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  • L'université fabrique de la pensée clonée

    Interrogé dans L'Homme Nouveau à propos de son dernier ouvrage La Guerre civile qui vient, Ivan Rioufol explique d'où vient l'absence de liberté d'expression :

    6a00d83451619c69e201bb09198144970d-200wi.jpg"C’est le fruit d’un lent mais efficace processus de subversion idéologique d’essence marxiste dont on trouve la source dans le principe de la cooptation mis en place dans les universités placées sous tutelle communiste dans l’immédiat après-guerre par Charles De Gaulle. La cooptation, qui permet les promotions des universitaires et des chercheurs sur des critères corporatistes et politiques, a privilégié la pensée « progressiste » au détriment de la pensée autonome. Cet entre-soi a fait des dégâts considérables en marginalisant des pensées dissidentes. L’ahurissant conformisme des sociologues, qui ne veulent rien voir des mutations dérangeantes de la société, est un exemple parmi d’autres des aberrations produites par ce système.

    Bien des esprits libres ont ainsi été écartés de cette fabrique de la pensée clonée qu’est devenue l’université. La porosité de ce monde avec celui des médias a consolidé le poids du politiquement correct. C’est lui qui cadenasse la pensée au point d’empêcher bien des intelligences de se confronter au réel. Vouloir comprendre ce qui se passe en France et en Europe, cette crise civilisationnelle inédite que les « élites » cherchent à mettre sous le tapis, oblige à sortir de ce piège."

    Michel Janva

  • La Lettre d’Allemagne N°17

    C’est avec effroi que les médias allemands ont découvert les résultats d’une étude conduite par l’Université de Leipzig. Visiblement, il est des mauvaises herbes qu’aucun « round-up » idéologique ne peut anéantir. Ainsi, la société allemande ne ferait pas exception : comme les autres sociétés européennes, elle serait traversée des mêmes courants mortifères, xénophobes et homophobes qui agitent les autres nations de l’espace européen.

    La volée de bois vert essuyée par les Jeunes Ecologistes après qu’ils eurent imprudemment exigé des supporters allemands qu’ils remisent leurs drapeaux et s’abstiennent d’arborer les couleurs nationales, signe évident du chauvinisme le plus crasse et du nationalisme le plus abject, ne peut que renforcer cette impression pénible et inquiétante que les effets de la rééducation s’estompent.

    « Elle est tombée par terre, c’est la faute à Juncker, le nez dans le ruissel c’est la faute à … »

    Les médias allemands n’ont pas été lents à trouver des raisons au Brexit. Les mêmes explications délivrées avec componction et commisération par les journalistes français ont servi ici : on plaignait à l’envi le travailleur immigré polonais et le jeune banquier londonien citoyen d’une ville ouverte sur le monde, tous les deux victimes d’un vieil Anglais au front bas, à l’esprit épais, racorni et poussiéreux, mais à la xénophobie vivace. Des voix, pourtant, se sont élevées pour rendre à la chancelière et à son proconsul de Bruxelles ce qui revenait à César. Si l’AfD, avec Alexander Gauland – visiblement plus et mieux inspiré avec Angela Merkel qu’avec Jérôme Boateng – a affiché la couleur très tôt et sans surprise, les forums des journaux en ligne ont laissé paraître, de manière évidente, qu’une fraction très largement majoritaire de leur lectorat partageait cette opinion. L’argument principal de tous ces obscurs, sans-grade et sans-dents : avec sa politique des migrants, la chancelière n’a pas convaincu 52% des Britanniques de voter contre le « Remain », bien évidemment ; mais elle a, efficacement, fait basculer les 5% nécessaires à la victoire du Brexit du côté obscur. Et c’est bien l’immigration d’origine extra-européenne qui a fait pencher la balance. Quoi qu’en pensent et quoi que fassent les faiseurs d’opinion – il faudrait dire faisans – il semble qu’il reste encore assez d’esprit et de bon sens dans ce pays.

    Brexit : l’alliance des droites nationales à l’épreuve de l’Europe

    Paradoxalement, le Brexit – ou plus exactement le référendum qui vient d’avoir lieu – pourrait affaiblir la dynamique actuellement à l’œuvre de rapprochement des partis de droite européens. Le point d’achoppement principal est évidemment la question européenne, et celle du marché intérieur européen. Autour de l’AfD et du FPÖ – évidemment avec des nuances, y compris internes aux partis – se constitue un pôle résolument favorable à une Union européenne où s’appliquerait dans toute sa force le principe de subsidiarité, garant des libertés locales, et compatible avec le maintien du marché intérieur. Pour ceux-là, il importe d’abord que le Royaume-Uni soit traité convenablement lors des négociations de sortie de l’UE, et que lui soit assuré l’accès au marché intérieur. L’UE devrait ensuite évoluer vers une union plus lâche d’états-nations souverains, les parlements nationaux détenant un droit de véto sur toutes les décisions de Bruxelles. Le recours au référendum sur une sortie de l’UE ne serait, dans cette logique, que l’ultima ratio, après avoir épuisé tous les recours. La compatibilité de cette approche avec celle du Front national n’est pas garantie, lui qui en tient pour le rétablissement de barrières douanières, y compris avec les voisins européens.

    François Stecher
    28/06/2016

    Revue de Presse

    • Une étude de l’université de Leipzig

    Spiegel Online – 15.06.2016 – Une étude sur l’extrémisme de droite
    La face hideuse de l‘Allemagne
    Haine des musulmans, mots d’ordre contre les demandeurs d’asile : une étude montre le potentiel extrémiste de droite et antidémocratique au sein de la société. De nombreux citoyens pensent « völkisch » et se sentent chez eux à l’AfD.

    http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/rechtsextremismus-studie-die-enthemmte-mitte-a-1097321.html

    FAZ – 15.06.2016 – Une étude
    L’islamophobie en Allemagne croît
    Contre les musulmans et d’autres minorités : une nouvelle étude révèle les tendances extrémistes de droite et autoritaires en Allemagne. Elles sont particulièrement présentes dans les rangs des électeurs de l’AfD.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/leipziger-mitte-studie-islamfeindlichkeit-in-deutschland-waechst-14288458.html

    Die Welt – 15.06.2016 – Une étude sur l’extrémisme de droite
    Le rejet par les Allemands des homosexuels et des musulmans grandit
    Selon une étude, l’hostilité de la population à l’égard de certains groupes augmente. Deux cinquièmes seraient favorables à une interdiction d’immigrer pour les musulmans. Cependant, la méthode-même de l’étude est discutable.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156214422/Ablehnung-der-Deutschen-gegen-Schwule-und-Muslime-waechst.html

    Die Welt – 15.06.2016 – Une étude
    L’hostilité à l’égard des musulmans augmente visiblement
    Berlin/Leipzig – L’hostilité à l’égard des musulmans, en Allemagne, s’est visiblement accrue. C’est ce que révèle une étude représentative, présentée par des chercheurs de l’Université de Leipzig mercredi à Berlin. Selon celle-ci, la moitié de la population admet « à cause de la présence de nombreux musulmans (…) se sentir parfois étrangère sur son propre sol ». En 2014, ce n’était encore que 43%.

    http://www.welt.de/regionales/berlin/article156244174/Ressentiments-gegen-Muslime-nehmen-deutlich-zu.html

    FAZ – 16.06.2016 – Chancelière fédérale
    Merkel exprime son inquiétude sur la haine des homosexuels
    De plus en plus de personnes, en Allemagne, considèrent l’homosexualité comme immorale. La chancelière Merkel exprime son inquiétude sur ce point. Samedi, à Berlin, un signal de tolérance doit être envoyé.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/bundeskanzlerin-merkel-aeussert-sich-besorgt-ueber-hass-auf-homosexuelle-14291209.html

    • Patriotisme & drapeaux

    Die Welt – 11.06.2016 – « Patriotisme festif »
    Les Verts ne veulent voir aucun drapeau allemand à l’occasion de l’Euro
    Il fait désormais parti d’un championnat de football, au même titre que la bière, les chips et les scènes de foule en liesse : le débat sur la fierté nationale. Les Jeunes Verts demandent qu’on range les drapeaux. Et le justifient.

    http://www.welt.de/politik/article156147946/Gruene-wollen-keine-Deutschland-Flaggen-zur-EM-sehen.html

    FAZ – 13.06.2016 – Débat stratégique à la CDU
    « Cohésion par le patriotisme »
    Plus un pays devient hétérogène, plus il est important de promouvoir la cohésion également par le patriotisme. Une contribution.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/strategiedebatte-in-cdu-zusammenhalt-durch-patriotismus-14283244.html

    Die Welt – 13.06.2016 – Appel à renoncer aux drapeaux
    Les Verts prennent leurs distances vis-à-vis des Jeunes du mouvement dans la querelle du drapeau
    http://www.welt.de/regionales/rheinland-pfalz-saarland/article156166673/Gruene-distanzieren-sich-im-Fahnen-Streit-vom-Jugendverband.html

    • Crise des réfugiés

    Die Welt – 17.06.2016 – Etats du Maghreb
    Voilà pourquoi les Nord-Africains fuient leur patrie
    Torture dans les prisons, corruption, persécution des journalistes critiques : malgré cela, le gouvernement fédéral veut déclarer le Maroc, la Tunisie et l‘Algérie « pays d’origine sûrs ». Cela est discutable.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article156289606/Darum-fliehen-Nordafrikaner-aus-ihrer-Heimat.html

    Die Welt – 17.06.2016 – Hamburg
    L’hébergement de réfugiés d’un quartier huppé à nouveau bloqué
    Les habitants du riche quartier de Blankenese, à Hambourg, estent en justice – et obtiennent gain de cause : la construction est à nouveau arrêtée grâce à une procédure d’urgence.

    http://www.welt.de/regionales/hamburg/article156297408/Fluechtlingsheim-im-Nobelviertel-erneut-gestoppt.html

    Die Welt – 15.06.2016 – Rapport de Frontex
    L’Europe est à peine prête à affronter la prochaine vague de migrants
    Dans une analyse des risques, l’agence européenne de protection des frontières Frontex arrive à la conclusion suivante : l’Europe n’a pas beaucoup appris de la crise des réfugiés – les plus grands dangers et les points faibles n’ont pas disparu.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156228627/Auch-auf-den-naechsten-Fluechtlingsschub-ist-Europa-kaum-vorbereitet.html

    Die Welt – 15.06.2016 – Rhénanie du Nord-Westphalie
    Le nombre des réfugiés fond
    Les chiffres des migrants nouvellement arrivés fondent comme neige au soleil. Pour les communes, cela ne signifie pas pour autant que tous les problèmes sont réglés : des milliers de gens légalement à expulser ne peuvent simplement pas être renvoyés chez eux.

    http://www.welt.de/regionales/nrw/article156250449/Zahl-der-Fluechtlinge-sinkt-drastisch.html

    FAZ – 16.06.2016 – Pays d’origine sûrs
    Pratiquement pas d’expulsion vers l’Afrique du Nord
    Vendredi, le Bundesrat va décider de la classification du Maroc, de la Tunisie et de l’Algérie comme pays d’origine sûrs. Bien que très peu de migrants en provenance de ces pays obtiennent l’asile, le taux de retour est dérisoire.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/sichere-herkunftslaender-kaum-abschiebungen-nach-nordafrika-14291253.html

    FAZ – 28.06.2016 – Hébergements pour migrants
    Toutes portes closes
    Sur les sites d’hébergement de migrants de la Hesse, les cellules de presse décident de ce que les journalistes voient. Et de ce qu’ils ne voient pas.

    http://www.faz.net/aktuell/rhein-main/fluechtlingsunterkuenfte-hinter-verschlossenen-tueren-14312377.html

    • Europe & droites nationales

    Wiener Kurier – 08.06.2016
    Strache dit « oui et non » à Le Pen
    Il ne veut pas du crash total de l’UE, comme Marine Le Pen le souhaite. Le chef du FPÖ partage pourtant sa critique radicale de Bruxelles.

    http://kurier.at/politik/strache-sagt-jein-zu-le-pen/789.810

    Wiener Kurier – 08.06.2016 – Le Pen
    « Je souhaite l’effondrement de l’UE »
    Marine Le Pen va à la pêche aux voix selon une démarche résolument anti-UE. La patronne du Front national en entretien avec le Courrier de Vienne.

    http://kurier.at/politik/le-pen-ich-wuensche-zusammenbruch-der-eu/789.715

    Wiener Kurier – 17.06.2016 – Rencontre à Vienne
    Les droites d’Europe ne sont pas hostiles au Brexit
    Le Pen et Strache tiennent un sommet des droites à Vienne.

    http://kurier.at/politik/inland/fp-chef-strache-gegen-eu-suizid-le-pen-fuer-eu-austrittsreferenden/205.029.298

    FAZ – 15.06.2016 – Nouvelle étude
    Une Europe sans Européens convaincus
    Les Européens sont divisés en ce qui concerne la relation de leur pays avec l’UE. Ils sont nombreux à privilégier une politique nationale forte, mais veulent également que l’UE prenne plus de poids sur la scène internationale. La communauté des Etats peut-elle le supporter ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/europaeische-union/europaeer-gespalten-ueber-verhaeltnis-ihrer-staaten-zur-eu-14286377.html

    FAZ – 17.06.2016 – L’Europe s’effondre-t-elle ? (10) par Hubert Védrine
    Changement radical ou déclin
    L’Union européenne, qui s’est mise en place sur des décennies, n’a pas d’avenir. Les propositions de ceux qui la dénigrent comme de ceux qui la respectent ne mènent à rien. Il faut, à l’intention des sceptiques, enthousiasmer pour l’Europe avec des idées courageuses.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/die-gegenwart/zerfaellt-europa-10-radikaler-wandel-oder-untergang-14283038.html

    • Politique intérieure

    Die Welt – 16.06.2016 – Les adversaires de Petry
    La lutte pour le pouvoir au sein de l’AfD bat son plein
    Les opposants à la patronne de l’AfD Frauke Petry luttent contre sa candidature comme tête de liste du parti. Même Gauland en fait les frais. On évoque déjà le nom d‘un [une] possible successeur.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156287231/Der-Machtkampf-bei-der-AfD-ist-voll-entbrannt.html

    FAZ – 16.06.2016 – Policiers auxiliaires en Saxe
    Utiliser une arme après une formation de trois mois
    D’ici la fin de l’année prochaine, 550 policiers auxiliaires doivent être embauchés en Saxe. Le ministre de l’Intérieur de Maizière y voit un modèle d’avenir. Pourtant ce projet fait l’objet de vives critiques.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/hilfspolizisten-in-sachsen-waffeneinsatz-nach-dreimonatiger-ausbildung-14291563.html

    Die Welt – 17.06.2016 – Deutschlandtrend
    Pour l’Union, depuis février, c’est toujours plus bas
    La grande coalition est toujours en chute libre : dans un nouveau sondage, elle atteint un nouveau record vers le bas. Même l’AfD perd de ses soutiens. Seuls les Verts et les Libéraux progressent.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156299666/Fuer-die-Union-geht-es-seit-Februar-nur-noch-abwaerts.html

    Die Welt – 20.06.2016 – Culture du macho
    Pourquoi les hommes de gauche n’ont-ils pas de couilles ?
    D’une façon ou d’une autre, les forces réactionnaires ont réussi à se faire passer pour « cool ». Au contraire, à gauche, il n’y a que des hommes en voie d’affaiblissement. Avons-nous besoin d’un machisme « éclairé » ? Un manifeste.

    http://www.welt.de/kultur/article156325398/Warum-haben-linke-Maenner-keine-Eier.html

    Die Welt – 23.06.2016 – Extrémistes de gauche à Berlin
    Incendies volontaires après une opération de police rue de Riga
    Des voitures ont été incendiées dans la nuit après que 300 policiers ont dû intervenir pour assurer la protection d’ouvriers dans la rue de Riga à Berlin. Des agences bancaires ont également été prises pour cibles.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156481163/Brandanschlaege-nach-Polizeieinsatz-in-Rigaer-Strasse.html

    Die Welt – 23.06.2016 – Associations étudiantes
    A Göttingen, les « Burschenschafter » [membres d’une « Burschenschaft », association étudiante] vivent dangereusement
    Coups de pied, incendies volontaires, matières fécales : nulle part les associations étudiantes et leurs membres ne sont l’objet d’attaques plus souvent qu‘à Göttingen. La police a constitué un groupe spécial d’enquête.

    http://www.welt.de/regionales/niedersachsen/article156482400/In-Goettingen-leben-Burschenschafter-gefaehrlich.html

    • Brexit

    FAZ – 24.06.2016 – Référendum
    L’AfD attribue la responsabilité du Brexit à Merkel
    Selon Gauland, vice-président de l’AfD, la chancelière Merkel aurait poussé les Britanniques hors de l’UE. Il rend la politique du gouvernement fédéral responsable du Brexit. Le parti veut-il désormais pousser au « Dexit » ?

    http://www.faz.net/aktuell/afd-gibt-angela-merkel-schuld-an-brexit-referendum-14306077.html

    Spiegel Online – 27.06.2016 – L’Angleterre et les raisons [du Brexit]
    La chancelière est-elle coupable du Brexit ?
    Ceux qui ont voté pour le Brexit, soit sont de vieux cons, soit se sont plantés – c’est ainsi que les médias allemands expliquent le résultat du référendum. Tout aussi débile est leur réponse au départ des Britanniques : encore plus de pouvoir pour Bruxelles.

    http://www.spiegel.de/politik/deutschland/ist-angela-merkel-schuld-am-brexit-kolumne-a-1099970.html

    Die Welt – 28.06.2016 – Après le Brexit
    C’est ainsi que l’AfD veut changer l’Europe, désormais
    Quelle UE veulent les partis de droite [populiste] européens : ce n’est pas encore clair. Alice Weidel, membre de la direction de l’AfD vient d’élaborer un plan en trois étapes. Mais ce plan n’est pas compatible avec le Front national.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article156620853/So-will-die-AfD-jetzt-Europa-veraendern.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n17/

  • Immigration : 10 principes de bon sens – par Guillaume Faye

    FRANCE (NOVOpress avec Guillaume Faye)

    Le débat sur l’islam, la laïcité, l’intégration, l’assimilation, le ”communautarisme”, la ”déradicalisation” anti islamiste, etc. est déconnecté du réel et du bon sens, intellectualisé, donc hors sol, donc inutile. C’est une salade de postulats idéologiques et de vœux pieux. Alors que le cœur du problème est pratique, matériel, quantitatif : démographique mais aussi ethnique. Voici dix principes qui devraient être des évidences.

    1) Ne pas combattre seulement les effets de l’immigration, mais surtout les causes

    Vouloir interdire les voiles dans les lieux publics, contrôler le financement et la hauteur du minaret des mosquées–champignons, refuser à l’école, à l’hôpital –et partout– les pratiques islamiques conquérantes, etc. – et tout cela par des lois et des règlements– c’est tout à fait nécessaire. Mais on a perdu d’avance si l’on ne comprend pas que c’est aussi tout à fait insuffisant. Ils combattent (mollement) les effets et jamais les causes. Ils échoueront s’ils ne traitent pas la source du problème. Cette dernière est à la fois purement quantitative et démographique, mais aussi ethnique : l’immigration extra–européenne à majorité musulmane en progression exponentielle et la fécondité nettement supérieure des immigrés. C’est à cette double cause qu’il faut s’en prendre.

    2) Penser au long terme avant le court terme

    Mathématiquement, si rien n’est fait pour bloquer le déversement de l’immigration, si aucune ”remigration” (retour au pays) n’est accomplie, dans la seconde moitié du XXIe siècle la France ne sera plus un pays ethniquement ”européen” et l’islam y sera nettement majoritaire. La France sera un pays afro–arabe musulman (ainsi que plusieurs de ses voisins) en proie à des violences ethno-religieuses incessantes et à la paupérisation, avec exode massif des derniers Européens de souche. Guerre civile ethnique endémique probable. C’est la loi d’airain de la démographie (immigration et natalité). Dans ce cas, la France disparaîtrait purement et simplement, et même peut-être son nom. Mais cette perspective de moyen et de long terme est totalement ignorée par les oligarchies (les dirigeants actuels seront morts ou nonagénaires quand l’effondrement final surviendra) qui ne pensent et n’agissent qu’à très court terme. C’est le reflet d’une société de l’immédiateté, qui ne se projette pas dans l’avenir, qui oublie son passé et qui prend du Prozac ou fume des joints pour ne pas penser au présent.

    3) Comprendre que des forces qui cherchent la destruction ethnique de l’Europe sont à l’œuvre.

    Elles infiltrent et noyautent l’État français et les autres, la technocratie européenne, les oligarchies médiatiques, partitocratiques (y compris au FN) et syndicales. Elles imposent l’idéologie immigrationniste et collaborent à l’islamisation. Fondamentalement antidémocratiques (”anti populistes” dans le jargon), animées par un sentiment nihiliste de haine de la culture, de l’histoire et de l’enracinement des nations européennes, alliées objectives de l’islam invasif, elles poussent les autorités politiques, de gauche ou de droite, à un ethnocide des Européens (voir autre article de ce blog). Tout est fait pour laisser entrer la marée migratoire et pour détruire les racines culturelles des identités européennes, notamment dans l’éducation publique et les médias.

    4) L’ethnopluralisme, comme le moteur à eau, n’a jamais fonctionné nulle part et ne marchera jamais.

    C’est une idée à enterrer dans le cimetière des utopies, comme le communisme. Il existe une incompatibilité de vie en commun (cohabitation territoriale) dans une même unité politique entre les populations ethniquement différentes ; surtout si certaines sont arabo-musulmanes ou africaines. Les exceptions ne concernent que des bulles artificielles composées d’élites. Même si cette évidence de l’impossibilité de l’ethnopluralisme (relevée par Aristote) est un tabou, un interdit idéologique, elle reste précisemment une évidence pour qui vit dans une zone de mixité ethnique. Elle n’est pas ressentie par les élites immigrationnistes et antiracistes tout simplement parce que ces gens–là, à l’inverse des ”petits Blancs”, ne vivent et ne sont jamais en contact avec leurs chers immigrés arabo-musulmans ou africains, qui restent pour eux des abstractions. C’est pourquoi ils déploient pour les autres – pas pour eux– le concept de ”vivre–ensemble”.

    5) Combattre le ”communautarisme” ? Trop tard.

    Le combat contre le ”communautarisme” (ce mot piégé qui sert à masquer le terme de ”colonisation ethnique”) ne sert à rien, pas plus que le combat contre l’islamisation et la radicalisation. C’est trop tard. Il était encore possible, au début des années 80 d’intégrer et d’assimiler dans la ”république” et la culture franco-européenne des immigrés extra-européens. C’est rigoureusement impossible dès lors qu’ils atteignent des pourcentages considérables, majoritaires dans certaines zones urbaines. Il est inutile d’essayer d’améliorer les choses, il faut renverser la table. C’est-à-dire bloquer les flux migratoires et les inverser.

    6) Ne pas s’acharner à vouloir qu’ils soient ”nos compatriotes” puisqu’il ne le veulent pas.

    Il est rigoureusement impossible de faire une Nation unie avec une proportion croissante de populations arabo-musulmanes et africaines, même francophones. La candeur des intégrationnistes et assimilationnistes, du FN au PS, à vouloir que ces millions d’immigrés ou d’enfants d’immigrés soient ”nos compatriotes” n’a d’égal que le refus hostile d’un nombre toujours plus grand d’entre eux –surtout chez les jeunes– de se considérer comme Français – ou Belges, Allemands, etc. –, même s’il en ont la nationalité. Ils ne veulent pas s’intégrer ou s’assimiler. Comme dit le proverbe : « on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ». De plus en plus de jeunes d’origine arabo-musulmane, africaine ou turque, partout en Europe, même avec des nationalités européennes de papier, se considèrent comme citoyens de leur pays d’origine et l’Europe –détestée– comme une terre de conquête. Ils ont un réflexe raciste. C’est leur problème.

    7) Vouloir créer un ”islam de France” est une ridicule utopie.

    L’islam n’est pas seulement incompatible avec la ”république”, il l’est avec tout ce qui n’est pas lui–même, religion ou culture. C’est un enracinement psychique profond, ethnique. De Gaulle l’avait vu, d’où son refus de l’Algérie française comme appendice de la France. L’idée d’un ”islam des Lumières” modéré et réformé est une impasse. Les musulmans franco–compatibles ou républicano–compatibles sont soit des minorités utopistes, soit des enjôleurs insincères. L’islam est intrinsèquement hostile à tout ce que représente la civilisation européenne. Les deux seules idéologies qui ont flirté avec l’islam sont totalitaires : jadis le nazisme et aujourd’hui le marxisme, avec l’ ”islamo–gauchisme”. Ce n’est pas un hasard.

    8) Contre le terrorisme islamique : désislamiser la France.

    Ce n’est pas seulement en espionnant et en essayant de démanteler les réseaux islamistes qu’on empêchera les attentats, ni en menant dans des prisons (écoles du crimes) de ridicules et inopérantes (voire contre–productives) opérations de ”déradicalisation”. C’est surtout en interdisant l’entrée dans le territoire (immigration zéro) de tout nouvel immigré musulman et en inversant les flux migratoires par des départs massifs. C’est malheureux à dire, mais le risque d’attentats terroristes dans un pays occidental est proportionnel à l’importance numérique de sa population musulmane.

    9) Admettre que l’emprise musulmane et arabo–africaine touche l’ensemble du territoire national.

    La cause de tous les problèmes est démographique et mathématique. Constat de Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat de police Synergie–officiers : « Aucun endroit n’est épargné, le phénomène de communautarisation et d’insularité de tout un tas de quartiers s’observe partout avec l’infiltration et l’invasion dans le tissu scolaire, associatif et sportif, c’est une lame de fond de société ». Il mentionne « le déni d’un certain nombre d’élus » qui « relève en réalité de l’acquiescement et de la connivence intellectuelle ». Il pense que « cet angélisme ou clientélisme cynique nous conduit à la catastrophe ». Rien à rajouter. Le problème est strictement démographique, rien de plus. Pour des raisons de correction idéologique et sémantique, on parle de « communautarisme », effroyable néologisme, alors qu’il s’agit tout simplement d’une invasion, de l’extérieur (immigration) et de l’intérieur (natalité).

    De son côté, l’écrivain algérien Boualem Sansal analyse : « l’ordre islamique tente de s’installer en France, c’est un fait patent ; en maints endroits, il est déjà installé ». (FigaroVox, entretien, 17/06/2016).

    10) Intégration et assimilation : mission impossible.

    L’intégration (c’est-à-dire l’adoption partielle des mœurs du pays d’accueil, dont la langue, mais en conservant une partie de ses us et coutumes d’origine) est possible si les immigrés ne dépassent pas 5% de la population d’accueil. Pour l’assimilation (c–à–d l’adoption totale de la culture d’accueil et l’abandon de la sienne) le pourcentage est encore plus bas. En dépit de tous les discours (du FN, de la droite et du centre), ni l’intégration ni l’assimilation ne sont plus possibles pour une raison mathématique : la proportion d’allochtones est trop forte.

    Les masses d’enfants africains ou arabes d’origine ne pourront jamais, sauf exceptions évidemment, être assimilés ou réellement ”francisés” par l’école. La France universelle, supraculturelle, supraethnique est une impossibilité, le fruit d’une utopie intellectuelle abstraite construite aux temps où l’immigration massive n’existait pas.

    Conclusion : résoudre le problème global supposera un énorme choc

    Les problèmes de communautarisme croissants, de ”ghettoïsation”, de frictions et d’affrontements incessants avec les mœurs musulmanes en expansion qui dégradent la vie quotidienne des autochtones européens, de criminalité multiforme en hausse constante, d’effondrement du niveau d’une école publique multiethnique, (1) de terrorisme évidemment, ces équations ne seront jamais résolus par des mesures politiques intérieures d’aménagement, aussi dures soient-elles.

    Le référendum britannique en faveur du Brexit a été en réalité un vote de protestation – un peu désespéré– des classes populaires anglaises contre l’immigration. (2) Mais une Grande-Bretagne détachée de l’UE – si le référendum est respecté – limiterait-elle l’immigration ? Pas sûr…

    La solution générale viendra d’abord d’un rétablissement des frontières nationales et d’un arrêt total de toute immigration extra-européenne, y compris légale, de travail et de regroupement familial ; deuxièmement, elle proviendra d’une politique résolue d’expulsion de tous les clandestins et immigrés en situation irrégulière (3) et de ”remigration” pour ceux qui sont en situation régulière. Quant à ceux qui sont ”Français de papier” (ou de toute autre nationalité européenne) du fait du droit du sol – qui devra être impérativement supprimé– leur situation sera la plus difficile à résoudre mais elle devra l’être.

    Certes, ces solutions supposent un immense courage. Elles provoqueraient des chocs, des drames, des conflits qu’il faudrait affronter. Mais continuer à ne rien faire aboutirait à une situation pire encore. Car l’équation est simple : à partir du moment où une immigration-déversoir est autorisée (encouragée) par l’État depuis 40 ans, avec une reproduction deux à trois fois supérieure des populations immigrées à 90% musulmanes, et une fuite des jeunes élites, la France est morte dans 20 ans.

    (1) Bien qu’officiellement, à gauche comme à droite ont nie farouchement (le politiquement correct) que cette multiethnicité soit une cause majeure de l’effondrement du niveau…. Ce qui n’empêche pas de mentionner la seconde cause, le ”pédagogisme” et le nivellement par le bas de l’égalitarisme de gauche.

    (2) Le prochain article, à paraître bientôt, concernera précisément le ”Brexit”, qui n’aura d’ailleurs pas forcément lieu, malgré un référendum qui, comme d’autres, risque de ne pas être respecté par l’oligarchie.

    (3) L’arrêt de toute allocation, aide médicale, scolarisation etc. pour tous les étrangers non communautaires (UE) suffirait déjà à décourager les arrivées et provoquerait de très nombreux départs. Bloquer la pompe aspirante, enclencher la pompe expirante.

    http://fr.novopress.info/202242/immigration-10-principes-de-sens-guillaume-faye/#more-202242

  • Brexit... (partie 2) Le fort abstentionnisme des jeunes Britanniques.

    La réaction des jeunes Britanniques en défaveur du Brexit ne surprend guère au regard des promesses toujours renouvelées de la mondialisation et de l’individualisme libéral dominant parmi les jeunes générations : on peut le regretter mais c’est un fait, non un bienfait sans doute, et aucune politique ne peut négliger cette appétence apparente des étudiants et de la jeunesse dorée (mais pas seulement) envers les avantages supposés des libres Marché et échange. Pour autant, faut-il se contenter ou se satisfaire de ce constat ? Ce n’est pas obligatoire…

    Quelques commentateurs et hommes politiques, dont MM. Moscovici et Juppé parmi les plus virulents, ont vanté la jeunesse et dénoncé ces « vieux » qui ont, selon eux, « gâché l’avenir des nouvelles générations » en votant pour le Brexit. L’âge du second pourrait le desservir, néanmoins, dans cet hymne jeuniste : a-t-il oublié que les « anciens » sont les plus mobilisés durant les élections, y compris en France durant l’élection présidentielle ? D’ailleurs, c’est ce que confirme l’étude de l’âge des électeurs britanniques s’étant déplacés l’autre jeudi, et que rapporte La Croix dans son édition du lundi 27 juin : « 75 % des 18-24 ans et 56 % des 25-49 ans ont voté en faveur du maintien dans l’UE. A l’inverse, 56 % des 50-64 ans et 61 % des plus de 65 ans se sont prononcés pour le Brexit. (…) Ces jeunes ne peuvent pourtant s’en prendre qu’à eux-mêmes : seuls 36 % des 18-24 ans et 58 % des 25-49 ans se sont rendus au bureau de vote contre 83 % des plus de 65 ans… », pour un taux de participation générale de plus de 72 %. 

    Ainsi, les classes les plus « mobiles » et, souvent, les plus instruites ou, du moins, les plus diplômées, si l’on en croit les instituts de sondage, seraient à la fois les plus europhiles et les moins « démocrates », au moins électoralement parlant, préférant l’abstention à l’expression du suffrage.

    A moins qu’il n’y ait un malentendu : si le vote avait été obligatoire, est-on sûr que les 64 % d’abstentionnistes de moins de 25 ans du jeudi 23 juin auraient forcément voté comme ceux qui se sont déplacés ? Rien n’est moins sûr, en définitive… Peut-être l’abstention signifie-t-elle un désaveu encore plus net de l’Union européenne de la part de cette jeunesse qui pratique l’abstinence des urnes ou, et ce n’est pas forcément plus rassurant pour les européistes même si c’est souvent plus confortable pour ceux-ci et leur pouvoir, une indifférence teintée de fatalisme ou de mépris. Mais l’on peut évidemment avancer l’explication inverse : l’Union européenne serait une telle évidence pour ces jeunes générations qu’elles n’éprouveraient pas le besoin de se déplacer pour le dire par le bulletin de vote. Dans ce dernier cas, c’est bien la démocratie comme mode d’expression électorale et politique qui est en cause…

    En somme, ce Brexit mérite une attention toute particulière pour tout ce qu’il révèle, au-delà même des faits et de leurs conséquences, et cela non seulement sur la question européenne mais aussi sur les questions politiques et civilisationnelles. Se contenter d’une lecture « unique » serait, à coup sûr et à coût élevé, ne rien comprendre de ce qui s’est passé et, bien plus encore, de ce qui se passe aujourd’hui. « L’Europe légale » aurait grand tort de ne pas entendre ou de se contenter de quelques préjugés rassurants pour elle, mais c’est aussi vrai pour ses opposants…

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/

     

  • Alain Soral sur le Brexit et la mort de Maurice Dantec

  • Sur l'économie, le FN devrait garder en 2017 le cap de 2012

    Le Front national lève peu à peu le voile sur son programme économique pour la présidentielle 2017, mis à jour par rapport à 2012 mais toujours basé sur la "clé de voûte" de la sortie de l'euro et de la manne financière attendue du frein à l'immigration.
    Le Cap éco, organe interne du parti, remettra jeudi à Marine Le Pen un "pré-programme économique" pour 2017, fruit de "quatre ans de travail" et d'adaptation, a déclaré à l'AFP le "stratégiste économique" du parti, Bernard Monot, confirmant des informations de Valeurs Actuelles et du Parisien.
    Le programme final pour 2017 ne devrait d'après lui guère varier de ce pré-programme : "Sur les grands thèmes, tout a déjà été arbitré par Marine Le Pen".
    Celle-ci a pourtant indiqué rapidement à l'AFP que ce que va lui soumettre le Cap éco est "un document de travail parmi d'autres. Rien n'est validé. Je présenterai mon projet, économique et autre, dans plusieurs mois".
    Pour la candidate à la présidentielle, l'enjeu est grand. Si son électorat et celui de droite en général partagent plutôt ses positions régaliennes ou sécuritaires, l'économie reste le principal point de clivage.
    Selon un sondage Odoxa d'avril, les sympathisants de droite hors FN approuvent à 79% une forme de préférence nationale, chère aux frontistes, mais 13% seulement souhaitent "sortir de la zone euro et revenir au franc", 14% "sortir de l'UE", deux mesures FN cardinales. 70% jugeaient d'ailleurs le programme frontiste "dangereux pour notre économie".
    Pourtant, dans ce pré-programme dévoilé par M. Monot, pas vraiment de virage à 180 degrés. La sortie de l'euro, transformé en "euro commercial à côté d'une monnaie nationale", sera "toujours la clé de voûte du patriotisme économique" FN, d'après lui.
    "Si Marine Le Pen dit demain +on est pour l'euro+, les adversaires diraient +vous êtes des incompétents, vous vous êtes trompés pendant des années, c'est sûrement la même chose avec l'UE, l'immigration...+. C'est perdant-perdant", décryptait en janvier Florian Philippot devant quelques journalistes.
    Quelques traductions concrètes de la communication FN depuis début 2017, axée sur le volet libéral de son programme économique, apparaissent.
    M. Monot propose ainsi un "objectif de réduction des dépenses publiques de 60 milliards d'euros", qui seraient à "moyen terme" ramenées à 50% du PIB (contre 57% en 2015). En 2012, Marine Le Pen n'avait pas pris d'engagement chiffré.
    De la même manière, le droit du travail serait "assoupli (...) quand les choses iront mieux". Sur l'emploi, les 35 heures seraient aussi "assouplies" pour favoriser les accords de branche et le "39 heures payées 39".
    Par rapport à 2012, la taxe sur les importations qui vise à augmenter de 200 euros net les salaires jusqu'à 1,4 fois le Smic, deviendrait "temporaire", selon M. Monot.
    - 40 mds € annuels attendus avec une immigration réduite -
    Constante par rapport à 2012, Marine Le Pen a récemment déclaré à plusieurs reprises qu'elle maintenait sa volonté de revenir à la retraite à 60 ans avec 40 ans de cotisation.
    Volet recettes, tous les Français seraient tenus de payer l'impôt sur le revenu (IR), même "symboliquement". Le FN souhaite aussi élargir l'assiette imposable des particuliers "mais surtout des entreprises", tout en réduisant les taux marginaux. En 2012, le FN prônait une tranche marginale de l'IR à 46%.
    Le FN escompte récupérer "15 à 20 milliards d'euros annuels" de la lutte contre la fraude fiscale des entreprises et des multinationales.
    Parmi les principaux postes, le FN attend, selon M. Monot, "40-42 milliards d'euros annuels à la fin du quinquennat" (11,5 en 2012), et 8,5 mds dès la première année (4,8 en 2012), d'une réduction de l'immigration à 10.000 entrées légales annuelles.
    Cette prévision de recettes, contredite par de nombreuses études universitaires, paraît d'autant plus ambitieuse que le parti d'extrême droite a discrètement assoupli sa position sur l'immigration: le chiffre de 10.000 entrées légales annuelles était en 2012 un plafond brut, il est devenu un solde, c'est-à-dire les entrées moins les sorties.
    Reste à savoir ce qui restera dans le projet final frontiste. Mme Le Pen prévoit de lancer officiellement sa campagne début 2017.

    L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyZkVZZFkuHFZVNrr.shtml

  • Abattoirs : peut nettement mieux faire !

    Le 29 juin dernier, des vidéos d’animaux victimes de maltraitance dans les abattoirs ont circulé sur les réseaux sociaux.
    Le 29 juin dernier, des vidéos d’animaux victimes de maltraitance dans les abattoirs ont circulé sur les réseaux sociaux. Diffusées par l’association L214, ces vidéos mettent directement en cause deux établissements : celui de Pézenas (Hérault) et celui du Mercantour à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes). Sur ces vidéos, on voit clairement des animaux, mal étourdis, reprendre conscience lors de la saignée, un mouton cherchant à fuir alors qu’il a la gorge ouverte ou encore un veau à moitié décapité tentant de se relever.

    C’est la quatrième fois, en huit mois, que cette association diffuse de telles images pour sensibiliser tout un chacun sur le bien-être animal et sur les conditions de mise à mort de ces veaux, vaches, cochons… La première fois, c’était en octobre 2015. L’association en question avait diffusé une première vidéo tournée dans l’abattoir d’Alès, dans le Gard. Puis avaient suivi celle du Vigan (Gard), un abattoir certifié bio, dénoncé juste avant le Salon de l’agriculture, et une troisième, tournée à Mauléon-Licharre, dans les Pyrénées-Atlantiques. Cette dernière était sortie à quelques jours des fêtes de Pâques.

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  • Brexit... (partie 1) Ce Brexit inattendu.

    Le Brexit a eu lieu contre toute attente et à rebours des derniers sondages, ce qui confirme, une fois de plus, que « sondage n’est pas suffrage ». Ce qui a suivi n’a pas clarifiée la situation, bien au contraire, et il faudra sans doute attendre que soit retombée la fumée pour mieux saisir les perspectives de cet événement qui sort des schémas les mieux établis par Bruxelles et par le monde de la Finance :parler trop tôt sur tous les sujets serait parler trop vite, avec tous les risques de dérapage que cela peut entraîner. 

    Ce qui est certain, pour l’heure, c’est la réalité du vote majoritaire des Britanniques pour la sortie de l’Union européenne, après 43 ans d’un mariage peu sentimental entre le Royaume-Uni et le continent bruxellois. Un vote qui reflète aussi les paradoxes de la mondialisation et la complexité, parfois antagoniste, des rapports entre les sociétés et en leur sein face à ce grand remue-ménage mal ordonné par la « gouvernance mondiale », autre nom de la domination de l’Economique sur le Politique.

    Ainsi, les Anglais et les Gallois ont voté pour la sortie de l’Union quand les Ecossais et les Irlandais ont voté contre ; même dissensus entre les classes aisées, urbaines et mondialisées, favorables au maintien dans l’UE, et les classes populaires, hostiles à celui-ci, sans oublier la fracture générationnelle entre la jeunesse dorée de Londres, europhile, et ses géniteurs, moins enthousiastes devant l’Union européenne… Certains y voient les signes probants d’un « royaume désuni », en oubliant, un peu vite, que le trait d’union entre toutes ces différences (ou diversités de situation et d’appréciation) est, lui, toujours là et a encore plus de raisons d’exister, à bien y regarder… Un ami britannique me confiait il y a peu : « la famille royale unit ceux qui, aujourd’hui, ne veulent plus (ou ne peuvent plus) se parler en face. Tant qu’elle est là et qu’elle assume sa tâche historique et symbolique, le Royaume-Uni a un lendemain ». Et il ajoutait que, même si l’Ecosse s’émancipait du Royaume (ce qui n’est pas fait), c’est encore la famille régnante qui servirait d’intermédiaire pour nouer des relations « sentimentales » durables et apaisées entre les deux pays… 

    En tout cas, le jour d’après le référendum, la Bourse de Londres n’a pas dévissé au contraire des bourses du continent, et la dépréciation de la livre sterling n’a pas forcément affolé les entrepreneurs anglais qui y voient, en fait, le moyen de gagner en compétitivité à moindre frais, leurs produits étant désormais moins chers pour les clients étrangers. En revanche, les touristes britanniques ou les expatriés sont désormais moins à l’aise, mais cela pourrait aussi favoriser Londres aux dépens de Paris, désormais trop cher pour les touristes d’Outre-Manche et moins sûr en raison des menaces d’attentats, sans oublier que Londres aura toujours la relève de la Garde (royale) et le trésor de la Tour de Londres, entre autres, pour satisfaire les étrangers férus d’exotisme européen : verdict dans six mois, lorsque la saison estivale sera passée…

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  • Le bilan de François Hollande (Bruno Guigue et Jean-Michel Vernochet)

    A moins d’un an de l’élection présidentielle, Jean-Michel Vernochet demande à Bruno Guigue de donner pour Médias-Presse-Info son analyse du bilan de François Hollande, essentiellement en ce qui concerne la politique étrangère de la France.

    http://www.medias-presse.info/le-bilan-de-francois-hollande-bruno-guigue-et-jean-michel-vernochet/57269