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  • Contre le chaos migratoire...

    L'analyse sans concession d'un groupe de hauts fonctionnaires

    Groupe Plessis* 

    Ex: http://metamag.fr 

    La crise migratoire qui se déroule sous nos yeux, pour spectaculaire qu'elle soit, n'est que la manifestation renouvelée de l'incapacité de nos gouvernants à mettre en œuvre et assumer des politiques de maîtrise durable des flux de population qui franchissent nos frontières. Pourtant, il n'y a pas de fatalité en la matière.

    Cette impuissance, assortie d'un discours médiatique moralisateur, est en décalage croissant avec les aspirations de la population qui, en butte aux désordres causés par une immigration incontrôlée depuis plusieurs décennies et inquiète des menaces terroristes, recherche protection et sécurité. Il est d'ailleurs frappant de constater que le formidable battage médiatique actuel, qui confine au harcèlement, ne convainc plus guère les Français

    L'accueil des migrants: un irresponsable appel d'air

    Le phénomène migratoire, qui s'est accéléré avec l'effondrement des États libyen et syrien, va encore s'amplifier à la suite du formidable appel d'air que constitue l'accueil, nolens volens, de centaines de milliers de nouveaux migrants en Europe occidentale. Les déclarations du gouvernement, qui évoque l'accueil « provisoire » de seulement 24 000 « réfugiés » alors même qu'aucun contrôle transfrontalier des flux n'est possible et que les retours sont bien improbables, n'ont pour seul mérite que de confirmer l'adage selon lequel, lorsque les événements vous échappent, il faut feindre d'en être l'organisateur. En l'état actuel des choses, il est bien évident que le Gouvernement n'a ni la volonté, ni surtout les moyens, de contrôler efficacement nos 3 000 km de frontières terrestres métropolitaines, sans parler des frontières maritimes.

    Une générosité de façade

    La générosité affichée par nos dirigeants, et par nombre de dirigeants européens, n'est que le masque de l'impuissance. Derrière cette façade, on enrichit des trafiquants impitoyables ( la traite des êtres humains rapporterait désormais plus que le trafic de drogue ), on pousse des malheureux à prendre des risques insensés sur des embarcations de fortune ; on valide la stratégie de Daech de purification éthnico-religieuse, sans parler de la déstabilisation sans doute volontaire de l'Occident par l'arrivée en masse de populations de culture musulmane, sans même parler des probabilités d'infiltration d'éléments terroristes. Ajoutons que l'on vide les pays du Sud de leurs éléments les plus qualifiés et les plus dynamiques. Avec bonne conscience, les dirigeants européens se livrent à une véritable spoliation de l'avenir de ces pays, tout en imposant à leurs propres peuples de se perdre dans une bien aventureuse « dilution dans l'universel », pour reprendre l'expression d'Aimé Césaire.

    « Rien n'est meurtrier comme la lâcheté ; rien n'est humain comme la fermeté. » écrivait Charles Péguy. Face aux menaces actuelles qui engagent notre responsabilité collective vis-à-vis des générations futures, il est temps d'être humains et fermes.

    Une action ferme pour résoudre la crise de l'asile

    Résoudre la crise de l'asile, c'est d'abord s'attaquer aux causes et définir une stratégie claire au Proche-Orient, conforme à nos intérêts: un rapprochement avec l'Iran, une concertation avec la Russie, une politique plus pragmatique à l'égard du régime de Damas.

    S'agissant de populations déplacées par la guerre, la priorité est d'aider matériellement ces populations au plus près de leur pays d'origine, les pays d'accueil, en particulier le Liban, et les organisations humanitaires. Au moment même où les migrants syriens sont au cœur de l'actualité, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ne disposent pas des moyens nécessaires pour héberger et nourrir les déplacés. Il est aussi inacceptable que des pays proches, qui ne sont pas pour rien dans la guerre civile syrienne, et qui ne manquent pas d'abondantes liquidités, le Qatar ou l'Arabie saoudite, se montrent si peu accueillants. On s'étonnera aussi du rôle joué par la Turquie qui n'aide guère l'Europe .

    Lutter contre les réseaux de passeurs et délocaliser la demande d'asile

    La deuxième priorité est de s'attaquer à l'économie même des passeurs. A cet égard, l'exemple australien est éloquent: aucune arrivée illégale par bateau n'est tolérée, les bateaux sont raccompagnés soit vers leur lieu de départ, soit vers des centres de rétention extraterritoriaux, mis à disposition par des pays riverains et où les demandes d'asiles sont traitées. Le résultat est sans appel: aucun mort en mer à déplorer depuis 18 mois. 

    Il est parfaitement envisageable, pour l'Europe ou, à défaut, pour la France seule, de reproduire ce dispositif en concluant des accords (assortis d'une aide financière) avec des pays du Sud de la Méditerranée pour la création de ces centres. L'action de la Marine serait alors réorientée vers le raccompagnement des embarcations et de leurs passagers en direction de ces centres et vers la traque des passeurs qui est désormais un enjeu de sécurité nationale. Un dispositif européen similaire pourrait également être envisagé pour les demandeurs d'asile empruntant la route terrestre des Balkans. Ne seraient alors admises en France que les personnes s'étant effectivement vues octroyer le statut de réfugié au sens de la Convention de Genève ou de la Constitution. Ce système aurait donc le mérite d'éviter d'introduire en France des demandeurs d'asile dont fort peu répondent aux critères (70 % de déboutés malgré une procédure très favorable aux demandeurs) mais qu'il est ensuite extrêmement difficile d'éloigner (moins de 5% des déboutés).

    Recentrer l'asile au profit des rares authentiques réfugiés

    S'agissant des demandes d'asile déposées en France, le dispositif actuel, largement détourné au profit d'une immigration économique ou sociale et dévoyé par des manœuvres dilatoires et des fraudes de toutes sortes, doit impérativement être revu au profit d'une procédure extrêmement rapide, non créatrice de droit, sous contrôle étroit des autorités et suivie d'une expulsion rapide des déboutés, sans possibilité de solliciter, sinon dans le pays d'origine, un autre titre de séjour.

    Un discours de vérité sur l'immigration

    Cette crise d'une ampleur exceptionnelle appelle un retournement de paradigme qui passe par un changement de discours sur l'immigration. Il est temps d'admettre que, contrairement à certaines idées reçues, la France n'a pas besoin d'une immigration supplémentaire. Et si les beaux esprits le contestent, il n'est que de demander son avis au peuple de France par référendum. Notre taux de chômage élevé, l'immense besoin en formation de nos jeunes inactifs peu qualifiés montrent bien que le pays n'a aucunement besoin d'un apport extérieur de main-d'œuvre, à l'exception de quelques travailleurs particulièrement qualifiés.

    Certains secteurs d'activité emploient massivement une main-d'œuvre étrangère, souvent illégale ( BTP, restauration …). Mais est-ce à la collectivité d'assumer cette charge pour que ces entreprises emploient à moindres frais? L'immigration a d'ailleurs un coût: poids croissant sur le système de santé, sur la protection sociale, sur la politique de logement, sur les établissements scolaires, sans parler des déséquilibres sociaux, ethniques et culturels qu'elle provoque sur de nombreux territoires. Mais le coût principal de cette immigration non choisie est probablement la défiance qu'elle fait naître entre un peuple de France inquiet pour son identité et ses dirigeants qui y semblent indifférents.

    La France peut bien sûr accueillir des personnes par souci d'humanité ou parce qu'elles manifestent un attachement sincère à notre pays, mais il s'agit bien là d'une faveur et non d'un droit, d'un choix et non d'une obligation.

    Une politique migratoire souveraine

    - Pour un contrôle démocratique sur la politique d'immigration: remettre au cœur de nos politiques la souveraineté nationale devrait conduire à fixer un quota annuel, voté par le Parlement, en fonction des besoins et des capacités d'accueil du pays. Le principe d'un tel vote devra être solennellement inscrit dans la Constitution, par voie de référendum. Sa mise en œuvre impliquerait un changement radical dans les pratiques de l'administration qui devrait, sous contrainte, mener une politique active de sélection et de priorisation des candidats.

    - Simplifier le droit des étrangers: le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile devrait être considérablement simplifié (plus de 1 000 pages en édition courante!), les délais et nombre de recours drastiquement réduits.

    - Inciter au départ les étrangers inactifs légalement présents dont il faut rappeler qu'ils n'ont pas nécessairement vocation à rester sur notre territoire. Ainsi les allocations auxquelles ils ont droit (chômage notamment) pourraient-elles leur être versées dans leur pays: une chance de réinsertion leur serait ainsi donnée ; le poids sur nos services sociaux en serait allégé et ces fonds contribueraient au développement des pays d'origine.

    - Faciliter l'éloignement forcé: en 2014, les vrais éloignements, c'est-à-dire les éloignements forcés hors de l'espace Schengen, n'ont concerné que 6 500 étrangers, chiffre dérisoire au regard des enjeux de l'immigration clandestine. Une simplification drastique des procédures et des recours est nécessaire. De même, tout statut doit être refusé aux étrangers en situation irrégulière. Cela passe par la suppression de l'AME et du droit à une scolarisation en milieu ordinaire: les enfants, qui ont d'ailleurs le plus souvent besoin d'un parcours spécifique, seraient pris en charge dans des structures ad hoc, dans l'attente d'un éloignement. Cela passe aussi par un enregistrement sérieux des entrées et des sorties des étrangers afin de rechercher, pour contrôle et expulsion, ceux restant illégalement sur le territoire.

    - Réviser en profondeur l'accord de Schengen afin de permettre un contrôle réel de l'immigration irrégulière aux frontières nationales: le contrôle aux frontières de l'espace Schengen est un leurre. Sans doute faut-il fixer un principe: franchir illégalement les frontières de l'Union ne crée aucun droit. Sans doute aussi faut-il passer à un système à deux niveaux, c'est-à-dire tout à la fois revenir à un contrôle ciblé mais durable des frontières nationales, qui passe par la constitution d'un véritable corps de garde-frontières, et qui permettra également de faire face aux vastes mouvements de populations intra-communautaires en provenance de Roumanie et de Bulgarie, et commencer à construire un véritable dispositif collectif de contrôle des frontières extérieures. Dans cette attente, doivent être envisagées par la France une mise en œuvre des clauses de sauvegarde prévues par la convention, et sans doute une sortie temporaire du système. Contrairement à ce qui est parfois affirmé, l'expérience hongroise montre que le contrôle des frontières nationales, lorsqu'il est au service d'une politique volontaire, reste un moyen très efficace pour enrayer les flux migratoires clandestins.

    - Sortir de l'angélisme dans la coopération avec les pays d'origine: il n'est pas de contrôle efficace de l'immigration à moyen terme sans une coopération bien comprise avec les pays d'origine que l'on doit inciter à s'engager contre les filières de trafic d'êtres humains, engagement auquel devraient être strictement conditionnées les aides bilatérales et européennes. L'immigration est aussi un drame du désespoir et du déracinement. Il est de la responsabilité des nations européennes d'aider aussi ces pays à trouver la voie d'un développement économique et social qui permettent à leurs populations d'envisager un avenir sur place.

    -Enfin, briser l'outil d'encouragement aux migrations non maîtrisées que représente l'espoir de régularisation. D'exceptionnelles, les régularisations sont devenues, notamment sous la pression d'associations, une modalité banale d'admission au séjour en France et constituent un puissant incitatif à l'entrée et au séjour irréguliers. Dès lors, pourquoi ne pas inscrire dans la Constitution, via un référendum, que les régularisations d'étrangers en situation irrégulière sont interdites?

    *Plessis est le pseudonyme d'un groupe de hauts fonctionnaires qui proposent des solutions concrètes à la crise des migrants

  • L'épineuse question des retraites.

    La question des retraites, lancinante, revient depuis quelques jours sur le devant d'une scène sociale déjà bien encombrée... La décision prise par plusieurs partenaires sociaux de reculer l'âge de la retraite à 63 ans pour les salariés du privé, pour pouvoir toucher, en fait, leur retraite complémentaire à taux plein pour ceux qui auraient accompli leurs annuités nécessaires, n'est pas anodine et ouvre des perspectives nouvelles sur cette question particulière sans, pour autant, résoudre le problème du financement, plus général, des retraites elles-mêmes.

    D'abord, rappelons que cette question dépend aussi du taux de chômage de notre pays : moins il y aura de personnes sans emploi, plus les retraites seront assurées et financées. Là encore, c'est bien la lutte contre le non-emploi ou le mal-emploi qui doit être privilégiée pour relancer l'économie sans, pour autant, tomber dans les pièges de la croissance. D'ailleurs, il n'est pas inutile de rappeler aussi que, si l'on en croit le syndicat CFDT, « 60 % des salariés ne sont déjà plus en emploi quand ils liquident leur retraite : femmes au foyer, chômeurs, invalides... Ceux-là n'ont pas vraiment le choix de rester au travail un ou deux ans de plus ». Dans l'industrie, la proportion est, me semble-t-il, plus importante encore, conséquence d'une désindustrialisation accélérée ces dernières décennies pour cause de mondialisation, mais aussi du fait des maladies squeletto-musculaires ou des infirmités liées au travail à l'usine ou dans le bâtiment.

    Il est évidemment plus simple de constater que de proposer, et beaucoup m'expliquent que, en tant que royaliste, je ne peux guère appliquer de solutions, n'étant ni au pouvoir ni en situation de l'être dès les années prochaines, ce que je reconnais sans m'y résigner... A quoi je tiens à rétorquer qu'il me reste, en attendant mieux, le droit (et même le devoir) d'avancer des pistes de réflexion que, peut-être, d'autres utiliseront sans que je n'en éprouve aucune jalousie.

    Pour ce qui est des retraites elles-mêmes, il me semble possible d'user de plus de souplesse dans leur gestion, en particulier en tenant compte des souhaits de chacun et des possibilités réelles, locales ou professionnelles : j'ai toujours clamé mon opposition à « la retraite à 67 ans », c'est-à-dire à l'imposition d'un âge légal qui serait le même pour tous les métiers et tous les salariés ou travailleurs, quelles que soient les conditions de travail et de vie, les lieux et les milieux. Pourtant, depuis 2011, c'est la « suggestion », plutôt appuyée, de l'Allemagne faite à la Commission européenne qui s'est empressée de la reprendre, au moins dans ses prospectives, et qui, depuis quatre ans, devient légale dans de nombreux pays de l'Union européenne, le dernier gouvernement à avoir fait voter cette mesure étant celui de la Gauche radicale (ou supposée telle) de M. Tsipras, en Grèce... Mais, cela ne signifie pas que je veuille empêcher qui que ce soit de travailler jusqu'à et au-delà de l'âge de 67 ans : ce qui est une possibilité et une liberté individuelle ne doit pas devenir une obligation pour tous !

    Plutôt que d'imposer un âge légal de départ à la retraite, mieux vaudrait instaurer un système à points plus complet que celui d'aujourd'hui, et qui tienne compte des professions, de leurs particularités et difficultés, voire dangerosités, et qui laisse une plus grande liberté dans le choix de l'âge de départ, avec des pensions adaptées à ces différents cas de figure, plus personnalisés, particulièrement dans une époque où les périodes de chômage, les changements de profession ou les temps de travail peuvent être très différents d'une personne à l'autre. Cela pourrait fonctionner comme un système d'épargne-retraite, et le salarié pourrait ainsi y verser, par un système de cotisations variables (mais avec un plancher obligatoire, bien sûr), les sommes-points qu'ils souhaiteraient.

    Dans ce cas de figure, le rôle de l’État se limiterait à contrôler et à garantir le système mais non à en avoir la gestion et la direction qui seraient laissées aux associations professionnelles, aux organisations de représentation des salariés et « indépendants » mais aussi aux pouvoirs publics locaux, dans un cadre qui resterait national mais fortement décentralisé (voire fédéral ?), et qui pourrait ainsi admettre plusieurs « variantes » selon les régions.

    Cette restructuration (« corporative et fédéraliste », diraient certains) du système des retraites pourrait s'inscrire dans une politique plus vaste de l'aménagement du territoire, celles-ci devant tenir compte des conditions locales d'emploi et d'employabilit

    Je ne suis pas, en ce domaine comme en d'autres, un dogmatique, et j'essaye juste, en quelques lignes trop rapides, de tracer une voie possible pour surmonter un problème qui se pose à notre société, et qui se posera d'autant plus que celle-ci, par la faute d'un système politique incapable de relever les défis du temps, se fragilise de plus en plus, au risque permanent de l'explosion et de l'effondrement... Que mes lignes soient incomplètes, insuffisantes ou maladroites, j'en suis bien conscient, et elles n'ont pas d'autres ambitions que de poser quelques questions et quelques jalons dans le cadre d'une réflexion qui, au-delà de l'économique, se doit d'être aussi sociale et politique.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1268:lepineuse-question-des-retraites&catid=49:2015&Itemid=60

  • [Paris] 21 novembre 2015 : Colloque d’Action française

    Colloque d’Action française le samedi 21 novembre !

    De nombreux intervenants apporteront un éclairage pertinent sur la question de l’immigration. Réservez votre après-midi, participez, et partagez autour de vous !

     

  • "François Hollande s'exprime non pas pour les citoyens mais pour les médias", affirme Éric Zemmour

  • La vie en Syrie racontée par des djihadistes de retour en France

    Article intéressant du journal Le Monde sur la vie des jihadistes de l’État Islamique en zone syro-irakienne. On apprend notamment que la DACG redoute des retours en France de combattants « autorisés » par l’EI à mener des attaques terroristes. Autre détail révélateur : il règnerait une ambiance de « cité » dans les bataillons jihadistes (katiba) composés de « Français » et de « Belges ».

    Depuis le début des frappes de la coalition contre l’Etat islamique, en août 2014, l’organisation aurait perdu, selon les estimations, jusqu’à 9 000 combattants. Afin de limiter l’hémorragie de ses forces vives, l’EI aurait mis en œuvre au début de l’année une politique de dissuasion des désertions, n’hésitant pas à exécuter les velléitaires. Forte de ce constat, la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), une direction d’administration centrale du ministère de la justice, invite les magistrats antiterroristes « à considérer avec une particulière vigilance » les retours récents de djihadistes français, ces derniers pouvant être « potentiellement autorisés » par l’EI et « porteurs de projets terroristes ».

    Cette mise en garde intervient en conclusion d’une synthèse inédite réalisée par la DACG à partir des déclarations de ressortissants français mis en examen à leur retour de la zone irako-syrienne. Intitulé « Recrutement, parcours et activités des combattants français », ce document, qui relate en détail leur vie quotidienne sur place, a été envoyé début octobre à l’ensemble des magistrats référents sur le terrorisme.

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    http://www.contre-info.com/

  • Pourquoi j’ai démissionné des Républicains

    C’est finalement l’ancien chef de l’État, en qui j’ai longtemps cru et qui aujourd’hui me déçoit, qui m’a fait devancer la date de mon départ.

    Je ne m’appelle pas Madeleine. Cependant, comme elle et d’autres, je viens de claquer la porte de LR.

    Cette décision me tourmentait depuis plusieurs semaines. Je l’ai prise plus tôt que je ne l’avais envisagé. De moins en moins en phase avec ceux qui représentent « Les Républicains», ne trouvant plus la force de défendre l’indéfendable dans l’attente d’une improbable prise de conscience salutaire de ces derniers, ne voulant pas assister de l’intérieur au spectacle des primaires qui ne pourra être autre que pitoyable, j’avais décidé de m’en aller vers d’autres horizons au lendemain des élections régionales.

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  • Le front républicain et l'UMPS ne sont pas morts

    Quand il s'agit de s'opposer à l'invitation de Marine Le Pen dans l'émission politique de France 2 Des Paroles et Des Actes (jeudi 22 octobre à 20h50) :

    Mercredi, c'est le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, qui a dénoncé «une distorsion dans l'équité médiatique». Le député de Paris a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy pour lui proposer de saisir à ses côtés le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). «Il n'est pas admissible que le service public fasse plus de deux heures de publicité pour Madame Le Pen au détriment des partis républicains représentés à l'Assemblée nationale», écrit Jean-Christophe Cambadélis (...)

    En fin d'après-midi, l'entourage de Nicolas Sarkozy a indiqué à l'AFP que le président des Républicains avait répondu favorablement à la démarche de Jean-Christophe Cambadélis. «Ils partagent la même analyse concernant cette affaire, c'est une violation manifeste de la règle républicaine de l'équité du temps de parole», a-t-on précisé, confirmant un contact téléphonique entre les deux responsables politiques. Dans la foulée, une nouvelle lettre, cette fois-ci signée de Frédéric Péchenard, le directeur général des Républicains, a été envoyée à France Télévisions et au CSA. Le gendarme des médias a justement réagi mercredi via un communiqué, préconisant qu'une «expression contradictoire (soit) rapidement offerte aux concrrents» de Marine Le Pen."

    Les socialistes étaient pourtant moins regardants lorsque François Mitterrand a fait pression sur les chaînes de télévision pour qu’elles ouvrent davantage leurs antennes à Jean-Marie Le Pen, notamment à l’Heure de vérité en 1984...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Hollande hué à La Courneuve !

    Il pensait se faire de belles images de popularité en allant prendre un bain de foule à La Courneuve, qui avait voté à 75 % pour lui aux dernières présidentielles. 10 ans après les émeutes qui avaient secoué la ville, François Hollande est venu soutenir les entreprises et rencontrer la population de cette commune de Seine-Saint-Denis. Les caméras et les commentaires flatteurs étaient prêts… Mais l’opération de comm » a fini sous les sifflets et les huées… « un accueil mitigé » dira le commentateur de BFMTV… Même auprès des militants de gauche et des populations immigrées traditionnellement favorables au PS, le « président » ne fait plus illusion.

    http://fr.novopress.info/193926/beaucoup-huees-francois-hollande-en-visite-courneuve/

  • Qui les États-Unis visent-ils en Irak et en Syrie ?

    Nous publions le témoignage éloquent d’un expatrié français présent dans la partie kurde de l’Irak. La vidéo qui accompagne le témoignage fait actuellement fureur en Irak et en Syrie. Elle pourrait éclairer d’un jour nouveau l’inhabituelle discrétion des Américains quant à leur intervention militaire au Moyen-Orient.

    « (…) Je vais manger un kebab et faire des courses au supermarché. Sur le retour, je vois dans une petite rue adjacente des vieux armés de kalachnikovs. Ce sont d’anciens peshmergas qui font maintenant office de policiers gardant un bâtiment. Je les salue, ils me font signe de venir et on boit un thé assis sur des chaises dans la rue.

    L’un d’entre eux bredouille quelques mots d’anglais mais la discussion tourne vite en rond quand le sujet vient sur l’Etat Islamique. Je dis « peshmerga very good » mimant les combattants kurdes tirant sur Daech. Puis on fait le tour des pays… Je mime un avion russe en Syrie assorti d’un « very good », parole accueillie avec approbation.
    Turquie : mine de dégoût de mes interlocuteurs, « no good ». Nous mimons tous l’argent et les armes donnés par la Turquie à l’EI. Même chose pour l’Arabie saoudite.

    Puis l’un d’entre eux me demande : « America ? » Je fais la même imitation, ce qu’approuve l’un de mes petits vieux armés. Et là, il me mime un truc que j’ai immédiatement compris (comme quoi ça sert de connaître les nouvelles géopolitiques) : il place un sucre par terre et dit « Daech », puis sa main (« America ») représente un avion US qui balance quelque chose, puis Daech qui va fouiller. Ca a fait tilt immédiatement dans ma tête !

    Il faut savoir qu’il y a en ce moment une vidéo sur les réseaux sociaux irakiens, et qui est passée à la télé, que tout le monde commente. J’ai aussi réussi à la trouver sur youtube :

    C’est un commandant de l’armée irakienne qui a repris à l’EI une raffinerie. On le voit montrer des affaires par terre : « ça, c’est un parachute américain, ça aussi, là aussi, regardez ». Autrement dit, au lieu de balancer des bombes sur l’EI, la coalition américaine leur parachuterait des armes et des vivres.

    Vrai ou faux, je ne saurais dire… C’est en tout cas quelque chose qui est présent à l’esprit des Irakiens en ce moment : ils n’ont aucune confiance en les Américains et appellent de leurs voeux les Russes qui, eux, ne jouent pas double jeu ». • 

     - Politique magazine

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Anne Hidalgo interdite de séjour à Maisons-Laffitte : un exemple à suivre ?

    Jacques Myard a pris un arrêté municipal interdisant le séjour de la dame sur sa commune.

    L’humour et les bonnes blagues en politique ne sont pas si fréquents, alors il faut les saluer lorsque cela arrive. D’autant qu’à bien y réfléchir, quand la situation atteint le niveau de blocage où elle est actuellement, la farce est peut-être une arme beaucoup plus efficace qu’on ne l’imagine.

    Jacques Myard, maire de Maisons-Laffitte, est furieux de la nouvelle lubie du maire de Paris. Anne Hidalgo veut, en effet, « piétonniser les quais bas de la rive droite à partir de l’été prochain », comme on dit dans le jargon municipal, cela sans doute du tunnel des Tuileries jusqu’au port de l’Arsenal, à la Bastille. Ce qui va créer une pagaille encore plus inextricable sur les quais hauts de la Seine, et sûrement pas arranger le niveau de pollution déjà extrême dans la capitale.

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