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  • Nos oligarques terrorisés par internet et le réveil des peuples

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    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "Les oligarques sont manifestement terrorisés, non pas par les terroristes, mais par le réveil des peuples qui menace leur pouvoir et leurs prébendes. En particulier, ils s’inquiètent beaucoup du développement d’internet et du fait que de moins en moins de personnes écoutent avec le sérieux et la soumission requis les « grands » médias. Ils ont bien essayé de limiter l’hémorragie.

    D’abord, en disant que, sur internet, on trouvait « de tout » et qu’il fallait donc s’en méfier et ne s’y aventurer qu’avec un tuteur, dûment mandaté par l’oligarchie. C’est, notamment, à cela que servaient les innombrables admonestations nous enjoignant de nous garder du « conspirationnisme », version contemporaine du péché mortel. Ensuite, en multipliant les lois liberticides pour restreindre la liberté d’expression. Enfin, en autorisant l’administration à interdire un site internet sans même passer par le juge. Las, rien de tout cela ne suffit à endiguer le flot.

    Bien sûr, les condamnations judiciaires se multiplient. Les procédures administratives contre les sites dissidents également. Mais rien n’y fait : plus personne ne croit sérieusement que les dirigeants disent la vérité. Tout le monde sait bien que M. Cahuzac, pris en flagrant délit de mensonge « les yeux dans les yeux », n’est qu’un excellent représentant de la caste dirigeante. Et, par conséquent, pour le meilleur et pour le pire, la plupart d’entre nous allons chercher d’autres sources d’information sur internet.

    Les oligarques n’ont pas absolument tort : on y trouve effectivement de tout et bien crédule serait celui qui croirait un fait simplement parce qu’il l’a lu sur internet. Mais ne faut-il pas être aussi crédule pour croire ce qui est « vu à la télé » ? Même les fameux « décryptages » proposés par les « grands » médias pour nous garder de croire à ce qu’on lit sur internet ne sont pas exempts d’erreurs ou d’approximations. La vérité, c’est que ce que la plupart d’entre nous cherchons sur internet, c’est bien plus la diversité d’informations qu’une vérité révélée. Bref, internet ne cesse de gagner du terrain.

    [...] La nomenklatura peut certes freiner le développement de l’information alternative, mais je crois qu’il n’est déjà plus en son pouvoir de l’empêcher, fût-ce en utilisant les méthodes du gouvernement chinois: nous sommes trop nombreux, les sources alternatives sont trop nombreuses pour que les cerbères de l’ordre établi ne soient pas dépassés…"

    Michel Janva

  • Propositions pour Alstom et combat royaliste.

    Voici la suite de mon intervention sur l’affaire d’Alstom-Belfort au banquet de rentrée du Groupe d’Action Royaliste, à Paris : après le constat d’une impuissance congénitale de la République des partis face aux développements actuels de la mondialisation et de ses grandes féodalités, voici le temps de quelques propositions, non exhaustives, et de la conclusion (qui n’en est pas complètement une, mais plutôt l’évocation du moyen politique nécessaire à l’efficacité économique et à la justice sociale en France)…

    2nde partie : Propositions et conclusion monarchique.

    Pourtant, et malgré tout, des solutions existent ! Et les pressions de l’Etat sur la SNCF (dont il est l’unique actionnaire, à ma connaissance) ne sont pas vraiment infondées : après tout, la SNCF vit aussi des subventions de l’Etat et de l’argent des contribuables (et cela depuis 1937), et cela lui donne quelques devoirs, me semble-t-il !

    Ainsi, le développement du ferroutage, nécessaire pour diminuer le poids de la route dans l’économie des transports et des échanges, mais aussi les rejets de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique dont on connaît les effets dévastateurs sur la santé des Français, apparaît-il hautement souhaitable et permettrait de donner quelques années de travail supplémentaires aux salariés de Belfort.

    Quant à l’usine Alstom de Belfort elle-même, sans doute n’est-il pas impossible d’engager une certaine mutation de l’outil industriel, par exemple vers la construction de nouveaux équipements, comme l’a suggérée le maire de la ville de Lourdes, Mme Bourdeu, qui souhaite la fabrication de trains médicalisés pour acheminer les malades vers sa ville, lieu de pèlerinage catholique mondialement connu mais plutôt mal desservi depuis quelques années par une SNCF peu motivée par cette activité de transport pour personnes handicapées.

    De plus, l’on pourrait imaginer que l’usine de Belfort s’oriente aussi vers une logique de « récupération et réparation » des matériels déjà existants mais nécessitant des aménagements pour répondre à d’autres options ou à d’autres clients que leurs propriétaires initiaux.

    Ce ne sont que quelques propositions, mais elles existent et elles ne sont pas, là encore, exhaustives : encore faut-il bien vouloir y réfléchir, et c’est aussi le rôle de l’Etat de soutenir ces réflexions et les efforts d’imagination qui peuvent permettre de sortir de la seule logique comptable

    Mais, avant tout, il nous faudrait un Etat digne de ce nom, un Etat véritablement stratège, un Etat qui décide et dirige, non pour faire peser un insupportable étatisme sur les entreprises, mais pour en orienter intelligemment l’activité et impulser (et soutenir, évidemment) de nouveaux projets, dans le cadre d’un nécessaire redéploiement industriel et de l’aménagement équilibré du territoire (ou, plus exactement, des territoires).

    Il y a tant à faire ! Ce ne sont pas les idées, les projets, les volontés qui manquent en France, pays où la matière grise est un gisement parfois sous-exploité : c’est surtout la volonté politique et l’Etat qui manquent à l’appel et à ses missions, et les royalistes ne cessent de le clamer depuis des décennies, en particulier depuis la fin de la République gaullienne !

    Disons-le haut et fort : si vous avez résolu d’être « patriote économique », vous devez, et la raison et l’expérience le commandent, conclure à la Monarchie « à la française », monarchie éminemment politique, stratège et sociale.

    L’histoire nous le rappelle : il n’y a pas de Colbert en France qui vaille et qui tienne s’il n’y a pas le Roi qui lui permet d’être et de durer, en toute indépendance et en pleine efficacité !

    En attendant le roi des temps présents, les royalistes ne doivent pas oublier d’assurer cette sorte de « régence politique et sociale » nécessaire, et il est de notre devoir de poursuivre notre travail de proposition et de soutien, pour les ouvriers d’Alstom comme pour tous ceux qui, aujourd’hui, sont abandonnés par une République qui ne pense qu’à se perpétuer quand c’est le pays tout entier qu’il faudrait, encore et toujours, encore et d’abord, conforter et réconforter

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • « Migrants » : Steeve Briois (FN) et Laurent Wauquiez (LR), même combat ? Mais, et les autres ?...

    Maire d'Hénin-Beaumont (élu au premier tour, s'il-vous-plaît...) Steeve Briois, du Front National, vient de lancer ce qui est à la fois un slogan, un mouvement et un élan : « Ma ville sans migrants » ...

    Laurent Wauquiez, président « Les Républicains » de la région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé le 16 septembre une pétition contre la création de nouvelles « jungles » de migrants sur l'ensemble du territoire; il a refusé d'accueillir les quelque 1.800 migrants prévus dans sa région par le plan de répartition du gouvernement; et il incite les maires de « sa » Région à ne pas se laisser « tordre le bras » par un gouvernement qui ne résout pas le problème, mais le déplace seulement (il a raison...). Il assure que « sa » Région mettra tout en oeuvre pour aider ceux qui prendront cette courageuse décision à résister à un Etat devenu dictatorial...

    Dans sa dernière page du Figaro (18 septembre), Yvan Rioufol prône l'union des droites, comme il y a une « discipline républicaine » des gauches, et comme cela se fait dans les autres démocraties du monde, afin de répondre aux défis et aux dangers immédiats que pose un Islam radical de plus en plus menaçant en France...

    Tout cela est bel et bon, mais, et les autres ? Ce ne sont pas seulement « les droites » qui doivent s'unir contre un danger qui grandit de jour en jour, mais tous les Français, y compris ceux qui sont à gauche mais font passer la France et leur patriotisme avant tout : ces notions « droite-gauche » sont périmées depuis bien longtemps, seule compte la France, les Français et le Bien commun. On sait très bien, par exemple, qu'un Hubert Védrine ferait un excellent ministre des Affaires étrangères du roi de France ... Sisco élit un maire PS-DVG, mais les Corses ne veulent pas de salafistes chez eux et scandent, eux aussi, « On est chez nous ! » ...  

    Le Système a pu, pendant des décennies, fonctionner sur un modèle de « guerre civile » permanente, cassant les Français en deux blocs « droite-gauche » : les réalités sont plus fortes que les idéologies, et les gens voient bien, maintenant, que ce qui nous menace, et ce qui nous unit, dépasse très largement les cadres habituels de ce qui est devenu « l'ancien régime d'aujourd'hui » : sclérosé, archaïque, dépassé, inefficace, incompétent, qui a échoué partout, et on en passe, et des meilleures... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Une polémique de mauvais Gaulois?

    Sur le site de son journal Causeur,Elisabeth Lévy a réagi « au traitement sur l’étude sur les musulmans de France réalisée par l’Institut Montaigne sous la direction de Hakim El Karoui et publiée (dimanche) par le JDD ». Caution bourgeosie s’il en est, l’Institut Montaigne fondé par  Claude Bébéar, milite de longue date  pour la mise en place de la discrimination positive et des quotas ethniques, ne remet pas en cause la poursuite de l’immigration. Deux de ses membres,  dont son directeur Laurent Bigorgne et Nicolas Baverez, par ailleurs  membre du comité d’éthique du Medef et  éditorialiste auPoint, furent au nombre des invités du Club Bildelberg en 2015.  Mme Lévy relève qu’ « On dirait que les médias se sont concertés pour tenter de planquer la réalité (des résultats de ce sondage, NDLR) sous des titres lénifiants (…). Or, on apprend que 28 % des musulmans de France estiment que la charia prévaut sur la loi de la République (…). Un tiers sur une population estimée (à la baisse) entre 3 et 4 millions, ça fait un million de personnes, souvent jeunes. Combien seront-ils, dans dix ans, à être passés de la charia au djihad ? Seulement 1 %, soit seulement 10000 ? Voilà qui rassurera certainement les 70 à 80 % de Français que l’islam inquiète. »

    Même chez les modérés se scandalise Elisabeth Lévy, « 60 % des personnes (musulmanes) interrogées estiment que les filles devraient pouvoir porter le voile à l’école ; 48 % pensent qu’on doit pouvoir affirmer son identité religieuse au travail ; 58 % des hommes et 70 % des femmes sont favorables au port du voile – hijab. Autrement dit, même au sein de la majorité que l’on dit intégrée, on n’entend pas renoncer à ce signe de rupture avec le modèle français qu’est la dissimulation du corps féminin. »

    Dans ce contexte, et il faut avouer que le timing était assez réussi,  Nicolas Sarkozy a réussi son coup: faire parler de lui sur un sujet clivant, envoyer un clin d’oeil la France droitière, inquiète des bouleversements et des attaques contre notre identité. Bref déchaîner les hurlements de cette gauche bien-pensante et des commentateurs que la majorité de nos compatriotes ne supportent plus. Lundi, lors d’une réunion publique à Franconville (Val-d’Oise) dans le cadre de la primaire à droite, l’ex chef de l’Etat a parlé assimilation à la culture française.

    Il a évoqué le cas de sa famille, lui même né d’un père hongrois naturalisé français et d’une mére dont le père était issu d’une lignée de juifs séfarades expulsés d’Espagne puis installés à Salonique au XVIIéme siécle. Il a ainsi affirmé qu’à partir du moment où l’on devient Français, « l’on vit comme un Français et nos ancêtres sont les Gaulois ». Il n’en fallait pas plus pour voir Sarkozy accusé une nouvelle fois de vouloir rattraper par le col les électeurs FN. C’est en effet le but de la manoeuvre. Comme en 2007 et en 2012, n’en doutons pas, Sarkozy multipliera les signaux,  citera Barrès, Péguy et Jeanne d’Arc…

    Dans « L’Aube le soir ou la nuit« , chronique de la campagne de 2007, publiée trois mois après le second tour, Yasmina Reza retranscrivait les propos de Sarkozy: « Si l’on, n’avait pas (le thème de) l’identité nationale, on serait derrière Ségolène (…) si les électeurs de Le Pen me quitte, on plonge ». L’ambitieux républicain et très antifrontitse Bruno Le Maire, dans son livre « Des hommes d’Etat » paru en janvier 2008 rapportait ce dialogue dans lequel Sarko expliquait à Dominique de Villepin: « les électeurs de Le Pen, je dis toujours que c’est des victimes. Des victimes de quoi? J’en sais rien. mais c’est des victimes. Pour moi l’élection de 2007 se jouera sur les électeurs de Le Pen. On les prend on gagne, on les prend pas, on perd« . Les victimes frontistes en effet ne sont pas tombés une seconde fois dans le panneau de l’escroquerie sarkozyste en 2012.

    Ce qui est aussi reproché à Sarkozy a travers cette sortie sur « Nos ancêtres les Gaulois« , c’est aussi d’être un ignare au motif que la Gaule est une « fiction géographique » due à César, une forgerie révisionniste de la IIIème  république, que la répartition des tribus gauloises ne recoupent pas exactement la France actuelle. que les tribus gauloises n’incluaient pas Basques et Normands , et aujourd’hui Bambaras, Yoroubas, Arabes, Berbères et autres Tamouls…

    Interrogé dans Le Point, Dominique Garcia, nommé par François Hollande à la tête de de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), s’acharne à montrer que nous ne sommes pas les « héritiers directs » et uniques des Gaulois (mais ce n’est pas ce qu’a dit M. Sarkozy) tandis que l’archéologue Jean-Louis Brunaux, spécialiste de la civilisation gauloise affirme qu’ hormis des « paysages », des » toponymes » , « il ne reste pas grand-chose au niveau culturel » des Gaulois; « peut-être un état d’esprit » ajoute-t-il. Mais ce n’est pas rien un état d’esprit, c’est déjà beaucoup, et le fait qu’il ait traversé vingt siècles suppose bien une filiation…

    M. Garcia fini par avouer les vraies raisons de son agacement, en quoi cette sortie sarkozyste l’horriple vraiment: « La communauté n’est pas quelque chose de figé. La population d’aujourd’hui est autre que celle d’il y a vingt ans. Il n’existe pas de population qui s’assimile, il y a des gens qui construisent ensemble une identité, laquelle est sans cesse renouvelée. Être français en 2016 ne veut pas dire la même chose qu’être français en 1962… » 

    Dans Le Figaro, l’historien de droite Dimitri Casali, invité à réagir à cette « affaire », constate que  » dès que l’on ose parler de récit national cela provoque des polémiques sans fin. En effet je pense avec Nicolas Sarkozy qu’un récit national se proposant d’apprendre à tous à aimer la France, en faisant découvrir la permanence de nos héritages doublement millénaire est possible. Et cet enseignement est indispensable à l’intelligence du temps présent et au fameux vivre ensemble. Le récit national est une part importante et même décisive de la conscience civique. Un récit se doit d’être objectif et de restituer l’Histoire, avec ses lumières, mais aussi avec ses ombres. Malheureusement, face à nous les tenants d’une Histoire de France en perpétuelle mutation tiennent le haut de pavé que ce soit à l’université (très marquée à gauche) ou bien dans l’entourage du président Hollande. »

    Nous l’avons écrit sur ce blogue, le FN n’a jamais fait sienne une conception raciale, stricto sensu, de la nation. Le Front National certes se bat résolument contre la submersion démographique en provenance du tiers monde, pour que le peuple français dont le substrat est formé par les apports celte, germain et latin , garde la maîtrise de son destin, de son identité et de sa culture. Mais la plus grande France, ce sont aussi les Français des DOM-TOM que le FN a toujours considérés comme des Français à part entière et qui, d’Alexandre Dumas à Jules Monnerot, ont participé au génie national ; ou plus près de nous  les Français par le sang versé , comme les Harkis et d ‘autres qui veulent s’assimiler à notre pays.

    Pour nous la France n’est pas une abstraction hors-sol, née de la déclaration des droits de l’homme. Plus largement Bruno Gollnisch le notait, « On refuse de caractériser l’Europe sur le plan géographique, sur le plan ethnique, on refuse de parler de  peuples européens . Il y a des peuples, pourtant, qui sont européens, et d’autres non. Je m’excuse mais les Celtes, les Latins, les Germains, les Slaves, les Baltes, les Caucasiens sont des Européens. Les Mongols, les Khmers, les Bantous et tant d’autres n’en sont pas, ce qui ne signifie pas quelque mépris à leur égard. »

    « Notre identité culturelle française et européenne, c’est le patrimoine gréco-latin, et c’est surtout évidemment l’apport de la civilisation chrétienne. » D’ailleurs Ceux qui nient l’identité européenne, nient logiquement l’identité française. Pour ces gens là la France n’est pas la plus vieille nation du monde avec la Chine ; le sentiment d’appartenance à une même identité, une même communauté, présent déjà chez les tribus gauloises, comme le note notamment Jules César dans «La guerre en Gaule » ; l’acte fondateur du baptême de Clovis ; la fusion harmonieuse des peuples latin, celte et germanique qui forme le socle de notre peuple; le lent travail d’édification et de consolidation de la France entrepris par nos rois, poursuivi par la république française, seraient autant de réalités, de récits nationaux et de mythes fondateurs à balayer.

    Et ce,  dans le cadre d’une entreprise plus vaste visant, selon la belle et image expression de Philippe de Villiers à « abattre les murs porteurs. » Au vu des menaces  actuelles, comment ne pas voir qu’il s’agirait pourtant de les renforcer, dans tous les domaines?

    http://gollnisch.com/2016/09/21/polemique-de-mauvais-gaulois/

  • Réinfo le mag du Parti de la France de cette semaine

    Le Parti de la France à la Xe Journée de Synthèse nationale dimanche 2 octobre à Rungis :

  • Découvrez la série « ils l’ont dit » sur Voscouleurs

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    Le site et les comptes twitter et Facebook de Voscouleurs entament ce matin la diffusion de visuels reprenant des citations sourcées des huit personnalités politique appelées à se réunir. L’objectif est de faire la démonstration de tout le bien qu’elles pensent les unes des autres afin qu’elles passent des déclarations aux actes.

    Les initiateurs expliquent :

    « Toutes ces citations sont véridiques et aisément vérifiables. Il y a un intérêt évident à les rapprocher pour montrer leur cohérence et la force qui s’en dégage, nous tendons le miroir à ceux qui les ont prononcées et nous invitons les Français à signer l’appel pour les aider à franchir le pas de l’union des droites. »

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    L’opération Voscouleurs est une opération qui a pour but de rassembler les leaders de la droite de conviction par la pression populaire via une grande pétition afin de les inciter à former une force de coalition pour les élections présidentielles de 2017.

    Aujourd’hui ils espèrent gagner seuls ou sont les prisonniers de logiques politiques qui les tiennent éloignés les uns des autres. Sans leurs « familles politiques » qui distribuent les fonctions et les investitures, ils n’existeraient pas, c’est la raison pour laquelle ils n’osent s’en éloigner.

    Ainsi séparés ils ne peuvent rien faire, ce système contraignant jusqu’à l’asphyxie va à l’encontre de leurs convictions et de la mise en œuvre des mesures nécessaires pour redresser le pays.

    En agissant de leur propre initiative par une action de grande ampleur, les Français seuls, peuvent décider d’y mettre un terme.

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    Michel Janva

  • Obama au secours de Daech

    Le président des Etats-Unis va bientôt tirer sa révérence. Mais avant de rejoindre le club des conférenciers à 100 000 dollars, il aura commis un nouveau forfait en Syrie. Le 17 septembre, pour la première fois, son aviation a tué entre 60 et 80 soldats de l’armée arabe syrienne à Deir Ezzor.

    Loin d’être fortuite, cette attaque a eu lieu au moment même où l’armée nationale affrontait une offensive de Daech.

    Le Pentagone a déclaré qu’il s’agissait d’une erreur, mais qui peut croire un tel mensonge ? Cette version officielle a d’ailleurs reçu sa première entaille de la part de l’ambassadrice US à l’ONU. Elle a admis devant le conseil de sécurité que les USA étaient à l’origine de cette frappe, mais elle en a minimisé l’importance, en comparant cette bavure “non intentionnelle” avec les “attaques intentionnelles” de Damas contre des civils. Curieuse explication !

    La thèse de l’accident, en réalité, ne tient pas la route. Il suffit de considérer les faits pour s’en rendre compte.

    – Premièrement, le « modus operandi » de l’attaque. Menée à quatre reprises par plusieurs appareils de combat au sol, elle a duré selon les témoins près de 45 minutes. Il ne peut donc s’agir de l’opération erratique d’un pilote isolé qui aurait mal compris les ordres reçus.

    – Deuxièmement, le lieu de l’attaque. La position ciblée est Jebel Tudar, à 4 kilomètres au sud de l’aéroport de la ville. Il s’agit d’une colline-clé pour la défense de toute la zone, où 100 000 habitants sont encerclés par Daech. C’est une position statique, occupée par l’armée syrienne au su et au vu de tous depuis des mois.

    – Troisièmement, le communiqué de victoire de Daech. L’agence de propagande “Amaq”, en effet, a affirmé que le groupe djihadiste avait pris le contrôle de la colline où a eu lieu la frappe aérienne de la coalition prétendument anti-terroriste. Cette belle coordination entre les USA et leurs mercenaires officieux mérite d’être soulignée !

    – Quatrièmement, l’invraisemblance totale d’un appui aérien US à l’armée syrienne. C’est la seule explication possible s’il s’agit d’une « bavure », mais elle est absurde. L’aviation occidentale n’a jamais prêté main forte à l’armée syrienne, pourquoi le ferait-elle ? C’est la question que l’ambassadeur de Russie vient de poser à l’ONU. La réponse est évidente : il ne s’agissait pas d’aider l’armée syrienne, mais d’aider Daech.

    Frapper l’armée syrienne au profit de Daech, en effet, permet d’atteindre trois objectifs. En soulageant le front d’Alep, ce contre-feu allumé à l’extrémité Est du pays brise le rêve d’une reconquête du territoire national. Il fragilise l’Etat syrien. Mais il envoie aussi un message explicite à la nébuleuse takfirie en mauvaise posture depuis la reprise des quartiers Sud d’Alep. Enfin, il conforte les alliés régionaux de Washington dans la poursuite de leur politique mortifère du « chaos constructif » au moment où la fin de mandat de Barack Obama pouvait laisser craindre un certain ramollissement de Washington.

    On savait le cynisme US sans limite, mais il vient de faire un saut qualitatif. C’est la première fois que les USA agressent frontalement l’armée syrienne. Cette nouvelle transgression a valeur de test, et la réplique de l’axe Moscou-Damas ne devrait pas se faire attendre. Cette main tendue à l’organisation terroriste montre que les néocons n’entendent pas lâcher prise au Moyen-Orient. La coïncidence de cette attaque avec l’octroi de 38 milliards de dollars à Israël est significative. Contrairement à ce qu’on lit parfois, Washington ne se désengage pas de la région. Il continuera, demain, d’y semer le chaos en armant le bras des tueurs en tout genre.

    Bruno Guigue 18/09/2016

    Bruno Guigue,  essayiste, auteur de plusieurs ouvrages, dont Les raisons de l’esclavage (L’Harmattan, 2001) et Aux origines du conflit israélo-arabe, l’invisible remords de l’Occident, L’Harmattan, 2002).

    Source : Agoravox.fr 

    http://www.polemia.com/obama-au-secours-de-daech/

  • A quoi sert l’opération sentinelle ?

    Après les révélations hallucinantes de la commission d’enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 et en particulier au Bataclan, on est en droit de s’interroger sur l’intérêt de cette vaste opération sentinelle qui mobilise aujourd’hui 10 000 hommes sur le territoire national.

    Voilà ce que nous dit l’Obs, après écoute des échanges radio entre les autorités et les policiers sur le terrain : « (…) le soir du 13 novembre, à 22h22, sur les ondes de la radio réservées aux policiers chargés de surveiller l’agglomération parisienne. L’un des interlocuteurs est un agent de la brigade anti-criminalité (BAC) arrivé parmi les premiers devant le Bataclan juste après le début de la tuerie.

    Un autre fonctionnaire, un commissaire qui passait devant la salle de spectacle en voiture, est déjà là et a pris l’initiative d’y entrer, arme au poing, et d’ouvrir le feu sur un terroriste qu’il a tué. Mais le policier qui parle à la radio ne peut que sécuriser les abords de la salle de concert, son équipement et son arme ne lui permettent pas de rentrer.

    (…)Les militaires sont au nombre de 8. Eux aussi se sont arrêtés devant le Bataclan en entendant la fusillade, alors qu’ils allaient relayer une équipe chargée de surveiller des bâtiments situés non loin de là. Les militaires n’ont toujours pas le feu vert pour tirer. Les victimes ne seront secourues que plus tard, sans l’aide de l’armée.[....]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?A-quoi-sert-l-operation-sentinelle