Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 32

  • Emeutes, scènes de guerilla urbaine et soulèvements de Roms en Isère

    Il ne s'agit pas de scènes photographiées à Gaza ou en Syrie mais bien en France.

    2278623lpw-2278684-article-jpg_3117227_660x281"Voies SNCF coupées, voitures en feu, saccages : des dizaines de gens du voyage se sont soulevés mardi soir à Moirans (Isère) pour demander la sortie de prison de l'un d'entre eux pour assister à des obsèques, a-t-on appris de sources concordantes. « Une centaine de personnes avec des barres en fer bloquent la gare. Autour, il y a eu de lourds saccages, notamment le restaurant attenant à la gare. Sur les voies SNCF, ils ont fait brûler des voitures"(source)

    "Dans la nuit de vendredi à samedi, trois jeunes tziganes gantés et cagoulés, dont certains mineurs, sont morts en rentrant d'un cambriolage à Saint-Joseph-de-Rivière (Isère) dans une collision contre un arbre à bord d'une voiture qu'ils venaient de voler. Un quatrième occupant a survécu" (source)

    N-MOIRANS-large570En lien avec ces incidents, une mutinerie a par ailleurs éclaté au centre de détention d'Aiton(Savoie) (...) "Les détenus du centre de détention ont refusé de réintégrer leurs cellules après la promenade, précise le DauphinéIls ont bloqué les serrures des portes et ont mis le feu à tout ce qu’ils ont trouvé : journaux, chaises, tables, matelas"." (source)

    Mais que fait Manuel Valls pour rétablir le "vivre ensemble" républicain ? Il va peut-être les menacer de porter les bracelets électroniques de Christiane Taubira...

    Philippe Carhon

  • La dictature en marche

    Depuis quelque temps, le totalitarisme rampant, que nous étions nombreux à observer se glissant sournoisement dans notre législation, dans nos institutions éducatives, sociales culturelles, semble redresser la tête et imposer avec les formidables outils du pouvoir absolu dévolu à une oligarchie anonyme, mais se cachant derrière les marionnettes politiques, son dictat sans plus de précautions ni vergogne.

    On connaît l’emprise de plus en plus contraignante de la commission Européenne sur les modes de décisions budgétaires des états évoquée par François Marcilhac dans l’éditorial de l’AF 2000, ce qui retire une fois de plus au peuple une grande partie de ses droits de contrôle du politique.

    Sur un autre plan, on a vu récemment l’intrusion intempestive d’officiers de police dans nos locaux , la mise en garde à vue arbitraire de nos militants, la poursuite d’autres camarades devant les tribunaux pour avoir protester contre le pseudo théâtre de Castellucci.

    Les tracasseries policières sont notre lot quotidien et, contre mauvaise fortune, nous nous habituons avec plus ou moins bon cœur à cet état de fait.

    Mais ces derniers temps, des signes de plus en plus visibles de la montée de la dictature se manifestent tous les jours.

    Je voudrais évoquer un exemple récent particulièrement significatif, avec d’autant plus de recul que le mouvement dont il est question est relativement éloigné, en bonne partie du moins, de nos options politiques d’Action française.

    Cela se passe à Angers avec les militants du bloc identitaire qui ont eu l’outrecuidance de troubler une réunion municipale, comme le font régulièrement la CGT et autres écolos à tous propos.

    Là, il s’agissait de protester contre le financement et le permis de construire d’une mosquée sur les hauteurs d’Angers, pas n’importe quelle mosquée, un immense complexe de 4 350 mètres carrés séparés par une place avec une salle pouvant accueillir 2 500 fidèles.

    Aucun propos raciste n’ayant été tenu pendant cette courte manifestation, qui n’a même pas interrompu le conseil municipal (socialiste) puisque elle eut lieu avant l’ouverture de celui-ci, aucune violence n’ayant pu être constatée par la police, la plainte déposée par la mairie d’Angers avec les motifs pénaux de « provocation à la haine raciale, injures raciales et entrave au déroulement des débats d’une collectivité territoriale » devaient faire psschit.

    Délit d’opinion

    Le dossier d’accusation étant vide, le procureur, sans complexes, plaida que les accusés « refusaient la France « muticulturelle » ou les religions et les ethnies cohabitent dans la paix et l’harmonie (comme en Inde par exemple ?).

    C’est à dire en gros, une opinion contre une autre, ce qui supposerait un débat, un affrontement d’idées, dans un pays respectueux des libertés.

    Dans cette affaire, un jeune père de famille risque de perdre son emploi dans la fonction publique et recevoir des sanctions pénales graves. Tout cela pour avoir exprimé avec ses camarades une opinion différente de celles professées par le pouvoir qui nous dénie, à nous les Français, la liberté de nous exprimer, voire de penser.

    Soutenir Benoît Couetoux , le responsable du bloc Identitaire d’Angers, menacé par la répression du système, jusqu’à l’obtention du non lieu, est un devoir au non de la liberté inscrite sur tous les frontispices de nos monuments nationaux, pour faire reculer la dictature dans ce pays.

    L’Action française est solidaire par principe de tous les militants politiques, quelles que soient leurs appartenances idéologiques, dès lors qu’ils sont victimes du totalitarisme d’Etat.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action Française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-dictature-en-marche

  • Islamisme et angélisme, deux fléaux destructeurs

    Elle ne se dérobera pas et compte bien profiter de la tribune qui lui sera ainsi offerte : c’est aujourd’hui que Marine Le Pen, assistée de son avocat, Me David Dassa Le Deist, se rendra devant le tribunal correctionnel de Lyon. Elle y comparaît suite aux plaintes déposées par des officines communautaires et immigrationnistes, visant ses  propos tenus dans cette même ville en décembre 2010. Au nombre des plaignants figurent l’Observatoire national contre l’Islamophobie du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), dont  Abdallah Zerki est respectivement  président et  secrétaire général, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), le Mrap,  la Ligue judiciaire de défense des musulmans, présidée par le sulfureux avocat Karim Achoui. Par l’odeur alléchée,  La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) de l’inénarrable avocat lyonnais Alain Jakubowicz  a indiqué hier qu’elle entendait  rejoindre les parties civiles.

    Il est  donc reproché à Marine lors  d’une réunion militante dans  la capitale des Gaules  il y a cinq ans, à l’occasion de la campagne interne du FN pour succéder à Jean-Marie Le Pen,  des jugements  sévères sur l’occupation de l’espace public par des islamistes. « Je suis désolée, avait-elle dit,  mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça (les prières de rue, NDLR) c’est une occupation du territoire. » « C’est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occupation. Certes, il n’y a pas de blindés, pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants ».

    Nous le notions le 23 septembre dernier, les grands gourous  de l’antiracisme à géométrie variable, ceux  qui instrumentalisent  les drames du passé pour mieux culpabiliser nos compatriotes et leur imposer le multiculturalisme, s’étaient sentis aussi  certainement visés par ses propos.  Pourtant, et l’Express le précise de nouveau aujourd’hui, « à plusieurs reprises, depuis l’annonce de sa convocation au tribunal, la présidente du FN a assuré qu’elle ne parlait d’occupation qu’avec un petit o, sans faire référence à la Seconde Guerre mondiale. »

    D’Invasion avec un grand I, il est aussi question dans l’actualité,  avec les  flux de plus en plus incontrôlables d’immigrés Afghans, Erythréens, Irakiens, Somaliens, Pakistanais, Syriens, Soudanais etc., qui envahissent les Balkans depuis la Turquie,  en route vers l’Europe du nord. Le Figaro l’indique «  Après la fermeture, vendredi, par la Hongrie de sa frontière avec la Croatie, la route des migrants qui souhaitent se rendre en Autriche puis en Allemagne, a été déviée vers la Slovénie (…) La situation ne devrait pas s’améliorer. Ce week-end, plus de 15.000 migrants sont entrés en Macédoine. Ils sont en route vers la Serbie, la Croatie et plus loin la Slovénie et l’Europe occidentale ». Le chiffre avancé par les médias et les observateurs outre-Rhin de un million et demi de migrants  supplémentaires  en Allemagne  en 2015 devrait  être atteint  avant la fin de l’année…

    Ce qui réjouit apparemment la SNCF  qui aide à la fluidité de la circulation migratoire.   Dans deux documents internes évoqués notamment  par  Marion Maréchal Le Pen et Robert Ménard, la compagnie ferroviaire français  propose  à ses contrôleurs  de ne pas verbaliser les groupes  d’immigrés rebaptisés  « migrants » qui auraient pris place dans les trains ,de leur attribuer des sièges  en leur offrant  « des réservations à 0 euro ». Ce n’est pas grave, les cochons de contribuables et d’usagers  Français paieront,  ils ont l’habitude au nom du vivre-ensemble…

    Certes, la voie (voix) de la raison, le refus d’un angélisme destructeur,  se laisse aussi  entendre et voir et pas seulement au FN ou au sein des partis nationaux, patriotiques de notre vieille Europe.  Ainsi, en est il du cardinal Cañizares, archevêque de Valence  (Espagne), dont le site nouvelles de France rapportait le 17 octobre  les propos tenus « lors d’un déjeuner politique organisé par Fórum Europa ». Ce prélat à dénoncé  « les gouvernements européens pour leurs nombreux  gestes  et leur  propagande, ainsi que leur refus de se poser des questions sur  l’invasion d’immigrants qui pourrait être le cheval de Troie (de l’islamisme, NDLR). Appelant à la prudence dans l’accueil et se demandant si tous les arrivants étaient du  bon grain, l’évêque a affirmé que si les gestes d’accueil des gouvernements européens pouvaient très bien passer aujourd’hui, ils risquaient de finir par nuire gravement aux sociétés et aux cultures européennes. »

    « On ne peut pas jouer avec l’histoire et avec l’identité des peuples, a prévenu le prélat, qui a aussi défendu le travail réalisé par l’Église catholique pour aider ceux qui ont dû fuir leur pays. Mgr Cañizares a appelé les gouvernements européens à se demander qui est derrière la crise des réfugiés, soutenant que parmi ces  réfugiés, peu fuient réellement des persécutions ».

    « Les propos tenus par Mgr Cañizares (ont été validés par)  un missionnaire salésien espagnol en Syrie (qui a  averti) de la présence d’extrémistes musulmans parmi les réfugiés, appelant les pays européens à une grande prudence :  Je vous dis de faire attention parce que parmi ces gens en difficulté, un certain nombre de musulmans extrémistes arrivent aussi qui feront plus tard beaucoup de mal en Europe. Le missionnaire a également dénoncé la politique européenne en Syrie, à l’origine de la vague d’immigration actuelle (…)  Assad est sans doute un moindre mal. »

    Des affirmations confirmées par Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep, qui avait déjà appelé les pays occidentaux à ne pas financer les mouvements rebelles et qui déclare aujourd’hui que « l’intervention russe actuelle donne un nouvel espoir aux Chrétiens de Syrie.  Vladimir Poutine aide la cause chrétienne. »

    Un éclairage, indiquait   le site du quotidien  La Croix la semaine dernière,  qui est aussi celui de  Mgr Hindo, archevêque syro-catholique d’Hassaké ( nord-est de la Syrie) qui explique que « L’intervention de Moscou est positive, parce qu’elle cible réellement Daech, et la milice est en train de fuir ».

    « L’archevêque (cité le 9 octobre par l’agence de presse américaine CNS) critique en revanche les opérations de Washington, qui seraient juste  pour la galerie  et qui laisseraient les terroristes agir librement. Les Américains ne bombarderaient pas les milices djihadistes, mais le gouvernement syrien (…). »

    « Il ne s’agit pas d’être pour ou contre le gouvernement, souligne l’archevêque. Mais les gens d’ici n’ont jamais cru dans les attaques américaines. Seuls les Kurdes ont réellement combattu sur le terrain, mais pour tenir leurs positions  (…). Mgr Hindo déplore en particulier que les frappes américaines n’aient pas empêché l’enlèvement de centaines de chrétiens, notamment après l’offensive de Daech dans la vallée du Khabour, en février. »

    Et d’affirmer encore que « les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ne parlent que d’attaquer Daech, mais pas le Front al-Nosra et les autres milices islamistes liées à Al-Qaida. »

    Autant dire affirme Bruno Gollnisch, que des territoires perdus de la république à la Syrie, il est grand temps d’en finir avec cette  politique d’effacement  de notre souveraineté et de notre indépendance nationales, de  soumission au parti de l’étranger, de  dhimmitude, de  colonisation physique et mentale symbolisée ces dernières années par le catastrophique  duo Sarkozy-Hollande.  

    http://gollnisch.com/2015/10/20/islamisme-et-angelisme-deux-fleaux-destructeurs/

  • [Ile de France] Cercle Charles Maurras du 16 octobre

    Plus de 40 étudiants pour le premier cercle de formation de l’année de l’Action Française Etudiante - Île de France. L’objet de la conférence était "la critique de la démocratie idéologique" par Pierre de Meuse.

    Etudiant francilien, rejoins l’Action Française !

     
  • Fascisme et Kémalisme

    Comme exemples de régimes modernistes, soit l’adaptation au XXe siècle du despotisme éclairé, l’on peut considérer deux systèmes qui eurent leurs décennies de gloire, avant d’être abandonnés, le premier – après une inutile guerre perdue – pour la pratique du capitalisme échevelé, mâtiné d’intense corruption politico-maffieuse, le second lors d’un retour en force de l’islamisme politique.

    Le Fascisme

    C’est l’exemple-type (« l’archétype ») du mouvement moderniste, né juste après la Grande Guerre, composé et dirigé par des Anciens Combattants, frustrés dans leurs espoirs d’expansion territoriale (l’armée italienne a été lamentable durant la guerre, même si les fascistes prétendent le contraire ; à la Conférence de la Paix, les politiciens italiens n’ont pratiquement rien obtenu de ce qu’on leur avait promis, en 1915, pour qu’ils entrent en guerre : Fiume et la côte dalmate, Albanie, extension coloniale à partir de la Somalie et de l’Érythrée) et dans leurs espérances de justice sociale.

    Depuis 1870, l’Italie est une ploutocratie « radicale », c’est-à-dire de type capitaliste et anticatholique, où Juifs et Francs-maçons font la loi, où les salaires sont faibles et la protection sociale minime.

    Le régime ploutocratique est menacé dès 1919 par les agitateurs anarchistes et marxistes, à l’italienne… soit dans des combats de rue où l’on s’expose assez peu aux armes de l’adversaire : des coups de matraque et de l’huile de ricin du côté des fascistes, qui sont presque tous des anciens combattants ; des armes à feu mal manipulées par les marxistes, qui ont en général évité l’incorporation durant la guerre (les ouvriers ont été « mobilisés » dans leurs usines.

    Il y aurait un livre (politiquement très incorrect, cela va sans dire) à faire sur la véritable injustice sociale de la Grande Guerre, durant laquelle les paysans et employés sont massivement partis au front, tandis que les ouvriers devenaient des « affectés spéciaux » dans les ateliers (étant bien payés, tandis que les familles des combattants devaient subvenir à leurs propres besoins, le « prêt du soldat » étant ridiculement faible ; ce sont les hauts salaires des ouvriers des industries de guerre qui ont fait monter les prix à la consommation… et les ouvriers mâles, planqués et bien payés – ce n’était pas le cas des dames, mal payées -, ont parfois osé se mettre en grève !)… aucun honorable universitaire n’a osé, jusqu’à présent, aborder cette épineuse question. Toute l’histoire du XXe siècle est à réécrire… quand la Loi le permettra !

    Benito Mussolini, futur Duce (chef) du mouvement puis parti fasciste, est né dans un foyer misérable (comme « Staline »-Dougashvili, alors que presque tous les autres chefs marxistes sont nés fils de bourgeois ou de gros agriculteurs). Instituteur puis enseignant du secondaire, il devient journaliste, membre en vue du Parti socialiste italien (et jugé marxiste prometteur aussi bien par « Lénine » que par « Trotski »). Francophile et germanophobe, il fait campagne pour l’entrée en guerre de l’Italie aux côtés des Alliés et s’engage dans l’armée. 

    Comme exemples de régimes modernistes, soit l’adaptation au XXe siècle du despotisme éclairé, l’on peut considérer deux systèmes qui eurent leurs décennies de gloire, avant d’être abandonnés, le premier – après une inutile guerre perdue – pour la pratique du capitalisme échevelé, mâtiné d’intense corruption politico-maffieuse, le second lors d’un retour en force de l’islamisme politique.

    Il est trop connu comme politicien pour être envoyé au front ; c’est en manipulant un lance-mines, à l’arrière, qu’il est blessé en 1917 (et tout le petit monde de la politique et de l’état-major général défile devant le lit de souffrances du « politicien-héros », nanti d’une demi-douzaine de médailles).

    Le 23 mars 1919, Mussolini fonde à Milan (la capitale économique du royaume d’Italie) les Fasci di combattimento (faisceaux de combat – par analogie aux faisceaux de fusils des unités au repos), pour rétablir l’ordre dans le pays. Il publie le 6 juin le Manifeste du mouvement, qui compte environ un millier d’Aniciens Combattants à l’automne, échouant totalement aux législatives du 15 novembre 1919 (le maestro Toscanini, candidat sur la liste fasciste, n’est pas élu et se fâche avec Mussolini : il deviendra le « symbole de la lutte Antifa » !!!). 

    Gros succès électoral le 15 mai 1921 (le mouvement compte alors 200 000 membres et Mussolini en est le Duce – soit le chef civil et militaire ; en 1922, le PCI ne comptera que 43 000 membres). En novembre 1921, le mouvement devient Parti National Fasciste. Le 29 octobre 1922, les chefs du parti organisent la Marche sur Rome de quelques milliers de fascistes pour chasser les marxistes qui saccagent la ville et chasser les députés corrompus. Le Duce est désigné par le roi pour diriger un cabinet de coalition, avec le centre gauche. En 1924, le Parti fasciste remporte la majorité absolue aux nouvelles législatives et le Duce se fait octroyer les pleins pouvoirs par la Chambre en janvier 1925 (il les gardera jusqu’en juillet 1943). En 1943, pour un pays de 38 millions d’habitants (non comptées les ex-colonies, alors perdues), le Parti comptera encore 4,77 millions de membres (dont 1,22 million de femmes). 

    Contrairement à la réputation de férocité qu’a faite au fascisme la propagande du Komintern (l’organisation moscovite d’agitation et de financement des Partis Communistes en dehors de l’URSS), on relève 12 000 arrestations d’antifascistes de 1925 à 1943 et 26 exécutions pour raison politique de 1922 à 1943 (dont 17 durant les années de guerre, 1940-43)… à comparer avec les 12 millions d’hôtes du GOULAG en 1939, le million de morts chez les Cosaques en 1920-21, les 6 à 10 millions de morts de l’Holodomor (l’Holocauste ukrainien de 1930 à 1932), les 2 millions de morts des purges staliniennes de 1936-38 !

    L’idéologie fasciste est floue (le Duce est un phraseur, pas un penseur original) : anticapitalisme et lutte contre l’esprit bourgeois ; culte de la jeunesse et des sports ; exaltation de la communauté nationale et refus de la lutte des classes ou de la haine des castes ; modernisme (voire « futurisme artistique », mais dans une optique figurative) ; quête de la grandeur et sens de l’épopée… avec une population de grands causeurs, très peu combatifs ! C’est ce qui fait sourire les observateurs français et allemands ; curieusement, les Britanniques croiront longtemps au danger italien (jusqu’aux piètres prestations de l’armée italienne durant la guerre d’Espagne).

    La propagande fasciste exalte les souvenirs de l’Empire romain (le faisceau des licteurs devient emblème national) et on entreprend d’énormes fouilles archéologiques (notamment sur le forum de Rome, alors totalement enfoui) ; la Méditerranée doit redevenir Mare nostrum (notre mer)… conflits prévisibles, croit-on, avec la France et la Grande-Bretagne (la Marine italienne est riche de superbes navires de combat et d’une centaine de sous-marins et très pauvre en hommes de guerre… seuls quelques dizaines de plongeurs de combat sauveront l’honneur, de 1941 à 1944).

    L’impérialisme colonial est à l’ordre du jour : pacification de la Tripolitaine et de la Cyrénaïque de 1928 à 1939, réunies sous le nom antique de Libye en 1935 ; conquête de l’Éthiopie (torts partagés par le négus esclavagiste et belliqueux) en 1935-36 ; conquête de l’Albanie (en état permanent de guerre civile et riche en gisements de pétrole) au printemps de 1939 ; conflit larvé avec la Grèce depuis 1925 (les Italiens occupent, dès avant la Grande Guerre, les îles du Dodécanèse et Rhodes) ; le Duce réclame Nice, la Savoie et la Corse… pour obtenir un condominium en Tunisie où sont installés davantage de colons italiens que de colons français.

    Le régime lance une politique de grands travaux, dès 1923, qui multiplie les emplois (700 km d’autoroutes construits de 1923 à 1939 et 7 000 km de routes, en plus de 500 ponts ; agrandissement des ports ; extension du réseau ferré ; édification d’aéroports ; défrichements et assèchements de marécages ; logements sociaux). Les récoltes de céréales doublent entre 1920 et 1940. On multiplie les barrages pour produire davantage d’électricité (la production triple entre 1923 et 1934). Le Duce exploite les « réserves de productivité » de fonctionnaires, nombreux et jusque-là peu zélés. On constate un essor remarquable de l’architecture et de l’urbanisme à la périphérie de Rome. Parallèlement, le régime lutte contre la corruption administrative et le gaspillage des fonds publics.

    Les salaires sont mieux adaptés au coût de la vie (jusqu’à la crise économique du milieu des années trente). Une Charte du Travail sert de loi cadre au règlement des conflits du travail, pour éviter grève et lock-out.

    Surtout, le régime lutte contre l’émigration et favorise la natalité par une politique sociale d’allocations familiales, la traque des avorteurs et avorteuses, et un encadrement médical gratuit des femmes enceintes et des nourrissons. On lance d’énormes campagnes de lutte contre le paludisme (« malaria »), la tuberculose, l’alcoolisme, les maladies vénériennes et la toxicomanie. Dès 1925, le Duce a entamé une guerre impitoyable contre la mafia et la camora (qui seront des alliés de l’envahisseur US en 1943-44).

    Le régime entreprend une grande campagne de lutte contre les dialectes et d’alphabétisation : jusqu’en 1925, 80% des adultes du Sud de la botte et des îles (Sicile – Sardaigne) étaient illettrés. En 1925, le droit de vote est accordé aux femmes (1945, pour la France).

    Lire la suite

  • PEGIDA : un an après, le renouveau

     

    La manifestation anniversaire de PEGIDA a rassemblé 20 000 à 40 000 personnes, selon les estimations, dans les rues de Dresde en Allemagne de l’Est. Le second souffle pour ce mouvement qui avait connu une éclipse de quelques mois.

    Le 20 octobre 2014, 350 personnes s’étaient rassemblées dans les rues de Dresde. Un mois après, elles étaient 10 000, avant un record en janvier avec 25 000 participants. Un an après et une éclipse de quelques mois, le mouvement anti-immigration de masse allemand repart de plus belle.
    Le mouvement des « patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident » est devenu le symbole d’une Allemagne qui refuse le grand remplacement à marche forcée voulu par Merkel et la classe dirigeante. . Son responsable, Lutz Bachman, qualifie la chancelière de dictatrice, et souhaite faire de Dresde, qui a vu naître l’organisation, le « centre de la résistance » contre le gouvernement allemand.

    Plusieurs contre-manifestations rassemblant, selon le site Zeit online, plus de 14 000 personnes leur ont fait face, au milieu d’un important déploiement de police. Plus de 1 000 fonctionnaires étaient mobilisés. Malgré ce dispositif, un militant de PEGIDA a été roué de coups « par un ou des inconnus » alors qu’il se rendait à la manifestation, a annoncé la police sur son compte Twitter, ajoutant qu’il était « gravement blessé ». Gageons qu’il en faudra plus pour décourager les résistants à l’invasion migratoire en Allemagne.

    http://fr.novopress.info/

  • Le Parti socialiste : c’est le flop, pas le top

    Le Parti socialiste actuel n’est guère crédible. Pas étonnant que le « peuple de gauche » le déserte de plus en plus.

    Quand on est empêtré dans ses contradictions, paralysé par son impuissance, confronté à une opinion publique très majoritairement défavorable, on n’a plus d’autre moyen, pour essayer de donner le change, que de proclamer envers et contre tout qu’on détient les clés de l’avenir et désigner un bouc émissaire : le Front national, qu’il faut à tout prix empêcher de remporter une région. En tout cas, le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, est un homme heureux : « C’est un succès, c’est le top, pas le flop ! » s’est-il exclamé, en annonçant le résultat de son référendum.

    Lire la suite

     

  • Pauvre Nicolas Sarkozy ! Madeleine le quitte à nouveau...

    Quant la communication de Nicolas Sarkozy tourne au ridicule et se retourne contre lui suite à l'affaire Morano :

    "Alors que le président des Républicains avait fait de la reconquête de “Madeleine”, une de ses électrices de 2007 déçue par son bilan et passée au FN, qu’il avait rencontrée dans ses bureaux de la rue de Vaugirard, l’un des axes de son programme de reconquête, cette déçue fait partie des mécontents.

    « Pour moi, il aurait dû la soutenir parce qu’il a besoin d’elle comme de nous, a-t-elle confié au micro de RTL. S’il commence à marcher comme ça à reculons, c’est catastrophique. S’il avait espoir de rallier à sa cause des gens comme moi […], je pense que cette histoire de Mme Morano ne va pas le servir. […] À l’heure actuelle, je préfère voter Marion Maréchal-Le Pen[…] ça renforce ma conviction. C’est un très mauvais calcul, et je pense qu’il perdra des électeurs à cause de ce genre de choses. Beaucoup plus qu’il ne croit ! »

    Philippe Carhon