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  • [Communiqué] Crise de l’agriculture : pour un indispensable changement de modèle.

    La crise que traverse l’agriculture est extrêmement préoccupante : avec des salaires de misère, des rythmes de travail épuisants et un taux de suicide record, la profession est sinistrée et fait craindre pour l’avenir de notre pays. Les manifestations récemment organisées à Paris n’ont pas laissé l’Action française indifférente, car elles traduisent un désespoir et un désarroi bien compréhensibles.

    Il n’empêche. La FNSEA, syndicat majoritaire et maître d’œuvre de ces manifestations, ferait mieux de balayer devant sa porte. En continuant de prôner, après avoir contribué à sa mise en place, un modèle agricole productiviste, le syndicat porte une grave responsabilité dans la situation actuelle de l’agriculture. Nous déplorons donc le satisfecit de Xavier Beulin au sujet des annonces de Manuel Valls, qui ne font que retarder l’échéance et transférer le problème au prochain gouvernement. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce dernier, qui dirige par ailleurs un groupe agro-industriel (Avril-Sofiproteol), a été abondamment hué par les manifestants, de plus en plus nombreux à percevoir l’impasse dans laquelle pouvoirs publics, FNSEA et certains agriculteurs les ont conduits.

    Le problème de l’agriculture ne se réglera en effet pas à coups de subventions, mais en rompant avec la logique industrielle ; tant que l’Etat et l’ensemble du monde agricole refuseront de l’admettre, rien ne pourra être réglé. Heureusement, de plus en plus de paysans optent pour une culture et un élevage biologiques, une production raisonnée et une distribution locale. C’est de ces pratiques, méprisées par le gouvernement et par l’Europe, que pourra venir le salut ; l’Action française sera derrière toutes les initiatives en leur faveur.

    Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-Crise-de-l-agriculture

  • Allemagne : Des fermes d’État à l’agrobusiness

    Main basse sur les terres de l’Est. Après avoir connu la noblesse prussienne, la collectivisation, les coopératives et la transition, l’agriculture est-allemande suscite désormais l’appétit de grands investisseurs souvent étrangers au secteur. Une situation paradoxalement favorisée par les structures héritées du régime communiste.

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    Peu après la réunification de 1990, l’agriculture est-allemande a vu arriver des investisseurs sans passé d’exploitants mais aux poches bien pleines. Le patron d’un empire industriel de la gestion des déchets (Remondis) a ainsi acheté en 1994 plusieurs des 465 domaines agricoles gérés directement par l’État au temps de la République démocratique allemande (RDA).

    Appelées « biens du peuple », ces fermes représentaient moins d’un dixième des terres est-allemandes cultivées. L’agriculture de la RDA s’organisait plutôt autour de coopératives agricoles de production, soumises au contrôle du régime mais constituées des sols et des équipements mis en commun lors de la collectivisation forcée qui dura jusqu’en 1960 — en 1945, les Soviétiques avaient exproprié les propriétaires terriens possédant plus de 100 hectares et étatisé les terres.

    « Regardez donc ça ! » M. Stefan Palme se tourne vers une carte des terrains agricoles de la région affichée sur son écran d’ordinateur. Le quinquagénaire dirige une exploitation de céréales biologiques à 80 kilomètres au nord de Berlin. Mille cent hectares de blé, seigle, épeautre, orge, avoine, et un corps de ferme en partie construit au XVIIe siècle sur un ancien domaine de junkers, ces grands propriétaires terriens de la noblesse prussienne.

    Sur la carte, l’homme désigne des polygones colorés : « Les parcelles en rouge sont au Land du Brandebourg, celles en rose à l’Église. » Puis il pointe les surfaces les plus larges : « Ces terrains-ci sont à Steinhoff, ceux-là à Thomas Philipps. »

    Steinhoff est un grand fabricant de meubles allemand, adossé à une holding internationale dont le siège se trouve en Afrique du Sud. Thomas Philipps possède une chaîne de magasins de fins de série. Face à de tels concurrents, même la grande exploitation de M. Palme ne fait pas le poids quand il s’agit d’acheter ou de louer des terres. « Voilà la situation en ce moment. Il y a un combat pour chaque terrain. C’est le Far West », déplore le Bavarois, installé dans la région depuis 1996.

    Plus des trois quarts des 3.800 coopératives ont maintenu leur activité sous une forme juridique nouvelle après 1990 (1). Les voici au centre de toutes les convoitises. L’accaparement a changé de visage et d’ampleur à partir de 2007, avec la hausse du prix des céréales et l’effondrement de Wall Street.

    «La crise financière a attiré de nouveaux acteurs. Ils se disent que le placement dans le foncier agricole est sûr, même si le rendement est modéré », analyse M. Wolfgang Krüger, chef du département juridique du plus grand groupement allemand d’agriculteurs, le Deutscher Bauernverband (DBV). Parmi les investisseurs ouest-allemands, le fabricant de meubles Steinhoff, mais aussi Lindhorst, un groupe spécialisé dans l’immobilier et les maisons de retraite.

    Le plus puissant de ces géants agricoles s’appelle KTG Agrar. Entrée en Bourse en 2007, la société gère aujourd’hui 35000 hectares et 30 exploitations un peu partout dans l’est de l’Allemagne. Un chiffre en constante augmentation. KTG opère aussi en Lituanie et en Roumanie pour le compte d’autres investisseurs, et cultive du fourrage en Russie pour une entreprise allemande de viande.

    Les affaires sont si prometteuses que le conglomérat chinois Fosun a pris en juin une participation de 9 % au capital de KTG. Ces sociétés s’intéressent avant tout aux productions les plus rentables: céréales, colza et biogaz, lequel est subventionné par les tarifs réglementés d’achat des énergies renouvelables.

    Contestées outre-Rhin, elles se montrent discrètes. Steinhoff et Lindhorst refusent de parler à la presse ; KTG renvoie à son prestataire de relations publiques. Acteur de taille intermédiaire, AgroEnergy se montre plus disert. Cette entreprise hambourgeoise créée en 2008 présente à ses actionnaires le placement dans l’agriculture est-allemande comme particulièrement sûr face au risque d’inflation, mais aussi comme tout à fait profitable.

    Grâce à une première levée de fonds de 34 millions d’euros en 2008, la société par actions avait racheté deux exploitations sur plus de 4.000 hectares, avant de revendre le tout en 2011 avec un retour sur investissement moyen de 13,5%. AgroEnergy tente désormais de réunir 120 à 150 millions d’euros de capitaux pour acquérir 20.000 hectares supplémentaires.

    Une kyrielle de nouveaux investisseurs lorgnent eux aussi l’est du pays: une société de logistique, le propriétaire d’une chaîne de vente de lunettes, l’ancien gérant d’une entreprise financière, un ex-directeur d’imprimerie ou encore ce producteur de sucre qui possède des milliers d’hectares en Saxe, mais aussi en Moldavie, en Pologne et au Chili.

    «Les groupes qui achètent à grande échelle n’acquièrent pas directement des terrains, mais plutôt des parts dans des exploitations existantes, explique M. Andreas Tietz, coauteur d’une étude sur le sujet (2). Par ce biais, ils contrôlent les surfaces.»

    En effet, la loi allemande ne permet de vendre des terres agricoles qu’à des agriculteurs. Mais elle n’interdit à personne de reprendre des exploitations. KTG et consorts acquièrent ainsi d’immenses fermes puis emploient des agriculteurs comme simples salariés. L’accaparement des exploitations entraîne celui des terres. Des prix deux fois plus bas qu’à l’Ouest Dans les Länder de l’Est, les trois quarts des terres sont cultivées en fermage (3).

    Elles appartiennent le plus souvent à des particuliers ou à l’Église protestante. Celle-ci reste un grand propriétaire terrien en Allemagne de l’Est, mais ne vend pas. Le régime communiste n’avait pas formellement remis en cause son droit de propriété foncière agricole. Si le clergé ne pouvait disposer de ces terres à sa guise, il est resté propriétaire en titre sur le cadastre.

    «Les directeurs des grandes exploitations de l’Est atteignent tous l’âge de la retraite, souligne M. Moritz Spilker, l’un des gérants d’AgroEnergy. Il n’y a personne pour prendre la suite.»

    Personne, sauf des sociétés comme la sienne, capables de lever rapidement des dizaines de millions d’euros. Cette subite passion agricole tient pour une part au prix des sols, près de quatre fois plus bas que dans l’ouest de l’Allemagne en 2007, et toujours deux fois plus bas en 2012. Mais elle s’explique surtout par la structure des exploitations dans l’ex-RDA.

    Avec une surface moyenne de plus de 230 hectares, elles sont bien plus grandes qu’à l’Ouest (49 hectares en moyenne) et qu’en France (55 hectares). Beaucoup dépassent même les 1.000 hectares, en particulier les exploitations directement issues des coopératives agricoles.

    «Lors de la collectivisation, les surfaces ont été fusionnées pour constituer de très grandes unités, explique l’historien Arnd Bauerkämper, professeur à l’Université libre de Berlin. La situation allemande est bien particulière par rapport au reste de l’ancienne Europe communiste: en Allemagne, la réunification et l’entrée immédiate dans l’Union européenne ont tout de suite favorisé les grandes structures agricoles de l’ex-RDA.»

    Par un curieux renversement historique, la collectivisation mise en œuvre par le régime communiste favorise désormais la mainmise de grands groupes privés. M. Krüger, lui-même fils d’agriculteurs anciens membres d’une coopérative, se veut rassurant : « Ces investisseurs représentent tous ensemble peut-être 100.000 hectares. C’est moins de 2% des 5,5 millions d’hectares agricoles des régions de l’Est. »

    Mais la concentration s’accentue et, dans certains cantons aux sols de qualité, la part des terres passées dans les mains de ces nouveaux propriétaires fonciers atteint 10 à 25 %, selon les calculs des politiques et observateurs locaux.

    «Du néo-féodalisme, commente M. Helmut Klüter, professeur de géographie régionale à l’université de Greifswald, dans l’extrême nord-est du pays. Même du temps de la noblesse, les plus grands domaines atteignaient rarement plus de 400 hectares. Pas des milliers comme maintenant. Et ces exploitations gigantesques sont subventionnées par la politique agricole commune. »

    KTG Agrar touche par exemple, selon ses propres dires, 6 millions d’euros de subventions communautaires annuelles. Pendant ce temps, dans les villages du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, de la Saxe, du Brandebourg, les agriculteurs allemands subissent l’explosion du prix des sols, multiplié par deux dans les régions de l’Est depuis 2007 – par trois depuis la fin des années 1990 (4).

    «Lindhorst s’est implanté au sud-est d’ici, KTG vient d’acheter une ferme dans la localité voisine», rapporte M. Holger Lampe. L’homme de 56 ans dirige une coopérative agricole près de la frontière polonaise. Lui et les douze autres membres de la structure, dont cinq femmes, y élèvent 200 vaches sur 1.400 hectares, dont plus de la moitié en location.

    « Ici, c’était un domaine de junkers. Cela n’a rien de nouveau, vous savez, les grands propriétaires terriens », ironise l’éleveur, qui dirige l’exploitation depuis 1987. Arrivé comme jeune ingénieur agronome, il y a vécu la chute du Mur, la réunification, le passage à l’économie de marché et le plongeon dans l’«eau froide» de la politique agricole commune, à laquelle il n’a «toujours pas trouvé de fil conducteur ».

    Il est aujourd’hui confronté à l’arrivée des nouveaux investisseurs et à des prix du foncier devenus inaccessibles : « Dans les années 1990, nous avons acheté à 1 000 euros l’hectare. Aujourd’hui, c’est 10.000 à 12.000 euros. Trop cher pour nous. » Les terres acquises à bon prix il y a vingt ans l’ont été auprès de l’organisme public chargé depuis 1992 de restituer et privatiser les 2 millions d’hectares agricoles qui appartenaient à l’État est-allemand.

    La Société pour l’exploitation et la gestion des sols (Bodenverwertungs-und-verwaltungs GmbH, BVVG [5]), a ainsi vendu plus de 800.000 hectares agricoles, générant pas moins de 6 milliards d’euros de recettes. Et ce n’est pas fini. «La BVVG reste le plus grand propriétaire terrien à l’Est. Mais les prix qu’elle pratique ne sont plus défendables », accuse M. Udo Folgart, vice-président du groupement agricole DBV, élu au parlement régional du Brandebourg et lui-même directeur d’une exploitation de l’Est depuis les années 1980.

    Longtemps, la BVVG a cédé des terrains à prix d’ami aux fermes comme la sienne, légataires des coopératives est-allemandes. Mais la stratégie a changé en 2007: les transactions s’effectuent au terme d’appels d’offres où le plus fort enchérisseur l’emporte, ce qui tire les prix vers le haut. La BVVG dément nourrir une telle inflation, mais ses propres documents confirment qu’elle vend ses parcelles très au-dessus des prix moyens.

    Pour M. Ralf Behring, propriétaire d’une ferme familiale d’une centaine d’hectares dans le Brande- bourg, « il est évident que la BVVG fait monter les prix ». Lui et sa femme cultivent des céréales, élèvent des moutons et produisent des pommes vendues dans la capitale, le tout en bio.

    L’homme a grandi dans le sud-ouest de l’Allemagne ; il est arrivé ici en 1992, à tout juste 29 ans, et a récupéré à la faveur de la réunification l’ancienne ferme de son grand-père, qui avait fui le régime socialiste en 1958. Aujourd’hui, il se trouve à son tour en conflit ouvert avec le pouvoir, celui de la société publique de gestion des sols. Car une bonne partie de ses terres appartient encore à la BVVG, qui veut les vendre au plus vite.

    La survie même de la petite entreprise agricole du couple serait alors compromise. « Je ne pourrai pas acheter les terres en cas de vente au plus offrant, déplore l’agriculteur. Je sais que je vais les perdre. Après, il nous restera toujours la ferme de vacances » – une dépendance louée à des touristes au centre du village. A quelques dizaines de kilomètres au nord, à Schwerin, M. Till Backhaus, ministre social- démocrate de l’agriculture dans le Land du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, aurait bien une solution à proposer : stopper tout bonnement la privatisation.

    « Nous voulons acquérir, et à un prix modéré, les 50.000 hectares du Land qui sont encore entre les mains de la BVVG. Ensuite, nous les louerions à de jeunes agriculteurs, à des fermes bio, à des exploitations qui créent des emplois et de la valeur. » Venant d’un homme de l’Est, lui- même ancien chef de coopérative, l’idée a pour l’instant peu de chances de passer.

    Notes:

    (1) Cf. Michel Streith, «Retour vers le futur. Les premières années de la transition agricole postsocialiste dans l’ex-RDA», Économie rurale, 325-326, Paris, 2011.

    (2) Bernhard Forstner, Andreas Tietz, Klaus Klare, Werner Kleinhanss et Peter Weingarten, «Aktivitäten von nichtlandwirtschaftlichen und überregional ausgerichteten Investoren auf dem landwirtschaftlichen Bodenmarkt in Deutschland», Sonderheft, n o 352, Thünen-Institut, Braunschweig, 2011.

    (3) Dans l’ensemble de l’Allemagne, seules 38 % des surfaces agricoles appartiennent en propre aux agriculteurs.

    (4) En 2013, un hectare de terre agricole était près de deux fois plus cher en ex-RDA qu’en France (10.500 euros en moyenne, contre 5.750 euros).

    (5) La BVVG a pris le relais de la Treuhand, organisme créé en 1990 pour privatiser les entreprises de l’ex-RDA et dissous fin 1994.

    Le Monde diplomatique

    http://fortune.fdesouche.com/390181-allemagne-des-fermes-detat-lagrobusiness#more-390181

  • Marine Le Pen s'étonne de voir «99% d'hommes» sur les images de réfugiés

    La présidente du Front national juge qu'il y a peu de familles dans les cortèges de réfugiés parcourant l'Europe. Pour elle, il ne s'agit donc pas de réfugiés politiques mais plutôt de migrants économiques.

    La photo du garçonnet mort sur une plage turque ne serait pas une preuve suffisante. Pour Marine Le Pen, les Syriens et Irakiens en route vers l'Europe ne sont pas majoritairement des réfugiés politiques. Sur RMC, la présidente du Front national a expliqué son raisonnement: «J'en veux pour preuve les images que je vois à la télévision. Moi, j'ai vu les images des clandestins qui descendaient, qui étaient emmenés en Allemagne de la Hongrie, etc. Eh bien, sur l'ensemble de ces images, il y a 99% d'hommes». «Il y a une ultra minorité de familles», a continué l'eurodéputée. Ajoutant: «Moi je pense que des hommes qui quittent leur pays pour laisser leur famille là-bas, ça n'est pas pour fuir la persécution. C'est évidemment pour des raisons économiques.»

    Une estimation contredite par des statistiques de l'Unicef sur les réfugiés qui transitent par la Macédoine. «Un tiers sont des femmes et des enfants, contre (...) 10% en juin». «Parmi ces femmes, 12 % sont enceintes» a détaillé le 1er septembre dernier, Christophe Boulierac, porte-parole de l'organisation onusienne.

    Pas de réfugiés dans les villes FN

    Un chiffre qui n'est pas retenu par Marine Le Pen qui estime, elle, que «nous sommes confrontés à une immigration économique, une immigration d'installation qui est la conséquence du laxisme gigantesque de nos gouvernants successifs». Et ce au lendemain de l'annonce par François Hollande de l'accueil de 24.000 réfugiés en France pour les deux prochaines années.

    La présidente du Front national a prévenu: ces derniers seront persona non grata dans les mairies dirigées par son parti. «Vous demanderez à leurs maires, mais non, je ne crois pas». «Je pense que les mairies FN sont conscientes qu'elles ont en charge un lot important de misères, de pauvretés et de difficultés, et qu'elles réservent leur énergie à essayer de soulager la souffrance de leurs administrés. Or nous le disons et nous comme cohérents: nous ne pouvons plus accueillir personne. Nous sommes déjà ultra saturés», a-t-elle expliqué.

    Tristan Quinault Maupoil

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuEZpVyyELAWsKbfq.shtml

  • Marine Le Pen était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.


    Marine Le Pen - 8 septembre 2015 par hurraken75

  • Jusqu’à quand ? Jusqu’où ?

    Hier, lors de sa conférence de presse, François Hollande a annoncé, dans une France dont les centres sociaux sont débordés, qui connait une grave crise du logement, compte six millions de chômeurs, huit millions de pauvres et peut être autant d‘immigrés, que notre pays allait accueillir 24 000 immigrés clandestins-migrants-réfugiés supplémentaires. Soit l’effort consenti pour obéir aux injonctions d’Angela Merkel et de l’Onu, que nous évoquions sur ce blogue la semaine dernière, le «machin » pressant l’UE d’accueillir 200 000 individus supplémentaires. Un formidable appel d’air et un catastrophique encouragement pour les dizaines de millions de candidats au départ des pays du sud vers l’Europe. Rappelons qu’en juin, après avoir finalement ouvert officiellement la porte et les cordons de la bourse pour installer d’ores et déjà  chez nous 9 000 clandestins, le président de la république et le Premier ministre Manuel Valls avaient annoncé  leur refus de toute politique des quotas visant à répartir les immigrés. Mais ce n’était que pour mieux accepter aujourd’hui des « quotas contraignants» dans le cadre d’un « mécanisme obligatoire et permanent» de répartition des immigrés illégaux, baptisés « réfugiés » en novlangue. A l’occasion de la sortie de son «roman noir des demandeurs d’asile », préfacé par de Jean-Yves Le Gallou, Philippe Randa expliquait dans Présent que derrière les drames de « l’immigration-colonisation » se cache aussi un juteux business. « Les associations pro-immigration jouent la pitié, non seulement pour culpabiliser  l’homme blanc, mais aussi pour récolter des fonds : l’un n’empêche pas l’autre, mais surtout, l’un est très profitable à l’autre ».

    Des maffias qui « sont régulièrement dénoncées, mais très difficilement mises en périls (…). Les multiples associations politisées à outrance – dont beaucoup sont financées sur fonds publics – n’hésitent jamais à monter aux créneaux, sous tous les prétextes possibles, pour entraver l’action des forces de l’ordre ; quant à la Justice où les membres du Syndicat de la Magistrature sont si nombreux, tout lui est bon pour laisser le temps aux pseudo-réfugiés de s’échapper dans la nature, de récupérer par des filières parfaitement au point de  faux-papiers  (…) puis de lancer la procédure de naturalisation, aidés par les mercenaires de la cause imigrationniste : militants associatifs, avocat (…) ». Et Philippe Randa de rappeler encore qu’«entre 2008 et 2012, les frais de dépenses liées aux contentieux des étrangers pour les préfectures ont doublé : de 8,5 millions d’euros, ils sont passés de 16,6 millions d’euros. Les  cochons de contribuables  apprécieront ! Chaque dossier rapporte entre 600 et 3 000 euros et certains avocats traitent jusqu’à 1000 dossiers par an. Des chiffres explicites, non ? »

    Dans ce contexte, les appels de maires LRPS en faveur de l’accueil dans leur ville de « réfugiés » se sont multipliés, de la même tonalité que le courrier adressé par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve « aux maires de France »,  les invitant dimanche « formuler des propositions d’accueil » d’immigrés clandestins.

    Alors que le pape François a demandé aux 12  000 paroisses françaises, et plus largement à toutes les communautés catholiques d’Europe, d’accueillir chacune une famille de réfugiés, le député-maire de Roanne, Yves Nicolin (Les Républicains) s’est signalé en affirmant ne vouloir prendre que « des réfugiés chrétiens ». Un parti-pris que ne partage pas son collègue sarkozyste, Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, qui s’est dit prêt à accueillir tout le monde sans distinction.

    Même son de cloche  de Martine Aubry à Lille, de Roland Ries à Strasbourg, « capitale de l’Europe citoyenne » (sic), Ivon Robert à Rouen, Johana Rolland à Nantes, tandis que plusieurs présidents socialistes de conseils régionaux, notamment ceux d’Auvergne, de « Haute » et de « Basse » Normandie, ont débloqué plusieurs dizaines de milliers  d’euros pour constituer un fonds d’aide aux immigrés.

    Bien sûr, le lobby immigrationniste a donné également de la voix, via le petit monde culturel, avec l’appel lancé  à l’initiative du comédien Alex Lutz, par 66 artistes dans le Journal du Dimanche,  intitulé « Une main tendue ». Pour sa part, le ministre de la « culture », l’inénarrable Fleur Pellerin, a souhaité  vendredi à Perpignan qu’un  grand rassemblement «populaire» ait lieu le  11 septembre au musée de l’Histoire de l’immigration à Paris, date de commémoration des attentats de 2001 symbolisant un «moment de fraternité», pour manifester la solidarité des Français avec les «  migrants » d’Afrique et du Moyen-Orient.

    Mme Pellerin était  certes plus dans son rôle quand elle a dénoncé, comme l’a fait François Hollande ou encore Catherine Pégard, la présidente de l’établissement public du château de Versailles, les tags (qualifiés d’antisémites) infligés durant la nuit de samedi à dimanche à la la sculpture hideuse de l’artiste  Anish Kapoor, installée dans le parc du château, baptisée « coin sale » (dirty corner)  ou « vagin de la reine » selon les versions. Un énième épisode médiatique qui ne manquera pas de faire grimper la cote des œuvres de M. Kapoor, il n’y a pas de petits bénéfices… Mme Pellerin s’est dite «choquée» par cette «atteinte à la liberté de création et d’expression» pour laquelle la France s’est battue durant «plusieurs siècles». « Cet acte nauséabond constitue un pas de plus vers l’obscurantisme ».

    L‘obscurantisme constate Bruno Gollnisch, c’est surtout un qualificatif qui sied parfaitement à la politique tout à la fois criminellement laxiste et régressive, en ce quelle est destructrice de notre identité, de ce gouvernement soumis à l’euromondialisme. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, plutôt représentatif des opinions publiques et des exécutifs des pays de l’ancien bloc de l’Est qui sont les plus hostiles à l’accueil des immigrés non européens, l’a déclaré tout de go.« Aujourd’hui a-t-il dit, nous parlons (d’accueillir) de centaines de milliers (d’immigrés) , l’an prochain, nous discuterons de millions et, d’un seul coup, nous nous retrouverons en minorité sur notre propre continent dans une Europe chrétienne. »

    Ce qui invite à poser la question qui trotte dans la tête de nombreux européens et qui est aussi un objet de débat dans la presse américaine -voir dernièrement le Washington Post. Pourquoi les immigrés-réfugiés-clandestins-migrants  ne gagnent-ils pas des pays musulmans, notamment les plus prospères?

    Ce devoir d’hospitalité que le Coran encourage vis-à-vis des musulmans, qui doit profiter aux  membres de l’Oumma,  a été honoré par des pays comme la Jordanie, la Turquie ou le Liban, non sans conséquences parfois funestes sur la stabilité de ces pays, nous pensons notamment au Pays des cèdres.

    Mais pour quelles raisons les pétromonarchies du Golfe  sont-elles rétives à cet accueil? Le Bulletin d‘André Noël cite l’avis de Roland Lombardi, chercheur à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman d’Aix-Marseille Université : « Alors que les pays du Golfe sont bien plus proches de la Syrie que ne l’est l’Europe, des milliers de Syriens font le choix de l’UE. Face à l’Eldorado européen accueillant, l’Arabie saoudite et ses voisins présentent un visage violent et hostile à tout migrant, susceptible d’introduire avec lui des idées subversives et indésirables pour la stabilité de ces régimes. »

    Il ajoute : « Il est plus facile et surtout plus attirant de rejoindre l’Europe que les pétromonarchies du Golfe. L’Europe est toujours considérée comme un Eldorado, un pays de Cocagne. Un havre de prospérité, de sécurité et de paix, grâce aux politiques migratoires laxistes de l’Union européenne depuis des années, les différentes aides sociales et médicales accordées aux réfugiés».  Jusqu’à quand ? Jusqu’où ? Cette Europe bruxelloise mondialiste,  à laquelle notre classe politicienne a décidé de faire allégeance,  évoque plus que jamais la description de l’éthologue américain Robert Ardrey : « un train de munitions qui fonce, tous feux éteints, dans le brouillard nocturne. »

    http://gollnisch.com/2015/09/08/jusqua-quand-jusquou/

  • On a trouvé où loger quelques "migrants"

    FH
    L'heureux propriétaire de la Sapinière, située à Mougins, "le Neuilly de la Côte d'Azur", étant actuellement locataire de l'Elysée, sa maison peut abriter une famille complète de "migrants" jusqu'à avril 2017. Bizarrement, l'on apprendqu'elle ne vaudrait "que" 800 000 €, alors que dans ce village très huppé,

    "on ne trouve pas une maison correcte à moins de 1,5 million d'euros. Et, dans les quartiers les plus cotés, comme le Redon, les Colles ou Saint-Barthélemy, les villas s'envolent à 10 millions, voire bien au-delà."

    Add : mais ce matin, pendant sa conférence de presse, François Hollande a été catégorique :

    "Je n'ai pas de résidence secondaire disponible. On attend d'un chef de l'État et du gouvernement qu'il puisse encourager ceux qui désirent le faire. Ce sera le travail des élus en coordination avec les préfets."

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Aide aux « migrants » : compassion ou collaboration ?

     Par Pierre-Emile Blairon*

    bateau-immigres-300x224.jpgUn combat se gagne aussi avec des mots : un « migrant » n’est rien d’autre qu’un clandestin.

    Un combat se gagne aussi avec des mots : un « migrant » n’est rien d’autre qu’un clandestin. L’une de ces officines venant en aide aux « migrants » édite un « annuaire des acteurs associatifs et institutionnels » de plusieurs centaines d’entrées regroupant cette nébuleuse d’organisations (dont la plupart des dirigeants sont issus de l’extrême gauche) mis à la disposition des clandestins.

    On connaît l’efficacité de ce réseau, d’autant plus qu’il est parrainé et subventionné par nos structures étatiques « républicaines ». On peut être surpris d’y trouver les mentions d’institutions vénérables comme la Croix-Rouge française (fondée par le maréchal Pétain le 4 août 1940 sous son appellation actuelle) ou le Secours catholique (fondé par l’abbé Rodhain, ouvertement pétainiste, décoré de l’ordre de la Francisque), dont la vocation initiale était de venir en aide aux Français en difficulté. Ces associations traditionnelles n’avaient d’autre but que compassionnel. Étrange pied de nez de l’Histoire : infiltrées par la gauche, elles se retrouvent à la pointe de la lutte antifrançaise, de la préférence étrangère, donnant tous les moyens légaux et surtout illégaux à ceux qui vont remplacer nos peuples européens, avec la bénédiction de nos gouvernants. On appelait ces gens, sous l’Occupation, des « collabos ».

     Ces militants illuminés n’ont plus de repères, de sol auquel se rattacher, ni de sang auquel appartenir, et se croient investis d’une mission universaliste ; ils vont affronter la saleté, les insultes, les violences (il y a quelques jours, en Italie, trois clandestins égyptiens ont frappé le responsable d’un centre d’accueil et violé son employée), en abandonnant délibérément nos pauvres qui souffrent. En effet, selon une enquête de 2012 effectuée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), 40 % des SDF « francophones » ne reçoivent aucune aide, alors que la quasi-totalité des « migrants » sont pris en charge par l’armada des associations d’accueil des étrangers.

     C’est que nos bons samaritains sont persuadés d’être en charge de toute la misère du monde. Le prix de passage clandestin à bord d’un bateau s’élève en moyenne à 3.000 euros. Ou bien ces gens ne sont pas dans la misère, ou bien leur trajet est payé par des organismes privés ou étatiques ; lesquels ? Quel Français pourrait s’offrir un tel voyage ? Il faut aussi savoir que nombre de djihadistes pourraient être présents parmi les gentils demandeurs d’asile, selon Gilles de Kerchove, le coordinateur de l’Union européenne pour la lutte contre le terrorisme.

    Si le Grand Remplacement n’est pas une lubie, le Grand Suicide – l’ethnomasochisme – de nos populations européennes ne l’est pas non plus. Lorsque ces bénévoles inconscients auront parmi leurs proches une personne égorgée ou victime d’un attentat, ils ne pourront pas invoquer la clause de l’ignorance. Ils seront donc alors complices.

    (*) Pierre-Emile Blairon est journaliste et écrivain

    http://lejournalduchaos.hautetfort.com/archive/2015/08/17/aide-aux-migrants-compassion-ou-collaboration-5671500.html

  • Pour un accueil des réfugiés dans les pays du Golfe !

    Continuer d’accueillir des réfugiés en si grand nombre en Europe est une hérésie ! La France, notamment, n’a pas les moyens ni les capacités de le faire. Les Français y sont d’ailleurs majoritairement opposés. Face à ce constat, nous ne pouvons néanmoins baisser les bras. Des solutions existent.

    L’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït, Oman, Bahreïn et les Émirats arabes unis n’ont jusqu’à présent proposé aucune place d’accueil aux réfugiés syriens. Ces pays participent financièrement à l’accueil des réfugiés, mais toujours dans d’autres pays. Ce n’est pas suffisant !

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  • Alors que les démocraties contemporaines sont de vastes farces pour amuser le peuple et faire oublier les gouvernements ploutocratiques qui se succèdent, les Guatémaltèques ont décidé de jouer le jeu et d’élire un saltimbanque. Le Guatemala, petit pays d

    Alors que les démocraties contemporaines sont de vastes farces pour amuser le peuple et faire oublier les gouvernements ploutocratiques qui se succèdent, les Guatémaltèques ont décidé de jouer le jeu et d’élire un saltimbanque.

    Le Guatemala, petit pays de 14 millions d’habitants situé en Amérique centrale, s’est sans doute trouvé son Coluche. L’humoriste Jimmy Morales, sans aucune expérience politique, était dimanche soir en tête du premier tour de l’élection présidentielle au Guatemala.

    Ce choix atypique reflète le ras-le-bol du pays face à la corruption. Jimmy Morales affrontera au second tour, le 25 octobre, l’avocat millionnaire Manuel Baldizon ou l’ex-Première dame Sandra Torres. Dimanche soir, les résultats partiels étaient trop serrés pour départager M. Baldizon et Mme Torres.

    Marié et père de quatre enfants, Jimmy Morales, humoriste de 46 ans, est entré dans la vie politique récemment après avoir tenté en vain de conquérir la mairie de sa ville. Cheveux bruns plaqués en arrière, cet animateur d’une émission humoristique à la télévision, acteur comique et producteur de cinéma, était devenu célèbre avec son rôle de «Neto», un cow-boy naïf qui finit par devenir président par accident.

     

    C’est justement ce qui pourrait lui arriver, alors qu’il a percé de manière spectaculaire ces derniers mois sur la scène politique nationale, avec le parti FCN-Nacion (droite), arrivant en tête du premier tour de l’élection présidentielle malgré son absence de programme concret. Maniant l’humour durant ses meetings, il est perçu par les électeurs comme une alternative aux hommes politiques traditionnels, même s’il est critiqué pour le passé militaire de son parti. «Pendant 20 ans je vous ai fait rire, je vous promets que si je deviens président, je ne vais pas vous faire pleurer», promet-il.

    Source : Le Parisien

    http://www.contre-info.com/democratie-contemporaine-au-guatemala-cest-un-comique-qui-est-en-tete-du-1er-tour-de-la-presidentielle#more-39161