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  • La France doit des excuses au Front national

    Il n’y aurait jamais eu de Bataclan si Jean-Marie Le Pen avait été élu président de la République en 2002.
    François Hollande amorce un virage sécuritaire et la droite applaudit. C’est sans doute une bonne nouvelle, mais d’un genre de bonnes nouvelles dont on ne peut que se lamenter. Car dans l’absolu, donc dans un monde imaginaire, ce que les députés de droite auraient dû faire au Congrès, ce n’est pas applaudir François Hollande, c’est au contraire lui tourner le dos et s’adresser à madame Marion Maréchal-Le Pen pour lui présenter leurs excuses.
    La France doit en effet des excuses au Front national, car c’est bien trente ans de diabolisation du FN qui ont jeté les bases du drame du Bataclan. Petit rappel:
    – Il n’y aurait jamais eu de Bataclan si les flux migratoires, dès 1981, avaient été strictement maîtrisés.
    – Il n’y aurait jamais eu de Bataclan avec 30.000 places de prison supplémentaires.

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  • La France doit des excuses au Front national

    Il n’y aurait jamais eu de Bataclan si Jean-Marie Le Pen avait été élu président de la République en 2002.
    François Hollande amorce un virage sécuritaire et la droite applaudit. C’est sans doute une bonne nouvelle, mais d’un genre de bonnes nouvelles dont on ne peut que se lamenter. Car dans l’absolu, donc dans un monde imaginaire, ce que les députés de droite auraient dû faire au Congrès, ce n’est pas applaudir François Hollande, c’est au contraire lui tourner le dos et s’adresser à madame Marion Maréchal-Le Pen pour lui présenter leurs excuses.
    La France doit en effet des excuses au Front national, car c’est bien trente ans de diabolisation du FN qui ont jeté les bases du drame du Bataclan. Petit rappel:
    – Il n’y aurait jamais eu de Bataclan si les flux migratoires, dès 1981, avaient été strictement maîtrisés.
    – Il n’y aurait jamais eu de Bataclan avec 30.000 places de prison supplémentaires.

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  • Thuram : « Les attentats de Paris ? C’est la faute de Morano et Marine Le Pen »

    Les journalistes italiens sont aussi tristement prévisibles que les Français. Mardi 17 novembre, quand les animateurs de l’émission « Un giorno da pecora », sur Radio Rai 2, ont cherché un invité exceptionnel pour commenter la tuerie islamiste de Paris, qui croyez-vous qu’ils aient choisi ? Mais Lilian Thuram bien sûr ! Banalités et politiquement correct garantis – sans parler de la grammaire, que la chaîne a silencieusement corrigée dans la transcription « améliorée » mise en ligne.

    Comme il se doit, les mots « musulman » et même « islamiste » ne sont pas employés une seule fois dans tout l’entretien. De clandestins, même rebaptisés « migrants », il n’est pas non plus question. Les journalistes et Thuram affirment à l’unisson que ce sont « de jeunes Français qui tirent et font des attentats contre d’autres Français ».
    Dès la première question, le phare de la pensée antiraciste a déployé toute sa subtilité. Les journalistes : « Lilian Thuram, selon vous, il y a eu une erreur des services secrets français ? » (Pourquoi des services secrets, du reste, et pas des politiciens français ?) Réponse : « Je pense qu’il est très difficile de contrôler toutes les personnes qui sont dangereuses. Je crois que ce n’est pas le moment de chercher s’il y a eu des difficultés [sic] ou non. La chose la plus importante est de réfléchir au fait que les choses peuvent changer avec le temps ».

    En 1998, explique Thuram, « la victoire de l’équipe de France de football avait été le plus grand symbole d’intégration. Après 1998, les hommes politiques et certains journalistes ont joué sur le fait qu’il fallait un discours de non-fraternité. Par exemple, en France très récemment, il y a une femme politique qui est allée à la télévision pour dire que la France était un pays de race blanche et judéo-chrétien. Alors cela veut dire que les personnes qui ne sont pas de couleur blanche, ou pas catholiques et juives, sont disqualifiées » [la transcription de la RAI corrige « judéo-chrétien » en « chrétien » et supprime la mention des juifs]

    La journaliste italienne, qui a apparemment compris qu’il s’agissait de Marine Le Pen : « Ce que dit Marine Le Pen te fait peur ? »
    – Thuram : « Mais bien sûr, elle me fait peur, parce qu’elle nous porte la violence [la transcription de la RAI corrige en “parce que les divisions portent à la violence”]. Quand tu crées des divisions dans ta communauté, cela finit toujours par… Les personnes qui créent une division dans la communauté sont dangereuses. Parce que, vois, ces jeunes qui écoutent ce discours du terrorisme, la première chose qu’ils leur disent, c’est : “Voyez, vous n’êtes pas Français. Vous le savez bien ; tout le monde dit que vous n’êtes pas Français.” Toutes les personnes qui jouent le jeu de la non-solidarité à l’intérieur de la société sont dangereuses parce que, à la fin, quand tu tiens ce discours, cela finit par la violence. »

    Selon Thuram, c’est du reste pour cela qu’il avait refusé quand Sarkozy lui avait proposé d’être ministre. « Parce que je crois que la politique de M. Sarkozy est une politique qui n’aide pas à la solidarité entre les personnes. Je crois que les discours qui portent les gens à penser qu’il y a des groupes différents en France, qu’il y a eux et qu’il y a nous, je crois que ce discours n’est pas très intelligent en ce moment. Je crois qu’il faut porter une réflexion sur l’égalité, sur le vivre-Ensemble, sur le respect entre nous. »

    Une pensée d’une puissance originalité, on vous le disait.

    http://fr.novopress.info/195272/thuram-les-attentats-paris-cest-faute-morano-marine-pen/

  • Natacha Polony : « On a refusé de combattre le salafisme dans les banlieues »

    Suite aux attentats du 13 novembre, Natacha Polony s’indigne que l’on ait « refusé de combattre le salafisme qui grignotait les banlieues, par peur de stigmatiser l’ensemble des musulmans. »
    Elle prend soin de préciser qu’il existe une multitude de lectures du Coran, dont la plupart ne sont pas violentes, mais qu’elles sont combattues notamment par le Qatar qui finance partout dans le monde des mosquées salafistes.

    http://fr.novopress.info/

     

  • Manipulation, subversion, déstabilisation

    Cet entretien, bien que datant de 1985, est d’une rare actualité. Yuri Bezmenov, ex-agent du KGB passé à l’Ouest dans les années 1970 y raconte par le menu les techniques de déstabilisation et de manipulation de l’opinion. Il révèle ainsi comment le bloc socialo-communiste :

    • a sciemment mis en œuvre une politique globale de manipulation de l’opinion et des élites au niveau mondial.
    • a conditionné les écoliers et étudiants occidentaux aux idéaux socialistes sur au moins trois générations. Cette tâche représentait selon lui 85% de l’activité du KGB.
    • a systématiquement recruté tous les faiseurs d’opinion à l’ouest pour influencer et déstabiliser le monde non-communiste.
    • a conditionné et “dé-moralisé” (perte des valeurs) des pans entiers de la société, devenus les “idiots utiles” du socialisme. 

    On comprend pourquoi la génération des années 60 est contaminée par le marxisme dans sa façon de penser et que, pour remonter la pente, il est nécessaire de diffuser nos idées : c'est pourquoi le combat est d'abord culturel et métapolitique, comme l'explique Philippe de Villiers. Et c'est actuellement ce qui se déroule sous nos yeux avec le mouvement dextrogyre et le phénomène de La Manif pour Tous. Mais il faudra une génération pour arriver à un résultat concret.

    Michel Janva

  • Poutine : Daesh est financé par 40 pays, y compris par des pays-membres du G20

  • Hollande "communicator" : à l'aveuglette contre l'islamisme

    Division des tâches ou véritable hiatus ? Alors que son Premier ministre désigne comme adversaire "l'islamisme radical", le discours de Hollande reste trouble. À moins que son jeu ne soit trop clair. Sa communication ne pipe mot, elle cherche même à étouffer toute évocation de la vraie nature de l'ennemi contre qui, cependant, nous constatons que nous sommes en guerre.

    Au lendemain des attentats ignobles du 13 novembre une donne nouvelle semble à nouveau se dessiner dans l'opinion française, 300 jours après l'occasion manquée de la manifestation immense du 11 janvier, et de manière plus profonde et plus durable.

    C'est un fait que le chef de l'État s'il maîtrise mal le gouvernement qu'il préside, s'il demeure prisonnier d'une alliance électorale de gauche qui l'empêche de sanctionner Mme Taubira, joue assez habilement du contrôle très étroit qu'il exerce sur les moyens de communication de masse.

    Or, tout son jeu consiste actuellement, afin de "ne pas stigmatiser", de "ne pas faire d'amalgame", de "ne pas humilier", etc. à parler le moins possible de l'islamisme, tout au plus du "djihadisme", et encore très rarement. Dans le même temps on cible le plus possible la "terrorisme". Pourtant, on ne rappellera jamais assez qu'il n'est qu'un moyen, une arme dans un conflit. On nous dit que nous sommes en guerre. Et cela est vrai. Cela est au moins confirmé par les bombardements aériens, comme par l'engagement de nos faibles forces navales en Méditerranée. Or, on ne fait pas la guerre "à la guerre" elle-même, mais à un adversaire qui utilise cette forme de guerre que nous appelons terrorisme.

    Cet adversaire lui-même s'appelle l'islamisme, cette dérivation de l'islam qui prétend faire plier l'humanité à son interprétation littérale du Coran.

    La communication officielle veut ignorer ce fait juridico-religieux. Le pouvoir en écarte la perspective sous prétexte de laïcité. On ne veut pas entendre parler des faits religieux, en sous-entendant que seuls compteraient les études de marché, les statistiques économétriques, les approximations sociologiques et les sondages d'opinion.

    Il est devenu à la mode de parler d'éléments de langage. L'un des plus couramment entendus consiste à invoquer ce que produiraient "toutes les religions".

    C'est une manière de les nier et de les mépriser sous prétexte sans doute de ne pas "stigmatiser" etc. Car aucune religion ne fonctionne comme sa voisine, et chacune est traversée par des divergences internes plus ou moins fortes quant à l'interprétation.

    Ainsi la foi mahométane est-elle déchirée, pas seulement entre chiites et sunnites. Les premiers sont eux-mêmes subdivisés entre des légitimités et des sectes diverses, parfois très éloignés des autres musulmans, ainsi les druzes, ainsi les "nosayris" que nous appelons "alaouites", et auxquels se rattache Bachar al-Assad. Les seconds sont le champ de batailles féroces entre écoles juridiques antagonistes. Ces rivalités, remontant à plus de mille ans, n'ont fait que s'amplifier. Elles sont apparues dès l'assassinat du quatrième calife en 661 et la prise de pouvoir des omeyyades au VIIe siècle. Elles se sont développées au gré de la naissance des écoles respectives de Abou Hanifa (699-767) Malik ibn Anas (711-795) al Chafii (767-820) et enfin la dernière en date celle d'ibn Hanbal (780-855). Celle-ci, la plus rigoriste, la plus intransigeante vis-à-vis des chrétiens, a donné naissance au cours du XVIIIe siècle au wahhabisme, aujourd'hui encore doctrine d'État de l'Arabie saoudite. Toutes ces écoles ne se réconcilient que pour persécuter les écoles représentatives du soufisme et du chiisme.

    Les confondre systématiquement comme on le fait, ce n'est donc pas seulement faire preuve d'un sectarisme laïciste injuste et méprisant auquel les socialistes semblent ne pas avoir renoncé, c'est ignorer les faits et s'exposer à ne jamais construire la paix future dont on se réclame pour mener la guerre.

    Il est, aujourd'hui encore, habituel et toujours de bon ton en France, de reprocher aux Américains d'avoir déstabilisé, en 2003, l'Irak par leur intervention lourdaude et de rappeler constamment les fautes de l'administration Paul Bremmer, "directeur de la reconstruction et de l'assistance humanitaire" jusqu'en juin 2004. On sait, en particulier que les officiers et des cadres et des services spéciaux, limogés à la légère de l'armée irakienne, représentent aujourd'hui la majorité absolue des dirigeants de Daëch. Mais à se concentrer sur ces seuls faits, en eux-mêmes indiscutables, c'est aller un peu vite que de parler de "déstabilisation" s'agissant d'une région qui, depuis la défaite ottomane de 1918 n'a jamais été stable.

    Et la mémoire française gagnerait elle-même à s'interroger sur le vrai bilan du mandat que la IIIe république avait reçu de la Société des Nations sur le Liban et sur la Syrie et auquel la France libre renonça en 1943. Veut-on recommencer toujours les mêmes erreurs ? Le Second Empire avait fait de "Partant pour la Syrie" un hymne national. Il n'est arrivé qu'à Sedan.

    Il me semble donc d'une nécessité vitale de savoir ce qu'est cet "islamisme", ce nouvel avatar du nationalisme musulman, auquel nous nous trouvons confrontés.

    JG Malliarakis

     Prochaine conférence de l'Institut d'Histoire sociale

    Mercredi 25 novembre de 18h à 20h au café du Pont Neuf 14 quai du Louvre, Paris 1er
    par JG Malliarakis autour du livre de "La Faucille et le Croissant"
    Congrès de Bakou : Quand le Komintern appelait les musulmans au djihad
    http://est-et-ouest.fr/conferences/conf151125.html

    http://www.insolent.fr/2015/11/hollande-communicator-a-laveuglette-contre-lislamisme.html