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  • Hannah Arendt : l’âge sombre, le paria et le parvenu

    Recension : Agnes HELLER, « Eine Frau in finsteren Zeiten », in :Studienreihe der Alten Synagoge, Band 5 : Hannah Arendt, “Lebensgeschichteeiner deutschen Jüdin”, Klartext Verlag, Essen, 1995-96, 127 p.

    Dans un volume publié par le centre d’études juives Alte Synagoge, Agnes Heller se penche sur la vision du monde et des hommes qu’a développéeHannah Arendt, au cours de sa longue et mouvementée quête de philosophe. Cette vision évoque tout à la fois un âge sombre (finster) et un âge de Lumière, mais les périodes sombres sont plus fréquentes et plus durables que les périodes de Lumière, qui sont, elles, éphémères, marquées par la fulgurance de l’instant et la force de l’intensité. Les périodes sombres, dont la modernité, sont celles où l’homme ne peut plus agir politiquement, ne peut plus façonner la réalité politique : Hannah Arendt se montre là disciple de Hegel, pour qui le zôon politikon grec était justement l’homme qui s’était hissé au-dessus de la banalité existentielle du vécu pré-urbain pour accéder à l’ère lumineuse des cités antiques. Urbaine et non ruraliste (au contraire de Heidegger), Hannah Arendt conçoit l’oikos primordial (laHeimat ou la glèbe / Die Scholle) comme une zone anté-historique d’obscurité tandis que la ville ou la cité est lumière parce qu’elle permet une action politique, permet le plongeon dans l’histoire. Pour cette raison, le totalitarisme est assombrissement total, car il empêche l’accès des citoyens/des hommes à l’agora de la Cité qui est Lumière. L’action politique, tension des hommes vers la Lumière, exige effort, décision, responsabilité, courage, mais la Lumière dans sa plénitude ne survient qu’au moment furtif mais très intense de la libération, moment toujours imprévisible et éphémère. Agnes Heller signale que la philosophie politique de Hannah Arendt réside tout entière dans son ouvrageVita activa ; Hannah Arendt y perçoit l’histoire, à l’instar d’Alfred Schuler, comme un long processus de dépérissement des forces vitales et d’assombrissement ; Walter Benjamin, à la suite de Schuler qu’il avait entendu quelques fois à Munich, parlait d’un “déclin de l'aura”. Hannah Arendt est très clairement tributaire, ici, et via Benjamin, des Cosmiques de Schwabing (le quartier de la bohème littéraire de Munich de 1885 à 1919), dont l’impulseur le plus original fut sans conteste Alfred Schuler. Agnes Heller ne signale pas cette filiation, mais explicite très bien la démarche de Hannah Arendt.

    L'histoire : un long processus d’assombrissement

    L'histoire, depuis les Cités grecques et depuis Rome, est donc un processus continu d’assombrissement. Les cités antiques laissaient à leurs citoyens un vaste espace de liberté pour leur action politique Depuis lors, depuis l’époque d’Eschyle, ce champ n’a cessé de se restreindre. La liberté d’action a fait place au travail (à la production, à la fabrication sérielle d’objets). Notre époque des jobs, des boulots, du salariat infécond est donc une époque d’assombrissement total pour Hannah Arendt. Son pessimisme ne relève pas de l’idéologie des Lumières ni de la tradition messianique. L’histoire n’est pas, chez Hannah Arendt, progrès mais régression unilinéaires et déclin. La plénitude de la Lumière ne reviendra pas, sauf en quelques instants surprises, inattendus. Ces moments lumineux de libération impliquent un “retournement” (Umkehr) et un “retour” bref à cette fusion originelle de l’action et de la pensée, incarnée par le politique, qui ne se déploie qu’en toute clarté et toute luminosité. Mais dans cette succession ininterrompue de périodes sombres, inintéressantes et inauthentiques, triviales, la pensée agit, se prépare aux rares irruptions de lumière, est quasiment le seul travail préparatoire possible qui permettra la réception de la lumière. Seuls ceux qui pensent se rendent compte de cet assombrissement. Ceux qui ne pensent pas participent, renforcent ou accélèrent l’assombrissement et l’acceptent comme fait accompli. Mais toute forme de pensée n’est pas préparation à la réception de la Lumière. Une pensée obnubilée par la vérité toute faite ou recherchant fébrilement à accumuler du savoir participe aussi au processus d'assombrissement. Le totalitarisme repose et sur cette non-pensée et sur cette pensée accumulante et obsessionnellement “véritiste”.

    L’homme ou la femme, pendant un âge sombre, peuvent se profiler sur le plan culturel, comme Rahel Varnhagen, femme de lettres et d’art dans la communauté israélite de Berlin, ou sur le plan historique, comme Benjamin Disraeli, qui a forgé l’empire britannique, écrit Hannah Arendt. Mais, dans un tel contexte de “sombritude”, quel est le sort de l’homme et de la femme dans sa propre communauté juive ? Il ou elle s’assimile. Mais cette assimilation est assimilation à la “sombritude”. Les assimilés en souffrent davantage que les non-assimilés. Dans ce processus d’assimilisation-assombrissement, deux figures idéal-typiques apparaissent dans l’œuvre de Hannah Arendt : le paria(1) et le parvenu, deux pistes proposées à suivre pour le Juif en voie d’assimilation à l’ère sombre. À ce propos, Agnes Heller écrit :

    « Le paria émet d’interminables réflexions et interprète le monde en noir ; il s’isole. Par ailleurs, le parvenu cesse de réfléchir, car il ne pense pas ce qu’il fait ; au lieu de cela, il tente de fusionner avec la masse. La première de ces attitudes est authentique, mais impuissante ; la seconde n’est pas authentique, mais puissante. Mais aucune de ces deux attitudes est féconde ».

    Ni paria ni parvenu

    Dès lors, si on ne veut être ni paria (par ex. dans la bohème littéraire ou artistique) ni parvenu (dans le monde inauthentique des jobs et des boulots), y a-t-il une troisième option ? “Oui”, répond Hannah Arendt. Il faut, dit-elle, construire sa propre personnalité, la façonner dans l’originalité, l’imposer en dépit des conformismes et des routines. Ainsi, Rahel Varnhagen (2) a exprimé sa personnalité en organisant un salon littéraire et artistique très original où se côtoyaient des talents et des individualités exceptionnelles. Pour sa part, Benjamin Disraeli a réalisé une œuvre politique selon les règles d’une mise en scène théâtrale. Enfin, Rosa Luxemburg, dont Hannah Arendt dit ne pas partager les opinions politiques si ce n'est un intérêt pour la démocratie directe, a, elle aussi, représenté une réelle authenticité, car elle est restée fidèle à ses options, a toujours refusé compromissions, corruptions et démissions, ne s’est jamais adaptée aux circonstances, est restée en marge de la “sombritude” routinière, comme sa judéité d’Europe orientale était déjà d’emblée marginale dans les réalités allemandes, y compris dans la diaspora germanisée. L’esthétique de Rahel Varnhagen, le travail politique de Disraeli, la radicalité sans compromission de Rosa Luxemburg, qu’ils aient été succès ou échec, constituent autant de refus de la non-pensée, de la capitulation devant l’assombrissement général du monde, autant de volontés de laisser une trace de soi dans le monde. Hannah Arendt méprisait la recherche du succès à tout prix, tout autant que la capitulation trop rapide devant les combats qu’exige la vie. Ni le geste du paria ni la suffisance du parvenu…

    S’élire soi-même

    Agnes Heller écrit :

    « Paria ou parvenu : tels sont les choix pertinents possibles dans la société pour les Juifs émancipés au temps de l’assimilation. Hannah Arendt indique que ces Juifs avaient une troisième option, l’option que Rahel Varnhagen et Disraeli ont prise : s’élire soi-même. Le temps de l’émancipation juive était le temps où a démarré la modernité. Nous vivons aujourd'hui dans une ère moderne (postmoderne), dans une société de masse, dans un monde que Hannah Arendt décrivait comme un monde de détenteurs de jobs ou un monde du labeur. Mais l’assimilation n’est-elle pas devenue une tendance sociale générale ? Après la dissolution des classes, après la tendance inexorable vers l’universalisation de l’ordre social moderne, qui a pris de l’ampleur au cours de ces dernières décennies, n’est-il pas vrai que tous, que chaque personne ou chaque groupe de personnes, doit s’assimiler ? N’y a-t-il pas d’autres choix sociaux pertinents pour les individus que d'être soit paria soit parvenu ? S’insérer dans un monde sans se demander pourquoi ? Pour connaître le succès, pour obtenir des revenus, pour atteindre le bien-être, pour être reconnu comme “modernes” entre les nations et les peuples, la recette n'est-elle pas de prendre l’attitude du parvenu, ce que réclame la modernité aujourd'hui ? Quant à l'attitude qui consiste à refuser l’assimilation, tout en se soûlant de rêves et d’activismes fondamentalistes ou en grognant dans son coin contre la marche de ce monde (moderne) qui ne respecte par nos talents et où nous n’aboutissons à rien, n’est-ce pas l’attitude du paria ? ».

    Nous devons tous nous assimiler…

    Si les Juifs en voie d'assimilation au XIXe siècle ont été confrontés à ce dilemme — vais-je opter pour la voie du paria ou pour la voie du parvenu ? — aujourd'hui tous les hommes, indépendamment de leur ethnie ou de leur religion sont face à la même problématique : se noyer dans le flux de la modernité ou se marginaliser. Hannah Arendt, en proposant les portraits de Rahel Varnhagen, Benjamin Disraeli ou Rosa Luxemburg, opte pour le “Deviens ce que tu es !” de nietzschéenne mémoire [maxime reprise à Pindare]. Les figures, que Hannah Arendt met en exergue, refusent de choisir l’un ou l’autre des modèles que propose (et impose subrepticement) la modernité. Ils choisissent d’être eux-mêmes, ce qui exige d’eux une forte détermination (Entschlossenheit). Ces hommes et ces femmes restent fidèles à leur option première, une option qu’ils ont librement choisie et déterminée. Mais ils ne tournent pas le dos au monde (le paria !) et n’acceptent pas les carrières dites “normales” (le parvenu !). Ils refusent d’appartenir à une école, à un “isme” (comme Hannah Arendt, par ex., ne se fera jamais “féministe”). En indiquant cette voie, Hannah Arendt reconnaît sa dette envers son maître Heidegger, et l’exprime dans sa laudatio, prononcée pour le 80ème anniversaire du philosophe de la Forêt Noire. Heidegger, dit-elle, n’a jamais eu d’école (à sa dévotion) et n'a jamais été le gourou d’un “isme”. Ce dégagement des meilleurs hors de la cangue des ismes permet de maintenir, en jachère ou sous le boisseau, la “Lumière de la liberté”.

    ► Robert Steuckers, Nouvelles de Synergies Européennes n°42, 1999.

    1 : La Tradition cachée : Le juif comme paria, HA, trad. S. Courtine-Denamy, C. Bourgois, 1987 ; rééd. 10/18, 1997.

    2 : Rahel Varnhagen : La vie d'une Juive allemande à l'époque du romantisme, HA, trad. H. Plard, Paris, Tierce, 1986 ; rééd. Presses-Pocket, 1994 (Rahel Varnhagen : The Life of a Jewess, 1958).

     Courte bibliographie :

    • Les Origines du Totalitarisme (1951) suivi de Eichmann à Jérusalem (1963), Gallimard / Quarto, 2002
    • La Crise de la culture (1961), trad. P. Lévy (dir.), Gallimard / Folio, 1989 [recension]
    • Essai sur la révolution (1963), trad. M. Chrestien, Gallimard / Tel, 1985 [recension]
    • Condition de l’homme moderne (1958), trad. G. Fradier, Presses-Pocket, 1988
    • Qu’est-ce que la politique ?, trad. S. Courtine-Denamy, Seuil, 1995
    • La vie de l’esprit, trad. L. Lotringer, PUF, 2005
    • Juger, trad. M. Revault d'Allonnes, Seuil, 2003

    http://www.archiveseroe.eu/recent/9

  • La Russie a modifié sa stratégie en Syrie

    La Russie a modifié sa stratégie en Syrie

    La Russie a montré, dans une vidéo aérienne tournée dans la nuit du 1er au 2 Octobre, qu’elle était passée à une nouvelle phase de bombardements, beaucoup plus étendue. Les cibles privilégiées étaient les dépôts de munitions et de carburant, les parcs de véhicules, les centres de commandement et de transmission de l’EI dans le Nord, le centre et l’Est de la Syrie. L’objectif est la réduction des capacités de combat des combattants de l’EI, en faisant en sorte qu’ils soient à cours de munitions et qu’ils soient dans l’incapacité de manœuvrer, de se coordonner et de communiquer entre eux. Ainsi, au bout de 4-5 mois de bombardements de l’aviation russe, l’armée syrienne, fidèle à Bachar Al-Assad ne rencontrera aucune résistance notable et sera en mesure de prendre le contrôle de l’ensemble du territoire national.

     

     

    Quatre avions Su-34 ont bombardé plusieurs bunkers souterrains utilisés comme dépôts de munitions de l’EI à Maadan Jadid. Dans une deuxième sortie, les mêmes quatre Su-34 avaient frappé, près d’un point de commandement, une colonne de véhicules de l’EI, non loin de Kasr Faraj, la plupart d’entre eux étant des camions citernes d’essence. Les capacités extraordinaires du nouveau bombardier russe Su-34 ont été détaillées dans un précédent article.

    Arrivée de six bombardiers russes Su-34 en Syrie

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  • "Ni droite ni gauche" : un slogan maladroit

    Barbara Mazières a été candidate FN aux cantonales dans le Maine et Loire (25,34% au 1er tour). Elle est interrogée par Nouvelles de France. Extrait :

    "Vous faites partie des personnes qui viennent de la Manif pour tous et qui se sont engagées en politique. Pourquoi avoir choisi le FN?

    D'abord, parce que c'est le parti qui a été le plus clair sur la loi Taubira. A ma connaissance, aucun autre parti en position de gagner les élections n'a déclaré, en bloc, qu'il était favorable à l'abrogation de cette loi. Mais aussi parce que, comme électrice de droite, j'en ai assez des renoncements et des trahisons. Je fais partie de ceux qui ont espéré un changement lors de l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007. L'ouverture à gauche et l'aplatissement devant le politiquement correct m'ont écoeurée. Enfin, le sujet de la famille, aussi important soit-il, n'est pas le seul sujet d'un projet politique. Or, comme maintenant la majorité des Français, je suis inquiète pour ma patrie et pour la civilisation européenne et le FN est le seul parti à avoir porté la défense de l'identité, de l'enracinement et de la souveraineté nationale depuis des décennies.

    Considérez-vous que l'UMP et le PS, ce soit la même chose?

    Non. Je suis d'abord anti-socialiste et ce que je reproche à l'ex UMP, c'est justement son asservissement au socialisme. Il y a des gens très bien à l'UMP. Des personnes attachées à la France, aux libertés et aux valeurs traditionnelles. J'en connais. Ce que je ne comprends pas, c'est comment ils peuvent cohabiter avec une Kosciusko-Morizet ou un Juppé.

    Vous n'êtes donc pas sur la ligne "ni droite, ni gauche"?

    Vous savez, je crois qu'il y a beaucoup de fantasmes sur cette prétendue ligne "ni droite, ni gauche". Quand on entend ce genre de slogan - assez maladroit, à mon avis - dans la bouche d'un cadre du FN, dans l'écrasante majorité des cas, cela signifie: ni UMP, ni PS. Et cela ne revient pas à mettre ces deux partis sur le même plan. Cela revient à refuser le PS pour son idéologie collectiviste, anti-familiale et immigrationniste, et à refuser l'UMP qui a toujours refusé de s'opposer au socialisme quand  elle était au pouvoir. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Zoom : La novlangue : une arme au service de la superclasse mondiale et cosmopolite (20-10-2015)

  • D’anciens militaires français s’entrainent dans le sud de la France pour rejoindre les milices chrétiennes en Irak

    Photo tirée de la page Facebook Assyrian/French Légion – Dwekh Nawsha . Dans un lieu tenu secret prés de Perpignan, d’ex-militaires français s’entraînent pour rejoindre Dwakh Nawsha, un groupe de combattants chrétiens en Irak.

    Selon un reportage du Parisien,  et le témoignage recueilli dans cette vidéo, ces hommes veulent avant tout garantir un avenir plus sûr à leur pays. Pour cela, ils sont prêts à tout quitter ici, à investir de fortes sommes d’argent dans leur équipement, quitte à tout vendre. Et même à se séparer de leur familles pour plusieurs mois. Ils préfèrent prendre ces risques plutôt que d' »attendre que la menace ne vienne frapper à nos portes ».

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  • «Jungle» de Calais : doublement du nombre de clandestins en 3 semaines !

     

    La «jungle» de Calais a vu sa population doubler en trois semaines, passant de 3000 à 5500 à 6000, selon la préfète du Pas-de-Calais. Ce campement de clandestins est en train de se transformer en ville dans la ville, avec bibliothèque, restaurants, école… 

    «Il faudrait peut-être un préfet à l’immigration qui n’existe pas et il faudrait peut-être que l’armée vienne pour surveiller ce lieu» a déclaré Natacha Bouchart, maire LR de la ville de Calais, à RMC info, évoquant cette «ville de 6000 personnes où l’on ne sait pas trop ce qu’il s’y passe à l’intérieur».
    Dans le même temps, le gouvernement affiche une fermeté de façade face à l’immigration illégale. Cherchez l’erreur…

    http://fr.novopress.info/

  • Procès politique contre Marine Le Pen

    Depuis la loi du 16 septembre 2011, les prières de rue sont formellement interdites en France. Les occupations de l’espace public par une pratique religieuse sont mal acceptées des Français car symboliques du communautarisme qui gangrène notre pays.

    L’expression publique de la religion est un droit en France, mais les manifestations sur la voie publique doivent faire l’objet d’une déclaration et peuvent être interdites si elles constituent un trouble à l’ordre public. L’appropriation de l’espace public par une religion est, en outre, contraire au principe de laïcité et peut être assimilée à une occupation conquérante, voire séditieuse, du territoire national. Les prières de rue musulmanes, telles que celles qui avaient cours dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris, n’ont d’ailleurs rien de comparable avec les manifestations de caractère traditionnel reconnues par la jurisprudence administrative comme ayant un droit à perdurer.

    Forte de ce constat, et en avance sur la loi du 16 septembre 2011, Marine Le Pen avait déclaré à Lyon au sujet des prières de rue : « Je suis désolée mais, pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça, c’est une occupation du territoire. […] C’est une occupation de pans du territoire, des quartiers, dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occupation. Certes, il n’y a pas de blindés, pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants. »

    Dans ces propos, nul appel à la haine, mais un simple constat. Marine Le Pen n’a pas dit que la présence de musulmans sur le territoire national constituait une occupation ; elle a simplement indiqué que les prières de rue sont des manifestations de puissance intolérables, et peuvent être comparées à une occupation. Ce n’est pas la même chose. Elle n’a pas jeté l’opprobre sur les musulmans dans leur ensemble mais a pointé du doigt quelques imams, et pratiquants, qui utilisent l’espace public pour faire la promotion de leur religion. Cela serait valable pour des catholiques, des juifs ou des bouddhistes surpris dans la même posture.

    Marine Le Pen avait raison et fut suivie par le législateur un peu plus d’un an après. En effet, des citoyens ne partageant pas la foi des fidèles priant dans la rue étaient empêchés de circuler librement dans la rue. Cela était, et reste, intolérable. On peut d’ailleurs regretter que la loi du 16 septembre 2011 ne soit pas mieux appliquée, les prières de rue existent toujours dans de nombreux quartiers en France, gênant de nombreux habitants.

    Le procès fait à Marine Le Pen est donc purement politique, comme celui, tout aussi ridicule, qui est fait en ce moment à Julien Sanchez, maire de Beaucaire. Des associations communautaires font un lobbying insensé auprès du pouvoir, Christiane Taubira en tête, pour salir et discréditer le Front national à l’approche des élections régionales. Les champions autoproclamés de la liberté d’expression ne se lèveront pas pour défendre Marine Le Pen, comme ils l’ont fait pour le rappeur Médine qui, dans une chanson, avait appelé à « crucifier des laïcards ». Il est plus facile de s’abriter derrière des slogans creux sur le « vivre ensemble » que de se lever contre le fondamentalisme islamiste.

    source :Boulevard Voltaire ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuVuEZVVZnDJENSTk.shtml

  • « Voter Sarkozy lorsqu’on est de droite, c’est accepter d’être cocu ! »

    Entretien filmé avec Pierre Gentillet, président démissionnaire des Jeunes de la droite populaire par Charlotte d’Ornellas.

    Pierre Gentillet nous explique pourquoi il quitte Les Républicains, un parti sans idées qui ne défend pas les valeurs de droite.


    http://www.bvoltaire.fr/pierregentillet/voter-sarkozy-lorsquon-de-droite-cest-accepter-detre-cocu,213540

  • Viol raciste d’Évry : cela s’appelle l’horreur

     (Présent 8465)

    Lundi, s’est ouvert devant la cour d’assises des mineurs de l’Essonne le procès d’un « jeune » d’origine turque pour « viols en récidive, actes de torture et de barbarie ». L’histoire d’une agression monstrueuse, insoutenable, directement inspirée par des mœurs d’importation, mais dont la justice aura délibérément et honteusement atténué la gravité en refusant de retenir sa dimension raciste.
    8465 P1Mœurs d’importation
    Les faits remontent à la nuit du 30 mars 2014, lorsqu’une jeune femme de 18 ans, de retour d’une soirée passée à Paris, est brutalement accostée par quatre « jeunes » encapuchonnés et armés en sortant de la gare RER d’Evry-Courcouronnes. L’accusé exige d’abord qu’elle lui remette son téléphone portable, puis commence à la fouiller et à s’emparer de ses bijoux. Très vite, la bande l’entraîne derrière un talus, la déshabille tout en la frappant, et la viole. Dérangés par un passant, ils l’emmènent alors dans le parc des Coquibus, où l’accusé abuse à nouveau d’elle tandis que les trois autres la frappent à coups de bâton. Près de deux heures durant, ses tortionnaires s’acharneront sur elle, la violant à plusieurs reprises, la torturant, et l’humiliant, notamment en lui urinant et en lui déféquant dessus, avant de l’abandonner en la menaçant de mort si elle les dénonce.

    Racisme antifrançais
    Grâce à son témoignage et aux bandes de vidéosurveillance de la gare, les policiers interpelleront rapidement ses bourreaux : quatre « jeunes » âgés de 13 à 17 ans, dont trois frères d’origine turque. L’aîné, jugé depuis lundi, est un multirécidiviste bien connu de la police. Condamné à 4 ans de prison, dont 2 avec sursis, pour le viol d’un garçon de 13 ans en mai 2012, la justice l’a libéré dès septembre 2013, lui permettant ainsi d’infliger le martyre à cette jeune femme.

    Durant leur garde à vue, tous les quatre invoqueront des motivations racistes. Le plus âgé lançant notamment aux policiers qui l’auditionnaient : « Quand je sortirai, je niquerai la France. » Un autre avouant de son côté avoir demandé ses origines à la victime, tandis qu’un troisième confiait s’en être pris à elle « parce qu’elle était française et qu’il n’aime pas les Françaises ». Pourtant, les autorités policières et judiciaires tairont cette information. Plus fort encore : dans leurs qualifications, les juges ne devaient pas retenir la dimension raciste de ce crime !

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/