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  • Lorsque Maurras s'est trompé...

    En cette période de vacances scolaires, je poursuis mes recherches et études sur les mouvements et journaux royalistes, et je me concentre en ce moment sur les royalistes depuis la Libération jusqu'au retour du comte de Paris en France, après l'abrogation de la loi d'exil de 1886 : une époque compliquée pour les monarchistes car, si certains sont devenus résistants dès juin 1940 (et sont morts bien avant la Libération, comme Honoré d'Estienne d'Orves ou Jacques Renouvin), Charles Maurras, le principal et redouté théoricien (idéologue?) de l'Action Française a choisi, au nom de « l'unité française » et comme en 1917 avec Clemenceau, de soutenir, non pas Vichy, mais Pétain. Un choix qui s'est, en définitive, avéré compromettant et qui a ruiné les chances de l'Action Française de pouvoir jouer un rôle dans la reconstruction de l’État après le départ forcé des Allemands, tandis qu'elle a discrédité tout le camp monarchiste alors que l'A.F. n'en était qu'une sorte d'avant-garde tapageuse, parfois heureuse et terriblement lucide, mais parfois maladroite et trop systématique pour être toujours crédible. Bien sûr, l'Action Française, dans son journal quotidien et à travers les multiples écrits de Bainville, Daudet (Léon) et Maurras (entre autres), a joué le rôle de Cassandre dès 1918, mettant en garde sur les périls que courrait la paix si elle ne s'appuyait pas sur une raison géopolitique respectant l'histoire et ce que l'on pourrait qualifier de ses lois. Comme Cassandre, effectivement, en vain !

    Mais le malheur de la défaite et de l'Occupation à partir de l'été 1940 a ruiné tous les efforts de Maurras et de ses compagnons pour accréditer l'idée qu'il fallait une monarchie à la France quand ils se ralliaient au Maréchal : « la Monarchie de guerre » de Clemenceau (théorisée par Maurras) ne fonctionne vraiment que lorsque l'ennemi ne s'est pas, déjà, emparé du territoire de la nation et que l’État a encore une liberté que, malheureusement, il n'a plus, en fait plus qu'en droit, dès les débuts de Vichy. La « divine surprise », cette formule maurrassienne si mal comprise, qui n'est pas l'effondrement militaire de la France, mais cet appel à Pétain que la IIIe République, effarée de sa propre impuissance, peut revendiquer (et, sans doute et légalement parlant, elle seule !), n'est qu'un leurre, une illusion, mais Maurras, qui ne veut pas croire à une défaite définitive, et se voudrait le « Fichte » de la France occupée mais revanchiste, s'y raccroche jusqu'au bout : cela entraînera son journal, mais aussi son école de pensée et sa postérité, dans un purgatoire qu'ils n'ont pas encore quitté...

    Et pourtant ! Quand il voulait la Monarchie pour éviter le pire, Maurras avait raison, et cela même si ses raisons ne sont pas forcément toutes bonnes et fondées. Le comte de Paris, avant même la guerre, avait pris ses distances avec son encombrant et fanatique fidèle, et avait développé une autre stratégie, rappelant au passage que seule la Maison de France incarnait la doctrine royale française, ce qui laissait tout de même à Maurras le bénéfice d'une doctrine « royaliste », mais bien séparée de celle des héritiers capétiens.

    A la Libération, Maurras est jeté en prison et présenté devant la Justice qui, en définitive, règle des comptes plus qu'elle ne rend hommage à l'esprit de saint Yves et de saint Louis... Mais il reste des royalistes « non-maurrassiens » et ceux-ci se font remarquer rapidement, profitant du vide laissé par l'Action Française désormais interdite et dissimulée : La Mesnie, association de jeunes royalistes soutenus par le comte de Paris ; le Mouvement Socialiste Monarchiste, qui propose dans les rues de Paris son journal Lys Rouge ; les étudiants du Centre Royaliste de Formation Politique réunis autour du bulletin Nouveau Régime ; sans oublier tous ces royalistes dispersés qui songent à relancer un quotidien proprement monarchiste et intitulé, comme le titre d'avant-1914, Le Soleil, et ceux qui se retrouvent dans des cercles locaux ou communautaires (l'Union des Protestants Monarchistes) puis dans les Comités royalistes organisés sous la direction du comte de Paris lui-même jusqu'en 1947... Une grande dispersion des forces monarchistes ? Plutôt une heureuse diversité qui rappelle que « la Monarchie n'est pas un parti », au contraire des royalistes qui peuvent en constituer.

    (à suivre, bien sûr!)

    http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/archive/2015/08/25/lorsque-maurras-s-est-trompe-5675092.html

  • L’île grecque de Lesbos face à l’invasion : le Camp des Saints en direct. Films des scènes de violences et interviews d’habitants.

    À Lesbos, les migrants lancent des pierres contre la police et se battent entre eux. Ils rentrent dans les maisons. La situation sur l’île est explosive. Les habitants sont à bout !

    Deux interviews diffusées par la chaîne d’information en continue polonaise TVN24, dans le cadre d’un reportage sur l’île de Lesbos hier vendredi après que 200 migrants environ avaient eu des échauffourées avec la police grecque qui ne les avait pas laissé monter sur un navire en partance pour le continent. Le maire de la ville de Mitylène à Lesbos demande au gouvernement de déclarer l’état d’urgence sur son île.

    Le premier film montre les migrants qui se jettent des pierres entre eux. Les deux autres sont des interviews d’habitants qui s’expriment en anglais. Ci-dessous la traduction en français de ce que disent ces habitants de Lesbos. C’est le Camp de Saints en direct !

    Cliquer ici pour afficher la page avec les trois films : http://www.tvn24.pl/wiadomosci-ze-swiata,2/imigranci-starli-sie-z-policja-na-wyspie-lesbos,574356.html

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  • A Marseille, Marine Le Pen a exclu toute réconciliation avec son père

    Lors de l'Université d'été du Front national à Marseille, la direction du FN a essayé de mettre le co-fondateur du parti sous l'éteignoir.

    Marine Le Pen a exclu samedi toute réconciliation avec son père Jean-Marie, qui a annoncé la création d'un "Rassemblement bleu blanc rouge" aux contours peu clairs, qu'il souhaite tout à la fois distinct du FN mais associé à lui. "Chacun est libre à l'extérieur du FN de monter toutes les associations qu'il souhaite. Il fait ce qu'il veut, il est un homme libre, mais au sein du FN, il n'y a pas d'associations politiques constituées, ce qui s'apparenterait à un courant politique", a tranché sa fille lors l'Université d'été du Front national à Marseille.

    A quelques kilomètres, dans un restaurant d'un quartier cossu de Marseille, M. Le Pen a réuni une large partie de la journée quelques 300 fidèles et nombre de médias autour d'un déjeuner-débat. L'occasion de renouveler un appel à "marcher vers l'unité" et à intégrer ses proches dans les listes du FN pour les régionales, une exigence jusqu'ici insatisfaite. Mais M. Le Pen a surtout lancé un Rassemblement bleu blanc rouge, qui vise à réunir des militants qui n'ont pas ou plus leur carte du parti, mais également des membres du Front national souhaitant rester fidèles à M. Le Pen. Parmi ces amis du FN "canal historique" comme ils l'appellent, plusieurs élus frontistes de Paca en rupture de ban, des membres de petites formations d'extrême droite comme le Parti de la France, et pour assurer la sécurité, des anciens du DPS, les gardes du corps maison du FN.

    Cette formation sera selon lui "le pendant" du Rassemblement Bleu Marine, créé pour élargir la base du parti d'extrême droite, selon M. Le Pen qui semble faire peu de cas du fait que le FN interdit dans ses statuts la double appartenance "à un autre parti ou mouvement politique, quel qu'il soit". Qu'importe : son discours a été copieusement applaudi, même si à la sortie, beaucoup se montraient sceptiques. Laurence Trichet, Niçoise, a quitté très récemment le FN pour suivre le "patriarche" : "Moi, Jean-Marie, je le suivrai jusqu'au bout. Mais si c'est pour travailler avec Marine, j'irai pas." Des proches de Jean-Marie Le Pen peinaient à faire l'exégèse de cette annonce, d'autant que le "Rassemblement Bleu Blanc Rouge" est déjà une marque déposée par... Nicolas Dupont-Aignan. Interrogé par l'AFP, Carl Lang, patron de la formation d'extrême droite le Parti de la France et un temps numéro deux du FN, n'a ni avalisé ni exclu une collaboration.

    "Coup de balai" pour les régionales

    Alors que M. Le Pen faisait au sein des rangs frontistes présents à l'Université d'été figure de Godot ("Va-t-il venir?" ; "Si oui, quand?"), la direction du FN s'employait à mettre l'encombrant co-fondateur du parti sous l'éteignoir, vantant à longueur de journée l'unité d'un parti "tourné vers les Français", avec les régionales en ligne de mire. Mise en pratique tout au long de la journée, avec plusieurs tables rondes consacrées au "mondialisme" ou au "rayonnement international" ou au "communautarisme" et des discours de nombreux ténors, dont les vice-présidents Florian Philippot et Louis Aliot et la députée Marion Maréchal-Le Pen.

    M. Aliot, lui-même candidat aux régionales en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, a ainsi appelé à "un coup de balai" général en décembre pour écarter les élites "corrompues". Mais c'est surtout la présidente du FN Marine Le Pen elle-même qui a oeuvré en ce sens, mettant l'accent sur les régionales en réaffirmant ses espérances, ou parlé de la crise des migrants. Malgré l'ombre de M. Le Pen qui planait sur cette première journée "un peu parasitée", de l'aveu d'un parlementaire frontiste, le FN a pu phosphorer sans irruption du "Vieux", qui pourrait toutefois toujours s'inviter dimanche, par exemple pour le discours de sa fille, prévu en milieu d'après-midi devant plus de 2.000 personnes. "Le seul directeur de conscience, directeur de la communication, directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, c'est Jean-Marie Le Pen", s'amusait un de ses proches, résumant le sentiment général : lui seul sait ce qu'il fera dimanche. "Qu'(il) ne mésestime pas la réaction des gens qui sont là pour parler politique et qui n'apprécient pas le carnaval", a mis en garde un dirigeant historique du FN.

    source : Afp via le Point ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuEVplZEAxrIyfYfj.shtml

  • Roger Holeindre s’attaque aux mensonges de l’Histoire

    Le nouveau livre de notre ami Roger Holeindre a pour titre « 1935/2015... 80 ans de mensonges et de calomnies, ça suffit ! » En bandeau figure sur la couverture ce commentaire à destination de ceux qui n'auraient pas bien compris son message : « Outrageusement politiquement incorrect ! » Dans la préface, Anne Brassié relève : « Roger Holeindre est un chroniqueur, un Joinville égaré au XXe siècle ». Ce n'est pas un mince compliment. On retrouve dans ce livre les célèbres capacités d'indignation de Roger, sa fureur à l'encontre des médiocres, des traîtres, des menteurs, des manipulateurs, des lâches, mais aussi des pages absolument passionnantes sur des événements de l'Histoire dans lesquelles même ceux qui croyaient bien connaître certaines périodes découvriront des informations peu connues.

    « Notre histoire est maintenant écrite par des Pieds-nickelés »

    Le titre du premier chapitre donne le ton. Holeindre poursuit : « De façon honteuse maintenant des bobards insensés sur la guerre de 1939-1945 sont devenus des vérités premières et trouvent parmi tous les sectaires, les imbéciles, voire les débiles, des propagandistes qui en arrivent à bâtir notre Histoire sur des histoires », expliquant qu’ « aujourd'hui, si tout va mal en France, c'est la faute à Pétain ». L'auteur rappelle ainsi qu'en à peine six mois 500 000 tonnes de bombes furent larguées sur la France, et souvent, comme à Caen, après que les forces allemandes en furent parties. Il rappelle que les soldats alliés qui se comportaient le plus mal, les plus violents à rencontre de la population, étaient les soldats américains. Les civils fiançais découvrent des cow-boys souvent avinés, bagarreurs, trafiquants, voleurs et violeurs. Les soldats noirs seront particulièrement actifs dans cette dernière catégorie... Holeindre rappelle aussi l'ignominie du général Leclerc qui fit fusiller le 8 mai 1945, à Bad Reichenhall, en Bavière, le lendemain de la signature de la capitulation allemande à Reims, une douzaine de soldats français de la division Charlemagne, au mépris de toutes les lois de la guerre. Il raconte la rivalité entre De Gaulle et Giraud, le voyage de De Gaulle à Moscou, fin novembre 1944, où Staline lui demande de ramener Thorez en France, ajoutant : « Mais... ne le fusillez pas tout de suite ! » Staline, qui était un humaniste comme on les aime, avait dit au général : « Si vos communistes n'obéissent pas et vous posent trop de gros problèmes... fusillez-les ! »

    La dictature des lobbys

    Citant Emmanuel Ratier et son livre Mystères et secrets du B'naï B'rith, Roger Holeindre évoque l'influence de cette franc-maçonnerie juive. Il relève aussi les propos émouvants de Roger Ascott, rédacteur en chef de L'Arche, tenus au lendemain de l'élection de 35 députés du Front national : « Il importe que les hommes de bonne volonté, et les Juifs particulièrement, qui savent que la discrimination conduit fatalement à Auschwitz (sic) se regroupent afin que la doctrine sécuritaire, marchepied du racisme, reste isolée, marginalisée ». Daniel Cohn-Bendit avait, quant à lui, plutôt fait dans la modération, déclarant sobrement « L'entrée d'un important contingent d'élus du Front national à l'Assemblée sent le retour du nazisme ! » Qui, mieux que Soljenitsyne a évoqué cette épouvantable faiblesse de l'Occident face aux forces occultes qui mettaient en place, en toute impunité, un mode de vie qui nous mènerait irrémédiablement dans une forme d'esclavage ? Soljenitsyne, qui venait d'être , libéré du Goulag et expulsé en Occident, avait déclaré aux Américains : « Je reviens de votre futur ». Holeindre cite aussi cette déclara-lion d'Aldous Huxley, l'auteur du Meilleur des Mondes, datant de 1939 : « Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s'y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l'esprit des autres [...] Il faut faire en sorte que l'accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Un individu inculte n'a qu'un horizon de pensée limité, et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter ». Et Huxley ajoutait : « On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n'y a rien de mieux ».

    « La bêtise crasse de la droite molle »

    Holeindre évoque l'élection présidentielle de 1981 et les manœuvres de Pasqua pour convaincre Chirac de se présenter contre Giscard et permettre ainsi à Mitterrand d'être élu. L'argument massue de Pasqua : aux législatives qui suivront, ce sera un raz-de-marée antisocialiste, et, mis en minorité absolue, le nouveau président de la République, incapable de former un gouvernement, sera contraint de démissionner. On connaît la suite de l'histoire. Les militants du RPR lurent invités, au second tour, par Philippe Dechartre, ancien ministre du général De Gaulle et de Georges Pompidou, qui agissait évidemment à la demande de Chirac, à voter contre Giscard d'Estaing, qui fut battu. Giscard pourra déclarer par la suite : « J'ai eu deux Premiers ministres, Jacques Chirac et Raymond Barre. Le premier m'a poignardé. Le second a piétiné mon cadavre. Il est vrai que je devais quelque chose au premier (référence à l'appel de Chirac, en 1974, à voter Giscard plutôt que Chaban-Delmas, pourtant investi par le RPR), alors que le second me devait tout. » Le lecteur de ce livre prendra un grand plaisir à y découvrir des anecdotes et des citations, qui le feront souvent rire (jaune) et qui valent leur pesant de cacahuètes. Ainsi, à propos du référendum sur lé traité de Maastricht. Jacques Lesourne écrit dans Le Monde : « Un "non" au référendum serait pour la France et l'Europe la plus grande catastrophe depuis les désastres engendrés par l'arrivée de Hitler au pouvoir ». Rocard, quant à lui, eut cette forte parole : « Je suis persuadé que les jeunes nazillons qui se sont rendus odieux à Rostock votent "non" à Maastricht ». Mais c'est Bernard Kouchner qui décroche le pompon de l'humour involontaire avec cette considération : « Avec Maastricht, on rira beaucoup »...

    La Seconde Guerre Mondiale

    Holeindre consacre tout un chapitre à la fin de la Troisième République, à l'arrivée du maréchal Pétain au pouvoir, de façon parfaitement démocratique, faut-il le rappeler, et nous offre des pages roboratives sur la Kollaboration entre... communistes fiançais et nationaux-socialistes au moment du pacte germano-soviétique, rappelant les démarches insistantes des communistes, avec Jacques Duclos à la tête de la délégation qui faisait le siège de la Kommandatur, pour obtenir la reparution de leur quotidien, L'Humanité, qui avait été interdit par les autorités françaises d'avant Vichy. Un de leurs arguments auprès des autorités d'occupation était que c'était le « Juif Mandel », alors ministre de l'Intérieur qui avait interdit la presse communiste et dissous toutes les organisations rattachées au parti. Les Allemands ne donnèrent pas suite, ce qui n'empêcha pas L'Humanité clandestine du 13 juin 1940 d’exalter « la fraternité franco-allemande », se réjouissant de ce que « les conversations entre travailleurs parisiens et soldats allemands se multiplient ». Les communistes français obéissaient au doigt et à l'oeil à Staline. Roger Holeindre nous offre la lecture d'un document incroyable et peu connu. Il s’agit du discours de Joseph Staline au Politburo dans sa séance du 19 août 1939, peu de temps avant la signature du pacte germano-soviétique. Staline explique, faisant preuve d'un stupéfiant cynisme : « Si nous acceptons la proposition de l'Allemagne de signer un pacte de non-agression, elle attaquera la Pologne et l’entrée en guerre de la France et de l'Angleterre sera inévitable. De sérieuses tensions et des désordres se développeront en Europe occidentale [...] En période de paix le mouvement communiste ne peut pas se développer au point que le parti, bolchevique puisse prendre le pouvoir [...] il nous faut prévoir quelles seront les conséquences d'une défaite ou d'une victoire de l'Allemagne. En cas de défaite, l'Allemagne sera immanquablement soviétisée et recevra un gouvernement communiste [...] Notre but est le suivant ; l’Allemagne doit combattre le plus longtemps possible pour que les Franco-Britanniques soient épuisés au point de ne plus pouvoir annihiler l'Allemagne soviétique [...] Si l'Allemagne gagne la guerre, eue en sortira trop affaiblie pour pouvoir commencer un conflit armé avec l'URSS pendant au moins dix ans. » Et Staline de conclure : « Camarades ! Le déclenchement de la guerre entre le Reich et le bloc capitaliste anglo-français est dans l'intérêt de l'URSS ». L'auteur évoque évidemment le drame de Mers el-Kébir citant ces propos de Lord Hankey, qui fut membre du gouvernement Churchill : « On est en droit de se demander si, dans le cas où nous aurions perdu la guerre (ce qui à ce moment-là, était très possible) et qu'on eût créé une Cour nazie sur les principes de la Cour de Nuremberg, M. Churchill, le Conseil de l'Amirauté, les commandants en chef de la marine n'eussent pas été inculpés du crime de "préparation d'une guerre d'agression" et condamnés à de lourdes peines ».      

    A propos de l’immigration

    Holeindre rappelle des vérités quelque peu oubliées. Tous les gouvernements de droite et de gauche de ‘avant-guerre, et peut-être encore davantage sous le Front populaire, ont pris des mesures draconiennes pour contrôler l'immigration. Se souvient-on que c'est en 1931 que les députés avaient adopté à l'unanimité (les communistes s'abstenant) un projet de loi qui instituait la préférence nationale à propos de l'embauche dans l'industrie ? L'article 8 de la loi du 12 août 1932 spécifiait quant à lui : « Tout employeur qui aura occupé une proportion de travailleurs étrangers supérieure à la limite fixée (5 %) sera passible d'une amende de 5 à 15 F par jour et par travailleur irrégulièrement occupé ». Lors de l'été 1936, Roger Salengro, ministre socialiste de l'Intérieur, assène : « Le gouvernement ne saurait tolérer que des étrangers abusent de l'asile qui leur est offert » et Maurice Thorez, le leader communiste, s'écrie le 28 septembre 1937: « La France aux Français » ! Le radical Herriot invite quant à lui à mettre à la porte les "indésirables" alors que Daladier promulgue en 1938 une loi permettant d'emprisonner les français qui aideront les clandestins ! Autres temps, autres mœurs...

    Charles Hernu un agent de l’Est

    Roger Holeindre évoque, entre autres, un curieux personnage, Charles Hernu, très proche de François Mitterrand, et qui fut ministre de la Défense. Le sémillant Charles Hernu n'était autre qu'un agent rétribué par le KGB. Son nom de code était André pour les Bulgares, et Dinu, pour les Roumains. Jacques Fournet, directeur de la DST, informa le président Mitterrand, en 1982, que des agents des services de renseignement de l'Est avaient transmis aux services fiançais des noms d'agents fiançais travaillant pour l'Est, leurs noms de code, et même leurs rétributions mensuelles. Parmi ceux-ci figurait le nom de Charles Hernu qui, en tant que ministre de la Défense, avait la haute main sur les services secrets. Réaction de François Mitterrand : « Nous n'allons pas refaire l'Histoire. Considérez, Monsieur le Directeur, qu'il s'agit d'un secret d'Etat... » On apprend que Charles Hernu avait été repéré dès 1953 par les services de l'Est. Les services savaient que ce franc-maçon était un coureur de jupons effréné, un bringueur, toujours fauché. Il percevait de 20 000 à 25 000 francs mensuels. Les services bulgares iront jusqu'à financer une de ses campagnes électorales ! On découvre dans le livre que l'ancien ministre de la Défense signait scrupuleusement un reçu pour la moindre somme perçue !

    SOS-Racisme : une officine juive

    Roger Holeindre raconte par le menu la création et le développement de SOS-Racisme, soutenu massivement par les subsides du pouvoir socialiste. La listé de ses dirigeants successifs est des plus instructives et permet de comprendre les vrais objectifs poursuivis par l'officine sous couvert d'antiracisme. Les dindons de la farce seront bien entendu les Beurs qui se seront prêtés à cette mascarade. Le premier secrétaire général de SOS-Racisme sera Eric Ghebali, qui était alors président de l'Union des Etudiants Juifs de France (UEJF) et un agent d'influence d'Israël, comme le rapporte Thierry Ardisson dans son émission Lunettes noires pour nuits blanches en 1990. Les militants beurs membres de SOS-Racisme se retrouvent très vite marginalisés, on se demande pourquoi, au profit de membres de l'UEJF. Quant au premier président de l'organisation, il s'agit de Harlem Désir, de mère juive, et ardent défenseur d'Israël. Mais ce n'est pas fini. Le premier vice-président sera Julien Dray dont le journaliste israélien Jacques Benillouche dira qu'il a « une grande famille en Israël, dont son frère qui vit dans une implantation » (entendez, dans une colonie). Bernard-Henri Levy et Marek Halter figurent, eux aussi, parmi ceux qui ont apporté leur appui à la fondation de cette synagogue, ainsi qu'un certain Daniel Saada, un « vieil ami de BHL ». Saada s'est depuis installé dans l'entité sioniste et le site du CRIF rapportait joyeusement en 2005 qu'il était devenu ambassadeur d'Israël. La boucle était ainsi bouclée... Roger Holeindre en profite pour évoquer les pleurnicheries d'Enrico Macias qui a déclaré : « On nous donne la nationalité française (en Algérie) mais pas aux Arabes. » Mais qui est "on" ? "On" est le juif franc-maçon Isaac-Adolphe Crémieux ; qui fit adopter en 1870 un décret qui accordait automatiquement la nationalité française aux Juifs d'Algérie, suscitant l’indignation et la révolte dans les masses arabes. Messali Hadj, le chef de L'Etoile nord-africaine, qui deviendra le MNA dans les années 1950, partisan de l'indépendance mais féroce adversaire du FLN, dira que le décret Crémieux a mis l'Algérie entre les mains des Juifs et ajoutera : « Déjà ils dominent partout : dans la presse, dans la littérature, au théâtre, dans les maisons d'édition, dans l'enseignement, dans la magistrature, dans l'administration et même au gouvernement. Ils démoralisent le peuple français. Ils se servent de lui. Mais précisément parce qu'ils décomposent peu à peu l'Etat français, ils préparent la revanche de l'islam. Ils servent donc sa cause, notre cause. » Ces propos ont été tenus en 1934... On l'aura compris, le livre de Roger Holeindre est une mine d'informations. Il aborde aussi la Troisième République, ses scandales, la guerre d'Espagne, le procès du Maréchal, De Gaulle, l'Indochine, l'Algérie et tant d'autres sujets : un livre passionnant.

    R.S. Rivarol du 3 septembre 2015

     

    Ça suffit ! 1935/2015... 80 ans de mensonges et de calomnies, par Roger Holeindre, 593 pages. Les Editions d'Héligoland, 25 euros.

  • Faire de l'Allemagne le premier pays musulman d'Europe

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "— La famille de l’enfant trouvé mort sur une plage turque était en Turquie depuis trois ans.

    — Le père voulait profiter de l’exode actuel pour aller en Europe se faire refaire les dents.

    — Il est le seul survivant parce qu’il était le seul à avoir un gilet de sauvetage : dans l’islam, les femmes et les enfants sont quantité négligeable.

    L’enterrement de la femme et des enfants a eu lieu dans la ville d’origine de la famille, Kobane, en… Syrie.

    D’autre part, on constate que quasiment tous les actuels « migrants »  (tous ceux qui passent par les Balkans, en tout cas) veulent aller en Allemagne.

    Comme si un message leur avait été adressé par l’Allemagne.

    Le 2 juin je faisais état de statistiques (allemandes) montrant que l’Allemagne venait de dépasser le Japon dans le classement des pays à faible natalité. « A ce rythme-là, chaque nouvelle génération d’Allemands est inférieure d’un tiers à la génération précédente, et il y aurait donc en 2060 20 millions d’Allemands de moins. »

    Sauf si on fait allemands les Syriens, Irakiens, Afghans, Pakistanais, Tchétchènes, etc.

    Et c’est pourquoi l’Allemagne, le patronat allemand, donc les politiciens allemands, évidemment soutenus par les évêques et les pasteurs, font venir chez eux les « migrants ».

    Unknown-4Et de l’autre côté, il va de soi que l’islam (nommément l’Arabie saoudite, le Qatar et les divers émirats, et… la Turquie) ne peut que se féliciter de voir que le pays le plus puissant d’Europe deviendra bientôt le premier pays musulman d’Europe.

    A tous ceux qui veulent à toute force accueillir l’invasion islamique, à ces évêques criminels qui programment le martyre des derniers chrétiens européens de demain, il faudrait au moins faire lire ce que dit le cardinal Burke, dans l’excellent portrait qu’en dresse L’Homme Nouveau :

    Il faut que l’Eglise, et les membres qui la composent, comprennent bien ce qu’est l’islam et ce que le Coran enseigne. L’islam n’est pas seulement une pratique religieuse de plus, qui voudrait vivre en harmonie avec les autres religions. L’islam est une religion qui, selon sa propre interprétation, doit également devenir l’Etat. Le Coran, et les interprétations authentiques qu’en donnent divers experts du droit coranique, est destiné à gouverner le monde. En réalité, il n’y a nulle place pour d’autres religions, même si elles peuvent être tolérées, tant que l’islam n’a pas réussi à établir sa souveraineté sur les nations et sur le monde. Il est important que les chrétiens tiennent compte des différences radicales entre l’islam et le christianisme, dans ce qui touche à l’enseignement sur Dieu, sur la conscience, etc. Si on comprend vraiment l’islam, on comprend que l’Eglise doit vraiment en avoir peur."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • De la Monarchie de Louis XIV à la République de M. Hollande...

    Un jour, le soleil s’est couché et il ne s’est pas relevé… C’était le 1er septembre d’il y a trois siècles : et pourtant, comme il l’avait promis, sa mort physique marque aussi sa « sur-vie » politique, au-delà de son temps et pour la mémoire des siècles, par la reconnaissance que l’Etat est maître du pays, par son administration et son autorité, mais aussi à travers ses monuments, autant Versailles que ce que Napoléon qualifiera des « masses de granit », c’est-à-dire les grands principes qui fondent l’Etat moderne et son fonctionnement. Louis XIV, d’une phrase célèbre prononcée sur son lit de souffrance et de mort, déclare : « Messieurs, je m’en vais, mais l’Etat demeurera toujours », sorte d’explication de texte à la formule rituelle de la Monarchie française « Le roi est mort, vive le roi », qui, après le dernier soupir du monarque, fut prononcée comme une évidence « absolue » au balcon du palais royal.

    Dans La Croix (samedi 29-dimanche 30 août 2015), Frédéric Mounier écrit joliment que « Louis XIV fait naître la France » pour expliquer qu’il met en place les structures d’un Etat qui, d’une manière ou d’une autre, sera renforcé au fil des règnes et des circonvolutions de l’histoire, sans doute bien au-delà et pas forcément dans le même esprit (au contraire de ce qu’affirme Tocqueville) que celui de son incarnation la plus emblématique, celle-là même qui fit déclarer au roi-soleil, post-mortem et « faussement », « l’Etat c’est moi » ! Mais il est des faux, et celui-ci est de Voltaire dans son « siècle de Louis XIV », qui révèlent mieux la vérité que cette dernière elle-même quand elle n’ose se mirer dans les glaces de son palais ou se parer de grands mots, atours parfois vains du prestige : humilité royale, sans doute, peu compréhensible en nos temps d’egolâtrie républicaine… Evidemment que c’était lui, l’Etat, et il a passé son temps et usé ses énergies à le faire comprendre à tous ceux, féodaux du service d’eux-mêmes, qui oubliaient qu’ils devaient plus à la France qu’elle ne leur devait. Mais Louis XIV n’était « que » l’Etat et son Etat n’était pas encore ce Moloch ou ce Minotaure qu’il devint avec la Révolution et l’Empire, et que Bertrand de Jouvenel a si bien décrit et compris dans son ouvrage « Du pouvoir » publié dans les années 1940.

    Si l’Etat royal devint plus fort sous et par Louis XIV que jamais il ne l’avait été auparavant, il restait fondateur et non uniformisateur, ce que, à travers sa formule sur la France considérée comme « un agrégat inconstitué de peuples désunis », le Mirabeau de 1789 reconnaissait pour mieux s’en plaindre, tout comme le fameux abbé Grégoire qui ne trouvait pas de mots assez durs pour fustiger cette diversité qui, pourtant, fait aussi la réalité de la France. Avec Louis XIV, la Monarchie devenait fédératrice, elle ordonnait autant qu’elle unifiait symboliquement autour du roi, et de la pluralité foisonnante de la France, elle gardait le côté pluriel mais aiguisait l’épée politique : l’Etat se musclait, il ne s’engraissait pas vainement…

    Trois siècles après la mort du monarque-Apollon, qu’est devenu cet Etat qui fut sien avant que d’être officiellement « nôtre » par la grâce de la démocratie ? Si le fondateur de la Cinquième République fut, avec quelque raison sans doute, souvent comparé à Louis XIV (en particulier par ses opposants) et caricaturé comme tel par le dessinateur Moisan dans Le Canard enchaîné (qui en fit quelques recueils à succès avec André Ribaud), ses successeurs récents n’en ont guère la stature et font penser à cette phrase terrible du général de Gaulle rapportant sa rencontre cordiale mais vaine avec l’ancien président de la République Albert Lebrun, celui de 1940 : « Au fond, comme chef de l’Etat, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un Etat ». Effectivement, entre les mains des perpétuels présidents-candidats, l’Etat semble laisser filer ses fonctions et ses responsabilités régaliennes pour ne plus être qu’un « Semble-Etat » selon la formule si expressive de Pierre Boutang…

    C’est quand elle est la plus monarchique que la République a la possibilité d’être grande et efficace, comme une sorte d’hommage du vice à la vertu. Mais la Cinquième République, même en ses plus belles heures gaulliennes, n’est pas la Monarchie et elle vire plutôt à la monocratie quand le président en poste ne pense qu’à sa réélection ou à sa postérité personnelle quand c’est à celle de l’Etat et de la France qu’il faudrait penser et pour laquelle il faudrait agir… La comparaison entre le roi-soleil et l’actuel président fait sourire bien de nos contemporains, et ce n’est pas aux dépens du monarque versaillais…

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