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  • Aujourd'hui, la parole politique n'a plus de crédit

    Philippe de Villiers raconte son parcours politique au Figarovox :

    "J'ai commencé ma vie politique dans la partitocratique classique. Où j'ai fait très vite entendre ma différence. Marie-France Garaud m'avait prévenu très tôt : « Méfiez-vous, car ce système est une sorte de manège avec des forces centripètes et des forces centrifuges. Quand on s'éloigne du centre, on est irrémédiablement aspiré à l'extérieur, dans les marges. » J'en suis sorti au bout de deux ans seulement à la suite de mon combat contre la corruption et le traité de Maastricht. J'ai alors guerroyé de l'extérieur pendant des années. En 1995, je me suis présenté à l'élection présidentielle contre Jacques Chirac et Edouard Balladur. En 1999, avec Charles Pasqua, nous avons affronté le RPR aux Européennes. En 2007, je me suis porté candidat contre Nicolas Sarkozy. A un moment donné, je me suis dit qu'en concluant une paix des braves avec lui, je serais peut-être plus efficace. Mais quand j'ai vu de près durant quelques mois ce qu'était le cloaque Sarkozy-Fillon, j'ai pris les jambes à mon cou et me suis éloigné de la piscine sanguinolente où les caïmans se mangent entre eux.

    Peu d'hommes politiques quittent la scène. Je suis parti car, à force de croiser le mensonge, on finit par se sentir contaminé, on a l'âme blessée, et on devient, à son corps défendant, une sorte de mensonge ambulant par omission. Dans la tradition française, immémoriale, le pouvoir est un service, pas une consommation. Du premier au dernier jour, la politique ne peut être que sacrificielle. Quand on sert son pays, à quelque époque que ce soit, on fait le sacrifice de sa vie. Ma famille a payé l'impôt du sang depuis 1066. C'est avec cette idée que je suis entré en politique et que j'en suis sorti. Aujourd'hui, la parole politique n'a plus de crédit, à l'inverse de la parole métapolitique, guettée, sollicitée."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • À propos du livre de MARC ROUSSET : « La nouvelle Europe Paris, Berlin, Moscou / Le continent paneuropéen face au choc des civilisations »

    J’ai reçu certaines remarques à propos de mon commentaire de ce livre (*), qui montrent bien que le sujet traité par Marc Rousset  fait débat.
    D’abord sur la nécessité d’une entité européenne, indépendante des Etats-Unis d’Amérique et plus proche de la Russie.
    Pour Marc Rousset, s’il ne se constitue pas un « noyau carolingien » de 160 millions d’hommes, les nations européennes disparaîtront dans un monde où l’Amérique atteindra 500 millions d’hommes et la Chine 1,3 milliard d’habitants. Cette entité a à la fois vocation et intérêt à se rapprocher de la Russie, pour être en quelque sorte l’hinterland européen de ce pays qui lutte pour sa survie alors qu’il demeure le plus solide rempart de la civilisation européenne.
    Sans doute l’auteur ne confond-il pas, dans son analyse, et je me dois de le signaler, ce rapprochement avec une soumission du genre de celle que l’Europe actuelle témoigne aux Etats-Unis. Mais plutôt y voit-il une alliance fondée sur la continentalité, la culture commune, les intérêts convergents. 
    De même, certains regrettent que ne soit pas détaillée plus avant la thèse de Marc Rousset sur la nécessité d’une langue commune, pour contrer l’anglo-américain actuellement dominant. Pour l’auteur, elle a toujours été nécessaire depuis l’origine des grandes entités et il rappelle avec justesse qu’en Europe ce fut, un moment, le français. Si les Européens n’adoptent pas un langage commun, leurs Etats, dont par exemple la France, ne pourront se défendre contre la contagion actuelle et deviendront à terme des « Louisiane » : l’espéranto devrait, à défaut du français, jouer ce rôle.
    Je fais donc ces mises au point par souci d’objectivité.
    Mais je persiste et signe : Avons-nous besoin de grands ensembles, constitués de pays qui ont de grandes différences de mœurs et de cultures lesquels sont façonnés par l’Histoire de chacun d’eux et nos intérêts économiques sont-ils toujours convergents ? De solides alliances militaires entre nations libres et souveraines, par exemple sur le modèle du traité de Washington pour l’Otan (quand elle servait à quelque chose), de bons accords commerciaux et de libre-échange ne suffisent-ils pas à assurer la paix et la prospérité aux citoyens de ces nations qui devraient rester indépendantes et n’épouser aucune querelle étrangère ? 
    Certes, la Russie n’est plus l’Union soviétique et Marc Rousset à raison de le dire. Certes, le bon sens devrait suffire à comprendre que nous avons plus d’affinités avec ce pays chrétien continental dont l’histoire est longue et riche. Mais la réalité est souvent cruelle et la prudence demeure de mise lorsqu’il s’agit de la liberté fondamentale des nations.
    Mais le débat est ouvert, grâce à cet ouvrage qui est un vrai pavé dans la mare de la pensée politiquement conforme.
    Pierre Millan, 23/06/2009
    (*)  http://www.polemia.com/article.php?id=2233

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2242

  • Les contes de la Crypte

    Dans le journal électronique Vexilla Galliae, j'ai lu la énième mise au point sur la légitimité du duc d'Anjou à s'asseoir sur le trône de France, ce qui ne laisse de m'étonner, tant on y revient souvent, à croire que ce n'est pas sûr. C'est un communiqué du prince Sixte-Henri de Bourbon Parme, duc d'Aranjuez, qui a déclenché la bronca de la crypte légitimiste, communiqué dans lequel il disait en quelques mots tout le mal qu'il pensait de la ligné isabélitaine espagnole, d'une totale usurpation par rapport à la loi salique de Bourbon et donc à la lignée carliste qu'il représente. Avant d'aller plus loin, nous convions le lecteur à passer quelques minutes sur deux anciens articles de Royal-Artillerie et un autre sur la généalogie des Bourbons d'Espagne :
    L'énigme Godoy ou le soupçon de régénération du sang de Bourbon
    Le parti de l'Honneur (une lettre de Brasillach sur le carlisme)
    De la paternité dynastique des Bourbons d'Espagne
    En réfutation des allégations carlistes et des commentaires œcuméniques de certains (dont le piéton du Roi), deux articles ont été produits récemment sur Vexilla Galliae, l'un du professeur Bouscau qui démontre, s'il en était encore besoin (et il en est apparemment besoin), la parfaite légitimité du prince Louis ; l'autre de l'historien Daniel de Montplaisir apportant son renfort à la même thèse. Par courtoisie, mais aussi parce que nous partageons certains de leurs arguments, nous lions ces deux articles ci-dessous :
    Communiqué du Groupement universitaire pour l'étude des institutions publiques de la Monarchie française
    Mise au point sur le droit royal
    Disons-le carrément : il est horripilant de voir capter la monarchie par un royalisme tutélaire hors duquel point de salut. La Cour suprême royaliste proclame le château fièrement dressé pour l'éternité sur ses fondations entourées de douves, et nul ne veut voir que, franchi le rempart, il est complètement ruiné. Le royaume qu'il était succomba trois fois sous le poids de la monarchie d'alors (1789/92 - 1830 - 1848), monarchie qui fut battue par la guerre civile en quatre rois. La dynastie vaincue ne peut même pas invoquer la défaite d'une guerre étrangère envahissant le territoire comme pourrait s'en prévaloir l'histoire napoléonienne. En 1789, la monarchie séculaire s'est effondrée sur elle-même ; rétablie par le Congrès de Vienne (donc par l'étranger) en 1814, cette monarchie rénovée subit le rejet du greffon en 1830 ; et la solution miracle du roi bourgeois anglicisé proche des gens ne fit pas plus longtemps illusion, qui dut détaler comme un péteux en 1848. Se fonder sur de pareils antécédents est très osé, d'aucun camp ! Pense-t-on attirer ainsi l'intérêt de l'Opinion sur une nouvelle offre politique (presque) inédite ? La balle au centre ! On repart à zéro.

    Le principe monarchique prime le prince. Il n'est plus possible d'en démontrer ses bienfaits sur Royal-Artillerie qui depuis dix ans les rabâche. Mais la monarchie française ne peut être "encagée" par la dernière dynastie régnante, chassée depuis cinq générations (167 ans). Certes, les surgeons de la maison de Bourbon peuvent se régir par les lois fondamentales du royaume de France s'ils le décident ainsi, mais ils ne peuvent pas y être contraints par les "docteurs de la Loi" édictant voies et moyens au nom d'un royaume disparu. A quel titre professeurs et marquis poudrés dicteraient-ils leurs conclusions aux princes pour les imposer lors d'une restauration ? Les ancêtres de nos princes firent les lois qui les arrangeaient. Même s'ils ne sont plus en capacité de légiférer (pas plus que les docteurs d'ailleurs), leurs descendants actuels sont tout aussi libres de réfléchir aux conditions et circonstances d'une accession. Philippe V a importé ses lois en Espagne, ce qui n'était ni nécessaire, ni très rusé (ils avaient les Partidas d'Alfonso el Sabio) mais bon... le tempérament espagnol a renoué plus tard avec ses origines et va sans doute abandonner totalement ce qui reste des lois de Bourbon pour assurer la succession des filles de Felipe VI. Un roi Bourbon revenu chez nous pourrait très bien éditer un corpus doctrinal différent des lois fondamentales qui conviendrait mieux à la situation politique du moment. Un roi non-Bourbon aussi !
    Que la monarchie revenue de cette façon déplaise aux thuriféraires de l'Ancien régime n'a que peu d'intérêt pour la suite. Que les déçus repartent d'où ils viennent, dans les livres d'histoire. L'important est le meilleur futur possible de ce magnifique pays mis à l'encan par la loi démocratique de l'envie, et surtout celui des gens qui l'habitent, et certainement pas le confort des émotions royalistes. C'est la monarchie qui nous sauvera et la monarchie est d'abord un principe de gouvernement des hommes avant que d'être un régime successoral. 
    Nos princes sont libres. Aussi libres que les sujets appelés aujourd'hui citoyens qui cherchent à revenir en monarchie pour les bienfaits et avantages propres à ce régime. Quand Jack Lang admet qu'un roi améliorerait les institutions en sauvant la pointe de pyramide de la dispute démagogique ; quand Jacques Attali déplore que le gouvernement démocratique soit incapable de gérer le temps long et s'épuise à des querelles sans intérêt ; quand Emmanuel Macron met en scène l'absence du père de la Nation à la tête de l'Etat depuis qu'on a coupé notre roi en deux ; quand de plus en plus d'hommes politiques observent le pourrissement quasiment irrémédiable des institutions républicaines gangrenées par les syndicats et le secteur protégé ; on peut s'autoriser à penser que l'option monarchique revient sur la table. 

    Au sein de cette option, Bourbon est une option, au milieu d'autres options dont l'ex-nihilon'est pas la moindre. L'affection que nous portons naturellement à nos princes ne les dispense pas de se préparer sérieusement à la fonction de roi, régent, lieutenant-général, que sais-je, surtout pour ceux d'entre eux qui aspirent à nous gouverner. Il est important que ce souci d'être au-dessus du lot soit partagé publiquement avec les militants et les cotisants. Pure justice. Que le meilleur gagne, mais pour cela il lui faudra passer le rapport supérieur de la boîte à vitesses car aucun de ceux que nous connaissons n'est prêt. Qui avait parlé du Mérovingien caché ? C'est pour finir sur un sourire.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Conférence Dextra le vendredi 23 octobre : La jeunesse au pouvoir par Julien Langella

    Chers amis, Chers camarades,
     Nous recevrons vendredi soir, Julien Langella qui viendra nous présenter son livre : 
    "La jeunesse au pouvoir" 
    Ce livre, qui récemment fait beaucoup parler de lui, permet un regard nouveau sur la situation politique française Plus d'infos sur cet ouvrage :http://www.leseditionsdurubicon.com/nos-ouvrages.html 
     Nous vous attendons nombreux vendredi, n'hésitez pas inviter vos amis !

  • Le FN accepte sur ses listes des membres de la Manif pour Tous

    Lu ici :

    "Louis Aliot propose une offre politique radicalement nouvelle : associer sur une même liste, le Front National et des personnalités indépendantes issues des diverses tendances de la droite régionale et des milieux socio-professionnels. Cette volonté d’ouverture s’illustre par la présence d’anciens cadres ou élus de l’UMP-UDI, de la Manif Pour Tous, de partis souverainistes comme Debout La France (DLF) ou issus de syndicats agricoles dans l’équipe de Louis Aliot".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Demande d’asile : la Cour des comptes estime que 96% des déboutés restent en France

    Ces clandestins n’obtiennent pas le bout de papier républicain, mais ils continuent de profiter de tout notre système social (aides financières, CMU, logement gratuit etc…). La première des mesure serait pourtant de les contraindre a rentrer chez eux…

    Un véritable réquisitoire. Dans unrapport publié mardi 20 octobre, la Cour des comptes dénonce une politique dedemande d’asilemal« maîtrisée ». Selon le document signé du premier président de la Cour, Didier Migaud, la longueur de la procédure contribue à ce que« in fine plus de 96% des personnes déboutées resteraient en France ». La Cour s’appuie sur des chiffres de la Direction générale des étrangers en France (DGEF), faisant état de 1 432 éloignements sur 40 206 personnes déboutées en 2014.

    Au chapitre des coûts, la Cour note« des dépenses en forte croissance à mieux maîtriser ». Celles-ci se sont élevées à 690 millions d’euros en 2013, auxquels il faut ajouter les dépenses de santé et les frais de scolarisation, « qu’il est difficile d’évaluer avec précision ». Les dépenses ont ainsi augmenté de 52% entre 2009 et 2014, soit plus que la progression de 36% des demandes d’asile sur la même période.Source

    http://www.contre-info.com/

  • «Je suis Marine» : le FN se mobilise pour sa «liberté d'expression»

    La présidente du FN comparaît ce mardi à 14h au TGI de Lyon pour avoir comparé les prières de rues à l'Occupation allemande.

    Au lendemain des attentats du 11 janvier, les cadres du FN ne se bousculaient pas pour reprendre le slogan «Je suis Charlie» et défendre la liberté d'expression des journalistes de l'hebdomadaire satirique. Mais en ce mardi 20 octobre, les responsables de la rue des Suisses à Nanterre n'ont pas hésité à reprendre le slogan pour défendre la liberté d'expression de leur présidente Marine Le Pen. Cette dernière doit en effet comparaître en correctionnelle au sujet de sa comparaison entre les prières de rues et l'occupation allemande, des propos tenus il y a 5 ans à Lyon dans une réunion publique.

    «Je ne vais pas rater une telle occasion», avait annoncé Marine Le Pen il y a un mois, avide d'exploiter la tribune qui lui est offerte. Son état-major a d'ailleurs préparé le terrain dès lundi soir. «Face au communautarisme, et aux menaces du fondamentalisme islamiste, ils veulent la faire taire!», s'est par exemple alarmé le responsable FNJ Gaëtan Dussausaye. Une rhétorique reprise par le secrétaire général du parti Nicolas Bay, par le trésorier Wallerrand de Saint-Just et par le numéro deux du parti Florian Philippot. Comme relevé par le Lab, ce hashtag fort à propos n'a pas été créé pour l'occasion. Il est régulièrement employé par les responsables du FN pour dénoncer les attaques contre la tête de liste FN aux régionales dans le nord, ou sur le ton de l'ironie par certains adversaires.

    «Je suis désolée mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire», avait déclaré Marine Le Pen en décembre 2010 à Lyon. «C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers, dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes, il n'y a pas de blindés, pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants», avait-elle ajouté. Des propos qui lui valent aujourd'hui une comparution en justice suite à la constitution en partie civile de 4 plaignants: l'Observatoire national contre l'Islamophobie du CFCM, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), le Mrap et la Ligue judiciaire de défense des musulmans. La Licra a indiqué lundi qu'elle souhaitait rejoindre les parties civiles.

    Cette convocation au tribunal pour «provocation à la discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion» est une première pour Marine Le Pen, contrairement à son père, coutumier du fait. Une habitude qui a même conduit la présidente du FN à exclure le fondateur du parti en août dernier. L'eurodéputée a déjà avancé la ligne de défense qu'elle assumera dès cet après-midi au TGI de Lyon: arguer d'avoir parlé «d'occupation» mais en niant avoir fait référence à la période historique. Marine Le Pen encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. En pleine campagne pour les régionales, elle devrait par contre disposer d'une tribune de choix sur un de ses cibles de prédilection: l'islam.

    Marc de Boni , AFP, AP, Reuters Agences

    source : Le Figaro  lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuuVFFAVkVbRCiozLp.shtml

  • Xavier Raufer: Mondialisation criminelle, la menace occultée

    Xavier Raufer au Cercle Aristote pour échanger avec nous sur la mondialisation criminelle. http://cerclearistote.com/


    Xavier Raufer : Mondialisation criminelle la... par webtele-libre

    http://www.dailymotion.com/webtele-libre