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  • Victoire de la droite anti-immigration en Suisse

    Ins_wahlaufruf_web_frDéjà premier parti du pays avec 54 députés sur 200, l’UDCde Christoph Blocher,décroche, selon les projections de dimanche soir, 11 sièges de plus au Conseil National, l’équivalent de l’Assemblée Nationale. 

    Cette progression de la droite souverainiste et populiste, s’explique par la crainte d’une poussée migratoire, du fait notamment du contexte international et de la question des réfugiés. Or l’immigration, la préservation de l’identité suisse, c’est le terreau sur lequel l’Union Démocratique du Centre a fondé sa marche. « Rester libre », le slogan de la campagne, a, ces dernières semaines, cédé la place à la lutte contre « le chaos migratoire » que Christoph Blocher a annoncé à chacun de ses meetings électoraux à succès.

    L’autre grand rassemblement de droite, le Parti Libéral Radical, améliore sa représentation de 3 sièges, à 33 députés. L’UDC et le PLR pourraient se rapprocher pour imprimer leur marque dans les prochaines années. En face, le Parti Socialiste Suisse limiterait la casse en perdant seulement 2 de ses 46 députés. Les Verts perdraient 10 de leurs 16 sièges, tandis que les Verts libéraux en perdraient 6 sur 12.

    Michel Janva

  • Le déclin du syndicalisme en France

    Naguère, le syndicalisme se confondait avec des partis politiques (CGT-PC) et représentait peu ou prou 20 % du monde ouvrier ; aujourd’hui, il ne représente plus que 8 % dont la majorité se trouve dans la fonction publique.

    Et pourtant, compte tenu des grands changements structurels dans la production des biens et des services depuis les années 70 et l’ouverture des marchés à la mondialisation qui ont conduit les grandes sociétés françaises à délocaliser les emplois dans les pays émergents, on aurait pu s’attendre à voir le syndicalisme ouvrier se renforcer afin de lutter contre la précarité de l’emploi en France, pour ne pas dire sa disparition totale des écrans de l’ANPE ou de Pôle emploi aujourd’hui.

    Alors, pourquoi le prosélytisme syndicaliste est-il resté inaudible, voire incompris de la part des travailleurs ? On pourrait bien évidemment arguer du fait que la législation du travail n’oblige pas les travailleurs à se syndiquer, mais surtout que la mise en place de syndicats n’est possible que dans les entreprises de plus de 50 salariés, sans parler de la flexibilité et des nombreux contrats de travail précaires, lesquels ne participent pas à renforcer le syndicalisme.

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  • 1307 : Salut national d'abord !

    À l'aube du 13 octobre, tandis que la France était menacée par la Flandre, les agents du roi arrêtèrent tous les Templiers. Philippe IV le Bel prit tout le monde par surprise pour réaffirmer la souveraineté de la couronne.

    Cette année-là, la vingt-deuxième de son règne, Philippe IV dit le Bel, trente-neuf ans, se trouvait une nouvelle fois tenu d'affirmer par une action d'éclat la souveraineté pleine et entière de la couronne de France.

    Des mesures d'exception devaient être prises

    Nous l'avons déjà vu quatre ans plus tôt (AF 2000 du 1er mai 2008) s'élever avec une rare impétuosité contre l'irascible pape Boniface VIII, lequel prétendait imposer son autorité aux rois même dans les affaires politiques. Philippe, sachant ne tenir sa couronne que de Dieu seul, avait alors osé réclamer la déposition de Boniface dont l'intransigeance mettait en péril l'autorité et l'unité morale du royaume. Le comportement royal, quelque peu insolent, reflétait la fougue de la jeunesse d'une nation en pleine éclosion, et la question avait été réglée tant bien que mal avec les papes suivants, Benoît XI et Clément V, reconnaissant que le spirituel et le temporel devaient rester distincts (ce qui ne signifie pas séparés).

    Le drame des Templiers, qui intervint en cette année 1307, fut, lui aussi, quelque peu douloureux, mais la monarchie capétienne se trouvait en grand péril ; tout devait être subordonné au salut de la France et des mesures d'exception devaient être prises.

    Le péril c'était la Flandre qui menait la guerre contre le roi - une guerre qui nous avait déjà valu la grave défaite de Courtrai en 1303 et qu'il nous fallait à tout prix gagner pour protéger notre sûreté contre l'Angleterre. Philippe IV avait besoin, pour conduire cette entreprise, de beaucoup d'argent. Il avait déjà recouru à la fabrication artificielle de monnaie, ce qui avait déchaîné dans Paris des émeutes contre la vie chère. Il lui fallait aussi empêcher que l'argent français passât les frontières.

    Or, l'ordre du Temple, à la fois religieux et militaire, créé au XIIe siècle pour protéger les pèlerins sur les chemins de Palestine, ne se montrait plus guère fidèle aux intentions pures et désintéressés de ses fondateurs... En créant des divisions entre chrétiens, les Templiers avaient sans doute hâté la chute du royaume franc de Jérusalem. Immensément riches mais ne versant aucun impôt, ils entretenaient en France une véritable armée permanente, ses commanderies s'érigeaient en véritables forteresses et le grand maître avait rang de souverain. En somme un État dans l'État et, qui plus est, une puissance supranationale !

    Une opération de police

    Le roi commença par leur tendre un piège en lançant l'idée d'une hypothétique croisade pour laquelle il demanderait au pape Clément V de fusionner Templiers et Hospitaliers, frères plus ou moins ennemis. C'est alors que réapparut Guillaume de Nogaret. Il avait à Anagni brutalisé Boniface VIII ; il allait cette fois se comporter en « commissaire politique », dit Georges Bordonove, manifestant un zèle démesuré, enquêtant auprès des Templiers exclus de l'ordre pour fautes graves. Il eut vite constitué un dossier accablant (impiété, hérésie, sodomie...), puis dans l'ombre et le silence, sans se soucier de Clément V, il dressa un réquisitoire fulminant. Philippe voulut frapper vite et fort, prendre tout le monde par surprise. À l'aube du 13 octobre 1307, partout en France, les agents du roi arrêtèrent tous les Templiers et les forcèrent aux aveux. Le secret avait été si bien gardé que le grand maître lui-même, Jacques de Molay, qui assistait la veille parmi les princes aux funérailles de Catherine de Courtenay, épouse de Charles de Valois (frère du roi), ne se doutait de rien.

    Des moeurs bien dures...

    Le procès, mené par le grand inquisiteur de France, allait être retentissant et durer quelques années, jusqu'au concile de Vienne où, en 1312, Clément V prononça l'abolition définitive de l'ordre du Temple et la remise de ses biens aux Hospitaliers.

    En fait, pour Philippe, il s'agissait d'un procès politique, et si certains grands dignitaires dont Jacques de Molay furent brûlés comme relaps quand ils voulurent se rétracter, c'était surtout, dit Jacques Bainville, « pour donner à cette opération de politique intérieure un prétexte de religion et de moralité ».

    Cette page dramatique de notre histoire, marquée par les moeurs encore bien dures de ce temps, a souvent terni l'image de Philippele Bel qui, pourtant, en digne petit- fils de saint Louis, encouragea les fondations religieuses, réunit souvent les assemblées représentant le peuple en ses états, accueillit la papauté à Avignon et agrandit la France de la Champagne, de la Marche, d'Angoulême, de Lyon et du Vivarais.

    L'enfantement de la France ne se réalisait pas toujours sans douleur... La fin du règne (le roi mourut le 29 novembre 1314) fut marquée par une montée des mécontentements, mais, dit encore Bainville, « les progrès territoriaux, l'autorité croissante de la France exaltaient au contraire les esprits désintéressés ». 

     

    Michel Fromentoux L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 7 au 20 janvier 2010

  • Onfray dans Éléments, panique à «gauche» !

    Pagination augmentée de 50%, nouvelle maquette tout en couleurs, tout le monde ne parle que d’Éléments, l’excellente revue d’idées et de débats, qui a fêté récemment ses 40 ans. Ah, on me dit dans l’oreillette que les commentateurs ne l’ont pas lue et critiquent simplement la présence de Michel Onfray dans le magazine d’Alain de Benoist.

    Nouvelle chasse aux sorcières en cours : Michel Onfray persiste et signe à préférer s’entretenir avec des gens intelligents qui ne sont pas de gauche plutôt qu’avec des crétins politiquement corrects. Le philosophe fait en effet la couverture du dernier numéro d’Éléments, la revue des idées dirigée par Alain de Benoist. Aussitôt la foule des petits censeurs de s’émouvoir, de s’indigner, de vitupérer… oui décidément, Onfray, qui clame partout être de gauche n’est en fait qu’un vil fasciste, un suppôt de l’extrême-droite, un social-traitre, une vipère lubrique, un tigre de papier, un agent double au service de Marine Le Pen, des zeureleplusombres et des idées rances et nauséabondes…

    C’est évidemment bien plus simple que d’ouvrir cette revue écrit petit et serré, avec assez peu d’images (nous n’avons pas encore reçu notre exemplaire pour juger de la nouvelle maquette…) et qui prétend traiter les sujets au fond plutôt que de s’attacher à l’écume des choses, aux étiquettes et aux convenances « intellectuelles » des rédactions parisiennes et états-majors de partis politiciens.
    Alain de Benoist ayant été l’un des fondateurs du mouvement intellectuel de la « nouvelle droite », il est catalogué ad vitam aeternam dans le camp du mal, essentiellement par des gens qui n’ont jamais lu une ligne de lui. Qu’il s’attache à la poursuite de la vérité où qu’elle se trouve, ne s’intéressant en rien aux petites étiquettes qui servent de bréviaire aux « intellectuels » de plateau télé ne fait rien à l’affaire. Nos belles âmes seraient par exemple édifiées du nombre de référence à Marx et à des auteurs marxistes que l’on trouve dans cette revue « d’extrême-droite ».

    Tout cela pour dire que, personnellement, j’attends avec impatience le facteur pour ouvrir mon exemplaire d’Éléments et y découvrir le dossier sur la droite et le poison libéral et – entre autres — les propos de Michel Onfray, avec qui je ne suis pas forcément d’accord, mais dont j’apprécie l’honnêteté intellectuelle, le genre d’attitude subversive qui a tôt fait de vous classer parmi les infréquentables, n’est-ce pas Michel ?

    Charles Dewotine

    http://fr.novopress.info/

  • Bulletin économique du Front National avec B. Monot et J-Y. Narquin - 12/10/15 au 16/10/15

  • EDF : la facture poétique

    Yannik Chauvin

    Docteur en droit, écrivain,

    compositeur

    C’est fascinant, une facture EDF : belle comme une page de Verlaine,elle contient presque autant de lignes qu’un sonnet de Ronsard.

    > À la base, le gros monopole d’État vend des kilowatts/heure et le client, tous les deux mois,

    paye ce qu’il a consommé. Exactement comme chez le boucher :

    je choisis une escalope, il la pèse, je paye le prix affiché et je repars avec une « facture »
    > – en réalité un ticket – qui ne comporte qu’une seule ligne.

    Alors, pourquoi la facture EDF est-elle si copieuse ?

    On y trouve le prix du kilowatt/heure – 9,09 euros pour 100 kWh -,

    qui passera à 9,32 euros après l’augmentation estivale de 2,5 %.

    Jusque-là, rien que de très normal. Les gâteries viennent immédiatement après.

    > D’abord, EDF facture un abonnement ! On se demande bien pourquoi !

    Lorsque j’achète une escalope, je ne suis abonné à rien :

    j’ai, en face de moi, un commerçant qui vend ce dont j’ai besoin,

    nous faisons affaire et c’est tout. Non !

    > Avec EDF, même monopole, faut s’abonner. Et ce n’est pas négligeable :

    11,6 euros par mois, soit 140 euros par an.
    > Depuis août 2011, l’abonnement a augmenté de 22 %.


    > Puis viennent les taxes ! Ah ! Les taxes…
    > Oh, pardon, une seule taxe et deux « contributions ».

    La contribution, c’est plus sympa, ça fait plus « social » ;

    pour un peu, on serait heureux de s’en acquitter, alors que la « taxe »... Beurk !

    > Cela commence par la TCFE, la taxe sur la consommation finale d’électricité.

    C’est quoi, la consommation finale ? Y a-t-il une consommation initiale ?

    Personne ne sait pourquoi cette taxe existe, même pas EDF,

    qui se borne à dire que ce prélèvement est reversé aux collectivités territoriales et à l’État

    (qui détient pourtant 84,5 % du capital du mastodonte).
    > Depuis août 2011, elle a augmenté de 16 %, soit 4 % par an.

    > Arrive ensuite la merveilleuse CSPE, la contribution au service public d’électricité.

    Moi qui croyais ingénument que je contribuais à ce service en me contentant d’acheter
    > du courant électrique !

    Eh bien, non ! En fait, cette CSPE sert,

    entre autres, à compenser le coût exorbitant auquel EDF

    s’est engagé à acheter l’électricité des petits malins

    qui se sont équipés de bidules photovoltaïques ou éoliens.

    En août 2011, elle était de 9 % du coût de la consommation ;

    elle en pèse aujourd’hui 21,5 %.

    À ce rythme,

    elle représentera la moitié de notre facture dans trois ans.

    On est parti joyeusement sur la belle voie rectiligne tracée par les taxes sur les carburants.

    > Puis vient enfin, toute menue, toute discrète, la CTAE,

    contribution tarifaire d’acheminement électrique car,

    contrairement au boucher vendeur d’escalope,

    EDF vous apporte votre achat à domicile contre la modeste somme de cinquante euros par an.

    > C’est alors que surgit la TVA.

    Sur la consommation, au prix fort de 20 % : là aussi, c’est courant !

    Mais également sur les taxes ! Chez EDF, les taxes sont taxées !

    À 20 % (CSPE, TFCE) ou à 5,5 % (CTAE) !


    > Impigeable, mais poétique, vous dis-je…

    Yannik Chauvin

     

     Le meilleur pour la fin : EDF prélève un pourcentage de tout ceci, je crois 1% pour son CE (comité d’entreprise) c’est à dire uniquement pour la CGT et le parti communiste. La vie n’est-elle pas belle pour certains ? Mais nous sommes dans une République égalitaire !

  • Elections régionales. Le FN veut créer la surprise en Normandie

    En Normandie, Nicolas Bay est le premier candidat aux élections régionales à présenter ses listes complètes. C’était samedi au Havre, en présence de plus de 80 des candidats.

    L'ambition : arriver en tête

    « Les jeux sont très ouverts, analyse Nicolas Bay, le candidat du Front national aux régionales en Normandie. Le FN est arrivé en tête aux européennes en 2014, en tête au premier tour des départementales en mars. Nous pensons arriver en tête au premier tour des régionales, le 6 décembre. Si c’est le cas, nous pouvons transformer l’essai le 13 décembre. »

    La Normandie ne devrait pas basculer en faveur du FN. Mais le parti jouera à n’en pas douter les trouble-fête.

    Le parti se structure

    D’abord parce qu’en région, le Front national se structure. Nicolas Bay, 37 ans, secrétaire général du parti, président du groupe au conseil régional de Haute-Normandie, est le premier candidat à avoir bouclé ses listes départementales. Il a présenté ses listes complètes hier, au Havre : 112 hommes et femmes dans les cinq départements (pour 102 sièges à pourvoir) avec une moyenne d’âge de 50,1 ans. Plus de 80 étaient présents, au Havre.

    Déjà des mandats locaux

    La plupart de ces candidats a déjà défendu les couleurs du parti, notamment aux élections départementales de mars, avec un FN présent dans tous les cantons. Près de la moitié de ces candidats exerce un mandat local. Deux sont conseillers régionaux sortants (le FN comptait six élus en Haute-Normandie, aucun en Basse-Normandie). « Cela n’a pas toujours été le cas, admet Nicolas Bay. Mais nous présentons aujourd’hui des candidats bien implantés partout en Normandie, des candidats qui ont acquis leur légitimité. »

    Le contexte national

    Au-delà de la Normandie, il y a la tendance nationale, très favorable à l’extrême droite : la semaine passée, un sondage publié par le Journal du dimanche révélait qu’un Français sur trois serait prêt à voter Marine le Pen en 2017. Nicolas Bay sait qu’il a moins besoin de terrain que les candidats de la gauche et de la droite. « Il suffit de regarder froidement les choses, la situation de politique générale, en France comme en Normandie, nous donne une vraie crédibilité. » Retrouvez le détail des listes départementales dans les éditions Ouest-France de lundi.

    Stéphanie Séjourné

    source : ouest-france :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuuVEVyEFZGMkXEMiw.shtml

  • Qui a dit...?

    Qui a dit les mots ci-dessous ?

    "Moi, ce qui me panique c'est de passer 30 ans, 40 ans, 50 ans de ma vie dans des fonctions électives. Je vois, je ne veux critiquer personne mais, un certain nombre d'élus qui à 75 ans, 80 ans ont du mal à décrocher. Alors ça, c'est ma terreur absolue, je ne vous le cache pas."

    Celui qui les a dits, ces mots, c'et lui, en 1989 :

    Sans-titreLa preuve :

    Et ce qui nous panique, nous, les Français lambda, c'est que cela fait 39 ans qu'il collectionne les fonctions électives comme d'autres les timbres poste, et qu'il envisage sérieusement d'aller user le fauteuil présidentiel à partir de 2017. C'est notre terreur absolue, ça, nous ne le lui cacherons pas.

    Marie Bethanie