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  • Mettre en doute le réchauffement climatique, bientôt interdit et puni ?

    A quelques semaines de la Cop 21, l’affaire Philippe Verdier fait grand bruit. Voici le monsieur météo de France 2 au milieu de la tourmente pour avoir signé un livre intituléClimat investigation qui lui vaut d’être accusé d’un crime grave aux yeux de la police de la pensée : être « climato-sceptique ». La sanction fut immédiate : le voilà écarté de l’antenne !

    Et tous les médias mainstream de sonner l’hallali. Philippe Verdier utiliserait… « la rhétorique complotiste », le modèle « conspirationniste ». Bref, il est devenu un paria à éliminer. « C’est possible que ce soit l’Elysée qui soit intervenu dans cette affaire. Quand quelqu’un se met au travers de la route de la COP21, ça gêne l’Elysée », a répliqué Philippe Verdier.

    Ceci n’est-il qu’un avant-goût d’un nouvel interdit en préparation ?

    Dans une atmosphère quasi-secrète, une conférence internationale réunissant des juges s’est tenue dans la plus haute salle d’audience en Grande-Bretagne, afin de proposer de rendre illégal pour quiconque de remettre en cause les preuves scientifiques du réchauffement climatique d’origine humaine.

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  • Pour le préfet, LMPT a enfoncé les barrages avec des poussettes !

    Mis en cause dans Le Monde du 8 juillet, le préfet Boucault répond le 18 octobre. Il évoque notamment la répression de la manifestation du 24 mars 2013, oubliant qu'il avait largement minoré l'affluence, entrainant la congestion de la foule près de la place de l'Etoile, entrainant en répression le gazage des familles :

    P"S'agissant de la manifestation du 24 mars 2013 contre le mariage pour tous, rappelons que les organisateurs se sont obstinés à défiler sur les Champs- Elysées malgré mes mises en garde et mon arrêté d'interdiction validé par le juge administratif. Ils ont fait le choix très risqué d'un rassemblement sur l'avenue de la Grande-Armée. Pire, certains ont entrepris d'enfoncer les barrages en mettant en avant des enfants en poussette! La gestion de cette manifestation ne peut objectivement être considérée comme un « échec» : aucun blessé grave n'a été recensé, la protection des institutions a été assurée. Sur les autres événements cités, j'ai eu l'occasion de répondre à l'article déjà consacré à ces sujets dans Le Monde du 22 juillet 2014. Nous avons connu en 2013 une année sans précédent en nombre de manifestations (4 300) et de participants (plus de 9 millions). Toutes ces manifestations ont été traitées par l'équipe placée sous mon autorité avec un savoir-faire et une maîtrise exemplaires."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Deux poids deux mesures : le Figaro ne parle pas d’acte raciste après le meurtre d’un noir en Israël

    Imaginons qu’en France après les attentats du 11 janvier, une foule de blancs se mette à battre à mort un homme pris pour un jihadiste et à empêcher les secours d’arriver tout en criant « mort aux arabes »… Nul besoin de décrire le déchaînement médiatique. Une chape de plomb émotionnelle s’abattrait sur le pays pendant plusieurs semaines.
    En Israël, un noir a été lynché à mort aujourd’hui par une foule en colère.Lefigaro.fr fait un article de plus de 30 lignes sur le sujet (voir ici), sans jamais mentionner le mot racisme pour décrire les motivations des meurtriers… Un véritable exploit littéraire !

    N’oublions pas que le propriétaire du journal n’est autre que Serge Bloch Dassault.

    http://www.contre-info.com/

  • On aurait exhumé la ville de Sodome

    Et ce n’est probablement pas un hasard si cela advient à une époque où les mœurs infâmes de cette ville détruite se répandent aujourd’hui largement dans le monde…

    En effet, Sodome, la ville incarnant dans la Bible la dépravation la plus extrême (et ayant donné son nom à un vice en particulier), pourrait bien avoir été localisée par une équipe d’archéologues dans l’actuelle Jordanie.

    « Le professeur d’études bibliques et apologétiques de l’Université de Trinity Southwest, Steven Collins est formel :  « le gigantesque site de Tall El Hamman » dans le sud de la vallée du Jourdain, à quelques kilomètres au nord de la mer Morte, réunit « tous les critères » de la ville de Sodome telle qu’elle est décrite dans la Bible, rapporte la revue scientifique Popular Archaeology.
    Sodome apparaît avec sa voisine Gomorrhe, dans le livre de la Genèse ainsi que dans le Livre de la Sagesse parmi trois autres cités formant « les villes de la plaine » située dans la vallée du Jourdain au sud du pays de Canaan.

    WEB ANCIENT CITY OF SODOM Tall el-Hammam Excavation Project ©

    Dieu, en réaction à la perversion qui régnait à Sodome, envoya deux anges pour « vérifier » si le péché était bien avéré. « La clameur qui s’élève de Sodome et Gomorrhe est immense et leurs péchés sont énormes… », témoignèrent-ils.
    « Alors l’Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de souffre et de feu ; ce fut l’Éternel lui-même qui envoya du ciel ce fléau. Il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants de ces villes. La femme de Lot regarda en arrière, et elle se transforma en statue de sel. Abraham se leva de bon matin et se rendit à l’endroit où il s’était tenu en présence de l’Éternel. De là, il tourna ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe et vers toute l’étendue de la plaine; et il vit monter de la terre une fumée, semblable à la fumée d’une fournaise. » peut-on lire dans l’Ancien Testament (Genèse, XVIII).

    Plus la moindre présence humaine durant 700 ans

    Selon les textes, Sodome était décrite comme  la plus grande cité du Kikkar (la plaine fertile mentionnée dans la Bible) à l’est du Jourdain. « J’en ai immédiatement conclu qu’il convenait de chercher quel site abritait les plus grandes ruines d’une cité de l’âge du Bronze » explique le docteur Collins. Ainsi, pendant plus de dix années de fouilles, les archéologues ont sorti de terre des objets ainsi que les ruines d’une immense cité appartenant à l’ère du Bronze (3500 – 2350 av. J.c.), en particulier un mur d’enceinte de plus de dix mètres ainsi que des tourelles défensives. « Une réalisation remarquable qui a demandé des millions de briques et, évidemment, un grand nombre d’ouvriers » souligne le docteur Collins. En comparant ces découvertes avec celles des villes avoisinantes, il apparaît que celle-ci était 5 à 10 fois plus grande que les autres.
    Plus étonnant encore, sur ce site, tout semble indiquer que l’activité humaine s’est éteinte pendant 700 ans… »

    Source

    http://www.contre-info.com/on-aurait-exhume-la-ville-de-sodome#more-39621

  • Les élections à Vienne (Autriche) : une leçon pour la politique française ?

    Les sondages laissaient planer le doute. Durant plusieurs semaines, les instituts autrichiens maintenaient le suspense : le parti patriote et anti-immigration autrichien, le FPÖ, mené par Heinz-Christian Strache, allait-il arriver en tête à l’élection régionale et municipale de la ville-Etat de Vienne ? Le sensationalisme médiatique aidant, cette probable victoire « populiste » dans la capitale autrichienne était devenue une hypothèse convenue.

    Alors, quand les résultats sont tombés dimanche soir, la surprise fut de mise. Le SPÖ (les sociaux-démocrates autrichiens) arriva largement en tête avec 39% des suffrages, 9 points devant le FPÖ de HC Strache.

    Les grands médias ont célébré en Autriche cette victoire des sociaux-démocrates, repris docilement par les médias français (le journal Le Monde a ainsi pu titrer sur son site Internet le soir de l’élection : « La gauche résiste à l’extrême droite à Vienne). De leur côté, les sympathisants n’ont pas pu cacher leur déception, les prédictions omniprésentes dans les journaux télévisés ayant créé un espoir de victoire.

    Si l’on s’écarte de la vision médiatique autrichienne de ces résultats (qui manque de hauteur, car trop proche des événements) et des commentaires de la grande presse française, qui s’est souvent contentée de reprendre les articles de la presse autrichienne sans prise de recul aucune, une analyse à froid montre que le gagnant dans cette élection n’est pas celui que l’on a présenté.

    Tout d’abord, un rappel des résultats s’impose. Le SPÖ a obtenu 39,6% des suffrages, soit 4,75 points de moins qu’à l’élection régionale de 2010. En seconde position, le FPÖ rassemble 30,8% des voix, soit 5 pointsde plus qu’au scrutin précédent. En troisième position, les écologistes Die Grünen obtiennent presque 12% des suffrages, résultat stable par rapport à l’élection précédente (une très légère baisse par rapport à 2010). Quant à eux, les conservateurs de l’ÖVP s’effondrent, passant de 15% à 9% des voix. Enfin, le jeune parti libéral NEOS (qui n’existait pas encore en 2010) obtient 6% des suffrages.

    En termes de progression par rapport à l’élection précédente, les patriotes du FPÖ sont donc les seuls à améliorer leur score par rapport à l’élection régionale précédente. Si l’on regarde brièvement les résultats des élections européennes à Vienne l’an passé, l’évolution est encore plus nette. Les sociaux-démocrates obtenaient 27% des voix, le FPÖ 18%, Les Verts 20% et l’ÖVP 16%. L’importance donnée à la première place dès le premier tour dans le cadre de l’élection régionalo-municipale de dimanche dernier explique en grande partie la bipolarisation de ce scrutin : de quatre grands partis aux élections européennes, seulement deux ont su tirer leur épingle du jeu. Que le SPÖ à gauche ait rassemblé les voix des Verts ne crée pas de surprise. Mais à droite, le FPÖ opère une véritable razzia sur les voix des conservateurs. Phénomène étonnant, vu de France.

    La disparition de la droite classique ?

    La vie politique autrichienne donne un aperçu tout à fait intéressant d’une évolution possible des forces politiques de droite. L’ÖVP, conservateur, comparable à notre parti Les Républicains, se retrouve pris entre deux feux : d’un côté, un nouveau parti jeune, ouvertement libéral, pro-Union européenne, et libertaire en termes de sujets de société, le parti NEOS, et, de l’autre, un parti patriote, social-libéral, anti-immigration et critique vis-à-vis de la construction européenne, le FPÖ. Durant cette élection municipale, la défaite des conservateurs au profit des patriotes est d’autant plus forte qu’elle se déroule à Vienne, réputée ville rouge. L’ÖVP disparaît presque du paysage politique dans cette élection, ce qui pourrait présager un avenir très sombre pour la droite classique (la droite républicaine, dirait-on en France).

    La situation autrichienne montre sous un autre jour les contradictions internes à la droite en Europe. La coexistence dans un même parti de forces radicalement opposées finit par ne donner satisfaction à personne, et chacun à terme prend sa liberté et part dans sa direction propre. Les plus libéraux-libertaires de l’ÖVP s’en sont allés du côté du dynamique parti NEOS, et les patriotes et souverainistes se tournent vers le FPÖ.

    Si loin, si proche

    Deux différences majeures semblent opposer France et Autriche en matière politique, qui n’ont qu’une même origine : le mode de scrutin en Autriche est toujours à un tour, et laisse une place majeure à la proportionnelle, tout à l’inverse de la France. La conséquence est double (et là résident les deux différences) : il n’y a traditionnellement pas de bipolarisme politique, et les coalitions gouvernementales sont la règle. On a souvent pris le contre-exemple de l’Autriche pour expliquer qu’en France aucune place n’existait pour le Front national, troisième voie impossible, en raison du mode de scrutin majoritaire à deux tours. La deuxième différence (les coalitions) n’empêche pas non plus une convergence austro-française : dans les deux pays, la collusion entre les partis traditionnels de la droite et de la gauche est un sentiment populaire répandu.

    On remarque, par ailleurs, empiriquement que le mode de scrutin n’influe que peu sur le vote. Ou plutôt l’obstacle que représente un mode de scrutin est davantage un frein pour de bons scores mais, une fois le frein usé, les résultats des patriotes sont en roue libre et peuvent grimper, grimper, jusqu’à évincer la droite classique. C’est précisément ce qui s’est produit dimanche à Vienne. Au gré d’une élection qui conjoncturellement favorisait le bipolarisme, le FPÖ a su mettre KO le parti conservateur.

    De même en France, le scrutin majoritaire pourrait bien se retourner finalement contre la droite classique, une fois que le Front national aura atteint un seuil de non-retour, et que Les Républicains auront fini de montrer au grand jour leurs contradictions internes, comme le retrait du président des Jeunes de la Droite populaire, Pierre Gentillet, semble le présager.

    Vincent Lefebvre, 15/10/2015

    http://www.polemia.com/les-elections-a-vienne-autriche-une-lecon-pour-la-politique-francaise/

  • Sens Commun propose à NKM de rejoindre la gauche

    Dans une tribune du Figarovox :

    N"Jeudi dernier, vous avez été interrogée par le magazine féminin Grazia. L'une des questions de l'entretien portait sur la «Manif pour tous». Vous avez alors qualifié ce mouvement d'«agressif envers les femmes», l'accusant de promouvoir «l'hypersexualisation des petites filles», «une vision très asymétrique des relations homme-femme» et «l'assignation à résidence» des mères de familles.

    Comme plusieurs millions de personnes, nous avons participé à ces manifestations et veillé sur les places de France entre 2012 et 2013 ; c'est même dans l'élan de ces mobilisations fédératrices pour les électeurs de droite qu'est né notre engagement politique à Sens Commun et aux Républicains. Vous comprendrez donc que votre descriptif à charge nous offense, de même qu'il insulte ces millions de personnes avec qui nous avons battu le pavé. Sans parler des députés du groupe Les Républicains qui ont pour 95% d'entre eux voté contre la loi du mariage et de l'adoption pour tous, en promettant de «jamais ne rien lâcher». C'est au nom de toutes ces personnes que nous aimerions aujourd'hui répondre à la caricature simpliste à laquelle vous les avez délibérément réduites.

    Tout d'abord, il est assez paradoxal de qualifier d'«agressif envers les femmes» un mouvement qui a toujours été incarné par des femmes et qui aura fait émerger un grand nombre de figures féminines nouvelles (et fort peu assignées à résidence…). Nous ne voyons pas non plus de quelle agression misogyne se rendrait coupable un collectif qui se bat précisément contre la réduction marchande du corps de la femme. Car en s'opposant à la gestation pour autrui, la «Manif pour tous» dénonce à juste titre l'exploitation des femmes les plus démunies que la pratique des mères porteuses encourage. [...]

    Venons-en maintenant à «l'hypersexualisation des petites filles» dont nous serions complices. Les personnes qui ont défilé dans le cadre des «Manifs pour tous» se sont mobilisés, entre autres, parce qu'elles refusaient qu'on soumette à la réflexion de leurs enfants des problématiques ou des pratiques sexuelles qui concernent un public plus âgé. La vérité, chère Nathalie, la voilà : c'est par le biais de certaines associations obsédées du «genre» que se fait aujourd'hui l'hypersexualisation que vous dénoncez.

    Vous pointez ensuite du doigt l'asymétrie des relations hommes-femmes que nous encouragerions. Bien au contraire, c'est l'harmonie de ces relations que nous avons toujours soulignée en défendant une vision de l'égalité homme-femme non pas fondée sur l'indifférenciation des sexes, mais sur leur étroite complémentarité. C'est cette reconnaissance de la singularité des sexes et de la fécondité possible de leur rencontre qui a nourri notre mobilisation, et non pas l'oppression ou la lutte d'un sexe contre un autre.

    Vous évoquez enfin «l'assignation à résidence» que nous souhaiterions, selon vous, imposer aux femmes. Cette accusation témoigne d'une méconnaissance profonde de la Manif pour tous, dans la mesure où le mouvement ne s'est jamais penché sur la question du travail des femmes - ça n'est d'ailleurs pas son rôle.

    Outre cette méconnaissance, votre réponse mélange tout : mariage pour tous, hypersexualisation des petites filles, travail des femmes… On retrouve tous les raccourcis simplistes dont la gauche nous affublait il y a peu. Plutôt que de les recycler contre les membres de votre propre camp politique, pourquoi ne pas aller cueillir la rose qui vous attend sur l'autre rive ?"

    Michel Janva

  • « Toutes les Françaises sont des putes » : la motivation raciste du viol d’Evry non retenue

    « T’es blanche, tu manges du porc, on va te violer. Toutes les Françaises sont des putes ». Les juges ne retiennent pas la motivation raciste dans l’affaire du viol d’Evry… Ces sombres petites fientes étrangères méritent une balle dans la tête, pourtant ils ressortiront un jour de prison sans même avoir à répondre de leur haine des Français.

    En mars 2014, une jeune fille blanche de dix huit ans sort du RER. Sous la menace d’un couteau elle est entraînée par trois Turcs et un Marocain dans un terrain vague. Et pendant deux heures elle est violée à plusieurs reprises. Torturée. Battue jusqu’au sang.

    Durant l’instruction, les mis en cause avaient avancé des motivations racistes. Lors de sa garde à vue, le plus âgé avait ainsi lancé : « Quand je sortirai, je niquerai la France. » Un autre avait demandé ses origines à la victime. Et un troisième déclaré s’en être pris à cette jeune fille parce qu’elle était française et qu’il n’aime pas les Françaises. Des éléments que les autorités policière et judiciaire locales avaient refusé de confirmer à l’époque.

    L’information avait été relayée sur Internet et les réseaux sociaux, accusant les médias et les politiques de cacher la vérité sur un fait divers tragique survenu dans la ville du Premier ministre, Manuel Valls.

    «J’ai été amené à gérer les choses avec le maire de Courcouronnes (Stéphane Beaudet, Les Républicains). Il y avait eu des consignes de diète médiatique, à la demande des parents. Ce n’était pas pour l’image de la ville», assure Francis Chouat (PS), le maire d’Evry. Au final, la dimension raciste n’a pas été retenue.

    « Les juges ont choisi de retenir les qualifications les plus graves de viols et d’actes de tortures et barbarie, qui font encourir la peine la plus forte. Y ajouter l’injure raciale ne change rien à la peine encourue, confie une source proche du dossier. Mais ces propos ont été évoqués et seront abordés lors du procès. » Le Parisien via FDS

    http://www.contre-info.com/