallou. Cliquer ici.

    http://archives.polemia.com/article.php?id=3247