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  • Terrorisme, tiers-mondisation: une autre voie est possible

    Le lendemain de  l’arrestation vendredi dernier  à Bruxelles de Salah Abdeslam, un des artisans principaux des sanglants attentats de novembre à Paris, Bernard Cazeneuve proclamait  que cette capture était « un coup important porté à l’organisation terroriste Daech en Europe. » La réponse sanglante à l’optimisme un brin triomphaliste du ministre Français de l’Intérieur a éclaté hier avec les deux terribles attentats qui ont plongé la capitale belge dans la terreur. « Nous sommes en guerre », a affirmé hier le Premier ministre Manuel Valls devant des journalistes. « Nous resterons mobilisés et déterminés face aux terroristes. » Au moins ne sommes nous plus prêts d’entendre un membre de ce gouvernement se féliciter de ce que des terroristes djihadistes « font du bon boulot » dans leur lutte contre un Etat laïque…

    Depuis l’arrestation d’Abdeslam, les médias expliquaient que c’était désormais le Belge de papierNajim Laachraoui, alias Soufiane Kayal, 25 ans, peut être l’artificier des attentats du 13 novembre, qui était considéré comme le nouvel ennemi public numéro un. Combien existe-t-il  de cellules dormantes des soldats du califat, comme celle qui est passée à l’action hier?  Elles ont trouvé au sein du bruxellistan, accueil et couverture en se fondant dans la masse des populations musulmanes présentes en nombre.

    Redisons-le, si tous les terroristes sont musulmans, tous les musulmans ne sont pas terroristes. Comme le notait Bruno Gollnisch, « il n’existe peut être pas d’islam modéré, mais il existe des musulmans modérés », un « islam du juste milieu » dont se revendique, dans nos contrées comme ailleurs,  une large fraction des 1,6 milliard de musulmans… qui seront 2,8 milliards en 2050 selon les statistiques du Pew Research Center. En l’espèce 30% de l’humanité dans trente cinq ans, 10% des habitants de l’UE, ce même institut comptabilisant actuellement 4,7 millions de mahométans en France (hypothèse très basse selon certains) contre 7,5 millions en 2050.

    Pour autant les craintes des Européens, des Belges (Mohammed est le premier prénom donné aux nouveaux-nés masculins dans l’agglomération de Bruxelles depuis maintenant des années) , des Français sont fondés.

    Ils s’inquiètent à juste titre de la babélisation de zones entières, des nombreux candidats au djihad, présents dans nos villes, nos banlieues, nos quartiers et non encore repérés. Ou quand ils le sont, pas toujours étroitement surveillés faute de moyens et d’effectifs adéquats. Quitte à mener une guerre, comme le dit M. Valls, il faut aussi se donner les moyens de la gagner plutôt que de dépenser des dizaines de millions d’euros en vaines et hémiplégiques campagnes  antiracistes  - voir notre article en date d’hier.

    Il faut aussi arrêter de faire de faux procès, bien démagogiques au FN qui lui ne s’est pas trompé et a joué pleinement son rôle de lanceur d’alerte. Il est de bon ton depuis les attentats du 13 novembre de conspuer le FN qui, au parlement européen, s’oppose au projet de fichier de renseignements sur les passagers aériens le PNR (Passenger Name Record), en l’espèce le stockage des données personnelles du passager comme l’identité, le moyen de paiement, les détails du vol, le numéro de siège… Le vote de ce PNR au parlement européen vient encore d’être repoussé et il devra de toute façon être ensuite transposé dans tous les pays membres de l’UE.

    Un PNR, dont l’efficacité laisse de nombreux spécialistes très dubitatifs, mais qui est vu par certains politiciens comme la recette miracle pour identifier des personnes non fichées pouvant être liées à la criminalité au terrorisme, notamment tous les djihadistes prenant l’avion pour aller se battre en Syrie ou en revenant, souvent via la Turquie.

    L’avocat libéral Thibaut de Montbrial, qui souhaite un durcissement de la législation contre lesdjihadistes « français », cofondateur du Centre d’analyse du terrorisme puis du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure, a ainsi fustigé hier sur RTL un FN qui serait gravement  irresponsable  en s’opposant au PNR.

    C’est faire preuve, pour le moins de méconnaissance du problème -ce qui serait étonnant au vu des activités de M. de Montbrial- ou de partialité que de l’affirmer. Bruno Gollnisch l’a dit dans l’hémicycle du parlement européen en décembre dernier, « certaines mesures sont plus dangereuses pour les libertés qu’efficaces pour la sécurité. Je pense à l’exploitation systématique, centralisée, informatisée, des données passagers qu’on finira bien sûr par brader, sur demande, à des pays tiers cherchant de tous autres intérêts. » 

    De plus le PNR « est une mesure dérisoire, les vrais terroristes ne voyagent pas sous leur véritable identité et les compagnies aériennes conservent de toute façon les registres de leurs passagers. » Il convient encore de rappeler que « tous les protagonistes des attentats du 13 novembre étaient fichés. » Ce n’est donc pas  tant d’un déficit d’information dont nous souffrons que d’un manque de volonté d’agir. Ce sont ceux qui ont choisi d’accueillir des millions d’étrangers non européens, hétérogènes à notre culture, dont certains, certes, souhaitent s’assimiler, qui sont les premiers responsables du chaos et des menaces actuelles.

    Autrement dit, « le terreau sur lequel le terrorisme prospère est à l’intérieur de l’Union européenne et c’est elle qui a contribué à l’y installer, sans consulter les citoyens. »

    N’en déplaisent aux Tartuffe incapables d’admettre les résultats de leurs erreurs, de leurs analyses tronquées, le FN avait vu juste. La veille des attentats qui ont frappé la Belgique, sur RTL, le politologue Alain Duhamel, qui depuis trente ans multiplie les fausses prédictions et qui s’est à peu près trompé sur tout, attaquait Marion Maréchal-Le Pen. Elle se serait rendue coupable à ses yeux d’une « déclaration imbécile ».

    Invitée de BFM TV dimanche Marion a ainsi déclaré qu’avec le FN au pouvoir la France serait plus à l’abri du terrorisme et que le 13 novembre aurait pu être évité, sachant a-t-elle dit que « trois des terroristes qui ont frappé ont emprunté la voie des migrants », qu’avec un gouvernement national « la plupart de ceux qui ont frappé la France (…) auraient été derrière les barreaux ». « L’immigration en France est devenue un vivier de radicalisation, c’est là qu’on va chercher les petits soldats du djihadisme. »

    Et bien oui ! Marion a raison, la sécurité des Français sera mieux assurée pour peu qu’un FN au pouvoir applique son programme -ce qui est bien son intention ! Notamment en matière de sécurité, de justice, au vu de notre souhait de réformes, dont celle de notre code de la nationalité, de réarmer moralement et matériellement la France, de rétablir nos frontières, d’expulser les étrangers indésirables, d’en finir avec l’immigration sauvage…

    La babélisation tiersmondisation violente, définitive de notre pays, à grand pas (PS) ou à marche peut être   un peu moins rapide (LR juppéo-sarkozyste) n’est pas (encore) une fatalité. Une autre voie est possible affirme Bruno Gollnisch et la France, comme souvent dans sa longue Histoire, peut éclairer le chemin à suivre. Le FN au pouvoir ne doutons pas que ce sont tous les Européens qui en seraient bénéficiaires, par le poids que nous mettrions dans la balance en faveur d’une renaissance d’une Europe des patries, de la puissance retrouvée, d’une Europe  des peuples libres et enracinés.

  • Un européisme offensif pour surmonter le monde.

    Ex: http://www.leblancetlenoir.com

    3358144014.3.gifFace au changement mondial qui, avec ses perturbations de toutes natures (et qui n’ont rien à voir avec on ne sait quelle « main invisible », maléfique en l’occurrence), précipite les nations européennes dans un profond déclin, jusqu’à saper les bases de la civilisation européenne, les classes politiques au pouvoir persistent dans leurs errements suicidaires pour leurs peuples, en termes d’identité, d’emploi, ou d’indépendance. Quant aux divers mouvements populistes qui, en réaction, émergent un peu partout en Europe, ils ne perçoivent pas d’autre issue que celle d’un repliement, national ou régional, frappé d’une impuissance mortelle.

    En effet, le vrai niveau de la lutte politique, parce que le seul où elle peut être efficace, est aujourd’hui continental. En premier lieu, il se situe au cœur même de l’Union européenne dont il est urgent que les peuples européens se la réapproprient en écartant la caste idéologique et technocratique qui la dirige.

    Changer les formes pour sauver le fonds. Il faut comprendre, une fois pour toutes, que si l’on veut sauver ou préserver le fonds, à savoir la civilisation européenne avec son substrat humain (ses nations ancestrales), il faut, d’une part, rompre avec la logique libérale et purement mercantile imposée par les Etats-Unis depuis l’effondrement de l’Union soviétique, et, d’autre part, pour s’adapter aux réalités du monde, savoir changer les formes politiques, c’est à dire les institutions étatiques périmées. Compte tenu des bouleversements qui n’ont fait que commencer, et des périls grandissants, que chacun saisit désormais au quotidien, l’européisme rassembleur et offensif est à l’ordre du jour.

    Maintenant que la construction libérale de l’Europe est à l’agonie, et que les Etats nationaux étalent leurs incapacités respectives dans la nouvelle distribution mondiale de la puissance (en particulier dans le champ de la démographie-question centrale du 21ème siècle), il est plus que jamais indispensable de réunir les dernières forces vives nationales dans le même Etat européen, et d’arrêter des stratégies unitaires tous azimuts.

    L’incapacité des partis de gouvernement à changer leur vision du monde.

    Avant tout parce qu’elles y trouvent leur intérêt financier, mais en raison, aussi, du formatage idéologique dont nos sociétés sont l’objet (facilité par une inculture historique généralisée) les élites dirigeantes des Etats européens s’accrochent à leurs croyances. Elles ne veulent pas admettre que leurs valeurs ne sont pas universelles, mais qu’elles sont contingentes d’une ère qui s’achève, celle de la modernité occidentale. Elles n’entendent pas mettre en cause les dogmes de la métaphysique des Lumières que sont : l’identification de la vérité (!) à l’universel, la conviction que la raison annihile les prédéterminations, l’unité du genre humain et la perfectibilité de l’homme, le développement économique et l’enrichissement mutuel grâce au libre-échange. Parce que cela leur sied, moralement et matériellement. Alors que tout ce que l’on observe concourt à contester le maintien d’une telle rhétorique.

    Une idéologie néfaste. Aussi bien la connaissance que l’expérience de la diversité, d’un côté, que les conséquences malheureuses de la mondialisation pour des pans entiers de la société, d’un autre, ont rendu cette rhétorique illusoire et dangereuse. Mais nos élites inhibées ne veulent pas l’admettre. De plus, à force d’avoir voulu séparer la culture de la nature, en surestimant la première pour dénigrer la seconde, elles ne peuvent pas comprendre que les idées occidentales n’ont mené l’humanité, sans jamais réussir à la convertir à leurs croyances, que tant qu’elles ont été portées par une infrastructure humaine et matérielle dynamique. Or, ce n’est plus du tout le cas. Maintenant, compte tenu du bouleversement des rapports de force mondiaux, culturels inclus, l’aspiration à une société humaine universelle signifie la fin de la civilisation européenne.

    Outre son parti-pris idéologique, le problème de la classe politique européenne est qu’elle est obsédée par le souci de la croissance économique ou, ce qui revient au même dans nombre de pays européens, par la crise qu’elle-même a contribué à créer en avalisant le libre-échange avec les pays à bas salaires. Elle n’a jamais voulu légiférer pour faire en sorte que les grandes compagnies privilégient l’investissement dans l’espace européen. Il en va ainsi parce que l’idéologie basique libérale, à savoir la primauté de l’enrichissement individuel, a vaincu. Mieux, elle a retourné en sa faveur le préjugé universaliste égalitariste de la gauche, par une sorte de renversement gramscien, en obtenant qu’elle approuve l’installation en Europe d’un sous-prolétariat massif issu de l’ancien Tiers-monde.

    Néanmoins, en raison d’une demande intérieure qui s’affaiblit, pour cause de vieillissement marqué, c’est la stagnation économique qui s’installe. Et pour longtemps, car contrairement à ce que la classe dominante claironne, malgré les nouvelles technologies, les beaux jours ne reviendront pas de si tôt. Elle pense alors résoudre les problèmes posés par la démographie européenne défaillante, en faisant appel aux susdites populations allogènes qui affluent par millions (3,6 millions de places offertes par le gouvernement allemand, d’ici à 2020 !).

    Des contradictions insupportables. Cette politique systématique de portes ouvertes à tous les flux, matériels et humains, est cautionnée par tous les partis de gouvernement qui s’y croient obligés, qui n’en imaginent pas d’autres, et qui l’appliquent sans s’inquiéter du fait qu’elle prépare des temps barbares. Car le monde historique, et non pas rêvé, dans lequel nous sommes, reste le monde des forces et de la force, comme tout le démontre autour de nous, et maintenant aussi chez nous.

    Devant tant de contradictions, seule la puissance des tabous, entretenue par les communicants de service, fait tenir encore le système. Alors que l’interprétation officielle du monde est démentie, tous les jours, par le réel, ils écrasent le champ symbolique et interdisent ainsi la diffusion d’autres façons de penser le monde. On retrouve là une fonction essentielle de l’idéologie qui est de maintenir des formes obsolètes de pensée en dissimulant tout ce qui les dément.

    Les limites des populismes.

    Malgré toute la défiance qui existe dans les populations européennes envers les partis de gouvernement, pour les raisons que nous venons d’évoquer, les différentes consultations électorales qui ont eu lieu en Europe, ces dernières semaines ou ces derniers mois, ont montré, encore une fois, les limites du populisme.

    La faiblesse des partis « attrape-tout ». En France, l’échec du FN à s’emparer d’au moins une des deux ou trois régions qui lui étaient promises, dans un contexte de désaffection du vote qui lui est favorable, est symptomatique de la faiblesse programmatique d’un parti attrape-tout fondé sur le seul réflexe protestataire. Et, qui plus est, demeure un « parti de l’isoloir » (où l’on se cache pour voter pour qui l’on veut), tant il est vrai qu’il manque de cadres compétents (sinon on les connaitrait) et de militants capables d’être en nombre sur le terrain (ce qui serait une faiblesse rédhibitoire en cas de prise miraculeuse du pouvoir), alors même qu’il prétend agir dans la sphère sociale. A l’appui du constat, d’une part, la prestation pathétique de la candidate du Front National dans le Nord-Pas de Calais-Picardie face à son concurrent des Républicains quand celui-ci la questionna sur l’opportunité du retour des frontières pour une région située au cœur de l’Europe, et quand ils débattirent de l’euro. Il n’est pas étonnant que seuls 22% des Français jugent qu’elle ferait une bonne présidente et que 62% d’entre eux qui n’ont jamais voté pour le FN, n’ont pas l’intention de le faire à l’avenir. D’autre part, il y a l’incapacité notoire du parti nationaliste à mobiliser des manifestations de masse. S’il a hérité de l’ancien parti communiste français la fonction tribunitienne qui était la sienne (à savoir, celle de porte parole des classes défavorisées), il est très loin de pouvoir rivaliser, à distance dans le temps, avec lui dans ce domaine. Cela faute de disposer d’un appareil partisan comparable et d’un relais syndical comme la CGT.

    L’inconséquence politique des dirigeants. En Espagne, le succès de Podemoss’explique, lui aussi, par le mécontentement d’une grande partie de la population. Mais, il est des plus relatifs, et sans doute éphémère, tant le mouvement est incapable de trouver des alliés, et de préconiser des solutions crédibles (autrement dit non démagogiques et soutenables par l’économie espagnole) pour résoudre la crise sociale. En effet, il est d’autant plus incapable d’y parvenir que, comme l’ultra gauche en France, il est internationaliste. Et qu’à ce titre, il ne saurait admettre que c’est la mondialisation qui a ruiné la plupart des industries espagnoles, et que le salariat espagnol est victime, comme tous les autres en Europe, de la concurrence mondiale.

    Et que penser de la motivation de ces populistes régionalistes qui rêvent d’une souveraineté, nécessairement fictive compte tenu des potentiels régionaux concernés, à la seule fin, non exprimée bien sûr, de pouvoir mieux s’intégrer au marché mondial en faisant de leur terre respective un paradis fiscal ? A l’instar des nationalistes affairistes catalans qui entendent transformer leur province en une sorte de Grande Andorre (de culture catalane par ailleurs). Minoritaires en voix (47,8% des bulletins), lors des dernières élections régionales, mais majoritaires en sièges au parlement de Barcelone, grâce au mode de scrutin régional espagnol, ils ont quand même du mal à convaincre que l’Espagne est leur pire ennemi.

    L’horizon des populismes est, certes, provisoirement large et dégagé, mais il n’est pas celui du pouvoir et encore moins celui de la maîtrise des réalités.

    L’absence de projet politique en adéquation avec le réel. Rassembler des mécontents de tous les bords (et ils sont de plus en plus nombreux) est une chose. Proposer un projet de gouvernement crédible parce qu’en adéquation avec le réel et parce que susceptible de se donner les moyens de peser dans la balance du pouvoir mondial, est autre chose. Or, c’est là le seul critère qui vaille. Tout le reste n’est que verbiage, phantasmes, ou illusion. Car les vraies questions sont : quel Etat en Europe est en mesure de mettre en échec les stratégies de domination des Etats-Unis ou de la Chine ? Quel Etat est en mesure de se mettre, individuellement, à l'abri des fluctuations financières ? De quel pouvoir dispose-t-il pour négocier avec les géants de la finance ou avec les nouvelles économies ? Bon courage aux Anglais, si le Brexit est voté ! A quoi bon reprendre sa souveraineté monétaire si c’est pour disposer d’une monnaie dépréciée et être obligé d’acheter des devises étrangères (dollar ou yuan) pour régler ses paiements internationaux, et un jour, parce que cela arrivera, pour rembourser ses dettes ? Comment s’opposer, seul, et de façon durable, aux mouvements migratoires ou aux forces terroristes ?

    Le seul enjeu politique qui s’avère pertinent : la prise du pouvoir à Bruxelles.

    Le problème actuel des populismes, aussi légitimes qu’ils soient dans leur aspiration à porter les revendications des populations maltraitées par les politiques mises en place par des gouvernements, tous motivés par l’idéologie libérale et cosmopolite, est qu’ils n’ont rien d’autre à opposer à celle-ci qu’une utopie nostalgique et régressive. En effet, tandis que l’on peut parler d’une idéologie des groupes dominants parce que le libéralisme mondial satisfait leurs intérêts, et que cela les empêche, à la fois, d’en comprendre les effets préjudiciables et d’estimer objectivement l’état réel de la société, l’utopie des populistes consiste à croire que l’on peut revenir en arrière, voire retrouver la gloire passée, ou encore maintenir ce que de longues luttes sociales ont permis d’acquérir, en occultant des pans entiers de la réalité du monde et des changements irréversibles qui se sont opérés. Car, en effet, si le marché mondial donne l’impression de pouvoir se fracturer, la redistribution de la puissance est bel et bien effective, et avec elle, celle de la richesse et des ambitions. Dans ce nouveau contexte, les Etats nationaux européens ne sont plus que des petites puissances inaptes à retenir un mouvement du monde qui leur est devenu défavorable

    La mutation radicale du champ de l’action politique. Le niveau pertinent de l’action politique pour les Européens conscients des désastres qui s’annoncent et du dépassement des solutions nationales, dans un monde globalisé, est, d’évidence, celui du continent.

    Après la crise bancaire de 2008 et la crise de la zone euro non résolue, celle des réfugiés le démontre à son tour. La rationalité politique de la pensée européiste consiste ici à accepter le nouveau monde tel qu’il est, et à produire une nouvelle compréhension de ce monde (car rien ne sert de nier le changement, et de regretter le passé aussi brillant qu’il ait été). Mais, en même temps, l’éthique politique de ce même européisme est une nouvelle volonté du monde en devenir, une volonté des Européens de sauvegarder leurs identités et de compter encore longtemps dans l’histoire, grâce à un rétablissement en leur faveur des rapports de force qui conditionnent tout, qui sont l’essence de la politique mondiale

    A ce stade de la réflexion, deux chemins différents, mais qui ne sont pas exclusifs sous certaines conditions, s’offrent aux générations qui viennent pour conduire la lutte politique dont l’objectif est la prise du pouvoir en Europe (à Bruxelles en l’occurrence, d’un point de vue institutionnel), sachant que toute victoire qui demeurerait nationale ou provinciale serait à court terme annihilée. Le premier consiste à persister, malgré tout, dans la voie nationale avec des perspectives de réussite aléatoires selon les pays, puis, dans le meilleur des cas, si les divergences ne sont pas trop grandes et si les contentieux ne sont pas trop nombreux, à envisager des alliances entre les nouveaux pouvoirs contestataires de l’ordre imposé.

    Le second, celui qui permettait de sortir des chemins battus, réside dans l’invention d’un style et d’un organe politiques, tous les deux transnationaux, dont l’objectif est l’investissement coordonné du Parlement européen par les mouvements citoyens qui ont commencé à éclore. Et dont on peut concevoir qu’ils ne vont pas cesser de se multiplier au fur et à mesure que le contexte de crises va se confirmer et se durcir. La question qui se pose, et que l’organisme transnational a à résoudre, est celle de leur convergence et de leur fédération dans l’objectif précis de conquérir par les urnes le Parlement européen, afin de pouvoir ainsi changer de l’intérieur l’Union européenne, et par conséquent toutes les politiques non conformes aux intérêts des Européens conduites jusqu’à maintenant. Parce que le Parlement a les pouvoirs de le faire, dès lors qu’existerait en son sein un bloc nettement majoritaire de députés solidaires dans leur vision d’une Europe émancipée de ses vieux tabous idéologiques et consciente de la précarité de son avenir.

    Bien évidemment, s’il s’avérait, qu’entre-temps, des pouvoirs nationaux prenaient conscience de l’impérieuse transformation du champ politique et, de ce fait, découvraient la convergence de leurs intérêts propres avec la démarche précédente, leur appui serait des plus décisifs. Il en découlerait la possibilité que se forme un premier noyau étatique dans la perspective d’une unification européenne en plusieurs temps.

    Plateforme organisationnelle et doctrinale. Comme l’Histoire l’enseigne, c’est toujours dans l’épreuve que se fondent les grandes constructions. L’épreuve commune permet d’abord la prise de conscience de la précarité de la situation, puis la réflexion sur l’état des lieux et les solutions à trouver, et enfin, sur l’action à entreprendre. Peut-on voir, dès lors, dans les protestations contre « l’islamisation de l’Europe », écume d’un envahissement sournois, ou contre la négociation du traité transatlantique, aussi différemment intentionnés que soient les divers protagonistes, des indices, attendant que d’autres apparaissent, d’une réelle prise de conscience et d’une révolte européenne potentielle? C’est une possibilité, car l’identification d’ennemis ou de défis communs, supposés ou réels peu importe, est un préalable à toute construction politique.

    Ce qu’il y a de sûr, aujourd’hui, c’est qu’on ne résoudra pas les crises apparues en se terrant dans les vieilles institutions, mais en élargissant l’horizon de la reconquête idéologique, culturelle et économique à toute l’Europe, et en retrouvant, par avancées simultanées et coordonnées dans toutes les provinces du continent, la voie de la maîtrise. Les premiers mouvements à l’instant évoqués, et tous ceux qui adviendront, doivent servir de « planches d’appel » à un saut vers l’action européenne dans toutes les directions possibles. Car, bien entendu, tout est lié. Et il faut offrir aux groupes résistants dispersés dans l’espace européen une image rationalisée de l’histoire qui se joue sous leurs yeux et qui sera leur lien. En effet, la dispersion politique est l’obstacle insurmontable des populismes, alors que la perspective du rassemblement des peuples européens, qui ont tout inventé, est grosse d’une dynamique irrésistible. Nous avons besoin pour cela d’un européisme intellectuellement offensif qui soit, à la fois, explicatif et critique, propositionnel et programmatique. Mais, comme on ne pense que pour agir, et que la théorie et la praxis vont ensemble, ce nouvel élan mental doit s’accompagner d’un travail d’organisation à l’échelle continentale, préalable aux initiatives à venir.

    Au seuil d’une régression civilisationnelle irréversible et d’une dilution ethnocidaire dans le magma universel, un leitmotiv s’impose aux Européens lucides et décidés à ne pas subir : inventer un nouveau style politique continental pour changer les formes politiques afin de sauver le fonds (le substrat humain et civilisationnel de l’Europe).

    Gérard Dussouy

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/03/22/un-europeisme-offensif-pour-surmonter-le-monde-5777719.html

  • Après deux ans aujourd'hui, présence de Jean-François Mattéi

    Jean-François Mattéi chez Charles Maurras parle du Chemin de Paradis
    Jean-François Mattéi nous a quittés le 24 mars 2014. Deux années ont passé.
    Grand philosophe, d'une culture immense mais d'une simplicité et d'une urbanité rares, Jean-François Mattéi connaissait bien Lafautearousseau, il l'appréciait, le lisait, et y écrivit volontiers.
    C'est le mardi 23 mai 2013 que lafautearousseau publia le premier article que lui donna Jean-François Mattéi, traitant d'un sujet qu'il connaissait bien et qui lui tenait à coeur, la théorie du genre... On pourra s'y reporter. [Le Père Goriot et la Mère Vauquer]. D'autres textes suivirent, dont un intéressant échange avec Pierre de Meuse sur le statut de l'universel. Et Jean-François Mattei est intervenu à maintes reprises dans nos cafés politiques à Marseille et Aix en Provence et en de multiples autres occasions : colloques à Paris, aux Baux de Provence, soirées du 21 janvier à Marseille, hommage à Maurras à Martigues, etc. On en trouvera de nombreuses traces dans nos vidéos. De même dans nos grands textes* qui ont publié de larges extraits [25 au total] de son important ouvrage Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la Culture européenne.

    Le 4 février 2014, à peine plus d'un mois avant de nous quitter, Jean-François Mattei avait donné au Café actualité d'Aix en Provence, une conférence qui fut sans-doute l'une de ses dernières interventions publiques en même temps que l'une des plus brillantes où, à travers son diagnostic sur la crise des fondements de notre civilisation, se trouve remarquablement exposée sa conception de l'ordre des cités, des sociétés et de la civilisation en général. On l'écoutera avec profit et, pour ceux qui ont connu Jean-François Mattei, avec émotion.  • 

     

    * Grands Textes et Le regard vide, par Jean-François Mattei 

    Voir aussi l'éphéméride de ce jour

    et

    Décès de Jean-François Mattéi : par dessus tout, une perte pour la pensée française

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/03/23/apres-deux-ans-aujourd-hui-presence-de-jean-francois-mattei-5778486.html

  • Intervention de Gilles-William Goldnadel sur les clips anti-racistes

  • Livre : Parution : Drieu la Rochelle : Socialisme fasciste

    9782912164902-400x400.jpgIssu de la gauche républicaine et progressiste, Drieu la Rochelle (1893-1945) se placera dans les années 1930 dans la lignée du premier socialisme français, celui de Saint-Simon, Proudhon et Charles Fourier, ce qui le conduira à adhérer en 1936 au Parti populaire français, fondé par Jacques Doriot, et à devenir, jusqu'à sa rupture avec le PPF en 1939, éditorialiste de la publication du mouvement, L'Émancipation nationale. En 1943, alors que chacun sait que tout est perdu pour les partisans de la collaboration, Drieu la Rochelle, dans un ultime geste de provocation, adhèrera de nouveau au Parti populaire français, tout en confiant à son journal son admiration pour le stalinisme.
    « Dès 1918, j’ai flairé dans le communisme russe, le moyen de produire une nouvelle aristocratie. Je ne m’étais pas trompé. Je cherche maintenant dans le socialisme de forme européenne, dans le fascisme, cette nouvelle aristocratie. Une jeune aristocratie qui ne sera point fondée sur l’argent, mais sur le mérite. » telle est la profession de foi que Pierre Drieu la Rochelle nous fait dans Socialisme fasciste, un ouvrage publié en 1934 et qui n’avait jamais été réédité.
    Les editions Ars Magna

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    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVlyVVkAufeRXciWO.shtml

  • Le Gouvernement américain était favorable à l’émergence de l’État islamique en Syrie

  • Une association d’adoptés asphyxiée financièrement par la Cour de cassation

    Communiqué de l'Agence européenne des adoptés :

    "La Cour de Cassation a rendu le 16 mars 2016 un arrêt de rejet d’un pourvoi fait par l’AEA sur une déclaration d’irrecevabilité de l’association, prononcée par la Cour d’appel de Versailles dans une affaire d’adoption suite à PMA faite à l’étranger par un couple de femmes.

    Pendant les débats de la loi dite mariage pour tous, le gouvernement avait promis que la PMA ne faisait pas partie des objectifs de la loi et que les « bébés Thalys » étaient hors champ d’application. Force est de constater qu’il n’en est rien. Aujourd’hui, en contournant délibérément la loi française, des couples de femmes vont à l’étranger se faire fabriquer un enfant privé de père. Au retour, la conjointe de la mère biologique demande l’adoption de l’enfant devant les juridictions.

    L AEA vise à protéger les intérêts des enfants adoptés. Comme la loi l’y autorise, elle est intervenue en justice dans des affaires d’adoption pour faire entendre la voix des sans voix. La Cour de Cassation vient d’approuver la décision l’ayant jugée irrecevable, ainsi qu’une autre association, Juristes pour l’enfance, et prononce à leur encontre une condamnation exorbitante au titre de l’article 700, soit 12000 euros.

    Cette décision vise à asphyxier financièrement les défenseurs des enfants et ainsi que l’association soit dissoute.

    Les juges refusent d’entendre la vérité sur l’adoption : l’adoption n’est pas faite pour fabriquer un enfant sans père et le priver de ses origines mais vise à réparer un accident de la vie. Dans ces procédures, les adoptés sont méprisés et écrasés. Aujourd’hui, le but de cette condamnation est que notre association ferme boutique après avoir refusé de l’entendre.

    L’heure est grave : nous comptons donc sur vous pour relayer ces informations auprès du plus grand nombre, sans cela nous devrons procéder au plus vite à la liquidation de notre association. C’est ce qu’attendent ceux à qui nous nous opposons depuis le début ceux qui ont des clients dans ces détournements de l’adoption ceux pour qui l’enfant est un droit.

    Notre sort est entre vos mains.

    Vous pouvez faire un don via notre site."

    Michel Janva

  • Anonymous lance #OpBrussels pour mener une guerre totale contre les terroristes islamistes

    INTERNATIONAL (NOVOpress)
    Après les attentats de Bruxelles, le collectif de hackers Anonymous a annoncé qu’il lançait une « guerre totale » contre l’État islamique.

    Le collectif explique qu’après les attentats de Paris, certains initiatives auraient déjà permis de saboter 5 500 comptes liés directement à l’État islamique et de pirater un portefeuille électronique que les djihadistes possèdent sur le Darknet (le réseau internet parallèle), contenant près de 3 millions de dollars en Bitcoins.

    Nous avons décidé de mener une guerre totale contre les djihadistes, avec l’opération Bruxelles (#OpBrussels). Nous sommes libres, terroristes, redoutez-nous. Nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas.



    Anonymous lance #OpBrussels contre l’Etat… par direct-matin

  • Lutte contre le racisme : tout doit disparaître…

    Quatre jours après l’arrestation d’Abdeslam, les  fous d’Allah ont perpétré ce matin deux attentats  à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles qui ont fait des dizaines de tués et de blessés. Le djihadisme étend son ombre sanglante sur l’Europe, des dizaines de millions d’immigrés cognent à sa porte, mais c’est la montée du FN qui  les obsède. Samedi soir sur Canal+, dans son émission Salut les Terriens, Thierry Ardisson avait invité le militant-journaliste antinational Bruno Roger-Petit et Cyrille Eldin, chroniqueur au Grand Journal,  pour débattre de cette grave question: La télé finira-t-elle par tuer la politique? Comme l’a bien vu Le Figaro le débat a vite viré sur ce sujet central: « est-il irresponsable de rendre Marine Le Pen sympa à la télévision? » Roger-Petit a attaqué bille en tête le pauvre Eldin et sorti les mots clés devant susciter les réflexes pavloviens anti FN appris aux téléspectateurs dés l’école: « Quand vous êtes avec Marine Le Pen, que vous plaisantez avec elle, que vous êtes dans une forme de connivence… Quelle vérité vous montrez du Front National qui est un parti qui reste avec des gens un peu racistes, homophobes et autres? Est-ce que vous montrez cette réalité? Non: vous montrez Marine Le Pen sympa. » Rendez-vous compte, Quelle horreur!

    Le citoyen-gardien Bruno Roger-Petit a eu au moins un sujet de satisfaction ces derniers jours, car la vigilance républicaine ne faiblit pas. A débuté hier, avec l’équinoxe de printemps (quelle inversion des symboles) la récurrente « semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme » « qui doit fédérer quelque 300 initiatives ». C’est donc  reparti pour une semaine de propagande à haute intensité, même si pendant les 51 autres nos compatriotes n’échappent pas à un  matraquage constant, plus ou moins insidieux, subliminal, brutal ou divertissant.

    L’Afp le rapporte, pour l’occasion François Hollande s’est invité lundi au Musée de l’Immigration. Un lieu sans autre public que celui des élèves qui y sont emmenés par les commissaires politiques de leurs établissements respectifs, où il a rejoint Najat Vallaud-Belkacem qui y prêchait la bonne parole aux élèves de la diversité. Étaient aussi présentes « Fatou, Amina et Neiba », « trois collégiennes du 18e arrondissement (qui) sont venues présenter le film de leur slam » ,  » autour d’un refrain scandant que les origines les couleurs on n’en parle pas, le vivre ensemble c’est le plus grand des combats« . Elles ont bien appris leur leçon mais ce n’est pas  aussi simple, ni aussi évident.

    Devant la presse, M. Hollande a martelé le discours habituel, convenu et guère original : « Nous devons mettre cette journée à notre agenda de toute l’année » (sic). « Ce qu’espèrent les fanatiques, les extrémistes, c’est de nous diviser, que nous puissions être constitués en catégories, en communautés qui auraient des intérêts différents. Non. Nous sommes une unique nation, a-t-il poursuivi, en appelant à la vigilance face au phénomène de radicalisation« .

    « Cette campagne intervient alors que la France a connu une recrudescence de la haine raciste et antisémite l’an dernier . Ces actes et menaces ont bondi de 22% en 2015, avec, notamment pour les actes antimusulmans qui ont plus que triplé en un an, un pic après les attentats de janvier et novembre. Au total, 2.032 actions et menaces racistes, antisémites et antimusulmanes ont été enregistrées, selon les chiffres de la Dilcra (Délégation interministérielle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme) communiqués en janvier. »

    C’est Manuel Valls qui a lancé officiellement dimanche une campagne de six spots télévisés (#TousUnisContrelaHaine) pour sensibiliser au racisme et à l’antisémitisme. Le gouvernement précise sur le site internet consacré à cette campagne qu’il faut dénoncer aux autorités, via laplateforme Pharos, les auteurs d’injures racistes ou antisémites. Ces derniers peuvent être condamnés jusqu’à six mois d’emprisonnement et 22.500 euros d’amende. Si elle est publique la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste est passible d’un an de prison et de 45.000 euros d’amende.

    La polémique enfle, tant les grosses ficelles de la propagandastaffel antiraciste devient irritante et inconvenante. Le coût d’abord de celle-ci scandalise de nombreux Français: trois millions d’eurospour cette campagne de spots publicitaires, diffusés jusqu’en avril… Certes une goutte d’eau par rapport aux 100 millions d’euros dont est doté (sur trois ans) le « plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme »,  voire aux sommes généreusement allouées aux différentes officines (SOS  racisme, Licra, Mrap…) qui font commerce d‘antiracisme.

    Au delà du prix des campagnes financées avec l’argent de nos impôts, c’est aussi l’hypocrisie et le non dit de celles-ci  qui scandalisent des Français  invités à se féliciter de la  poursuite d’une immigration qui prend des allures, en  de très nombreux points de notre territoire, d’une véritable substitution de population. En effet, le racisme anti Français, anti blanc, anti de souche, qui ne cesse de progresser, qui est tout sauf anecdotique, n’est pas comptabilisé dans les statistiques et rendu invisible dans la propagande d’Etat. Il en va largement de même des attaques, des actes de vandalisme contre les édifices chrétiens qui sont de très loin les plus nombreux mais qui ne sont pas rapportés, dénoncés médiatisés comme d’autres le sont.

    Bien sûr,  il est toujours assez  étrange de voir cette propagande contre le racisme menée  par  ceux qui nous disent dans le même temps que les races n’existent pas, par ceux qui dénoncent le communautarisme tout en défendant officiellement des communautés et/ou des quotas et/ou la discrimination positive. Avec la même incohérence (?) ce sont aussi souvent les mêmes  qui prônent le métissage laïque et obligatoire, afin de gommer les appartenances, les spécificités, toutes choses amenées à disparaître par le melting pot généralisé,  dans le creuset républicain universaliste. 

    Pourtant, ce projet de gommage de nos identités particulières n’est-il pas une source de traumatisme? Le fameux psychologue américain Abraham Harold Maslow (1908-1970) dans sa célèbre hiérarchie des cinq niveaux de besoins permettant à l’individu d’atteindre épanouissement et satisfaction, place les besoins d’appartenance, (besoins sociaux qui reflètent la volonté de faire partie d’une famille, d’un groupe, d’une tribu) en troisième position. Derrière les besoins physiologiques de base, les besoins de sécurité et de protection, mais devant les  besoins d’estime de soi et les besoins de s’accomplir.

    Reste, constate Bruno Gollnisch, à (se) poser la question centrale: peut-on encore proclamer quand on est Européen sa fierté d’appartenir à un peuple, une ethnie, une groupe, une famille, une religion, une nation sans être accusé du pire ? Cela devient en tout cas très difficile tant s’étend sous nos latitudes  l’idéologie totalitaire antiraciste, qui comme tout totalitarisme,  entend  contrôler  jusqu’à  nos pensées les plus intimes.  Ce conditionnement qui nous est imposé, cette (auto)censure dans laquelle nous évoluons porte aussi le nom de politiquement correct.  Une expression usitée à l’époque de la dictature rouge en Union soviétique (politicheskaya pravil’nost), où chaque citoyen devait coller à la ligne du parti sous peine d’être dénoncé à la vindicte, d’attirer dangereusement sur soi  l’attention des gardiens du dogme

    http://gollnisch.com/2016/03/22/lutte-contre-racisme-disparaitre-vivre-ensemble/