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  • Un peu d'histoire

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  • Le président de Goldman Sachs annonce qu’il va falloir annuler le Brexit « d’une façon ou d’une autre »

    Voilà une information significative , rapportée par le parti patriote : « UPR » , sur son site. Il n’aura pas fallu longtemps pour qu’un représentant de l’oligarchie mondialiste ne se manifeste à propos du Brexit. Voilà , où nous en sommes.

    La démocratie ne peut en aucun cas venir contrarier les décisions de l’Olympe de la finance internationale. Sûr de lui et sans complexe, le patron de Goldman Sax , dont le pédigrée édifiant est fourni à la fin de cet article, annonce tout simplement qu’on ne devra pas tenir compte du référendum de Grande Bretagne. Il précise , bien entendu , que c’est pour le bien des générations avenir qu’il faut agir. car lui, et ses congénères, plus que tout autre, sait où est le bien du peuple. Et celui-ci , n’est pas suffisamment compétent ou savant pour décider de son propre avenir. Autrement dit, cette poignée d’hommes qui a travaillé sur plusieurs générations pour obtenir le pouvoir suprême dans le nouvel ordre mondial, n’entend pas se laisser déposséder par un vulgaire référendum populaire.

    Factuellement, voilà ce qu’il en est :

    L’ancien Commissaire européen à la concurrence, ancien directeur général de l’OMC, actuel président de l’European Policy Center et actuel président de Goldman Sachs International a diffusé le tweet suivant suite à la victoire du Brexit au référendum britannique :[...]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-president-de-Goldman-Sachs 

     

  • Les régions aux risques du fiscalisme

    Pendant des années, les bureaucrates qui nous gouvernent ont estimé logique de faire assurer le financement des collectivités locales à coup de dotations globales de fonctionnement (DGF) reversées par l'État central. En 2014, leur montant s’établissait à hauteur de 40,1 milliards d’euros. Créé en 1979, sous Giscard, ce système a été multiplié par deux lors de la réforme de la loi de finances pour 2004, sous Chirac.

    D'une complication extrême, le dispositif comporte 12 types dotations différentes (4 pour les communes, 2 pour les établissements publics de coopération intercommunale "EPCI", 4 pour les départements et 2 pour les régions) qui se décomposent à leur tour en plusieurs parts ou fractions.

    L'introduction du principe de péréquation, par la réforme constitutionnelle de 2003 où l'article 72-2 dispose désormais que "la loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l'égalité entre les collectivités territoriales" n'a pas simplifié le mécanisme tout en sanctuarisant son principe, auquel personne ne comprend rien. On reconnaît la porte du paradis des technocrates et de l'enfer du citoyen qui caractérisent le socialisme étatique.

    Or, la paupérisation de l'économie, conséquence inéluctable de son étatisation, dans un pays où la dépense publique absorbe 57 % de la richesse, pourcentage en croissance constante, crée un besoin de financement important pour l'État central.

    La tentation est grande de considérer la masse obscure de la DGF comme une réserve dans laquelle on peut puiser sans que le grand public s'en rende compte.

    L'ont parfaitement réalisé, au contraire, depuis que cette politique de réduction de la DGF s'est mise en place, tous les responsables de collectivités locales et toutes les structures qui vivaient de subventions. L'aplatissement de la DGF impose des amoindrissements d'investissements et de largesses de la part des communes, des intercommunalités, des départements et des régions et cette situation interdit a fortiori les projets nouveaux.

    Arrive là-dessus la réforme régionale de 2015, laquelle ne repose sur aucun principe sauf celui de réduire le nombre des régions.

    Ah mais nous explique-t-on en passant à 11 régions au lieu de 22, on va nécessairement baisser les coûts administratifs et cela va "dans le bon sens".

    Expression totalement inappropriée, illusion intégrale.

    La négociation entre Philippe Richert, président de l'Association des Régions Françaises et Manuel Valls qu'on ne présente plus en administre la démonstration. Il s'agissait en effet de "financer" le surcoût administratif résultant de la politique de l'État central présentée jusqu'ici comme génératrice d'économies.

    Las on évalue à 800 millions le surcoût pour les régions engendrées par les lubies du pouvoir central.

    Devinette : comment l'État central géré par la gauche et les exécutifs régionaux présidés par la droite vont-ils s'accorder pour résoudre cette question ?

    Donnons ici un indice : comment le gouvernement de gauche et Valérie Pécresse présidente de droite de la région Ile-de-France se sont-ils accordés pour équilibrer les comptes du STIF déstabilisés par le Pass Navigo à tarif unique ?

    Dans notre chronique précédente nous montrions qu'après avoir augmenté de 0,13 point en 2015 le versement transport, charge sociale des entreprises, on allait augmenter de 300 millions d'euros cette année charges et impôts en Ile de France.

    La même convergence fiscaliste a été trouvée le 27 juin à Matignon entre les citoyens Richert et Valls : on va créer une taxe nouvelle, dite taxe spéciale d'équipement régional, dès 2017 à hauteur de 600 millions d'euros. "Nous tablons sur une croissance annuelle de 2 à 2,5 % de cette taxe", se félicite avec gourmandise l'Association des Régions Françaises

    Cette taxe sera perçue par l'État central et son produit sera réparti aux conseils régionaux selon des modalités pas encore arrêtées. Elle progressera selon une indexation décidée au niveau national ; les présidents de régions n'auront pas le pouvoir de moduler les taux d'imposition.

    L'autonomie, la liberté et la responsabilité, ne sont donc, comme on peut le constater, pas pour demain.

    http://www.insolent.fr/

  • L'esprit bourgeois, l'ennemi intérieur

    Note : Nous reproduisons ci-contre un extrait de l'intervention de Maurice Gendre prononcée devant E&R Ile-de-France, lors d'une récente conférence et dont le thème était : Sortir de la société bourgeoise.

    Pour Marx "Les idées dominantes d'une époque n'ont jamais été que les idées de la classe dominante".
    Et c'est à travers "ces idées dominantes" que la Bourgeoisie triomphe. La Bourgeoisie est plus qu'une classe sociale, c'est un état d'esprit.
    A tel point, qu'il n'est pas inutile de parler d'esprit bourgeois ou de bourgeoisisme. L'esprit bourgeois se répand au sein de la société dans sa totalité et envahit le moindre interstice de la vie.
    Il s'infiltre partout.

    Soumission à l'ordre marchand

    L'esprit bourgeois s'illustre par une soumission à l'ordre marchand, une apathie que rien ne vient bousculer, un hédonisme froid et qui n'a d'autre finalité que lui-même, un encouragement perpétuel à l'avachissement psychologique et moral, un nihilisme que l'on pourrait qualifier de cool, une capacité à se rouler dans le conformisme et que rien ne vient jamais contrer.
    L'esprit bourgeois n'envisage des rapports que purement utilitaires entre les êtres.
    Le bourgeoisisme considère la gratuité et le don comme des anomalies.
    Le sens du sacrifice comme une forme de démence qu'il est urgent de soigner.
    L'esprit bourgeois touche tous les êtres. Il  les enrobe. Les domine. Les dompte.
    Personne n'y échappe.
    L'esprit bourgeois est une solution de facilités.
    André Gide déclarait : « Peu m’importent les classes sociales, il peut y avoir des bourgeois aussi bien parmi les nobles que parmi les ouvriers et les pauvres. Je reconnais le bourgeois non à son costume et à son niveau social, mais au niveau de ses pensées. Le bourgeois a la haine du gratuit, du désintéressé. Il hait tout ce qu’il ne peut s’élever à comprendre. »
    L'esprit bourgeois est le plus court chemin pour éviter de se poser toutes questions dérangeantes et perturbantes.
    Le Bourgeois dans sa version post-moderne se distingue par l'hypertrophie du Moi. Le tout-à-l'égo. Le narcissisme des petites différences perpétuellement mis en scène.
    La glorification du vide. Le désert spirituel vu comme un bienfait et comme un horizon indépassable.
    Une propension qui ne se dément jamais à accepter de subir les événements plutôt que de tenter d'en être acteur, ne serait-ce qu'à un très modeste niveau.
    Une résignation désinvolte.  Un détachement qui n'est pas motivé par la volonté de prendre de la hauteur face aux événements, mais un détachement qui est
    uniquement le fruit du regard détourné. Regard détourné qui permet d'éviter d'affronter la Vérité et ainsi  d'en tirer toutes les conclusions.

    Car en tirer toutes les conclusions peut s'avérer rapidement périlleux pour garantir son confort matériel, assurer sa sécurité physique ou son avenir professionnel.

    La société bourgeoise contemporaine s'appuie essentiellement sur trois piliers : le parlementarisme - la Mediasphère et le capitalisme déterritorialisé.

    Parlementarisme
    Le parlementarisme est ce régime de collaboration des pouvoirs entre le corps législatif ( le parlement) et le corps exécutif (le gouvernement).
    Le parlementaire se targue d'être le représentant de la Nation. Je ne vous ferai pas l'affront d'entrer dans le détail sur ladite représentativité de l'Assemblée nationale notamment sur le plan des catégories socio-professionnelles présentes dans l'Hémicycle et plus grave encore sur le poids réel des deux formations politiques ultra-majoritaires au Palais-Bourbon au sein du corps électoral français.
    Mais au-delà de ces considérations, c'est la logique même du parlementarisme qui est frelatée. L'auto-proclamée Représentation Nationale, quand elle ne se contente pas d'être une simple chambre d'enregistrement des desiderata des eurocrates, est soumise à toutes les féodalités. Pression des puissances d'argent, des coteries diverses et variées, des loges, des minorités agissantes, des stipendiés de l'antiracisme, des associations en service commandée pour des puissances étrangères etc.
    En clair, l'indépendance du député, seul élément garantissant prétendument la préservation de l'intérêt national et l'unique souci du peuple français, relève du conte de fées  pour enfants.
    Il n'est pas question de nier ici le dévouement et l'implication réelles d'une poignée de députés qui prennent à cœur la mission qui leur a été confiée, mais ces derniers sont condamnés à faire de la figuration ou du témoignage. Même commentaire pour le Parlement européen qui n'a fait qu'ajouter un échelon supplémentaire à cette logique d'accaparement du politique par une fraction infiniment réduite des citoyens.
    Le "représentant" (mettre donc tous les guillemets nécessaires à ce vocable) s'érige en intermédiaire. Et c'est là tout le problème.
    Le "représentant" au fond de lui-même s'oppose à tout principe fédératif, à tout principe de subsidiarité.
    Le parlementaire est un kleptocrate. Il organise une véritable confiscation du pouvoir et se vautre de par sa situation d'intermédiaire, donc au carrefour de toutes les sollicitations, dans la prévarication et la corruption.
    Le parlementaire vomit toute démocratie directe. Démocratie directe qui tendrait à prouver son inutilité et sa dimension parasitaire. D'où sa haine pour le référendum.

    Mediasphère

    La Mediasphère est "un englobant". A la fois véhicule, réceptacle et prescripteur de données.
    La Mediasphère est le grand hypnotiseur. Le charmeur de serpents. La Mediasphère est la Voix omniprésente, omnipotente et omnisciente du Système.
    Elle en est la manifestation permanente, entêtante, parfois ensorcelante mais le plus souvent terrifiante.
    La Mediasphère est le Big Brother total.
    La Mediasphère c'est Drahi, Joffrin, Plenel, Thréard, Murdoch et leurs comparses. Ce sont les publicitaires. Les émissions de télé-réalité. Cyril Hanouna.

    Evidemment, la Mediasphère est tout cela.
    Mais la Mediasphère c'est aussi et peut-être surtout aujourd'hui l'ensemble des acteurs et des intervenants sur les réseaux dits sociaux.

    C'est le flux "informationnel" ininterrompu traitant sans distinction et sans hiérarchie de la crise d'aérophagie de Kim Kardashian, du teckel nain de Paris Hilton, des problèmes d'érection de Rocco Siffredi, de la dernière gifle infligée à Gilles Verdez, de la bataille pour la reconquête de Falloujah ou du énième plan d'austérité ... de sauvetage pardon pour la Grèce.

    La Mediasphère c'est cette illusion savamment entretenue auprès de l'internaute-citoyen de l'apparition d'une démocratie 2.0.

    Démocratie 2.0 qui n'est souvent rien d'autre que le cache-sexe pratique des nouvelles techniques d'intoxication des services, d'officines de propagande et des nouvelles trouvailles neuro-marketing du Big Corporate.

    Derrière la rhétorique de l'émancipation se cache en fait un nouveau processus d'aliénation. Cette démocratie 2.0 isole les êtres, les rend envieux, dépressifs parfois. Elle les "vampirise", affaiblit leur système immunitaire face à toutes les attaques cognitives dont les réseaux prétendument sociaux se font les relais.

    Le Meilleur des Mondes de Zuckerberg et de ses amis de la Silicon Valley s'avère à l'usage être une terrifiante dystopie. Une contre-utopie présentée pourtant comme la plus emballante et la plus réjouissante des utopies.

    Ajouter à cela, la glorification permanente du Néant et de l'autopromotion putassière (duckface, selfie devant des monuments visités des millions de fois, partage de la photo du dernier plat ingurgité dans un resto médiocre et hors de prix etc.).

    La Mediasphère est le levier qui contribue à engendrer ce Bourgeois Global-Benettonien.

    Un mélange improbable et pourtant cohérent entre le punk-à-chien millionaire Manu Chao et feu "Saint" Steve Jobs.

    Capitalisme déterritorialisé

    Le capitalisme déterritorialisé c'est ce néo-capitalisme ne connaissant ni patrie, ni frontière. C'est un capitalisme mouvant, transnational, insaisissable, anonyme.
    Un capitalisme caché derrière des sociétés-écran. Un capitalisme crypté. Un capitalisme au service d'une ploutocratie mondialisée.
    Ploutocratie se réfugiant elle-même derrière des cénacles discrets voire secrets, des fondations, des laboratoires d'idées.

    Le capitalisme déterritorialisé favorise l'émergence d'un homme "hors-sol". Déraciné. Nomade. Sans qualité.
    Le dernier homme.
    Privé de tout attachement, il a pour seule patrie son "ordinateur portable" (dixit Attali, porte-parole de ce qu'il nomme lui-même l'hyperclasse transnationale privilégiée).

    Les Nations sont devenues de simples hôtels pour cet "homme détaché". 

    Comme les flux financiers, ce dernier homme est transnational. 

    Seul l'hybris le guide. La démesure est son seul credo. La sobriété et la frugalité en toute chose sont pour lui à bannir et à proscrire. Définitivement. 

    Il jouit sans entraves. Il refuse toute forme d'essentialisme et conteste avec la dernière énergie qu'il puisse exister des invariants anthropologiques.

    Ce capitalisme déterritorialisé travaille donc à l'avènement d'un "homme nouveau".
    "Homme nouveau" qui sera post-racial, post-sexué, post-national et au bout du processus post-humain.

    Les fantasmes transhumanistes apportant leur dernière pierre à cette édifice de l'homme déconstruit.

    Maurice Gendre pour le C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Décès de l’écrivain Maurice G. Dantec

    Dantec n’est plus ! Le romancier Maurice G. Dantec, établi à Montréal depuis 1998, est décédé d’une crise cardiaque samedi dernier [25 juin 2016]. Avec un style particulier s’inspirant de James Joyce, de Céline et de Fiodor Dostoïevski, il avait créé sa marque avec des romans mélangeant science-fiction et polar, parmi lesquels Les Résidents et son premier, La Sirène rouge, récompensé par le Trophée 813 pour le meilleur roman francophone, restent des classiques.

    Dans les dernières années, il était devenu un infréquentable. Catholique assumé, contre-révolutionnaire et critique de l’islam malgré une éducation dans une famille communiste, il avait tout pour déplaire dans un monde littéraire homogène tel que celui décrié par Richard Millet. Ces idées, ils s’en étaient drapés plutôt que de céder aux critiques et les avaient réitérées tout récemment dans une entrevue accordée en avril à la revue conservatrice montréalaise Egards.

    Concernant les attentats de novembre, qu’il avait prédits, il avait tenu à ajouter : « Ensuite, est-ce qu’il y aura d’autres attentats ? Encore une fois, je ne suis pas devin, mais c’est évident qu’il y en aura d’autres. Pourquoi en France ? Parce que, comme on dit sur le ton de la blague : la France et l’Algérie se sont séparées en 1962, mais c’est la France qui a eu la garde des enfants. »

    Impossible de catégoriser cet esprit indépendant qui oscillait entre les identitaires et les néoconservateurs, entre les royalistes catholiques et les nietzschéens, seule l’étiquette de pessimiste semble lui convenir parfaitement – et même là, ne dit-il pas : « Moi, en tant que chrétien, je crois que les bons gagnent à la fin. Mais cette fin, c’est quand ? »

    Rémi Tremblay

    Article paru dans le quotidien Présent daté du 29 juin 2016

    Les livres de Maurice G. Dantec peuvent être
    commandés chez Europa Diffusion.

    http://fr.novopress.info/

  • Christian Combaz : Anne Hidalgo, ce maire qui n’aime pas les pauvres !

    Anne Hidalgo prétend désormais interdire l’entrée de Paris aux véhicules et aux deux-roues anciens (15 ans et plus) qui polluent trop. Christian Combaz, qui roule à moto (une Honda de 1994), proteste contre cette mesure qui ne vise, selon lui, qu’à brimer encore une fois les pauvres. L’occasion de souligner qu’en France, « la loi n’est plus faite par le peuple mais contre lui ».

    http://www.bvoltaire.fr/christiancombaz/anne-hidalgo-ce-maire-qui-naime-pas-les-pauvres,265181

     

  • GPA : Petra de Sutter ne lâche rien, mais nous non plus !

    De Ludovine de La Rochère :

    Petra de Sutter s’apprête à donner une conférence, ce jeudi 30 juin, dans l’enceinte du Parlement européen. Sénatrice écologiste belge et membre de la Commission des Questions sociales du Conseil de l’Europe, elle est mise en cause dans le cadre d’un conflit d’intérêt : en effet, elle est rapporteur sur la GPA (Gestation Par Autrui) pour ladite commission du Conseil de l’Europe alors qu’elle pratique elle-même des GPA dans son service hospitalier de Gand (Belgique) - elle est gynécologue-obstétricien - et qu’elle conseille même une clinique de GPA en Inde, autrement dit une société commerciale de location de femmes et trafic d’enfants. Rien d’étonnant donc, à ce que Petra de Sutter milite en faveur de la GPA.

    Bien introduite là où il faut, elle a déjà tenté deux fois, en quelques mois, de faire avancer le GPA au sein du Conseil de l’Europe. D’après elle, la GPA prétendument « gratuite » serait plus acceptable que la GPA payante. Il faudrait donc encadrer la pratique de la GPA - en clair, la légaliser - pour que les mères porteuses ne soient pas rémunérées, ce qui serait le gage d’une pratique « éthique »… et tant pis si les cliniques touchent, elles, le gros lot, sur le dos des femmes. Et tant pis si cela ouvre la porte à une généralisation et banalisation de la GPA partout dans le monde. Fort heureusement, notre mobilisation collective a permis de faire échouer ces tentatives.

    En dépit de ce conflit d’intérêt évident et de ses échecs répétés, Petra de Sutter essaye maintenant de faire avancer le sujet à Bruxelles. Le procédé mérite attention :

    • La conférence proposée s’intitule : « GPA : législation, droits humains et éthique ». Elle se présente donc aussi proprement que possible, faisant mine de prendre en compte les droits humains et l’éthique. Comme si la GPA pouvait aller de pair avec le respect des droits de l’Homme et de l’éthique !
    • Outre la sénatrice belge, les intervenants sont une photographe, également mère porteuse (Pauline van Berkel), une directrice adjointe du Centre for private International Law de l’Université d’Aberdeen(Katarina Trimmings), une spécialiste des droits de l’enfant de l’International Social Service (Mia Dambach) et une membre du European Women’s Lobby (Elina Nilsson).

    Autrement dit, un savant mélange des genres comprenant une photographe faisant un très beau travail sur le nouveau-né qui, au passage, l’utilise pour donner une idée positive de la GPA ; une juriste représentant un organisme qui travaille activement à faciliter le trafic d’enfants pour répondre aux désirs des adultes sous couvert de droit international privé et d’intérêt de l’enfant (on connaît la chanson !), une personne représentant un organisme officiel et reconnu de défense de l’enfant (la meilleure des couvertures !) et, enfin, la représentante d’une association internationale féministe opposée, jusqu’à présent, à toutes formes de GPA.

    C’est ainsi que, sous des dehors respectueux des apparences et du débat, Petra de Sutter, Pauline de Berkel et Katarina Trimmings, vont longuement pouvoir parler, au sein même du Parlement, du respect des droits humains et de la nécessité – on peut vous écrire leurs discours d’avance – de « régler le problème des enfants nés de GPA » et emmenés par « ces parents qui les aiment » si loin de leur mère et de leur pays que cela pose des problèmes inextricables. Et « ces problèmes sont si compliqués pour l’enfant, qu’il faut absolument, Mesdames-Messieurs, donner… un cadre légal à la GPA ». C’est par exemple tout le combat de Katarina Trimmings et de ses collègues du Centre for Private International Law auprès de la Cour de justice de l’Union européenne, de la Convention de La Haye et autres instances internationales.

    Une fois posé le cadre qui permet de faciliter la pratique de la GPA sous prétexte de l’intérêt de l’enfant, reste la question de la GPA payante versus la GPA gratuite. Et là, que dira Petra de Sutter à Elina Nilsson : que louer une femme gratuitement tout en achetant son enfant, c’est formidable ? qu’arracher un enfant à sa mère, c’est le plus beau des gages d’amour de la part de ses futurs « parents » ? Qu’avoir une mère donneuse d’ovocyte et une mère porteuse, c’est le double bonheur, même si l’enfant ne connaîtra jamais ni l’une ni l’autre ? Et tout ça au profit de qui ? De l’acheteur ou de la femme et de l’enfant ?

    Voici donc les questions que le Parlement européen accepte de voir débattre en son sein !

    Espérons que la représentante féministe sera ferme et déterminée pour défendre les femmes comme les enfants de toute avancée de la GPA, quelle que soit sa forme.

    Car la GPA, c’est comme l’esclavage : on ne l’encadre pas, on l’interdit !"

    Michel Janva

  • Les mondialistes perdront par déni d’humanité…

    Au-delà du Brexit, ce référendum marque un coup d’arrêt sur 40 ans de manipulation mondialiste.

    Les gratte-ciel continuent à tanguer depuis l’onde de choc du Brexit. Pour la première fois, les élites politiques, culturelles, financières et médiatiques ont conscience qu’elles peuvent perdre. Cependant, et au lieu de se remettre en cause et de tirer les leçons de leur échec, les mondialistes ressemblent à des enfants capricieux privés de dessert. Depuis vendredi, certains tapent du clic sur la table afin d’exiger un nouveau référendum. Pour eux, la démocratie est censée être du côté des gentils — ce qu’ils sont persuadés d’être —, et le gentil, eh bien, ça gagne toujours à la fin ! D’autres, souvent jeunes, déversent leur mépris sur ces « vieux » qui ont majoritairement voté pour le Brexit, et aimeraient qu’ils se voient retirer leur droit de vote. Face à la beauté et la dignité de ce que « la citoyenneté européenne » a réussi à produire, on ne peut être qu’admiratif et envieux…