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  • « Grand Remplacement : aller à l’essentiel » : un point de vue italien par Andriano SCANCIA

    Andriano Scancia est un intellectuel italien qui porte ici son regard sur le « Grand Remplacement ». 

    Responsable culturel de CasaPound, organisation italienne à vocation sociale et d’inspiration nationaliste-révolutionnaire et néo-fasciste, il rend grâces à Renaud Camus d’avoir identifié le nœud de la question, l’axe central autour duquel faire tourner l’ensemble du discours sur l’immigration. 

    Polémia 

    Le concept de Grand Remplacement est né de la plume de Renaud Camus, intellectuel pluriforme et controversé transalpin, très éloigné de tous les clichés de l’intellectuel de droite, fréquentant les avant-gardes intellectuelles, de Roland Barthes à Andy Warhol, et homosexuel déclaré. Il vit aujourd’hui dans un château et consacre la plus grande partie de son temps à dénoncer la substitution des peuples européens par des peuples allogènes du fait de l’immigration incontrôlée. 

    Aujourd’hui, la thèse du Grand Remplacement trouve un large écho parmi tous les mouvements identitaires et, malgré quelques réticences de la part de Marine Le Pen, est entré dans le discours du Front national. En Italie, seul Matteo Salvini s’en fait le portevoix.

    Il n’est pas nécessaire d’apprécier l’ensemble de l’œuvre de son auteur (on pense en particulier à certaines de ses positions ouvertement pro-israéliennes) pour admettre l’efficacité du concept. Il est en tout cas nécessaire de rendre grâces à Camus d’avoir identifié le nœud de la question, l’axe central autour duquel faire tourner l’ensemble du discours sur l’immigration. 

    Le débat sur l’intégration est obsolète 

    Le Grand Remplacement rend notamment obsolète le débat sur l’intégration, ce terme qui s’interprète comme le lent procédé de « digestion », par la collectivité homogène, d’éléments étrangers afin qu’ils soient assimilés sans effet de rejet. Mais qu’en est-il de l’intégration dans un contexte où l’intégrité initiale de l’ensemble qui devrait assimiler n’existe plus ? dans un quartier peuplé à 90 % d’allogènes, qui doit s’intégrer ? 

    Le scénario selon lequel les Européens sont minoritaires sur leur propre territoire rend secondaires tous les autres discours. 

    Le scénario dans lequel les Européens sont en minorité sur leur propre territoire rend donc secondaires tous les discours sur l’effet criminogène (pourtant clair) de l’immigration, ou de ses coûts économico-sociaux, ou sur les problématiques religieuses et culturelles qui lui sont liées, tout comme perdent leur sens les analyses sur les motivations des exodes et les questions sur qui « fuit la guerre » ou qui ne la fuit pas. 

    L’immigration doit être rejetée ontologiquement 

    Au moment même où elle risque d’effacer la civilisation européenne, l’immigration doit être rejetée ontologiquement, refusée en tant que telle, toute autre considération faisant partie d’une tactique contingente et de la rhétorique politique occasionnelle. Ce n’est pas parce que les immigrés respectent les lois et paient leurs impôts qu’ils deviennent « acceptables », sinon dans une logique myope de courte durée. 

    Il existe cependant deux objections qui sont souvent faites aux « anti-remplacistes » (comme Camus appelle ceux qui adhèrent à sa thèse). Le Grand Remplacement serait : 

    1. Une fausse lecture de la réalité.

    2. Une vision complotiste et paranoïaque. 

    Ni fausse lecture de la réalité… 

    À la première objection – celle selon laquelle, en substance, il n’y a aucun Grand Remplacement, que les immigrés représentent une infime minorité, il y en aurait même trop peu – on peut répondre par deux contre-objections. La première étant que, bien qu’en admettant que les statistiques officielles sur la présence immigrée seraient bonnes (on voit pourtant assez mal comment le nombre officiel de clandestins présents en Italie pourrait être précis et juste, étant donné qu’ils sont justement entrés illégalement dans le pays…), elles sont de toute façon sans valeur du fait de la volonté déclarée d’importer, dans un futur plus ou moins proche, des quantités astronomiques de nouveaux allogènes en Europe (250 millions, d’après La Repubblica et ses « économistes »). 

    Ainsi, même si les immigrés étaient vraiment « peu nombreux » actuellement, il existe bien une volonté claire et affichée d’en importer tant et plus. 

    La seconde contre-objection est que le Grand Remplacement est déjà objectivement en marche dans certaines villes et dans certains quartiers : il n’est point besoin de toujours aller chercher à consulter les statistiques démographiques des périphéries du nord de Paris, de Marseille ou de Bruxelles, il suffit de penser au cas emblématique de cette école de Brescia et de sa classe de CP sans Italiens. Ce sont des exemples toujours plus fréquents et qui sont en soi alarmants et déstabilisants sans que l’on ait besoin d’attendre la fin du processus.

    … Ni vision complotiste

    La seconde accusation faite aux anti-remplacistes est de les rendre coupables de proposer une nouvelle théorie du complot. Pourtant, à ce jour, sont bien référencés et documentés les intérêts du business migratoire des Soros, des Rothschild, des « coop » [Coopératives de gauche] et des ONG qui font des profits sur l’accueil, et Camus lui-même a déclaré, au cours d’un entretien récent au Libero : « Personne n’est à l’origine de ce projet […]. Je crois surtout à la force de gigantesques mécanismes historiques, économiques et idéologiques et même ontologiques au sein desquels les institutions et les hommes ne sont que des engrenages parmi tant d’autres. » Le Grand Remplacement est une dynamique historique objective, non pas un plan diabolique. Il est toutefois nécessaire de souligner que le Grand Remplacement bénéficie de soutiens explicites (pensons à certaines études de l’ONU, à certaines déclarations du pape Bergoglio ou, en Italie, à certaines propositions du Parti démocrate) qui rendraient de toute façon inutile toute trame obscure.

    Le Grand Remplacement et la bataille pour l’essentiel

    Le Grand Remplacement est donc un concept opérationnel fondamental. En sachant bien l’articuler et surtout en sachant lui opposer les outils conceptuels et politiques à sa mesure, se jouera le futur de quelque chose de bien, bien plus grand que nous-mêmes.

    Andriano Scancia

    • D’abord mis en ligne sur Polémia, le 27 octobre 2015.

    http://www.europemaxima.com/

  • Dimanche prochain, la Provence mettra Marion dans la crèche de PACA

    La Provence va montrer qu’elle est l’exemple de ce que la France ne peut plus supporter.
    La Provence-Alpes-Côte d’Azur est une région qui est sensible depuis plus longtemps que les autres à ce que nos élus appelaient un vote de mécontentement, le vote FN ou pour la droite souverainiste.
    Terre d’accueil historique de toutes les victimes des guerres civiles et totalitaires d’Europe, des papes, des juifs, des protestants, des guerres de construction des pays voisins, servant de « poubelle » de la France par ses bagnes, l’accueil des réfugiés de la France occupée jusqu’en 1942, des pieds-noirs après les Français de Tunisie et du Maroc, la Provence a accueilli aussi les Africains à qui l’on avait fait croire à la France comme les harkis, puis encaissé les soubresauts post-coloniaux du Maghreb. Sa capacité d’intégration, de tolérance et de respect n’est donc pas récente. La PACA n’a jamais été raciste !
    La raison du vote FN est l’autisme des élites parisiennes et ses spadassins parachutés : les habitants refusent d’accepter la morale doctrinaire des intellos de Paris, qui légifèrent en croyant connaître la région parce qu’ils y passent un mois par an quand le soleil efface les différences et dans des zones protégées d’où les conseils généraux écartent leurs population défavorisées par des lois d’urbanisme visant à exporter les « racailles » dans les villages et villes de l’arrière-pays.

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  • [Ile de France] Cercle du 30 novembre

    Hier soir après son tractage, la section lycéenne a assuré son premier cercle sur l’Histoire de l’Action Française. Lycéens nationaliste : ta place est chez nous !

     

     

     

  • Démocratie et immigration

    Académie des sciences de la Fédération de Russie, 2 décembre 2015 à Moscou

    ♦ Conférence d’Ivan Blot, haut fonctionnaire, écrivain, conférencier, essayiste.

    Introduction : pourquoi ce sujet n’est jamais traité ? Ce sujet fait polémique car à l’exception de deux pays, il n’y a jamais de référendums sur l’immigration. En Occident, les élites sont cosmopolites et sont en désaccord avec la population attachée à l’identité nationale. Elles sont conscientes de ce désaccord, donc elles ne veulent pas aborder ce sujet.

    1/ La situation se caractérise par une immigration de masse implantée sans consultation démocratique.

    – L’immigration en Europe et en France ne correspond pas du tout aux besoins de l’économie. C’est une immigration peu qualifiée dont le coût social pèse sur les budgets publics. Le contre modèle est l’Australie qui n’accepte que des immigrés qualifiés.
    – L’intégration des immigrés européens réussit : en France, un million de Portugais se sont intégrés facilement. Mais l’intégration a massivement échoué pour deux catégories : les musulmans d’Afrique du Nord et les populations d’Afrique Noire. Elles sont culturellement déracinées, surtout les jeunes qui ont un taux de criminalité élevé. 20.000 étrangers sont incarcérés dans les prisons sur 80.000 personnes au total mais sous le mot « français » il y a énormément d’immigrés ou d’enfants d’immigrés mal intégrés. Depuis quelques années s’ajoute la menace terroriste : le Japon n’a jamais eu d’attaques terroristes islamistes mais l’immigration au Japon est presque inexistante : c’est un fait difficile à nier. C’est dans ce milieu que se recrutent les terroristes qui haïssent la société française et les tensions ethniques s’accroissent de façon préoccupante.
    – Il y a désaccord entre les politiques d’immigration laxistes ou « généreuses » et les souhaits de la population. Un sondage du 26/02/2015 montre que 69% des Français trouvent qu’il y a trop d’immigrés, soit plus des deux tiers. Or les politiciens n’en tiennent pas vraiment compte. Résultat : 59% des Français n’ont plus confiance dans la politique.
    – Les populations accueillies n’ont aucune tradition démocratique ni patriotique à l’égard de la France. On affaiblit la démocratie avec ces populations que l’école ni la société ne savent intégrer.

    2/ Les pouvoirs décisionnaires réels sont de nature oligarchique.

    – Les causes de l’immigration sont notamment dues aux décisions économiques du patronat et des passeurs. L’autre cause est l’ouverture automatique des droits à des prestations sociales, même aux illégaux.
    – L’appareil politique est dominé par les fonctionnaires et les juges, et l’opinion n’a pas droit à la décision.
    – Les médias et les idéologues imposent une attitude laxiste que l’opinion réprouve.
    – Des lobbies et certaines institutions étrangères font pression dans le sens de leurs intérêts propres ; Wikileaks a révélé que l’ambassadeur des USA en France envoyait en formation politique des dirigeants locaux musulmans de banlieues françaises pour en faire des activistes contestataires, ce qui n’est pas très « amical ».

    3/ Les décisions de politiques migratoires devraient faire l’objet de consultations populaires (référendums).

    – Le peuple vote différemment dans un référendum que dans une élection. Le choix est concret donc beaucoup plus rationnel. Il n’est pas influencé par l’argent, les médias ou les partis. La position des citoyens qui votent en fonction de leur expérience personnelle dans la vie quotidienne est très différente de celle des élites, protégées par leur statut privilégié des conséquences négatives de l’immigration dérégulée.
    – La Suisse consulte régulièrement le peuple sur les sujets concernant l’immigration. C’est ainsi qu’il a voté pour l’expulsion immédiate du territoire des criminels étrangers. Les naturalisations doivent être validées par les assemblées populaires locales. Le 9 février 2014, le peuple suisse a voté par 50,3% « la fin de l’immigration de masse » en demandant la création de quotas d’immigration et en remettant en cause la liberté de circulation en Europe des accords de Schengen. Le parlement avait rejeté cette proposition par 140 voix contre 54 et 1 abstention. On voit bien qu’ici le parlement n’était pas en phase avec le peuple.
    – Aux Etats-Unis, les référendums sur l’immigration ne peuvent pas se faire au niveau national mais au niveau des 26 Etats fédérés (sur 50) qui tolèrent la démocratie directe. La proposition 187 en Californie a été votée en 1994 et interdisait de fournir des services publics aux immigrants illégaux. Les opposants défilèrent avec des drapeaux mexicains. La Cour suprême a interdit l’application de cette loi car l’immigration est une compétence de l’Etat fédéral et non de l’Etat de Californie.: ainsi 9 juges annulaient les votes de millions d’électeurs, montrant le côté oligarchique du régime politique aux USA. Des référendums analogues se sont tenus en Arizona, Colorado, Florida, Géorgie, Illinois, Nevada, New Mexico, New York, Oklahoma ou Texas. A New York et en Illinois en Géorgie et au Texas, ce furent des lois votées par le parlement local, le référendum n’étant pas possible. Tous ces votes ont été annulés par les tribunaux et finalement par la Cour suprême.
    – Qu’est-ce que le peuple ? Ce n’est pas la somme des féodalités, c’est-à-dire des intérêts organisés. Les parlements prennent en compte surtout les intérêts organisés, et les intérêts non organisés qui sont ceux de la majorité des citoyens sont ignorés. Les sociologues parlent de « majorité silencieuse » qui n’a pas la parole. Les décisions populaires montrent que le peuple est très inquiet de l’immigration incontrôlée et se trouve en opposition avec la plupart des élites. Celles-ci raisonnent en terme d’intérêt (groupes de pression) et ignorent la dimension sentimentale du peuple attaché à son identité culturelle.

    Finalement, l’immigration se fait la plupart du temps dans des conditions non démocratiques et menace la démocratie dans la mesure où les nouveaux arrivants n’ont pas de tradition démocratique. L’immigration de masse se déroule en l’absence d’une procédure démocratique assurant que les citoyens sont bien d’accord avec elle. Le remède pourrait consister dans l’introduction du référendum d’initiative populaire et le modèle suisse mérite à ces égards une attention approfondie.

    Conférence d’Ivan Blot2/12/2015

    http://www.polemia.com/democratie-et-immigration/

  • Régionales : la criante absence de stratégie du PS face à la montée du FN

    À moins d'une semaine du premier tour des élections régionales, la nette progression du FN dans les sondages rend certains socialistes fébriles.
    Quelles que soient les variations de l'opinion ou les surprises de l'actualité, la direction du PS répète sa ligne comme un mantra: aucune décision, aucune stratégie ne sera arrêtée pour réagir face à la poussée du FN avant le soir du premier tour. Une posture destinée à préserver la campagne des candidats sur le terrain, et à donner le change au ni-ni des Républicains. Alors même que les derniers sondages donnent le FN en passe de remporter trois régions, en cas de triangulaire au second tour.
    Mais à six jours du premier tour, tous les socialistes ne veulent plus jouer à se faire peur en repoussant au dernier moment les décisions cruciales. «Je sais que c'est difficile à croire mais rien n'est arrêté» sur la stratégie au soir du premier tour, déplorait jeudi le député PS Yann Galut dans Le Parisien. Auteur d'un «guide anti-FN» en 2014, le député du Cher s'interrogeait: «Entre nous, on ne discute que de ça. C'est vraiment quelque chose qui nous travaille. Quel va être notre score? Est-ce qu'on maintient nos listes? Est-ce qu'on se retire?», raconte-t-il dans le quotidien.
    Rue de Solférino, la fébrilité est encore montée d'un cran la semaine dernière. Réunies avec le premier ministre mardi, les têtes de listes socialistes n'ont convenu que d'une chose: aucune décision ne sera arrêtée avant le soir du premier tour. Cette position publique, martelée au sujet notamment des fusions de listes PS-LR là où le FN pourrait l'emporter, semble donc se traduire aussi en interne par une absence de discussions. Si la situation inquiète certain, elle en réjouit d'autres, comme, Christophe Castaner, tête de liste en difficulté face à Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi en Paca. «Aujourd'hui, prôner la fusion du FN c'est faire le jeu du FN. Mais ça pourrait ressurgir très vite», croit savoir le député. En effet Manuel Valls n'a jamais caché qu'il était prêt à envisager cette option. Mais jeudi 12 novembre, le patron du PS jurait pour sa part ne pas vouloir en entendre parler. «On met le FN trop au centre. La bataille centrale est avec la droite», avait-il martelé, adressant au passage ce message au premier ministre: «Je dis à tous les socialistes: ‘trop de confidences nuisent à la cohérence'».
    Contacté par le Scan, Christophe Borgel, spécialiste des élections au PS se fait le chantre de la méthode Coué. «Je comprends que l'on soit inquiet face à la montée du FN, mais dans le combat politique, je ne comprends jamais que l'on puisse être fébrile. Mais je ne peux malheureusement pas bâillonner tous les députés socialistes», lance-t-il. «Comme nous l'avons déjà dit, notre position ne se décidera qu'au soir du premier tour, en fonction de l'ensemble des résultats, et une fois connue la position des autres partis. Nous gardons la volonté de faire le meilleur score possible au premier tour», martèle l'élu de Haute-Garonne. «J'appelle nos amis à ne pas oublier les surprises des départementales en mars dernier: le FN était donné au-delà de 30% et il n'a fait que 25. La droite était donnée gagnante partout et nous avons finalement bien résisté», ajoute Christophe Borgel. «Ces prochains jours seront décisifs, nous allons nous exprimer», promet-il. Et le député de miser sur un sursaut des abstentionnistes: «Avec ce qu'il vient d'arriver en France, les gens en sont encore à mesurer l'impact des attentats sur le cours de leur vie, pas encore sur leur vote. Pour les convaincre, nous devons démontrer notre capacité à porter le pacte de sécurité».

    Marc de Boni  Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuApyVpyuoRrBjEgV.shtml

  • Régionales : la criante absence de stratégie du PS face à la montée du FN

    À moins d'une semaine du premier tour des élections régionales, la nette progression du FN dans les sondages rend certains socialistes fébriles.
    Quelles que soient les variations de l'opinion ou les surprises de l'actualité, la direction du PS répète sa ligne comme un mantra: aucune décision, aucune stratégie ne sera arrêtée pour réagir face à la poussée du FN avant le soir du premier tour. Une posture destinée à préserver la campagne des candidats sur le terrain, et à donner le change au ni-ni des Républicains. Alors même que les derniers sondages donnent le FN en passe de remporter trois régions, en cas de triangulaire au second tour.
    Mais à six jours du premier tour, tous les socialistes ne veulent plus jouer à se faire peur en repoussant au dernier moment les décisions cruciales. «Je sais que c'est difficile à croire mais rien n'est arrêté» sur la stratégie au soir du premier tour, déplorait jeudi le député PS Yann Galut dans Le Parisien. Auteur d'un «guide anti-FN» en 2014, le député du Cher s'interrogeait: «Entre nous, on ne discute que de ça. C'est vraiment quelque chose qui nous travaille. Quel va être notre score? Est-ce qu'on maintient nos listes? Est-ce qu'on se retire?», raconte-t-il dans le quotidien.
    Rue de Solférino, la fébrilité est encore montée d'un cran la semaine dernière. Réunies avec le premier ministre mardi, les têtes de listes socialistes n'ont convenu que d'une chose: aucune décision ne sera arrêtée avant le soir du premier tour. Cette position publique, martelée au sujet notamment des fusions de listes PS-LR là où le FN pourrait l'emporter, semble donc se traduire aussi en interne par une absence de discussions. Si la situation inquiète certain, elle en réjouit d'autres, comme, Christophe Castaner, tête de liste en difficulté face à Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi en Paca. «Aujourd'hui, prôner la fusion du FN c'est faire le jeu du FN. Mais ça pourrait ressurgir très vite», croit savoir le député. En effet Manuel Valls n'a jamais caché qu'il était prêt à envisager cette option. Mais jeudi 12 novembre, le patron du PS jurait pour sa part ne pas vouloir en entendre parler. «On met le FN trop au centre. La bataille centrale est avec la droite», avait-il martelé, adressant au passage ce message au premier ministre: «Je dis à tous les socialistes: ‘trop de confidences nuisent à la cohérence'».
    Contacté par le Scan, Christophe Borgel, spécialiste des élections au PS se fait le chantre de la méthode Coué. «Je comprends que l'on soit inquiet face à la montée du FN, mais dans le combat politique, je ne comprends jamais que l'on puisse être fébrile. Mais je ne peux malheureusement pas bâillonner tous les députés socialistes», lance-t-il. «Comme nous l'avons déjà dit, notre position ne se décidera qu'au soir du premier tour, en fonction de l'ensemble des résultats, et une fois connue la position des autres partis. Nous gardons la volonté de faire le meilleur score possible au premier tour», martèle l'élu de Haute-Garonne. «J'appelle nos amis à ne pas oublier les surprises des départementales en mars dernier: le FN était donné au-delà de 30% et il n'a fait que 25. La droite était donnée gagnante partout et nous avons finalement bien résisté», ajoute Christophe Borgel. «Ces prochains jours seront décisifs, nous allons nous exprimer», promet-il. Et le député de miser sur un sursaut des abstentionnistes: «Avec ce qu'il vient d'arriver en France, les gens en sont encore à mesurer l'impact des attentats sur le cours de leur vie, pas encore sur leur vote. Pour les convaincre, nous devons démontrer notre capacité à porter le pacte de sécurité».

    Marc de Boni  Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuApyVpyuoRrBjEgV.shtml

  • Avec 31 candidats aux régionales, Sens Commun n’a obtenu que des miettes

    Lu dans Minute :

    S"[...] Contrairement aux élections municipales de mars 2014, où il était de bon ton, à droite, d’avoir sur sa liste son quota Sens Commun/Manif pour tous – même Alain Juppé avait le sien, c’est dire ! –, les chefs de file des Républicains ne cajolent plus les jeunes militants issus de la Manif pour tous. [...] Aujourd’hui, chez les Républicains, on drague le Modem ! [...] Déjà, au printemps de dernier, le camouflet avait été sévère pour le jeune mouvement. Seuls douze candidats Sens Commun avaient été finalement investis par l’UMP. Douze sur 2045 cantons, soit 4090 candidats potentiels. [...]

    « Sens Commun confirme une large représentation aux élections régionales 2015 » annonce pourtant le mouvement dans un communiqué, saluant, sans rire, une « avancée […] encourageante ». [...] Dans la réalité, cette « large représentation » se limite à 31 candidats dont une vingtaine éligibles. 31 sur les 1757 candidats des listes Les Républicains ! 31 candidats dont la liste précise et complète est d’ailleurs introuvable. Comme s’il fallait les cacher et ne les sortir que pour les meetings de La Manif pour tous… Une enquête minutieuse sur les sites internet des différents candidats Républicains aux régionales ne nous a pas permis de les dénombrer tous. Autrement dit, même s’ils sont 31, ils sont totalement invisibles. [...]

    En Pays-de-la-Loire, sur les listes de Bruno Retailleau, Sens Commun revendique cinq candidats « dont quatre en position éligible », sans toutefois donner les noms ! Parmi ces quatre rescapés, le président du mouvement, Sébastien Pilard, éligible certes mais relégué à la 18e place sur la liste de Loire-Atlantique ! [...] quand on sait que les adhérents de Sens Commun forment, à eux seuls, presqu’un quart des adhérents Républicains du département ! À titre de comparaison, le Modem a obtenu six places sur les listes de Bruno Retailleau… [...]"

    Michel Janva

  • Wladimir Poutine

    Pendant que nos « chefs » pérorent, se félicitent de rares actions de police à l’encontre de quelques poignées de terroristes (alors qu’il existe des centaines de réseaux dans notre pays) et se proposent d’ouvrir des « structures pour islamistes radicalisés » (c’est la dernière trouvaille de notre glorieux premier ministre), un homme, un vrai, s’exprime.
    « Pardonner aux terroristes, c’est l’affaire de Dieu. Les Lui envoyer, c’est mon affaire » ! En l’occurrence, le chef de l’État russe est bien décidé à venger les morts, victime de l’explosion criminelle de l’avion russe au-dessus du Sinaï, décidé à empêcher d’autres attentats en expédiant les terroristes et leurs inspirateurs vers un monde réputé meilleur.
    Devant la Douma, il y a quelques mois, répondant aux critiques haineuses d’ulémas et d’imams, il avait dit : « En Russie, chacun doit vivre comme un Russe. Les membres de n’importe quelle minorité doivent parler le russe et respecter les lois russes… Si les musulmans préfèrent leur Charî’a, nous leur conseillons d’aller vivre là où elle est la loi du pays. La Russie n’a pas besoin de minorités musulmanes. Peu importent leurs hurlements contre notre prétendue discrimination… Nous devons tirer les leçons du suicide de l’Angleterre, de la Hollande, de la France, si nous voulons survivre comme Nation. Les musulmans tiennent ces pays, mais ils ne prendront pas le contrôle de la Russie ».
    Les députés russes ont acclamé leur Président de la République, tandis qu’en France, les collaborateurs de l’immigration-invasion rivalisent d’invectives à son propos. Les Français de souche européenne feraient bien de méditer ces paroles, eux qui sont les victimes jusqu’à présent consentantes de politiciens dévoués à l’économie globale qui détruit l’industrie européenne, à la folie mondialiste et à l’humanitarisme tiers-mondiste qui favorise l’invasion d’extra-Européens : les serviteurs du système.
    Face aux médiocres et aux mous, s’opposant aux ceux qui trahissent la race européenne, Poutine se présente comme un individu rare : un authentique Homme d’État.

    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EuulZAAyFVTIVBoMMk.shtml

  • Le rôle croissant des diasporas dans la globalisation

    Le thème de la fuite des cerveaux avait été lan­cé par la Grande-Bretagne dans les années 70 lorsque nom­bre de britanniques furent atti­rés aux États-Unis. Les nouvelles technologies ont relancé la que­stion en des termes compa­ra­bles alors que nombre de pays ont pris cons­cience du phénomène et pro­posent des moda­li­tés spécifiques pour conserver un lien avec leurs scientifiques et techniciens de haut ni­veau. Un livre récent (1) expose certaines ex­pé­rien­ces et nous facilite l’appréciation des con­­sé­quen­ces.

    Le Japon : une expérience de pionnier

    L’Ère Meiji, entre 1868 et 1912, se caractérisa par l’en­voi de nombreux étudiants japonais en “Oc­ci­dent”. Ils étaient organisés afin de re­trans­mettre à leur pays les connaissances scien­­tifiques et techni­ques auxquelles ils a­vaient accès. Aujourd’hui il en va de même mais, en sens inverse, le Japon freine l’accueil des scientifiques, chercheurs, enseignants des au­tres parties du monde. Il les considère com­me un risque pour la cohésion du peuple. Leur po­litique se résumerait ainsi : on importe les i­dées et les techniques mais non les hommes et les produits.

    Les PVD : l’expatriation est une opportunité

    L’Inde a donné l’exemple à tous les pays en dé­­velop­pement. Les élites installées à l’étran­ger transfèrent des devises dans leur pays d’o­ri­gine, constituent des groupes de pression dis­posés à défendre les intérêts de leur pays, for­ment une réserve de compétences dans la­quel­le puiser en cas de besoin. On débouche ain­si sur le modèle de la Diaspora.

    Les pays anglo-saxons : puiser selon ses besoins

    Depuis 1968, les USA pratiquent une sélection fé­ro­ce des accueils. Aujourd’hui, 80% des cher­­cheurs qui y travaillent sont d’origine é­tran­gère. Parallèle­ment, cette politique a dé­cou­ragé les autochtones d’en­treprendre des car­rières scientifiques. Depuis dix ans, quel­ques journalistes américains se demandent de temps à autre ce qu’il adviendrait des USA si les savants asiatiques retournaient massi­ve­ment dans leurs pays respectifs puisqu’on ob­ser­ve un reflux ré­gu­lier.

    Circulation des compétences

    En s’appuyant sur l’exemple des pays asiati­ques com­me la Corée du Sud, on peut affirmer que le re­tour vers le pays d’origine est lié au de­gré de dé­veloppement de celui-ci. Dans un pays qui se dé­veloppe régulièrement, les é­carts absolus de niveau de vie entre l’Occident et ce pays se réduisent et des opportunités pro­­fessionnelles apparaissent. Le retour en est fa­cilité. L’exemple chinois est comparable. A­lors qu’une certaine propagande affirme que les sa­vants quittent le pays pour des raisons de libertés politiques, les enquêtes menées au­près des savants chinois en fonction aux USA mon­trent qu’ils revien­draient en Chine si l’ou­ver­ture scientifique du pays, sa croissance éco­no­mique et sa stabilité politique étaient as­surées.

    Les conditions technologiques de ce siècle fa­vo­risent la communication et la collaboration scien­tifiques en­tre personnes situées à de gran­­des distances. Les liens sont possibles en­tre savants et chercheurs ex­patriés ou non. Le modèle des diasporas prend for­me désormais.

    Le processus d’enregistrement, de mobilisa­tion, d’or­ganisation et de connexion des sa­vants expatriés avec leurs pays d’origine a pris une tournure systé­matique. Il faut cependant que les pays aient atteint un certain niveau de développement socio-écono­mique pour que les chercheurs et savants accom­plis­sent des aller-retour entre pays d’origine et pays de des­ti­na­tion.

    L’avenir radieux des diasporas

    ◊ 1 – Les établissements d’enseignement des pays anglo-saxons, Royaume-Uni, Australie, É­tats-Unis, Ca­nada, font payer la scolarité aux étu­diants étran­gers. L’offre d’enseignement se di­versifie et s’amé­liore en fonction des deman­des exigeantes des con­sommateurs d’études. Ce choix entretient la dy­na­mi­que des établis­se­ments et des flux d’étudiants. Il est pré­vi­si­ble que les pays qui, comme la France, ac­cueil­lent gratuitement les étudiants étrangers, ainsi subventionnés par les autochtones, s’é­pui­seront éco­nomiquement dans cette politi­que. À moins qu’une volonté subversive ne soit à l’œuvre, elle sera mo­difiée.

    ◊ 2 – L’émergence et le développement des ré­seaux diasporiques concerne aujourd’hui de mul­tiples pays. Deux grandes “civilisations” se sont attachées à gé­rer leurs diasporas : la Chi­ne et l’Inde. Ce phéno­mène évolue en relation avec la mondialisation des échanges et les mo­yens modernes de commu­nication. Ces diaspo­ras peu à peu se superposent aux réseaux d’in­térêts traditionnels et aux relations étati­ques. Ces réseaux diasporés vont acquérir un pou­­voir de plus en plus grand.

    Il est prévisible qu’une superposition des dias­po­ras aux activités économiques orientera l’é­conomie vers une globalisation systéma­tique, gage de leur réus­si­te et de leur domination. Le pouvoir politique des É­tats et le pouvoir écono­mique influencé par des dia­sporas se décon­nec­teront de plus en plus. Le pouvoir écono­mi­que privé prendra en charge de plus en plus sou­vent la science et la technique. Les empires pri­vés vont dominer les prochaines décennies.

    ► Jean Dessalle, Nouvelles de Synergies Européennes n°55-56, 2002.

    • Note :

    1. Anne Marie & Jacques Gaillard : Les enjeux des migrations scienti­fi­ques inter­na­­tionales : De la quête du sa­voir à la cir­cula­tion des compétences, L’Har­mattan, 233 p., 1999.

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