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  • Algérie 1830. Bacri s’enrichit sur la France.

    Algérie 1830. Bacri s'enrichit sur la France. from Ulysse Fenster on Vimeo.

  • Hillary Clinton accusée de commanditer des meurtres – Wikileaks offre une récompense pour en savoir plus

    La campagne électorale américaine est de plus en plus mouvementée. Nous avions déjà signalé que plusieurs personnes potentiellement embarrassantes pour Hillary Clinton ont étrangement trouvé la mort en quatre semaines. Bien sûr, les médias européens font silence sur le sujet. Mais pourront-ils se taire encore longtemps ? WikiLeaks a offert une récompense de 25.000 dollars pour toute information permettant de retrouver l’assassin de Seth Rich, un employé du Parti démocrate.

    L’annonce de Wikileaks fait suite à la déclaration de Roger Stone, ancien conseiller de Donald Trump, affirmant sur Twitter qu’Hillary Clinton était responsable de la mort de Seth Rich.

    Seth Rich, 27 ans, originaire du Nebraska, travaillait au sein du Comité national démocrate sur une base de données pour accroître l’inscription des électeurs. Selon la version officielle de la police de Washington, il aurait été tué au cours d’une tentative de vol dans sa maison le 10 juillet.

    Au cours d’une interview à la télévision néerlandaise, Julian Assange a suggéré que Seth Rich était un informateur de Wikileaks. « Nous enquêtons sur ce qui est arrivé à Seth Rich. Nous pensons que c’est une situation préoccupante, » a déclaré Assange, ajoutant que des sources indiquaient que Seth Rich avait été assassiné.

    WikiLeaks a publié le mois dernier des e-mails du Comité national démocrate qui révélaient comment tout avait été organisé en interne pour que Bernie Sanders ne puisse avoir la moindre chance d’emporter la primaire démocrate.

    Ces révélations de Wikileaks ont conduit à la démission des principaux membres du personnel du Comité national démocrate.

    De son côté, Roger Stone a également accusé Hillary Clinton d’avoir commandité la mort le 1er août de Victor Thorn, un écrivain classé « complotiste » qui, travaillait sur les Clinton. 

    http://www.medias-presse.info/hillary-clinton-accusee-de-commanditer-des-meurtres-wikileaks-offre-une-recompense-pour-en-savoir-plus/59544

  • Abolition de la distinction entre immigration régulière et immigration illégale

    Selon Alexis Théas, universitaire et juriste, dans Le Figaro :

    "Le 1er août 2016, les ministres de l'Intérieur et du Logement ont publié un communiqué passé totalement inaperçu dans la torpeur de l'été mais d'une importance capitale sur le plan de l'évolution des mentalités et de l'idéologie politique française. Ce texte marque une inflexion profonde de la conception française de l'immigration. Jusqu'alors, celle-ci était fondée sur la distinction entre l'immigration régulière et l'immigration illégale. La première, conforme à la loi, était destinée par exemple à accueillir des travailleurs dont la France peut avoir besoin, à former des étudiants dans l'intérêt de la France ou du pays d'origine, ou bien à assurer le principe d'unité familiale. Elle était évaluée à environ 200 000 personnes par an - ce qui est considérable dans un pays dévasté par le chômage. En revanche, les migrants en situation irrégulière, entrés ou séjournant en infraction avec la loi, devaient impérativement repartir dans leur pays, volontairement ou par la contrainte. Tel était le principe. Cette différence, pour la première fois depuis que l'immigration est devenue un sujet politique au début des années 1980, est désormais officiellement condamnée par l'Etat. Le migrant en situation irrégulière n'a plus vocation à être reconduit dans son pays, mais à être accueilli en France et pris en charge par la puissance publique, au même titre qu'un étranger en situation régulière ou qu'un citoyen français en difficulté.

    Communiqué du 1er août 2016:

    «Créé le 25 février dernier à l'initiative de Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, et d'Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l'Habitat durable, le comité de suivi du plan de mise à l'abri des migrants sans-abri s'est à nouveau réuni mardi 26 juillet 2016. Présidée par Emmanuelle Cosse, en présence de représentants du Ministère de l'Intérieur, du Ministère de la Famille, de l'Enfance et des Droits des Femmes et de la Préfecture du Pas- de-Calais, cette séance a rassemblé une trentaine d'associations engagées dans l'accompagnement des migrants. Les pouvoirs publics ont tenu à saluer leur travail et leur mobilisation pour faire face à cette crise migratoire sans précédent. A cette occasion, le ministère de l'Intérieur et le ministère du Logement et de l'Habitat durable ont présenté aux associations la Charte de fonctionnement des Centres d'Accueil et d'Orientation (CAO). Répondant à un souhait partagé de l'Etat et des acteurs associatifs, et rédigée au terme de plusieurs semaines de dialogue avec les opérateurs des CAO, cette charte édicte des règles claires de fonctionnement et décrit les principales prestations délivrées aux migrants sans-abri qui y sont accueillis: conditions d'accueil et de localisation, taux d'encadrement, restauration, évaluation - juridique, sociale et médicale - de la situation des personnes accueillies et accompagnement adapté, sécurité, etc. La prise en charge en CAO doit ainsi permettre aux personnes migrantes sans-abri de bénéficier d'un temps de répit et d'engager, si elles le souhaitent, une démarche de demande d'asile. Elle leur permet également d'avoir accès à une offre de soins adaptée et d'être orientées rapidement vers des structures qui correspondent à leur situation (CADA pour les demandeurs d'asile, etc.). Depuis le 27 octobre dernier, 148 Centres d'accueil et d'orientation ont été ouverts sur l'ensemble du territoire national pour un total de près de 2000 places qui ont permis de mettre l'abri plus de 4700 personnes dans des délais très resserrés.»

    Ce communiqué enterre donc toute notion d'immigration irrégulière. Il abolit le clivage entre légalité et illégalité en matière d'immigration. Il va dans le sens de la loi du 6 mars 2016, dont les dispositions reviennent à rendre très difficiles l'application des mesures d'éloignement. Il proclame que la France a le devoir d'accueillir et de prendre en charge tout étranger sur son territoire, qu'il soit autorisé à entrer et à séjourner ou qu'il ne le soit pas. De facto, le principe ainsi proclamé abroge l'idée de frontière ou de respect du droit de l'entrée et de séjour. Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d'immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans. M. Cazeneuve et Mme Cosse l'ont fait. La question est de savoir quel sera l'ampleur de l'appel d'air que cette transformation profonde de tous les fondements de la politique d'immigration française est susceptible provoquer à terme. Le communiqué annonce une France ouverte, qui n'éloigne plus ses migrants illégaux mais au contraire les accueille. Le potentiel d'émigration est infini: des centaines de millions de personnes déshéritées et désœuvrées, dans ce monde en ébullition, ne songent qu'à trouver un point d'accueil. Le gouvernement, par ce communiqué officiel, leur ouvre les portes de la maison. Reste à savoir si la France, qui compte cinq millions de chômeurs, de gigantesques problèmes de logement, des centaines de milliers de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, un millier de cités sensibles dévastées par la violence, l'exclusion, le communautarisme, l'islamisme radical, si cette France a les moyens de ce grand appel généreux. Mais pour M. Cazeneuve et Mme Cosse, c'est une autre affaire. Et ce n'est visiblement pas la leur."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Rémy, un héros fourvoyé en politique

    Gilbert Renault entra dans la légende, lors du second conflit mondial, sous le nom du colonel Rémy.

    Portrait d'un homme honnête et courageux, dont le général De Gaulle se détacha après qu'il fut devenu un émissaire trop zêlé. Il fut Raymond, Jean-Luc, Morin, Watteau, Roulier, Beauce, mais c'est sous le nom du colonel Rémy que Gilbert Renault entra dans l'Histoire. Un goût pour les masques donc, un proto James Bond, propre à donner du rêve aux petits garçons. Toute une jeunesse d'après guerre a vibré au récit de Rémy comme à celui du Grand Cirque de Pierre Clostermann, aviateur français engagé dans la Royal Air Force.

    Sympathisant d'AF

    Rémy, ou Gilbert Renault, appartenait à ce que la Bretagne donna de mieux à la mère patrie, à la suite des Duguesclin, Cadoudal ou Chateaubriand. Né à Vannes en 1904 et décédé à Guimgamp en 1984, il a vécu aux limites de la Bretagne française dite gallo et de la Bretagne bretonnante. Mais celui qui allait devenir l'un des plus fameux agents secrets de la France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale pensait comme Maurras. Sympathisant d'Action française, sans avoir toutefois jamais milité, il concevait les républiques sous le roi et l'amour de la grande patrie au travers de la petite.

    Aîné d'une famille de neuf enfants, fils d'un professeur de philosophie converti assez tôt à l'inspection générale d'une compagnie d'assurances, élevé chez les Jésuites, il poursuivit des études de droit. Il était l'héritier d'une famille catholique et nationaliste, et sa vie pouvait sembler tracée, mais il y eut la guerre, la "drôle" pour commencer, avant l'invasion du printemps 1940. Rares sont les vies où tout bascule. Clostermann, à dix-neuf ans, de Rio de Janeiro grimpa dans un cargo à destination de la Tamise. Gilbert Renault est plus âgé, mais c'est avec un enthousiasme tout aussi juvénile qu'il monte à bord d'un chalutier, en compagnie d'un de ses frères, pour quitter nuitamment le port de Lorient, et cela dès juin 1940.

    Rémy fut l'un des rares agents à avoir acquis une certaine aura après la guerre : il a su se faire le principal ordonnateur de sa propre légende à travers une oeuvre littéraire pour le moins prolifique où, à côté d'ouvrages d'inspiration religieuse, il multiplia des livres-souvenirs sur la Résistance.

    Dans la nuit du 18 au 19 juin 1940 Rémy traversait donc la Manche. Il quittait cinq enfants, un parcours professionnel chaotique qui l'avait mené de la Banque de France, à l'exploitation forestière au Gabon, puis comme son père aux assurances. Il s'était même lancé dans la production cinématographique, avec peu de bonheur : l'échec commercial du J'accuse d'Abel Gance en 1936 ne l'avait pas découragé puisqu'il avait tourné pendant l'hiver 1939-1940 un Christophe Colomb en Espagne. Disons le tout net, peu de chefs d'oeuvre mais un beau carnet d'adresses, et un passeport témoignant de déplacements nombreux et peu soupçonnables.

    Naissance d'un héros

    Voilà pourquoi Rémy, après avoir rencontré le colonel Passy, chef du BCRA, à Londres, regagna la France dès le mois d'août 1940. Un héros allait naître. Dès la fin de l'été, il créa son premier réseau de renseignement, Confrérie-Notre-Dame, qui devint en 1944 CND Castille. Il couvrait toute la France, ainsi que la Belgique. Gaulliste de la première heure, quoiqu'à éclipses jusqu'en 1943, Rémy était d'abord une tête brulée qui mena plus de 1 500 agents en territoire occupé. Compagnon de la Libération par décret du 13 mars 1942, il prépara les attaques de Bruneval et Saint-Nazaire. Le grand projet était tout de même de préparer les esprits à la prise du pouvoir par le général De Gaulle. Rémy tenta de rallier à sa bannière toutes les forces disponibles contre l'occupant. Il mit en contact le PCF avec la France libre et se rendit à Londres avec Fernand Grenier en janvier 1943.

    À son retour en France, la Gestapo lui fit la chasse, arrêta sa mère et ses soeurs. On fusilla son jeune frère et trois autres membres de sa famille, mais lui restait insaisissable. Cependant, à l'heure de la Libération, cet homme de l'ombre entra dans la lumière parce qu'il savait écrire, parce qu'il était bon orateur. On s'arrachait les livres de Rémy, on courrait à ses conférences. Tout de même, ce gaulliste alors sincère et orthodoxe dissimulait comme il pouvait un manque de discernement politique. Il le reconnut volontiers lui-même : le socialiste Pierre Brossolette, en le mettant en relation, pendant la guerre, avec des groupes syndicaux et politiques avait pallié cette faiblesse. Mais en 1945, ce Rémy médiatisé allait servir les intérêts du général De Gaulle. Jusque-là utilisant les autres, il allait être à son tour utilisé.

    L'opération se déroula en trois temps. Il y eut d'abord la volonté farouche du général De Gaulle de reprendre le pouvoir après sa démission de janvier 1946. Cela par la voie électorale, avec donc la nécessité d'un organisme partisan, pourtant la bête noire du général, un parti ! Lequel prit pour nom, le 14 avril 1947, Rassemblement du peuple français (RPF). Reste que, très vite, ce "rassemblement" recruta surtout à droite. En pleine Guerre froide, il devint même le réceptacle de la famille nationaliste. Alors se fit jour le pragmatisme indiscutable du général. Puisque la reprise du pouvoir était à ce prix, De Gaulle allait envoyer, à certains pétainistes, des signaux de ralliement. Le rideau de fer qui s'était abattu sur l'Europe rapprochait d'ailleurs gaullistes et pétainistes.

    Qui dit signal, dit émissaire. C'est là qu'intervint le colonel Rémy, à ses dépends. « Un soir d'hiver de l'année 1947, le général De Gaulle me fit l'honneur de me convier à dîner en sa compagnie et celle de son aide de camp Claude Guy dans le salon de son appartement 24-25 de l'hôtel La Pérouse, situé tout près de l'Étoile. L'obscurité lui semblant propice pour fouler librement l'asphalte de la capitale, il nous proposa en se levant de table une promenade sur l'avenue Foch. »

    Que la France ait deux cordes à son arc

    « Pendant notre promenade, la conversation porta sur le mois de juin 1940 où les jours semblaient si noirs bien que le ciel fût d'un bleu éclatant, et le général De Gaulle m'entendit parler du maréchal Pétain avec amertume. S'arrêtant soudain dans sa marche, il posa sa main sur mon bras par un geste tout à fait inhabituel de sa part. "Voyez-vous, Rémy ! dit-il. Il faut que la France ait toujours deux cordes à son arc. En juin 1940, il lui fallait la corde Pétain, aussi bien que la corde De Gaulle." La foudre fût tomber sur ma tête qu'elle ne m'aurait pas laissé plus étonné. » Et voilà ! On ne saluera jamais assez le grand comédien que fut le général De Gaulle, mais aussi le bon public que fut Gilbert Renault, alias le colonel Rémy, qui n'eut de cesse de communiquer dans les mois suivants la bonne nouvelle.

    Rémy, qui était membre du comité exécutif du RPF (il était en charge des voyages et des manifestations...), n'avait pas été choisi au hasard. Sa famille politique d'avant-guerre comptait beaucoup dans cette affaire. Il saurait parler aux "nationaux", du moins se faire entendre d'eux. Il allait leur expliquer que tout le monde, à sa manière, avait été résistant. Au besoin, De Gaulle appuierait cet émissaire de la réconciliation comme lors de sa conférence de presse au palais d'Orsay, en s'indignant juste ce qu'il fallait sur le sort de Pétain : « C'est un opprobre que de laisser en prison un homme qui va avoir quatre-vingt-quinze ans... »

    La justice et l'opprobre

    Tant de complexité allait cependant bouleverser le colonel Rémy qui dépassa la mesure, et le désir du chef. Il prit beaucoup trop d'initiatives, appelant publiquement, le 29 décembre 1949, à la révision du procès de Charles Maurras, après avoir salué Maurice Pujo. Son article retentissant publié dans l'hebdomadaire Carrefour du 11 avril 1950, intitulé « La justice et l'opprobre », où il reprenait les apparentes confidences faites en 1947 sur l'avenue Foch, causa sa rupture définitive avec De Gaulle. Dès le lendemain de sa parution, le communiqué du général leva les ambiguïtés, déroutant sans doute davantage encore le pauvre Rémy. De Gaulle disait : « Je ne puis admettre sur ce sujet l'opinion qu'exprime, à présent, le colonel Rémy. On doit le savoir depuis dix ans. l'estime que j'ai pour l'auteur de l'article ne saurait y changer. Certes, la clémence, à l'égard de ceux qui se sont trompés de bonne foi, est désormais d'utilité nationale. Mais rien ne saurait, dans aucune mesure, justifier ce qui fut la politique du régime et des hommes de Vichy, c'est-à-dire en pleine guerre mondiale, la capitulation de l'État devant une puissance ennemie et la collaboration de principe avec l'envahisseur. La nation a condamné cela. Il le fallait pour l'honneur et l'avenir de la France. »

    Ainsi Rémy connut-il le désaveu le plus retentissant. Il démissionna du RPF, s'installa au Portugal, continua d'écrire et finit par adhérer à l'ADMP, l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain. Comprit-il un jour ce qui s'était passé et ce que voulait De Gaulle ? Comme pour bien des partisans de l'Algérie française quelques années plus tard, celui-ci utilisa quelques bonnes volontés pour approcher des milieux qui lui étaient à première vue franchement hostiles, quitte à les désavouer très rapidement ensuite. À défaut de tête politique, il faut donc toujours saluer chez Rémy le courage du résistant.

    Marc Savina L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 2 au 15 décembre 2010

  • Géopolitique sur France Inter: « Oui, les monarchies font encore sens. »

    « Ça va peut-être vous étonner de la part de quelqu’un qui est, comme moi, résolument républicain mais… Oui, les monarchies font encore sens. Prenez le Proche-Orient par exemple : tous les régimes républicains, dictatoriaux, militaires de la région ont connu des guerres civiles, des soulèvements printaniers ou des troubles plus ou moins graves.

    Tous…sauf les monarchies, et pas seulement parce qu’elles sont gorgées de pétrodollars : la Jordanie n’a pas cette chance et pourtant, elle est d’une rare stabilité dans ce monde troublé. Idem pour le Maroc qui tangue et ploie mais ne rompt pas.

    Cette stabilité dont on parle souvent pour caractériser les monarchies, n’est pas qu’un lieu commun. C’est si vrai qu’en Afrique, les États issus de la décolonisation ont souvent tenu à conserver les monarchies traditionnelles en leur sein.  »

    Journaliste et chroniqueur éditorialiste international dans l’émission Géopolitique de la matinale de France Inter

    Mardi 9 août 2016 sur France Inter

    Source : La Couronne

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Calais (encore !) au bord de l’explosion ?

    Calais, ça ressemble à une expérience en laboratoire qu’un savant déjanté mènerait à son point culminant.

    Calais, Hollande n’y a jamais mis les pieds. Et pour cause : 4.500 migrants dans la jungle, au mois de juin, selon le recensement de l’État. Plus de 9.000, soit une augmentation de 2.000 personnes par mois depuis cette date, selon L’Auberge des migrants et Help Refugees.

    Des commerces illégaux que la justice refuse de fermer, des immondices amoncelés amenant les rats, des agressions, des vols, la prostitution, des rixes entre ethnies allant jusqu’à la mort, des No Borders qui mettent le bazar : dans la jungle de Calais, c’est l’enfer. Un enfer qui se poursuit au-dehors, sur l’autoroute A16, où des migrants, prêts à tout pour rejoindre l’Angleterre, prennent d’assaut les camions, avec une violence allant crescendo. C’est un enfer, aussi, pour les habitants, tout proches, de plus en plus en colère. Mais ils sont impuissants. Car le démantèlement de la jungle sud n’a strictement rien changé à une situation déjà cauchemardesque. Entre la concentration, augmentée par principe de vase communicant, de la zone nord et les arrivées quotidiennes de migrants venant d’Italie, Calais est de nouveau au bord de l’explosion.

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  • Croire ou ne pas croire en la rééducation des terroristes

    Bernard Plouvier 

    Depuis trois millénaires et demi - d’abord avec Akhenaton-Aménophis IV, 14 siècles avant notre ère, puis avec Zoroastre 7 siècles plus tard, enfin avec Jésus de Nazareth -, on nous assure que la création serait belle et bonne, puisqu’étant issue d’un dieu bon… même si un dieu mauvais ou des anges dévoyés devenus démoniaques l’auraient pervertie.

    En Europe occidentale, il fallut attendre le XVIIe siècle après J.-C. pour généraliser cette autre croyance absurde : l’agressivité humaine serait le fruit de la peur et de l’ignorance. En conséquence, depuis le milieu du XVIIIe siècle, une invraisemblable quantité de réformateurs optimistes se sont proposé d’éduquer les humains, puis de les rééduquer après un passage à la délinquance ou au crime.

    Pourtant, il existe à peu près autant d’observateurs du monde animal et de son soi-disant chef d’œuvre, l’Homo sapiens sapiens, qui, après de longues études et de saines réflexions, ont considéré que l’avidité, la jalousie et la joie de nuire à autrui étaient des facteurs bien plus puissants que la peur et l’ignorance pour expliquer la haine, les pulsions meurtrières, la méchanceté gratuite, toutes choses qui trouvent un moderne apogée dans le terrorisme islamique, actuel sommet de l’agressivité de la bête humaine, ayant détrôné le marxisme au hit-parade de la nuisance suprême.

    De fait, en dépit d’une alphabétisation générale (du moins en zones occidentales), malgré de fabuleux progrès scientifiques et techniques, le XXe siècle de l’ère si mal dénommée « chrétienne » fut sans conteste le plus sanglant et le plus inhumain de l’histoire humaine. On reconnaît volontiers que la préhistoire semble avoir été assez sordide, mais l’on connut, à compter de 1914, de nombreux exemples de cannibalisme et de tortures immondes, et l’on en vint même à redonner une actualité aux génocides bibliques. Le XXIe siècle, à peine entamé, s’avère pire encore, par l’agitation de millions de sous-doués qui veulent imposer à l’humanité la barbarie et l’obscurantisme musulmans.

    L’éthologie comparée nous enseigne que ni le rire ni la guerre intra-spécifique [au sein de la même espèce] ne sont le propre de l’homme… tant pis pour Aristote et une foule d’auteurs ignares. Anéantissant impitoyablement une multitude d’œuvres de profonds penseurs béats (philosophes, sociologues, économistes, éducateurs, psychologues, sans oublier les imposteurs de la psychanalyse), l’histoire humaine des deux derniers siècles nous apprend que la rééducation des grands criminels autant que celle des petits délinquants est statistiquement illusoire.

    Un terroriste n’est pas un « fou d’allah » ou de n’importe quels autres divinités ou cultes politiques. C’est soit un psychotique délirant (en langage populaire, un fou dangereux), soit un psychopathe, incapable d’agir efficacement dans une société, et d’autant plus avide de sentir sa toute-puissance s’exercer sur des proies, faciles parce que désarmées, soit un sociopathe, un tueur en série qui procure à sa haine sociale l’alibi d’une soi-disant noble cause, religieuse ou politique.  

    Le terrorisme est en soi un acte de guerre. C’est l’expression la plus achevée de la haine envers l’humanité dans son ensemble ou envers une société particulière. C’est le summum de la joie de nuire à un prochain anonyme, pour des fanatiques politiques ou religieux, mais aussi pour d’innombrables petites frappes incultes, passées de la délinquance et du crime de droit commun à la féérie activiste.

    Ne pas y répondre de façon appropriée est la pire erreur que l’on puisse commettre : c’est encourager à la récidive. Par leur faiblesse dans la réaction à la barbarie islamique, les adultes d’Europe occidentale et scandinave sont grandement fautifs, mettant en danger la jeune génération de souche européenne qu’ils ont pourtant le devoir de protéger. Il n’est qu’une réponse au terrorisme : l’élimination radicale des acteurs, des inspirateurs et des complices.

    En outre, comme l’unique cause actuelle de terrorisme en Europe est l’islam djihadiste, les Européens de souche doivent organiser le grand retour en terres de charî’â des musulmans. L’adage « Chacun chez soi » demeure le fondement d’une société saine. Le dogme « un continent  = une race » doit demeurer la règle, les amateurs de brassage racial ayant le très vaste continent des Trois Amériques pour assouvir leur penchant.

    Les européens doivent abandonner, sans regret ni esprit de retour, la dangereuse absurdité d’une amélioration des mentalités humaines, parallèle aux progrès scientifiques et techniques, ainsi que l’illusion grotesque de la rééducation possible des canailles et des crapules. L’homme, produit de sa génétique, demeure moralement inchangé depuis la préhistoire, comme demeurent immuables les comportements de toutes les autres espèces animales.

    Qui est génétiquement programmé pour être une canaille ou une crapule peut résister à la tentation du passage à l’acte, grâce à ses facultés de libre-arbitre et de transcendance, devenant un saint. Mais s’il cède une fois à la part pourrie de son programme génétique, il récidivera dès qu’il en aura la possibilité.

    Un saint est un personnage admirable, mais il n’en est pas moins une exception. L’assassin, le terroriste, le violeur, le trafiquant de drogues et d’armes sont les équivalents humains de la bête féroce, mais en pire, car l’homme (c’est un terme générique « qui embrasse la femme »… enfin pas tous et pas toutes) est doté d’une intelligence et d’une inventivité, donc d’une malfaisance, bien supérieures à celles des autres espèces animales.

    Une fois admises ces notions, il faut en tirer toutes les conséquences.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/tribune-du-dr-bernard-plouvier/