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  • Quelles places pour le PCD et Sens Commun sur les listes LR ?

    RJean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien démocrate, est "extrêmement agacé par la composition des listes" du parti Les Républicains aux élections régionales. Au point qu'il est "prêt à remettre en cause la participation" de son parti à ces listes.

    "Je suis mécontent et très agacé par la composition des listeset de la place accordée "au MoDem et à certains centristes de l'UDI", à qui l'on fait "des ponts d'or". Il fait notamment allusion aux listes des pays-de-la-Loire et à celle du Rhône-Alpes-Auvergne.

    Et à côté de cela, les militants de Sens Commun sont-ils en position éligible ?...

    Michel Janva

  • Sociologie du changement climatique

    Le comportement des citoyens vis-à-vis du lavage de cerveau imposé par les media au sujet des changements climatiques, l'omerta décrétée contre les rebelles à l'unanimisme, le silence des politiques, l'extraordinaire pouvoir des media, autant de thèmes prégnants qui accompagnent les discussions autour du climat.

    Sociologie du changement climatique

     

    Sous l'action déterminée du lavage de cerveau dans les media, le bon peuple commençait à avoir peur et à adhérer aux thèses apocalyptiques associés au changement climatique, se frappant la coulpe quant à sa lourde responsabilité. Il y avait bien quelques étranges individus qui prêchaient la modération mais l'omerta ambiante les privait d'expression et on les traitait de "criminels" (Laure Noualhat, Journaliste), de "connards" (Mme Kosciusko Morizet, polytechnicienne, ancienne ministre, député, VP des Républicains), ...

    Tout baignait dans l'huile : le président répétait son couplet climatique préparé par son sherpa Nicolas dans le cadre de sa mission "sacrificielle" (sic), dans toutes ses interventions ; les ministres reprenaient en chœur et, au besoin, en rajoutait une rasade. On passait de milliers (L.Fabius) à millions (Président) de réfugiés climatiques, le niveau des eaux montait à une vitesse terrifiante, la banquise disparaissait, les ouragans se déchainaient, etc... Le tragique épisode climatique dans le Var et les Alpes Maritimes, la pitoyable errance des réfugiés sur la Méditerranée et à travers l'Europe venaient à point nommé pour renforcer le discours anxiogène.

    Quand tout à coup, un violent orage vient troubler la quiétude sous la forme d'un ouvrage et d'une lettre ouverte au premier personnage de l'Etat rédigés par un présentateur météo, chef du service météo à France Télévisions. Quelle outrecuidance ! Immédiatement privé d'antenne par sa direction, le trublion est dans l'attente de directives de la part de sa direction !

    Hors les aspects scientifiques de l'histoire, celle ci soulève beaucoup de questions relevant de la sociologie. Comment concevoir qu'à notre époque tellement gavée d'informations il soit possible de formater toute un peuple autour d'un thème basiquement scientifique ? Il est vrai que très rapidement, on a fait évoluer le thème en proclamant des perspectives apocalyptiques et anxiogènes qui ont conduit le bon peuple à accepter la perspective de nouvelles normes et contraintes. Comment est-il possible qu'une omerta rigoureuse soit appliquée à une frange de la population rebelle à l'unanimisme ambiant ? Comment est-il possible que la parole d'un présentateur de télé soit reprise en boucle dans les media alors que celle de scientifiques avérés, reconnus par leurs pères, est ignorée ? Comment expliquer le silence des politiques incapables de discerner que l'on est en train de leur faire entériner un nouveau type de société ? Comment concevoir que personne ne s'inquiète des forces occultes qui agissent en sous main qui n'utilise l'écologie que comme porte drapeau ?

    C'est tout de même inquiétant !

    http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/sociologie-du-changement-173030

  • C’est dans « Éléments » : le coming out de Michel Onfray et les quatre vérités de Patrick Buisson

    Le moins qu’on puisse prétendre, c’est que pour sa nouvelle formule, le magazine Éléments, fondé il y a plus de quarante ans par Alain de Benoist, a fait fort tout en caguant un brin dans le ventilo.

    Ainsi, Michel Onfray, Normand encore plus têtu qu’un Breton, à force qu’on lui reproche de préférer « une analyse juste d’Alain de Benoist à une analyse injuste de BHL », pose crânement en couverture de la chose en question. Et livre un long entretien qui ne fait pas précisément dans la dentelle, titré « Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ». Un exemple au hasard ? « Populiste ? Je préfère à libéral, capitaliste, bourgeois, mitterrandien, social-démocrate, social-libéral. Sollers a cru un jour me blesser en disant que j’étais un “tribun de la plèbe”. Il ne pouvait me faire plus grand honneur ! »

    Voilà qui donne l’ambiance, virile et velue : « Ma gauche populaire est girondine, communaliste, libertaire, proudhonienne, autogestionnaire. Que la gauche institutionnelle, de Hollande à Mélenchon, de Libération à Mediapart, ne m’aime pas et me calomnie est plutôt une bonne nouvelle. Le contraire m’inquiéterait. » Voilà un viatique qu’on se plairait à signer…

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  • C’est dans « Éléments » : le coming out de Michel Onfray et les quatre vérités de Patrick Buisson

    Le moins qu’on puisse prétendre, c’est que pour sa nouvelle formule, le magazine Éléments, fondé il y a plus de quarante ans par Alain de Benoist, a fait fort tout en caguant un brin dans le ventilo.

    Ainsi, Michel Onfray, Normand encore plus têtu qu’un Breton, à force qu’on lui reproche de préférer « une analyse juste d’Alain de Benoist à une analyse injuste de BHL », pose crânement en couverture de la chose en question. Et livre un long entretien qui ne fait pas précisément dans la dentelle, titré « Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ». Un exemple au hasard ? « Populiste ? Je préfère à libéral, capitaliste, bourgeois, mitterrandien, social-démocrate, social-libéral. Sollers a cru un jour me blesser en disant que j’étais un “tribun de la plèbe”. Il ne pouvait me faire plus grand honneur ! »

    Voilà qui donne l’ambiance, virile et velue : « Ma gauche populaire est girondine, communaliste, libertaire, proudhonienne, autogestionnaire. Que la gauche institutionnelle, de Hollande à Mélenchon, de Libération à Mediapart, ne m’aime pas et me calomnie est plutôt une bonne nouvelle. Le contraire m’inquiéterait. » Voilà un viatique qu’on se plairait à signer…

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  • Et c’est avec ça que Juppé espère faire rêver les Français ?

    Alain Juppé rêve de devenir président de la République, c’est entendu. Rêve-t-il de devenir celui de la France et des Français ? À lire sa « bonne colère salutaire » épanchée sur son blog, le 10 octobre, la réponse ne va pas de soi.

    D’abord, parce que les sentiments qu’il nourrit à l’égard de son pays et du peuple qui le compose – « Une France ratatinée dans ses égoïsmes, frileuse devant le monde global, barricadée dans d’illusoires frontières nationales, prête à jeter aux orties l’union construite si patiemment avec nos voisins européens » – renvoient de l’un comme de l’autre une image humiliante. Comme méthode de séduction, on a connu mieux.

    Car M. Juppé croit-il vraiment qu’en bottant ainsi le cul des « chantres du déclinisme », des « nostalgiques d’un prétendu âge d’or », des « Cassandre qui annoncent l’effondrement de la civilisation », il provoquera l’adhésion à sa petite personne des eurosceptiques, des immigrationnistes de moins en moins convaincus et des 85 % de Français qui jugent la politique de Christiane Taubira « médiocre » ? De plus, pense-t-il que son idée de passer « une alliance avec les socialistes », en cas de victoire remportée face à Marine Le Pen, lui amènera dans son giron les LR hésitants ? Il veut nous refaire le coup de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ?

    Ensuite, l’Europe vantée par le meilleur d’entre nous, celle qui était censée nous apporter plus de croissance, plus de justice sociale et plus d’emploi n’a tenu aucune de ses promesses. Et pour cause, puisque son but ultime œuvrait à l’anéantissement des souverainetés nationales en coupant chacune d’elles de ses racines et de ses repères. Il fallait, en effet, les préparer au grand marché planétaire de masse (TAFTA), substituant définitivement le politique à l’économique. M. Juppé le sait bien qu’il vient d’être « adoubé » par le très sélect groupe Bilderberg – groupe mondial de la finance, de la politique, de l’économie et des médias -, comme l’a rappelé Philippe de Villiers, invité de Radio Courtoisie.

    L’Europe, Philippe de Villiers l’a bien connue (1), c’est aussi 3.000 « policiers managers » et leur « tableau de profil » connaissant tout des goûts, des petites et grandes faiblesses des députés européens, à la solde de 30.000 lobbyistes. L’Europe, ce sont des carrières « essuie-glaces » où les gens des lobbies deviennent commissaires et les commissaires partent dans les lobbies. Un « mouvement de corruption institué », affirme-t-il, auquel il est difficile de résister et où tous « se tiennent par la barbichette ». Quand les nominations remplacent les élections, qui en douterait ?

    Enfin, quand le maire de Bordeaux décrète que « la patrie française ne se définit pas par la couleur mais par le partage du bien commun que constituent les valeurs de la République, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, l’égalité entre les hommes et les femmes, le respect de la laïcité », on lui fera remarquer que c’est précisément là que le bât blesse. L’islam, de plus en plus vigoureux en France comme en Europe, nulle part au monde ne montre d’engouement pour aucune de ces valeurs. 

    « Faisons-nous confiance », dit Juppé. Quand il sacrifie la France pour la République ?

    Caroline Artus

    notes

    (1) http://www.bvoltaire.fr/videos/philippe-de-villiers-raconte-la-corruption-systemique-de-lunion-europeenne,211852

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuuAZpluyyEWhqQan.shtml

  • Testament de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre

    Le 16 octobre 1793, à 4H30 du matin, soit 8 heures avant son exécution, la Reine rédige sa dernière lettre, à l’adresse de la sœur de Louis XVI, Marie-Elisabeth.
    Ce sera son testament.

    «C’est à vous, ma soeur, que j’écris pour la dernière fois : je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.

    Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants : vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse! J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre ; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eus deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins.

    Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer : que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie ; que leur amitié et leur confiance mutuelle en feront le bonheur. Que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a elle doit toujours aider son frère par des conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer; que mon fils, à son tour, rende a sa sœur tous les soins, les services que l’amitié peut inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union. Qu’ils prennent exemple de nous : combien, dans nos malheurs notre amitié nous a donné de consolation; et dans le bonheur on jouit doublement, quand on peut le partager avec un ami ; et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais, les derniers mots de son père, que je lui répète expressément :  » qu’il ne cherche jamais à venger notre mort. »

    J’ai à vous parler d’une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine; pardonnez-lui, ma chère sœur ; pensez à l’âge qu’il a, et combien il est facile de l’aire dire à un enfant ce qu’on veut, et même ce qu’il ne comprend pas : un jour viendra, j’espère, où il ne, sentira que mieux tout le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux. Il me reste à vous confier encore, mes dernières pensées; J’aurais voulu les, écrire dès le commencement du procès ; mais outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le ténus.

    Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai toujours professée ; n’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop, s’ils y entraient une fois, je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe. J’espère que, dans sa bouté, il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis long-tems pour qu’il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais, et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu vous causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J’avais des amis; l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant ; qu’ils sachent, du moins, que, jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur; puisse cette lettre vous arriver! Pensez toujours à moi; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfans : mon Dieu ! qu’il est déchirant de les quitter pour toujours. Adieu, adieu, je ne vais plus m’occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre ; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot, et que je le traiterai comme un être absolument étranger. »

    http://www.contre-info.com/testament-de-marie-antoinette-reine-de-france#more-22540

  • L'homme qui dévoile l'arnaque du réchauffement climatique

    James Delingpole parle au Professeur Ian Plimer, le géologue australien, dont le dernier livre montre que le « réchauffement climatique d'origine humaine » est une fiction ruineuse et dangereuse, un « luxe de pays développé »  sans aucune base scientifique. Honte aux éditeurs qui n'ont pas voulu de ce livre!

    Spectator

    Imaginez à quel point le monde serait merveilleux si le réchauffement climatique d'origine humaine n'avait été qu'une fiction dans l'imagination d'Al Gore. Plus de ces fermes éoliennes immondes étendant leur ombre sur le haut pays. Plus de factures d'électricité délirantes, augmentées artificiellement par une taxe carbone instaurée par l'Union Européenne. Plus besoin de prendre chaque jour de douceur ensoleillée comme le terrible présage d'un désastre écologique à venir Et, finalement, plus besoin du projet de loi de limitation des émissions de carbone à 7.400 milliards de dollars - la plus haute taxe de l'histoire américaine - que le président Obama et ses partisans essayent sans relâche d'imposer à l'économie des Etats-Unis.

    N'imaginez plus, votre bonne fée est ici. Son nom est Ian Plimer, professeur de géologie minière à l'Université d'Adélaïde, et il a récemment publié Heaven And Earth , un livre qui fera date et changera pour toujours la façon dont nous pensons au changement climatique.

    « L'hypothèse comme quoi l'activité humaine pourrait créer un réchauffement global est extraordinaire parce qu'elle est contraire à tout ce que nous enseignent la physique du soleil, l'astronomie, l'histoire, l'archéologie et la géologie », explique Plimer, et bien que sa thèse ne soit pas nouvelle, il y a peu de chances que vous l'ayez entendue exprimée avec autant de vigueur, de certitude et d'autorité scientifique. Alors que d'autres sceptiques comme Bjorn Lomborg ou Lord Lawson of Blaby se préparent soigneusement à approuver les prédictions les plus modestes du Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'Evolution du Climat (GIEC), Plimer ne cède pas un pouce de terrain. La théorie du réchauffement climatique d'origine humaine, explique-t-il, est la plus grande, la plus dangereuse, et la plus ruineuse manipulation de l'histoire.

    Pour comprendre, allons à la rencontre du bon professeur. L'homme a le teint hâlé, les trais rudes, les cheveux blancs, la soixantaine - courtois et jovial mais combatif quand il faut l'être - et rayonne de la santé d'un homme qui a passé la moitié de sa vie dans des expéditions sur le terrain en Iran, en Turquie et dans son cher Outback australien. Et il est assis dans mon jardin à boire du thé pendant un de ces jours que George Monbiot du Guardian <http://www.guardian.co.uk>  aimerait faire interdire. Un beau jour doux et ensoleillé.

    Alors, allons-y, prof. Qu'est-ce qui vous rend si sûr que ce que vous dites est vrai et que tous ces scientifiques qui disent le contraire est faux ?

    « Je suis géologue. Nous autres géologues avons toujours admis que le climat change au cours du temps. Nous sommes différents de ces gens qui soutiennent le réchauffement climatique anthropocentrique par notre compréhension des échelles. Ils ne s'intéressent qu'aux 150 dernières années Notre cadre est de 4.567 millions d'années. Ce qu'ils essayent de faire équivaut à essayer de comprendre l'intrigue de Casablanca à partir d'une courte séquence de la scène d'amour. Vous ne pouvez pas. Ca ne marche pas.

    La force de Heaven And Earth est de restaurer une perspective scientifique à un débat qui a été détourné par « des politiciens, des activistes de l'environnement et des opportunistes ». Il fait remarquer, par exemple, que la glace des pôles n'a été présente sur terre que pendant 20% du temps géologique; que les extinctions d'espèces sont banales ; que les changements climatiques sont cycliques et normaux; que le CO2 dans l'atmosphère - auquel l'activité humaine contribue pour une fraction infime - ne représente que 0,001% du CO2 contenu dans les océans, les roches de surface, les terres et les espèces vivantes; que le CO2 n'est pas un polluant mais une nourriture pour les végétaux; que les périodes les plus chaudes de la Terre - comme lorsque les Romains faisaient pousser des vignes et des citronniers jusqu'au nord du Mur d'Hadrien en Angleterre - étaient des époques de richesse et d'abondance.

    Tout ceci sont des faits scientifiques avérés - plus que ce que vous pouvez dire de ces modèles informatiques dégorgeant leur flot de scénarios de fin du monde avec des températures inexorablement croissantes, des îles submergées et des banquises qui s'effondrent. Plimer n'accorde aucune confiance à ces modèles parce qu'ils semblent n'avoir peu ou pas de prise avec la réalité observée.
    « Je suis un scientifique de terrain. Je suis dehors chaque jour, enfoncé dans la m... jusqu'au cou à récolter des données brutes. Et c'est pourquoi je suis si sceptique quant à ces modèles, qui n'ont rien à voir avec la science ou l'empirisme mais se contentent de torturer les données jusqu'à ce qu'elles se confessent. Aucun d'entre eux n'a prévu la période de refroidissement global dans laquelle nous nous trouvons. Il n'y a pas de problème de réchauffement climatique. Il a cessé en 1998. Les deux dernières années de refroidissement ont effacé presque trente ans d'augmentation de température».

    La position sans compromis de Plimer ne l'a pas rendu populaire. « Ils disent que que viole les vaches, que je mange les bébés, que je ne sais rien sur quoi que ce soit. Ma lettre favorite est celle qui dit: « Cher monsieur, allez vous faire foutre ». J'ai aussi eu droit à une manifestation à Sidney lors du lancement d'un de mes livres, et j'avais une mère venant vers moi en tenant son gamin de deux ans dans les bras en disant : «  Vous n'avez donc aucune moralité ? L'avenir de cet enfant est en train d'être détruit. » Typique du personnage, Plimer lui rétorqua vigoureusement: « Si vous êtes tellement inquiète, pourquoi avoir eu un enfant ? »

    Cette approche pragmatique doit sans doute quelque chose à l'éducation du jeune Ian à Sydney, dans une situation financière difficile. Son père souffrait de sclérose multiple, laissant sa mère élever trois enfants sur le seul salaire d'une institutrice.

    « Nous ne pouvions pas nous offrir une télévision - bien que la télé soit arrivée en Australie dès 1956. Nous utilisions le même sac en papier brun encore et encore pour nos déjeuners à l'école, nous éteignions toujours les lumières, non à cause d'un quelconque impératif moral, mais par pure nécessité. »

    L'écologisme moderne l'irrite profondément, notamment parce qu'il est mené par des gens qui sont trop riches. 

    « Quand j'essaye d'expliquer le réchauffement climatique à des gens en Iran ou en Turquie, ils n'ont pas la moindre idée de ce dont je parle. Leur vie se résume à survivre jusqu'au lendemain, à trouver leur prochain repas. La culpabilité écologique est un luxe de pays développé. C'est la nouvelle religion de populations urbaines ayant perdu leur foi dans le Christianisme. Le rapport du GIEC est leur bible. Al Gore et Lord Stern sont leurs prophètes. »

    Heaven And Earth est la suite d'un livre de vulgarisation publié par Plimer en 2001, appelé A Short History of Planet Earth. Il se basait sur dix années d'émission radio sur ABC destinées aux habitants des zones rurales. Bien que le livre soit un best-seller et gagne un prix Euréka, ABC refusa de publier la suite, de même que les autres éditeurs majeurs que l'auteur approcha. 

    « Il y a ici beaucoup de gens qui ont peur . Personne ne veut aller contre le paradigme à la mode. »

    Puis, quelqu'un l'a mis en relation avec un minuscule éditeur perdu au milieu du bush – « Le mari, l'épouse, trois enfants, si pauvres qu'ils n'avaient même pas de rideaux ». - et ils ont dit oui.

    Plimer se retint de réclamer une avance qu'ils ne pouvaient clairement pas se permettre. Mais quelque chose de remarquable est arrivé. Les 5 000 exemplaires de la première édition furent écoulés en deux jours seulement. Cinq autres éditions ont rapidement suivi. L'ouvrage a été vendu à 26 500 exemplaires rien qu'en Australie - avec des perspectives tout aussi réjouissantes pour l'Angleterre et les Etats-Unis. Il est même question d'une édition destinée à la très verte Allemagne.

    Mais entre tous, les Australiens, avec leurs feux de brousse et leurs sécheresses prolongées, ne devraient-ils pas être les derniers à souscrire à son message

    « Ah, mais l'homme de la rue n'est pas un imbécile. Je reçois parfois jusqu'à 1 000 lettres et emails par jour de gens qui se sentent impuissants, désabusés et carrément malades de toutes les aberrations qu'ils entendent sur le réchauffement climatique de la part de gauchistes urbains qui ne savent même pas d'où viennent leur viande ou leur lait. »

    En outre, l'économie australienne est particulièrement vulnérable aux effets de l'alarmisme sur le changement climatique

    « Bien que disposant de 40% des réserves mondiales d'uranium, nous n'avons pas l'énergie nucléaire. Nous nous reposons sur des tonnes de charbon à bon marché. 80% de notre électricité vient du charbon et les producteurs d'aluminium s'agglutinent autour des bassins houillers. La loi Cap and Trade proposée par Kevin Rudd est la dernière chose dont l'économie australienne a besoin. Si elle passe, le pays fera faillite.

    Plimer ne croit pas une seconde qu'elle passera. Comme pour son équivalent américain du projet de loi Waxman-Markey, le projet d'Emission Trading Scheme de Kevin Rudd a réussi à se glisser jusqu'à la Chambre des représentants. 

    Mais comme en Amérique, le vrai défi attend à la chambre haute, le Sénat. En partie grâce à l'influence de Plimer et de son livre – « les politiciens me téléphonent sans arrêt » - le Sénat rejettera vraisemblablement le texte. S'il le refuse deux fois, alors le gouvernement australien s'effondrera et donnera lieu à une « double dissolution » et des élections anticipées. « L'Australie est un point très intéressant dans le débat sur le changement climatique », note Plimer. [NdT: l'actualité récente semble lui donner raison.]
    (http://www.americanthinker.com/blog/2009/08/australian_senate_defeats_cap.html)

    Bien sûr, les répercussions potentielles hors de l'Australie sont encore plus grandes. Jusqu'à ce jour, les législations environnementales avaient la partie facile dans les parlements de l'Anglosphère et de l'Eurosphère, avec des politiciens plus verts les uns que les autres (de Dave Cameron (dit l'      « Eolienne ») à Dave Miliband (du : « Les sceptiques du réchauffement sont les partisans de la  Terre Plate de notre temps. »), se bousculant pour imposer des objectifs d'émission de carbone toujours plus restrictifs et taxer leurs malheureux électorats.

    Les politiciens pouvaient s'en tirer tant que duraient les jours où les gens se sentaient assez riches pour payer ces coûts supplémentaires et assez coupables pour penser qu'ils les méritaient. Mais l'effondrement économique global a changé la donne. Comme d'innombrables sondages le montrent, plus les gens se sentent pauvres, plus bas plonge la vertu écologique dans la liste de leurs priorités.

    « C'est une des rares bonnes choses à sortir de cette récession, explique Plimer. Les gens commencent à se demander: Avons-nous vraiment les moyens de nous payer toute cette législation verte? »

    La lecture de Heaven And Earth est une expérience à la fois enrichissante et terrifiante. Enrichissante parce que 500 pages de prose abondamment annotée, fruits de cinq ans de recherche, vous laissent sans le moindre doute. La contribution de l'homme à ce qu'ils appellent aujourd'hui le « changement climatique » était, est et sera probablement toujours négligeable. Terrifiante, parce que vous ne pouvez qu'être consterné devant tant d'argent gaspillé, tant de restrictions légales érigées en vain pour résoudre un problème qui n'existe pas. (La série South Park, comme souvent, a été probablement la première à illustrer cela dans unépisode mémorableoù Al Gore s'invite dans la classe pour prévenir les écoliers du danger que pose une bête terrible, l'Homme-Sanglier-Ours, qui n'existe que dans son esprit...) <http://en.wikipedia.org/wiki/ManBearPig>  

    Le livre est-il arrivé à temps pour éviter un désastre ? S'il y a une justice, Heaven And Earth contribuera autant au réalisme sur le changement climatique que le film d'Al Gore, une « Vérité Qui Dérange » <http://www.imdb.com/title/tt0497116>  en a fait en faveur de l'alarmisme. Mais comme Plimer le sait bien, il existe désormais un vaste corps constitué d'intérêts dressé contre lui : des gouvernements comme celui d'Obama, qui utilisent le « réchauffement climatique » pour faire passer plus de taxes, de régulation et de protectionnisme ; des producteurs d'énergie et des investisseurs qui espèrent faire fortune avec des arnaques comme le marché des droits d'émission de CO2 ; des organisations non-gouvernementales comme Greenpeace dont la levée de fonds est directement liée à l'anxiété du public ; des envoyés spéciaux sur des questions d'environnement qui doivent sans arrêt surenchérir la menace pour justifier leur job.

    Pense-t-il vraiment que son message arrivera à passer? Plimer sourit.

    « Si, il y a trente ans, vous aviez demandé à n'importe quel médecin ou scientifique d'où venaient les ulcères à l'estomac, ils vous auraient tous donné la même réponse : ils sont évidemment causés par l'acide gastrique consécutif à un excès de stress . Tous sauf deux scientifiques, qui furent cloués au pilori pour leur idée délirante selon laquelle une bactérie serait derrière tout ça. En 2005 ils ont reçu le Prix Nobel. Le consensus s'était trompé. »

    James Delingpole, 08/07/2009 SPECTATOR.co.uk
    Titre original « Meet the man who has exposed the great climate change con trick »

    Source et traduction :
    http://www.stephane.info/show.php?code%3Dweblog%26direct%3D1485%26lg%3Dfr

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2334

  • L'UE verse 3 milliards d'euros à la Turquie

    Marine Le Pen dénonce :

    "Le plan d’accord conclu cette nuit entre l’Union Européenne et la Turquie sur la question des migrants est une capitulation inacceptable au détriment de tous les intérêts de notre pays.

    La Turquie va d’abord recevoir un confortable chèque de 3 milliards d’euros de la part des Etats européens, contraints d’accepter ce chantage aux migrants car désarmés par la suppression volontaire de leurs frontières nationales et par Schengen. En pleine crise, en pleine austérité, les peuples européens et les Français ne pourront qu’être indignés.

    La Turquie ensuite va bénéficier d’une augmentation des visas accordés par l’Europe à ses ressortissants. Prétendre combattre l’immigration en ouvrant les vannes, voilà une drôle de conception de l’action politique !

    Enfin, alors que l’opinion publique française y est légitimement très hostile, le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE sera relancé, de l’aveu même de Madame Merkel. De nouveaux chapitres de discussion seront ainsi prochainement ouverts. [...]"

    Michel Janva