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  • Discours de Viktor Orbán : « Le temps est venu d’empêcher la destruction de l’Europe »

    Publié par Dreuz Info le 18 mars 2016

    Discours de Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie, pour la célébration de la Fête nationale du 15 mars, au Jardin des Musées à Budapest avec l’accompagnement bruyant des manifestants gauchistes en marge de cette célébration.

    « Serons-nous un peuple d’esclaves ou un peuple libre ? » (*)

    Nous ne permettrons pas aux autres de nous dire qui nous laissons entrer dans notre maison et dans notre pays, avec qui nous voulons vivre et avec qui nous allons partager notre pays.
    C’est pour cela que nous refusons les installations forcées de populations (…) et nous ne permettrons ni les chantages ni les menaces. »

    Le premier ministre a déclaré que le temps était venu de sonner le tocsin, de se retourner contre les forces hostiles, de résister et de rassembler nos alliés.

    « Le temps est venu de brandir les drapeaux des nations fières, le temps est venu d’empêcher la destruction de l’Europe et de préserver l’avenir de l’Europe.
    Le temps est venu de demander à tous les citoyens et toutes les nations européennes, quelle que soit leur affiliation politique, d’être unies, (…) de s’unir ; l’unité de l’Europe doit être rétablie.
    Les dirigeants européens et leurs citoyens ne peuvent plus vivre dans deux mondes séparés. »

    (…)

    Viktor Orbán a expliqué que le peuple hongrois est fait de gens qui se lèvent pour la vérité et se battent pour elle, s’il le faut, mais il ne cherche pas inutilement des ennuis, car il sait qu’il arrive à un meilleur résultat en vivant en paix que par des temps troublés :

    « Pendant 170 ans, nous n’avons choisi que deux fois le chemin de la révolution, ainsi l’histoire moderne de l’Europe a conservé ces deux révolutions hongroises, les événements de 1848 et de 1956. »

    Il a souligné que la vie contemporaine hongroise est l’héritière intellectuelle des révolutions de 1848 et de 1956 ; cette tradition d’esprit révolutionnaire est le rythme cardiaque qui dirige la vie politique, économique et intellectuelle de la nation. Aujourd’hui encore, l’impulsion de 1848 et 1956 et ses idéaux coulent dans nos veines et dans l’esprit de la nation. (…)

    Il a indiqué que l’héritage de 1919 vit toujours avec nous, (…) bien heureusement en agonisant.
    Et si cet héritage ne recevait pas une grande perfusion politique et idéologique, des arrosages de secours de l’étranger, alors, après que les feuilles et les branches se sont desséchées, les racines se dessécheraient également, la terre hongroise deviendrait asséchée pour faire pousser leur internationalisme.

    « Nos révolutions ont été conduites par des citoyens respectables, médecins, ingénieurs, artisans honnêtes, agriculteurs et travailleurs qui étaient animés de sentiments nationaux. Les chevaliers des révolutions hongroises ne sont pas des utopistes aliénés, ni des esprits perturbés par l’idée du bonheur universel.

     

     

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  • Les « rebelles » en plastoc

    Après les événements de La Manif pour Tous et de la loi Taubira, Le Figaron’hésitait pas à écrire un article sur « Cathos et rebelles », montrant une nouvelle génération issue de la contestation « de droite ». Parmi ces personnes figurait Madeleine de Jessey, espérant naïvement reprendre l’espace public afin de mêler le spirituel au temporel et faire avancer les idées des contestataires de La Manif pour Tous au sein de l’UMP. C’est ainsi que Sens commun prit naissance, pour finalement être à l’image du mouvement, suivre le sens commun imposé par la droite libérale républicaine dans laquelle elle a été intégrée et noyée. 
    Ces propos liminaires n’ont pas pour vocation d’attaquer Sens commun gratuitement (« on ne tire pas sur une ambulance »), mais bien de mettre en avant le déficit idéologique de la droite libérale ou « droite d’affaires » qui n’est visible aujourd’hui seulement parce qu’elle a été sauvée par les socialistes lors des élections régionales. Il est quand même fascinant de voir un Premier ministre faire campagne (car ce n’est pas son rôle), et encore plus de le voir appeler expressément à voter pour le camp – supposé – rival afin de faire barrage à un parti qui cumule dès à présent 9 millions d’électeurs à lui tout seul. Ce qui ne fait d’ailleurs qu’entériner le fait que la droite libérale et la gauche dite socialiste ne sont que les deux faces d’une pièce libérale et cosmopolite. 
    Depuis les événements liés à la loi Taubira jusqu’à la tragique soirée du 13 novembre 2015, il a pu être observé, comme à chaque débat de société, un jeu de communication politique entre les gentils bienveillants et manichéens pour un monde meilleur, puis l’opposition politique (qui reprendra le même rôle dans le cadre d’une alternance). Quoi qu’il en soit, quand la déconstruction est à l’œuvre, rien dans l’opposition politique ne permet une politique formelle de contestation constructive ni de proposition alternative. Tout simplement parce que le fossé idéologique qui devrait les séparer n’existe plus, et cela depuis bien des années.Cependant, le « droitard » ou homme de droite censé supposer incarner une « droite forte » y voit bien un jeu d’opposition, en fustigeant le Parti socialiste de l’antichristianisme, du clientélisme envers les musulmans, la lâcheté politique, l’immigration de masse. Certains ont même pu voir dans Laurent Wauquiez, Thierry Solère, Christian Estrosi ou encore Xavier Bertrand des révélations politiques de cette droite opposée aux socialistes, alors qu’ils sont simplement les moins détestés de tout le paysage politique de la droite libérale. Mais qu’ont-ils fait à propos des thèmes précédemment cités ? 
    • Sur l’antichristianisme ? Rien n’a été fait pour prévenir ou réprimer les actes de vandalisme des lieux chrétiens en France, quand un simple graffiti sur un autre lieu de culte fait se déplacer le ministre de l’Intérieur. Pire, c’est bien sous Sarkozy que des jeunes contestant les pièces de théâtre blasphématoire ont été envoyés par cars entiers aux commissariats. 
    • Sur le clientélisme des minorités ? Il ne faut pas oublier que c’est Chirac qui a créé la HALDE ; que c’est avec Sarkozy qu’a été créé le Conseil français du culte musulman (CFCM), tentative utopique de créer un « Islam de France », d’autant plus avec un Conseil piloté en sous-main par les Frères musulmans… 
    • Sur l’immigration de masse ? Chirac a permis le regroupement familial,quand Sarkozy, à travers un discours « droitiste » faisait entrer chaque année 200 000 clandestins (avec l’accord bienveillant des grands cartels et du MEDEF d’ailleurs…) 
    • Sur l’Europe ? Quand la France dit non à la Constitution européenne en 2005, Sarkozy ratifie le traité de Lisbonne (version similaire à 95% de la Constitution européenne) via le Parlement réuni en Congrès. Hollande en sera le continuateur avec le pacte budgétaire. 
    • Sur la lâcheté politique ? Qui désormais chez les Républicains a clairement pris position en faveur de l’abrogation du « mariage pour tous » ? Sens commun ? L’entrisme trotskyste et le désir de places s’est substitué à une position politique de circonstance. Pourquoi d’ailleurs abroger une loi qui était dans les cartons de l’UMP avec leur fameux contrat d’union civile. Lâcheté politique représentée aussi à travers tous les autres pans de la politique actuelle, et notamment sur la question des migrants clandestins, des mesures sécuritaires et liberticides, ou encore de l’Union européenne. 
    Le désir « droitard » de se constituer en opposition politique doit être soit sincère (mais alors pathétique) soit totalement faux (et cynique), mais dans tous les cas, il est veule et lâche dans sa manière d’affronter les problèmes de la Cité. Il est surtout lâche en ce qu’il reprend les termes de son prétendu rival, à savoir à qui mieux mieux reprendra le terme de « républicain » (à la fois vide et sacré comme le constate le professeur Frédéric Rouvillois), et, en rejetant ce qu’il appelle comme « populisme » ce qui n’est que l’aspiration populaire au respect des valeurs communes et logiques dans le bon fonctionnement de la vie en communauté. 
    Allez, tout n’est pas perdu pour le « droitard », il lui reste une solution, celle de devenir rebelle au sens « jüngerien » du terme. Dans « Le traité du Rebelle ou le recours aux forêts » (Der Waldgänger), Ernst JÜNGER dessine une nouvelle de ses figures. Le mot « Waldgänger » désigne le proscrit islandais du Haut Moyen Age scandinave qui se réfugiait dans les forêts. Exclu de la communauté, ce réprouvé pouvait être abattu par tout homme qui le croisait. Pour sa part, JÜNGER définit le Rebelle de la manière suivante : « Nous appelons ainsi celui qui, isolé et privé de sa patrie par la marche de l’univers, se voit enfin livré au néant. Tel pourrait être le destin d’un grand nombre d’hommes, et même de tous – il faut donc qu’un caractère s’y ajoute. C’est que le Rebelle est résolu à la résistance et forme le dessein d’engager la lutte, fût-elle sans espoir. Est Rebelle, par conséquent, quiconque est mis par la loi de sa nature en rapport avec la liberté, relation qui l’entraîne dans le temps à une révolte contre l’automatisme et à un refus d’en admettre la conséquence éthique, le fatalisme. A le prendre ainsi, nous serons aussitôt frappés par la place que tient le recours aux forêts, et dans la pensée, et dans la réalité de nos ans ». 
    Nous ne prétendons pas être des rebelles, ni être mieux que les « droitards », la question n’a pas lieu d’être. Nous prétendons seulement que la véritable politique se fait en accord avec la décence commune chère à Georges Orwell et le « populisme » tel que Christopher Lasch l’a développé, c’est-à-dire que la politique doit se faire dans le respect et dans la même vision que l’attente populaire, fondée sur le respect des valeurs de la communauté, et, n’en déplaisent aux détracteurs, ce populisme ne se transcrit pas politiquement à travers un parti en particulier mais bien par la référence primordiale à la propriété privée, les libertés publiques, la fin de tout processus de déconstruction idéologique, la souveraineté et la protection de notre patrie.

  • Terrorisme : nos gouvernants ne sont pas complices. Ils sont coupables !

    Hier, c’était à qui annonçait une étape décisive dans la lutte contre le terrorisme. La prise d’une petite racaille, moins suicidaire que les autres, devenait un événement commenté par toutes les autorités et sur tous les médias. Son avocat lui-même, chevalier du droit, face à la police, devenait une vedette. L’arrestation sans bavure par les policiers belges avait sans doute empêché des attentats et permettrait un torrent d’informations. D’autres suspects avaient, comme par hasard, été identifiés afin que le rassurant feuilleton sécuritaire puisse se dérouler.

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    Patatras ! Les attentats ont bien eu lieu, plus vite et plus fort que prévu ! Comme précédemment, la police belge n’a rien vu venir. Ou les explosions de l’aéroport et du métro étaient prévues depuis longtemps, ou elles sont une réaction rapide à l’arrestation de Salah Abdeslam. Dans le premier cas, cela montrerait un degré d’organisation et une importance du réseau dont le danger n’avait pas été évalué. Dans le second, la détermination et la souplesse dans l’exécution des islamistes seraient terrifiantes. Reste à savoir si le kamikaze avorté de Paris était au courant.

    Qu’il s’agisse du même réseau ou d’un autre, le nombre et la banalité des terroristes potentiels font froid dans le dos. Les propos du président de la République ont été, plus que d’habitude encore, d’une mollesse et d’une vacuité désespérantes. Il a parlé de lucidité et de détermination. Son Premier ministre a évoqué la guerre. Qu’est-ce que cette lucidité qui ne prévoit rien ? Qu’est-ce que cette détermination qui laisse Raqqah et Mossoul aux mains de l’État islamique, la base arrière des terroristes ? Qu’est-ce que cette guerre qu’on fait semblant de mener tout en copinant avec l’Arabie saoudite et la Turquie qui sont, l’une le foyer idéologique du djihadisme, l’autre le soutien logistique de la rébellion syrienne.

    Nos gouvernants ne sont pas complices. Ils sont coupables !

    Sur un point, Hollande a raison : c’est l’Europe qui est visée dans sa tête monstrueuse et vide, sa tête monstrueusement vide, à Bruxelles au cœur de cet État qui n’en est plus vraiment un, la Belgique, anticipation de la déconstruction et de la démoralisation des nations européennes. La technocratie bruxelloise et son idéologie mondialiste ont fait du continent, qui, il y a un siècle, dominait le monde et était à la pointe de l’humanité, le second, même pas brillant, des États-Unis : une collection d’États dont la puissance diminue à mesure qu’elle intègre de nouveaux membres. Incapable de renouveler sa population, elle s’ouvre à une immigration irréfléchie. L’accroissement de la population immigrée, son mode de regroupement vont multiplier dans certains quartiers, à travers des familles, des réseaux d’origine et d’amitiés, des solidarités qui naturellement vont protéger les djihadistes.

    Détruire l’État islamique par tous les moyens, en coordination avec l’État syrien et la Russie, fermer les frontières à une immigration musulmane trop importante et statistiquement dangereuse, contrôler davantage les immigrés et renvoyer systématiquement les clandestins, faire mieux connaître les risques d’une religion, qui peut être vécue sereinement, mais recèle dans ses textes une violence qu’il est irresponsable de minimiser : telles sont les politiques à mettre en œuvre. Qui imagine que des Merkel ou des Hollande puissent les prendre ? La mise en place d’un PNR (Passenger Name Record, un fichier regroupant les données des passagers aériens) européen a été bloquée pendant sept ans par l’impuissance des institutions européennes, et elle est encore actuellement freinée malgré son agrément en commission. L’Europe a besoin d’un changement radical de cap et de capitaines !

     dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/terrorisme-nos-gouvernants-ne-sont-pas-complices-ils-sont-coupables_156401.html#more-156401

  • Entre LR et le FN, il existe une force politique d’une puissance inouïe

    Dans le dernier numéro de Monde et vie, Karim Ouchikh, président du SIEL, développe son analyse sur le paysage politique de la droite :

    Pourquoi selon vous la droite parlementaire continue à avoir un discours social-démocrate ? Pourquoi n’emboîte-t-elle pas le pas à ses électeurs ? Où est le blocage ?

    Depuis la Révolution française, la gauche exerce sur la droite parlementaire une fascination politique durable, qui ne s’est jamais démentie depuis les débuts de la Ve République. À la différence de Margaret Thatcher, à l’origine de la fameuse révolution conservatrice britannique, aucun dirigeant politique français d’envergure n’a osé véritablement rompre avec ce corset idéologique qui empêche la libre expression sur notre sol des idées authentiquement de droite. À cette première explication s’ajoute le poids de la puissance publique qui, dans ses différentes composantes (État, collectivités locales…), nourrit des clientèles politiques captives (fonctionnaires, syndicats) qui sont autant de relais d’opinion influents qui pèsent considérablement dans le débat politique.

    Sur l’échiquier politique français, occupant un espace singulier entre LR et le FN, il existe pourtant une force politique d’une puissance inouïe, dont on ne mesure pas suffisamment le potentiel électoral. J’ai coutume de désigner cette force sous le vocable de “bloc villiériste", une force qui ne se réduit pas à la seule personne du fondateur du Puy-du-Fou, mais que ce dernier incarne avec un immense talent : souverainiste au plan institutionnel, conservatrice sur les questions de société, oeuvrant pour l’épanouissement des libertés, notamment sur un registre économique, ce bloc politique pèse, selon moi, entre 8 et 15 % du corps électoral français et ne demande qu’à se structurer et se mobiliser, surtout au lendemain des formidables rassemblements de LMPT qui ont donné naissance à toute une génération de femmes et d’hommes désireux de s’engager activement dans l’action publique. La dynamique conservatrice qui s’étend partout en Europe (Grande-Bretagne, Suisse, Hongrie, Pologne…) a vocation, tôt ou tard, à s’enraciner également en France.

    Marine Le Pen va-t-elle pouvoir incarner ce virage à droite de la société française ou risque-t-elle au contraire d’en empêcher la réalisation politique ?

    À l’occasion du séminaire de réflexion du FN des 5, 6 et 7 février, j’ai particulièrement insisté sur la nécessité pour Marine Le Pen d’incorporer à son discours politique les sujets de société qui préoccupent réellement nos compatriotes (notamment ceux qui votent traditionnellement à droite), au premier rang desquels les questions qui concernent notre socle anthropologique d’essence chrétienne (modèle familial classique, loi Taubira, GPA/PMA, fin de vie…).

    Dans une stratégie de second tour, qui nécessite pour le FN de disposer d’une réserve de voix qui lui manque trop souvent, Marine Le Pen doit fidéliser et ‘‘arrimer’’ à sa personne cet électorat conservateur qui fera la différence aux présidentielles. Cette dynamique électorale passera soit par une alliance, ouvertement assumée, avec les forces de la droite conservatrice, appelées elles-mêmes à se structurer, soit par une prise en compte, dans le programme présidentiel de la patronne du FN de propositions politiques authentiquement de droite. Je n’ai pas la prétention de modifier la ligne politique actuelle du FN, mais simplement de la pondérer d’un point de vue idéologique"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/entre-lr-et-le-fn-il-existe-une-force-politique-dune-puissance-inou%C3%AFe-dont-on-ne-mesure-pas-suffisam.html#comments

  • J’accuse ! L’attentat que les services craignaient

    Avec colère suite aux événements de ce matin, j’accuse la Belgiqued’avoir été attentiste depuis des années et de n’avoir jamais donné les moyens aux services de Renseignement de faire leur travail professionnellement pour tenter de prévenir ce genre d’attaques. 

    J’accuse… les politiques

    J’accuse les responsables politiques de n’avoir jamais voulu comprendre la montée de l’Islam radical et de l’avoir délibérément ignorée pour cause d’électoralisme et de « politiquement correct ». Je les accuse d’avoir laissé plusieurs communes belges développer un radicalisme djihadiste depuis des années, au point qu’un responsable socialiste m’avait un jour dit « nous connaissons le problème de Molenbeek mais que voulez-vous, c’est un électorat qu’on ne peut négliger ».

    J’accuse les responsables politiques, à tous les niveaux compétents, de ne pas donner les moyens nécessaires et indispensables aux services de Renseignement et de police, de continuer à les sous-financer chroniquement et de ne pas mettre en place les législations qui permettraient une action efficace. Le Renseignement surtout manque de moyens. Je les accuse de ne pas former suffisamment le personnel des services de Renseignement et de préférer les nominations politiques aux véritables compétences.

    J’accuse un ancien ministre de la défense de n’avoir pas autorisé une enquête approfondie sur l’Islam radical au sein des forces armées afin de « ne pas stigmatiser la population musulmane au sein de l’armée » (dixit), alors même qu’on a connaissance de personnes radicalisées au sein de la grande muette.

    J’accuse… les services de Renseignement 

    J’accuse le SGRS (le Service Général de Renseignement et Sécurité, le service militaire) de ne pas développer un service analytique digne de ce nom : on collecte mais sans analyse. On se retrouve avec des données dont on ne sait que faire et sans compétences en interne pour les exploiter réellement. Nos « analystes » sont surtout des gestionnaires des dossiers opérationnels. Le service a par exemple eu en mains les milliers de pages du manuel du djihad d’Al-Qaïda, il n’a jamais été analysé, faute de compétences et de moyens.

    J’accuse l’incompétence de certains responsables du contre-terrorisme militaire qui ne comprennent pas le travail de Renseignement et le mettent en danger chaque jour par les décisions inconséquentes qu’ils prennent. Aujourd’hui, en Belgique, le responsable du contre-terrorisme militaire n’est jamais issu du Renseignement et il ne faut aucune compétence spécifique pour occuper ce poste ! Le dernier Colonel en charge du contre-terrorisme nous disait son peu d’intérêt pour l’analyse (« nous n’en n’avons pas besoin, disait-il ») et sa décision de supprimer la bibliothèque consacrée à ce sujet. Comment peut-on analyser sans connaissances, sans background, sans compréhension profonde des enjeux ? Comment peut-on utiliser l’information opérationnelle récoltée sur le terrain si elle n’est pas connectée, investiguée, mise en liens et en perspective ?

    Je me souviens d’un responsable de la sécurité belge qui me disait que l’on peut régler une attaque chimique avec l’eau (sic) des camions de pompier. Propos tenus lors de la visite du Président Bush à Bruxelles en 2005.

    Je me souviens des propos d’un responsable de la Sûreté de l’Etat qui s’énervait lorsque je disais en 2001 que la Belgique était une base arrière du terrorisme depuis des décennies. Une information connue depuis plus de 20 ans aujourd’hui et sur laquelle rien ou presque n’a été fait faute de moyen et de volonté. Toujours ce politiquement correct qui gouverne notre pays !

    J’accuse le contre-terrorisme militaire d’amateurisme : manque criant d’inspecteurs de terrain (combien en avons-nous sur le terrain, Général ? Je sais c’est secret mais c’est surtout dramatique) et manque critique de connaissances sur l’Islam radical.

    J’accuse… et après ? 

    Je ne peux terminer ce « j’accuse » sans une pensée pour mes anciens collègues du Renseignement et de la police fédérale qui, toujours, ont fait montre d’une volonté de travailler le plus professionnellement possible sans que le monde politique ne lui témoigne le moindre soutien réel, hors des discours en conférence de presse.

    Les responsables politiques n’écoutent pas les services de Renseignement, jamais : quand sont-ils venus pour la dernière fois dans les bureaux des services militaires pour tenter de comprendre nos missions ? Quand ont-ils constaté de visu le manque de moyens de nos services sur lesquels ils comptent pour assurer la sécurité des citoyens ?

    Malheureusement il est trop tard, les morts sont là et on peut que pleurer sur l’impéritie de nos responsables. Toutes mes pensées se dirigent bien sûr vers les victimes et leurs familles.

    Mais ma colère se tourne aujourd’hui vers le monde politique. Si les coupables sont bien évidemment identifiés dans le chef des djihadistes, il y a également des personnes responsables d’avoir laissé ces attaques se perpétrer, et elles devront rendre des comptes aux citoyens belges. Ce sont des années de mauvaise gestion et défaut de prévoyance qui sont à l’origine de cette situation, le gouvernement actuel ne fait que tenter de colmater les brèches d’une situation héritée de ses prédécesseurs.

    Mais maintenant, nous nous devons de réagir et de proposer des solutions. Ce n’est plus un choix c’est une obligation que nous devons en mémoire aux victimes du terrorisme et en réponse à nos incompétences.

    Bernard SNOECK  et son blog Continuer la lecture

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Nouveau délégué général d'Alliance Royale

    Robert de Prévoisin est le nouveau délégué général de l'Alliance Royale :

    "Œuvrant depuis 2006 comme secrétaire général, j’ai participé avec bonheur à l’élaboration et à la mise en place de la doctrine de l’Alliance royale en équipe avec les délégués généraux successifs. C’est dans un esprit de continuité que j’en prends la direction.

    Son Altesse Royale, le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, nous a fait l’amitié de sa présence à cette occasion et m’a adressé ses félicitations que je considère comme un encouragement, pour nous tous, à poursuivre l’oeuvre initiée depuis 2001.

    Dans ces premiers temps de prise de fonction, plusieurs principes de notre mouvement me reviennent en mémoire. Je souhaite les évoquer avec vous. Notre Alliance royale s’est fixée pour mission une rénovation des institutions de la France, afin de lui rendre sa cohérence politique. J’adhère de tout mon cœur à ce projet, inscrit dans la continuité de l’héritage capétien, dont nous sommes les humbles dépositaires parmi d’autres et auquel j’accorde toute mon attention. Ce à quoi nous sommes attachés, ce n’est pas moins que la réaffirmation de la vocation de la France, fixée par des textes aussi fondateurs que les testaments de saint Rémi, Charlemagne et saint Louis, et incarnée par les actes des règnes de ces quarante souverains qui bâtirent notre nation.

    On l’a compris, la vocation de cette nation, la France, même si elle accueille chacun dans sa différence, est chrétienne. Le discours de l’Alliance royale ambitionne de transcender le matérialisme de notre environnement républicain actuel. L’homme spirituel, demeurant en chacun des Français, doit pouvoir s’exprimer. Cette expression s’accomplit dans le cœur de chacun, mais aussi dans des institutions politiques pacifiées et rendant leur juste place à notre patrimoine et notre culture. C’est l’esprit de la royauté.

    Le Prince Charles-Emmanuel nous a donné plusieurs pistes de réflexion, ce jour de notre assemblée. Celles-ci nous suivrons dans notre action politique, car elles sont éminemment capétiennes. Les Français doivent être fiers d’être des « paysans » qui ont façonné et nourri le Pays dont ils tirent leur fonction. De même les Français doivent être fiers de « l’ouvrier » réalisateur d’une belle œuvre pour l’intérêt de chacun et de tous et qui, à ce titre participe au bien commun, etc. La discrimination subie par les descendants des victimes de la révolution, dont la famille « de France » fut la principale victime, en subissant l’ironie républicaine superfétatoire des « comment ce fait il qu’il en reste ? On ne les a pas tous guillotinés ? » se transforme en un « heureusement il en reste ! » chargé d’espérance. En somme, aimons la France, aimons chacun des Français, bâtissons l’avenir sur la fierté de notre histoire. Pour tout dire, réunifions nos vies !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

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