Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 40

  • Manif pour tous : le Défenseur des droits vise la police

    6a00d83451619c69e201b7c823743a970b-800wi.jpgJacques Toubon juge que, dans deux cas lui ayant été soumis,des personnes ont été interpellées « dans le seul but de les éloigner ».

    "Pratiques policières douteuses, interpellations «illégales et arbitraires», «manque de discernement» et même destruction de pièces… Trois ans après les manifestations contre la loi Taubira qui ont émaillé l'année 2013, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, vient de rendre deux décisions, fustigeant, dans deux affaires différentes, les méthodes de la police"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/manif-pour-tous-le-d%C3%A9fenseur-des-droits-vise-la-police.html

  • Législatives partielles : le PS éliminé dès le 1er tour

    Il y avait 3 élections législatives partielles aujourd'hui.

    Nous nous dirigeons vers un duel Julien Dive (LR) / Sylvie Saillard (FN) au 2nd tour dans l'Aisne. La socialise Anne Ferreira est éliminée.

    Dans le Nord, le maire de Roncq Vincent Ledoux (LR, 46,8%) affrontera Virgine Rosez (FN, 25,2%) au 2e tour. Le PS est aussi éliminé.

    Il manque encore les résultats de la législative dans les Yvelines.

    Addendum : pour les Yvelines :

    • LR 46,05%
    • PS 12,98%
    • FN 9,38%

    Michel Janva

  • Le féminisme, une idéologie dépassée

    557297543.jpg

    Ex: http://zentropa.info

    Les combats des femmes d’aujourd’hui ne peuvent être ceux des féministes d’hier : les Antigones entendent sortir de l’impasse idéologique du féminisme conventionnel, système mensonger qui détourne les femmes des enjeux réels de notre société. Notre féminité retrouvée et assumée sera notre arme pour construire le monde de demain !

    Dans le combat culturel de notre siècle, sortir de l’impasse féministe est une nécessité et une urgence. Le féminisme conventionnel, dont les mots d’ordre n’ont pas changé depuis les années 1950, est une idéologie dépassée incapable de faire face aux enjeux réels de notre temps. Le féminisme d’autrefois était une force de révolte et de contestation contre des normes aberrantes : nous saluons toutes celles qui ont lutté pour rendre leur dignité sociale aux femmes, en les sortant de l’impasse du XIXe siècle bourgeois. Nous sommes les héritières de leurs luttes. Mais notre époque est celle d’une rébellion bien conventionnelle : les institutions féministes sont devenues des tentacules étatiques prônant la liberté du producteur-consommateur. Le féminisme a vécu : il est temps de le dépasser. Pour commencer, abandonnons les combats illusoires.

    Refuser les combats illusoires
    Les féministes conventionnelles combattent encore et toujours un patriarcat imaginaire, bataillant contre quelques arbres qui cachent la forêt, orientant la société vers des débats contre-productifs, sinon dangereux.
    Le débat est-il vraiment celui de la parité dans les conseils d’administration ? Ne serait-ce pas plutôt celui d’une redéfinition de notre système économique basé sur l’exploitation illimitée de nos ressources naturelles et humaines ?
    Le débat est-il vraiment celui de la taxe tampon ? Ne serait-ce pas plutôt le moment de nous affranchir de la culture du jetable ? Les tampons sont toxiques et à usage unique, une coupe menstruelle se garde dix ans.
    Parlons pilule : le débat est-il vraiment celui de la libre disposition de son corps ? Ne serait-ce pas plutôt celui de se libérer de cette castration chimique supportée par les femmes, de ces hormones de synthèses que l’on achète tous les mois, qui bloquent l’ovulation sous couvert de confort ? Ne serait-ce pas plutôt de se reconnecter à son corps, d’apprendre à reconnaître son cycle et à maîtriser soi-même sa fécondité ?
    Le débat est-il vraiment celui du partage du temps dans le congé parental ? Ne serait-ce pas plutôt celui de la redéfinition de la place de la famille dans la société, du rôle primordial de la mère les premiers mois du nourrisson ?
    Le combat est-il vraiment celui du Madame ou du Mademoiselle quand des femmes sont agressées dans les rues de Cologne ? Le combat est-il vraiment celui de l’ « égalité réelle » quand 80% des travailleurs du dimanche dans les zones touristiques sont des femmes à temps partiel ? Le combat est-il vraiment de sortir madame Sauvage de prison quand les coupables de violences sont relâchés après deux mois d’incarcération?

    Nous pourrions écrire un livre sur ces faux sujets sur lesquels s’escriment les féministes actuelles, jouant ainsi parfaitement le jeu du capitalisme libéral-libertaire ! Ce féminisme déconnecté du réel n’a aucune réponse à apporter aux Françaises.

    Retrouver notre féminité
    Les mouvements idéologiques des dernières décennies n’ont eu de cesse de déconstruire les rapports hommes/femmes pour mieux atomiser la société, en faisant de la femme un homme comme les autres ou en défendant l’idée de la guerre des sexes. Nous dressons de leurs actions un bilan dévastateur. Ces raisonnements stériles ont gravement impacté les rapports entre les sexes, que les féministes considèrent soit comme une interminable lutte entre oppresseur et opprimé, soit comme une rivalité jalouse. Nous sommes les deux moitiés du même ensemble, aussi indispensables l’un à l’autre que le jour et la nuit ! L’homme et la femme ne s’additionnent pas, ils forment un tout cohérent qui tend vers l’harmonie, ils sont interdépendants et essentiels à la fécondité de l’humanité, dans tous les sens de ce terme. Le nier relève de postures politiques et idéologiques qui minent nos vies quotidiennes et hypothèquent l’avenir.

    Nous pensons que la culture s’ancre dans la nature, que les différences sexuelles existent biologiquement et, en s’exprimant, structurent symboliquement la société. Il n’y a pas rupture, mais continuité et interpénétration entre la nature et ses mises en scène culturelles. Vivre pleinement son sexe biologique constitue le meilleur moyen d’en renouveler la construction sociale et d’obtenir des changements en accord avec ce que nous sommes. Tandis qu’affirmer, sans nuance, que le genre n’est qu’une construction culturelle source d’injustices, qu’il convient de supprimer les normes et les repères constitue une erreur fondamentale et destructrice !

    Cette complémentarité des sexes ne doit pas être vécue de manière fixe, avec une liste de tâches « féminines » ou « masculines ». Pour autant, calquer nos comportements sur ceux des hommes est vain. La différence n’est pas synonyme de domination ou de hiérarchie ; un peu d’altérité ne ferait pas de mal dans ce monde de Narcisse !

    Construire la société de demain
    Nous ne sommes pas les victimes des hommes ou du patriarcat international. Notre combat est ailleurs : nous voulons nous libérer d’une société déshumanisée, qui n’est plus qu’une machine économique sans âme, sans passé ni avenir. Avec la complicité des féministes, les femmes sont les premières consommées et les premières consommatrices de notre « société kleenex ». Nous avons une place essentielle dans cette lutte.
    Les Antigones prônent l’autonomie des femmes et leur enracinement dans leurs familles, dans la vie locale, dans la société. Construire l’avenir est notre combat essentiel : nous ne reposons pas seulement sur nous-mêmes, et avons des comptes à rendre à nos héritiers. Alors que le féminisme beauvoirien ose affirmer que la maternité est un fardeau, une discrimination, nous considérons que donner la vie, permettre à demain d’exister, est un bel et bien un privilège. Et nous entendons en user comme tel. Afin de créer le lien entre le passé et l’avenir, de transmettre la mémoire et le sens des choses, la chair et le sang d’une civilisation. Or la maternité est aujourd’hui mise en danger par sa technicisation : GPA, congélation d’ovocyte, demain utérus artificiel, etc. Si la maternité est un moment par nature féminin, il n’est pas la propriété des individus, mais la condition d’existence de l’humanité. Permettre aux femmes de vivre une maternité libre et sereine devrait donc être une préoccupation féministe de premier ordre, au lieu de l’envisager comme une servitude ou un frein à la carrière !

    Cela dit, les femmes ne vivent évidemment pas leur fécondité uniquement à travers la maternité, d’autres voies, toutes aussi importantes, demandent encore et toujours à être explorées. Transmettre peut se faire de mille façons et notre féminité, notre nature féconde et créatrice, est une arme dans ce combat. Cela commence par les actes : changeons nos habitudes de vie qui servent le capitalisme de séduction. Obstinément, jour après jour, grain de sable après grain de sable.

    Le combat des femmes, c’est ici et maintenant. Dans la rue, les journaux et les livres pour faire entendre nos voix. Au foyer, centre d’où l’on rayonne. Dans les bois, les champs et nos jardins pour nous réapproprier la nature. Loin des systèmes idéologiques, ancrées dans la réalité de nos vies.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • En Allemagne, l’extrême droite fait une percée dans trois scrutins régionaux

    Treize millions d’Allemands étaient appelés aux urnes, dimanche 13 mars, dans les Länders de Bade-Wurtemberg, de la Rhénanie-Palatinat, et de la Saxe-Anhalt. Ce scrutin régional constituait un test crucial pour la chancelière allemande, Angela Merkel, confrontée à un mouvement de défiance populaire qui se cristallise notamment autour de la question de l’accueil des réfugiés.
    Le parti de la chancelière, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), enregistre une défaite dans deux régions, selon les premiers sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote. Les conservateurs sont battus en particulier dans leur fief historique du Bade-Wurtemberg, où ils obtiendraient 27,5 % des voix et sont devancés par les Verts (32,55 %). En 2011, une coalition formée par les Verts et les sociaux-démocrates du SPD l’avaient déjà emporté.
    En Rhénanie-Palatinat, le Land de l’ancien chancelier Helmut Kohl, la dirigeante locale de la CDU, Julia Klöckner, souvent considérée comme pouvant succéder à Mme Merkel, s’est inclinée face au candidat social-démocrate. Le SPD a recueilli 37,5 % des voix et la CDU 33 %, selon le sondage ZDF.
    L’extrême droite marque des points
    Enfin, en Saxe-Anhalt, dans l’ancienne Allemagne de l’Est, la CDU reste le premier parti avec 30,5 % des voix, mais le nouveau parti d’extrême droite, Alternative pour l’Allemagne (AfD), recueillerait 21,5 % des voix, selon les sondages. Le parti extrémiste dépasse même le SPD, qui fait partie, avec les conservateurs, de la « grande coalition » au pouvoir au niveau fédéral.
    C’est la première fois que le parti eurosceptique, qui était déjà représenté dans cinq des seize parlements régionaux, arrive en deuxième position dans un Land.
    Ce résultat très encourageant pour l’AfD est loin d’être une exception. Le parti enregistre une forte percée dans les deux autres scrutins ce dimanche, avec 11 % et 12,5 % des voix. Il ferait ainsi son entrée dans les trois parlements régionaux, selon les premiers résultats. Le co-président de l’AfD, Jörg Meuthen, a fait part de sa « joie » devant ces résultats, affirmant que sa jeune formation anti-immigration n’était « pas raciste et ne le sera jamais ».
    Ce sont donc les populistes, dont le parti a été fondé il y a seulement trois ans, qui apparaissent comme les grands vainqueurs du scrutin. Cette percée va aussi compliquer la tâche de la CDU, du SPD et des Verts pour bâtir des coalitions régionales stables.
    Les sociaux démocrates ont connu en outre une rude soirée. S’ils arrachent la victoire en Rhénanie-Palatinat, le SPD est laminé dans les deux autres régions, avec entre 12 % et 13 % des voix seulement en Bade-Wurtemberg et Saxe-Anhalt. Ces résultats apparaissent comme un coup de semonce pour les deux grands partis qui dominent la vie politique du pays depuis soixante-dix ans.

    Cécile Boutelet Le Monde.fr avec AFP :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuVZAkuEpVzIkrfKzj.shtml

  • Le paradoxe et le génocide

    Dr Bernard Plouvier

    359126877.jpgDurant les années 1960-70, les médecins devaient parfois envoyer en Belgique ou en Suisse des femmes enceintes à qui leur grossesse faisait courir un risque grave, tant était sévère et restrictive, en France, la législation sur l’avortement thérapeutique.

    Puis vint la « grande avancée sociale », la Loi du 17 janvier 1975, qui dépénalisa l’avortement volontaire, le transformant en un geste médical. Des hommes et des femmes qui avaient choisi un métier de grande noblesse, au moins théorique, sont passés du statut de soignant à celui d’avorteur, soit d’assassin de fœtus sains, abandonnés par absence d’amour de leur génitrice.

    Le sigle IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) est indéniablement plus joli que l’expression : avortement de complaisance. Toutefois la réalité demeure celle d’un meurtre prémédité, avalisé par la loi. Même si certains pitres ont osé parler « d’eugénisme », à propos de ces IVG… l’eugénisme a pour but d’éviter la reproduction des adultes et adolescents tarés, physiquement ou mentalement. Pour les théoriciens de l’eugénisme, né à la fin du XIXe siècle, il s’agissait d’élever le niveau de qualité des enfants à naître, nullement d’assassinats.

    L’on n’arrête pas les « progrès sociaux » ! Le 8 mars 2016, leJournal Officiel de la République Française rend public, afin que nul n’en ignore, le remboursement intégral (variante : à 100%) des soins liés à l’avortement volontaire. L’on évoque même, chez les honorables élus du peuple, la prochaine suppression du délai de réflexion de 7 jours, entre la première consultation de la candidate à l’avortement et le passage à l’acte tueur.

    Dans l’Évangile de Thomas, l’on trouve une belle phrase de Jésus de Nazareth. À une Juive qui lui demandait s’il lui était permis de refuser d’avoir des enfants, Jésus aurait répondu : « Consommes toute plante, mais ne manges pas celle de l’amertume ». Même chez un athée, les textes religieux ont parfois une curieuse résonnance.

    De nos jours, les journaux people lamentent le sort des mères chinoises, trop vieilles pour enfanter, désolées par la mort prématurée de leur enfant unique. Avec 1,4 milliard d’autochtones, les Chinois n’ont pas trop de souci à se faire pour l’avenir de leur Nation, même si l’on peut compatir aux drames individuels.

    Néanmoins, plutôt que de verser des pleurs de sauriens sur les malheurs exotiques, il est peut-être plus urgent de se pencher sur le sort de notre continent et sur l’avenir de notre race. Ce sont 220 000 fœtus que l’on assassine annuellement dans notre pays. Merveille des merveilles, les mères sont quasi-toutes des Européennes de souche, l’avortement étant jugé un crime aussi bien chez les musulmans que chez les Juifs judaïsants.

    Bien évidemment, pour compenser ce manque à naître, l’on importe annuellement des dizaines de milliers d’immigrés d’origine extra-européenne. C’est le nouveau paradoxe français, qui prend des allures de génocide. On peut remercier les honorables ministres, sénateurs et députés pour ces grandes avancées sociales… ou se souvenir de leur rendre justice le jour où les Français auront décidé d’être de nouveau dignes de leurs ancêtres.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/03/11/le-paradoxe-et-le-genocide-5772619.html

  • Un nouveau magazine numérique est né : Francelemag

    france_1.jpgDans cette première livraison de Francelemag, on trouvera une réflexion de Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia, auteur, essayiste…, qu’il livre à nos lecteurs sur le Retour de l’histoire.

    ♦ Ce nouveau magazine numérique est une initiative brillante qu’on peut consulter en cliquant ici (*) pour la lire sur sa tablette ou son ordinateur.
    Polémia

    Le retour de l’histoire

    En 2015, les événements se sont enchaînés :

    7 janvier : Attentat contre Charlie Hebdo, les islamistes rétablissent la peine de mort pour délit de blasphème. Dans la foulée les musulmans militants adossés sur le politiquement correct des médias s’opposent à toute critique de l’islam au nom du refus de l’ « islamophobie ». La liberté d’expression recule.

    Avril : La déferlante migratoire se met en place depuis l’Afrique puis à partir des côtes turques. L’islam part à la conquête d’une Europe sans frontières. Alors que les envahisseurs sont dans leur très grande majorité (70 à 80%) des hommes jeunes – de 15 à 35 ans –, les médias montrent les images désarmantes d’enfants, de femmes, de familles, de vieillards. La prophétie de Jean Raspail dans Le Camp des saints se réalise. C’est la victoire du chantage humanitaire, le triomphe de Big Other.

    13 novembre : Scènes de guerre au Bataclan, 130 morts, 500 blessés par balles. Le premier attentat suicide en Europe a lieu à Paris à l’initiative de l’Etat Islamique, armé par les pétromonarchies wahhabites.

    31 décembre : Durant la nuit de la Saint-Sylvestre plus d’un millier d’agressions sexuelles ont lieu en Allemagne de la part d’envahisseurs musulmans voulant imposer leur conception du rapport hommes/femmes, sinon le droit du vainqueur.

    A chaque fois c’est la force qui prime. Et qui prime d’autant plus facilement qu’elle s’impose à des peuples moralement désarmés. L’idéologie bisounours débouche sur un désastre sécuritaire et identitaire.

    Dans ces conditions il est a-historique de rêver d’une France apaisée. Il faut au contraire tirer lucidement les leçons de ces événements et de l’immigration massive subie par la France et les nations d’Europe.

    1-Les problèmes économiques (et a fortiori monétaires) sont secondaires au regard de l’ampleur prise par les questions migratoires et identitaires.

    Un pays se remet d’un taux de croissance défaillant ou d’un taux de change inadapté. Mais un pays meurt quand son peuple change. Or tel est bien le cas des pays européens et de la France en particulier, France où 36% des nouveau-nés en 2015 ne sont pas d’origine européenne (selon le taux de dépistage pour la drépanocytose). Refuser de voir cela, c’est égarer l’opinion.

    2-Il n’y a pas à proprement parler de problèmes de sécurité en Europe, il y a un problème d’immigration.

    Plus exactement, l’insécurité dans les villes, les campagnes, les transports est due pour l’essentiel à l’immigration : en France plus de 70% de la petite et moyenne délinquance vient de l’immigration (les deux tiers des détenus sont étrangers ou d’origine étrangère), 90% des bandes organisées sont issues de l’immigration (selon la police judiciaire), près de 100% des actes terroristes sont en relation avec l’islam. Il faut donc chercher les solutions, non dans des lois bridant nos libertés, mais dans l’arrêt de toute immigration, l’expulsion des étrangers délinquants, la déchéance de nationalité des binationaux délinquants.

    3-Il n’y a pas davantage de problème de laïcité, il y a un problème d’islamisation.

    Ce n’est pas la question religieuse qui est préoccupante pour la société française, c’est l’islamisation, c’est-à-dire l’invasion de l’espace public par des pratiques étrangères : violence des rapports homme/femme, voile islamique, abattage halal, « menus aménagés » ; toutes pratiques imposées par les activistes musulmans aux autres musulmans, voire à l’ensemble de la population.

    4-L’immigration n’est pas un problème franco-français mais un problème européen.

    Il ne faut pas opposer les Etats européens les uns aux autres (c’est le piège du nationalisme étriqué et du paléo-souverainisme) mais les peuples européens en lutte pour leur survie aux oligarchies mondialistes (financières et médiatiques). Au-delà des particularités nationales, ce qui est en cause c’est la survie de notre civilisation, la civilisation européenne et chrétienne.

    5-L’alliance civilisationnelle.

    Ce qui est aujourd’hui au cœur du combat historique, c’est la préférence de civilisation. Il faut conjuguer les forces à l’œuvre en Europe contre le Grand Remplacement démographique et civilisationnel : partis populistes à l’Ouest, gouvernements de l’Est (groupe de Visegrad et Pays baltes notamment), conscients d’avoir à défendre l’identité de leur peuple, mouvements de défense des peuples tels les identitaires en France, PEGIDA en Allemagne, l’English Defense League, et les nombreux groupes locaux de vigilance.

    Jean-Yves Le Gallou
    10/03/2016

    (*) Le site de Francelemag. : https://fr.calameo.com/read/00468913871ac83adb8a7

    http://www.polemia.com/un-nouveau-magazine-numerique-est-ne-francelemag/

  • Quelques notes sur la notion d' “aristocratie”

    Un projet politique, projet culturel, reposant nécessairement sur un certain nombre de choix éthiques qui expriment, à l'aide de références choisies tenues pour cohérentes, les aspirations, les idéaux, la culture de leurs promoteurs.

    De toutes ces références, de ces “mots-clés” qui s'affrontent, s'appuient et se repoussent au gré des “combats d'idées”, il en est une, pas la plus employée ni la plus claire, qui mérite qu'on s'y arrête : celle d'“aristocratie” qui poursuit, çà et là, une carrière idéologique déjà ancienne. Le terme est suffisamment vague pour qu'on l'admette sans examen et, de plus, il est évocateur d'histoire(s). C'est cependant un terme suspect, au contenu ambigu et dont l'usage ne va pas de soi. Son insignifiance politique présente contraste plaisamment avec l'abus que l'on en peut faire dans certains milieux droitistes. C'est pourquoi tout débat sur la notion d'“aristocratie” doit commencer par une clarification sémantique. Ce faisant, on n'é­chap­pera pas, et l'on s'en excuse, aux déterminations intellectuelles de l'espace francophone. Mais si le mot est d'introduction récente en français (le terme aristocratie, latinisé dans les traduc­tions d'Aristote, n'est usuel qu'à partir de 1750 ; l'aristocrate date du XVIe s. et ne se vulgarise, si l'on peut dire, qu'à la veille de la révolution [1778, Linguet] [1]), la notion est ancienne.

    Il faut donc s'attacher à donner des points de repère historiques relatifs à l'origine de cette notion, tant il est vrai que le “style aristocratique”, quelles que soient les analogies que peuvent pré­senter sur ce point différentes civilisations, ne se laisse définir que dans un milieu culturel donné, en relation avec une situation historique précise. “L'aristocratie chinoise”, ou pharaonique, ou inca, mais on risquerait alors de méconnaître l'univers mental particulier qui les explique.

    Aussi ces quelques notes s'attachent-elles aux données de la tradition indo-européenne, reconnues comme fondement de la notion européenne d'“aristocratie”. On a ainsi accès moins aux réalités des aristocraties historiques qu'à l'image que nous permettent d'atteindre les textes les plus anciens des cultures indo-européennes.

    ◘ 1.1. Le vocabulaire

    Le sens du terme ayant varié au cours des temps, il convient de rechercher les valeurs premières. Si l'on se reporte au grec ancien, on se rend compte que les composés en aris- sont extrêmement nombreux, de même que les noms de personnes. C'est l'indice d'une notion traditionnelle conservée par le formulaire et comme telle révélatrice des idéaux du peuple qui l'utilise, donc une notion fondamentale.

    Le terme áristos sert de superlatif à ágathós (bon), et s'applique à “l'excellent”, au “meilleur”, au “plus brave”, au “plus noble”. L'aristocrate est donc celui qui se distingue dans un emploi précis, jugé essentiel par la tradition nationale. À l'origine, l'emploi devait être guerrier, l'áristeus étant “celui qui tient le premier rang”, le “chef le plus distingué, le plus brave”. Chez Homère, le terme s'applique à la suite ou à l'entourage des rois (Iliade 15, 363 ; 23, 236, etc…), d'où l'épique ándres áristèes. L'áristeía est la supériorité, notamment la vaillance et, au pluriel, les hauts faits, les exploits qui procurent la gloire ári-prepéoos“impérissable”. Aussi trouve-t-on l'adverbe ári-prepréoos (avec distinction, supé­rieurement). La notion de hiérarchie, ou mieux de hiérarchisation (active) des mérites n'est pas loin et se traduit dans le vocabulaire du gouvernement : áristarxéoo est “exercer la magistrature avec distinction”, on classe les hommes áristíndèn (par rang de noblesse ou de mérite). L'idéal social d'áristeúoo (exceller) entretient les espérances lignagères, d'où le composé áristogónos(qui enfante les plus nobles fils). L'áristokratía est donc le “gouvernement des plus puissants ou des meilleurs”. “L'aristocratie” est donc une notion issue de l'expérience sociale, vérifiée et somme toute relative. Elle n'est pas un concept métaphysique.

    ◘ 1.2. Dans la tradition indo-européenne

    ♦ 1.2.1. L'individu dans le groupe

    On remarque l'association de “l'aristocratie”, qui est un terme composé et donc secondaire par rapport à la notion d'aristeia, constatée, éprouvée dans les faits, avec les valeurs guerrières et la compétition sociale. Le rapport avec l'indien arya- est probable mais le sens de ce dernier terme est discuté (2) : l'arí- (avec sa personnification le dieu Aryaman) désigne la confédération des tribus qui constitue la “nation”, tous ceux qui se revendiquent du même “naître” ; mais en même temps qu'il désigne la communauté nationale par opposition aux non-aryens, arí- désigne l'étranger à la famille, au clan et à la tribu. Émile Benvéniste a pu écrire que le style indo-européen était “aristocratique” et Meillet n'a pas dit autre chose : l'analyse du vocabulaire hérité montre que l'indo-européen « est une langue de chefs et d'organisateurs imposée par le prestige d'une aristocratie » (3). L'étude du formulaire traditionnel confirme cette impression d'ensemble : « on y trouve l'image d'une fière aristocratie guerrière, qui aime la vie, les larges espaces, les biens de ce monde et par-dessus tout la gloire, et qui consacre à l'élevage, aux sports équestres et à la chasse les loisirs du temps de paix. Aristocratie pour qui le “caractère” (*ménos) est la qualité essentielle de l'homme, et la gloire (*kléwos, ce qu'on entend) le but suprême de l'existence » (4). Nul doute que l'organisation distendue de la “nation” entre clans rivaux et compétiteurs a favorisé la sélection de ces “aristocraties” guerrières. Tel est encore le mode d'organisation de plusieurs peuples indo-européens historiques, en particulier les Celtes de l'Antiquité et du Haut Moyen Âge irlandais.

    “L'aristocratie” se laisse ainsi définir comme la recherche et la maîtrise d'une perfectiontechnique dans les activités caractéristiques de son mode de vie et génératrices de hauts faits. Les exploits du guerrier lui valent la gloire, la “bonne réputation” qui fait que l'on parlera de lui. C'est le seul moyen de conquérir l'immortalité, car la gloire est “impérissable” (formule reconstruite à partir de védique áksitan ´srávah et grec homérique kléos áphthiton [5]). Le meilleur échappera ainsi à l'anonymat de la “seconde mort” qui est le lot commun de ceux que guette l'oubli.

    Comment cette idéologie d'apparence très “individuelle” s'inscrit-elle dans une doctrine sociale éminemment communautaire, entretenue par une tradition orale nécessairement supra-individuelle ? C'est d'abord que la recherche de gloire profite au groupe tout entier, puisqu'elle lui assure la maîtrise du “large espace”, de “l'espace pour vivre”. Ainsi les cosmogonies vantent les exploits du héros qui a fixé le soleil et repoussé les Ténèbres (Indra), servant en cela l'Ordre divin et rendant possible la vie du peuple et de l'univers (libération des eaux / vaches / aurores). La victoire militaire permet aussi l'instauration du sacrifice, l'organisation mystique de l'espace, la maîtrise distinctive des champs de pouvoir (les différents ager de Rome). C'est aussi parce que la réussite individuelle renforce le sens de la lignée dont la famille, le premier des cercles de l'appartenance sociale, est l'expression synchronique :

    « Les devoirs envers la lignée sont ceux du système que les sociologues nomment trustee, caractérisé par la croyance que la race, la lignée étaient la réalité métaphysique, et que l'individu n'était qu'un maillon transitoire d'une chaîne permanente de la famille idéalement éternelle, gardant le nom, la réputation, le statut et la propriété de la famille en dépôt (in trust) pendant son temps de vie. C'était la responsabilité de l'individu de transmettre ce dé­pôt non diminué et si possible accru par sa propre conduite. L'individu acquérait l'immortalité quant la postérité et en particulier ses propres descendants se rappelaient son nom avec orgueil et honneur » (6).

    Cette conception est inséparable de la solidarité clanique (famille étant ici à entendre comme “grande famille”, élargie à l'ensemble de la parenté, pratiquement l'unité réelle de la vie nationale). C'est d'ailleurs la reconnaissance de la solidarité-dépendance qui seule permet l'existence sociale. On peut résumer ainsi É. Benvéniste (7) : « En latin et en grec, l'homme libre, *(e)leud­heros, se définit positivement par son appartenance à une “croissance”, à une “souche” ; à preuve, en latin, la désignation des “enfants” (bien nés) par liberi : naître de bonne souche et être libre, c'est tout un. En germanique, la parenté encore sensible par ex. entre all. frei (libre) et Freund (ami), permet de reconstituer une notion primitive de la liberté comme appartenance au groupe fermé de ceux qui se nomment mutuellement “amis”. À son appartenance au groupe — de croissance ou d'amis — l'individu doit non seulement d'être libre, mais aussi d'être soi : les dérivés du terme *swe, gr.idiotes (particulier), lat. suus (sien), mais aussi gr. étes, hetaîros (allié, compagnon), lat. sodalis (compagnon, collègue), font entrevoir dans le *swe primitif le nom d'une unité sociale dont chaque membre ne découvre son “soi” que dans “l'entre-soi”.

    On n'est libre que dans le mesure où on reconnaît sa dépendance de nature, on n'est une personne que dans la mesure où le groupe vous reconnaît. L'aristocratie, la première à suivre le modèle social des sodalités et des unions de lignages, avec le système complexe d'engagements réciproques qu'elles supposent, participe entièrement de cette idéologie de la cohésion sociale, de type pourrait-on dire génétique.

    Lire la suite