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Top départ: les anciens contre les modernes
Les médias l’ont noté, parfois non sans fiel ni dépit , les Estivales de Marine à Fréjus ont été cette fin de semaine une démonstration de l’unité des dirigeants du FN, toutes sensibilités confondues, car bien décidés à hisser le plus haut possible la candidate nationale. Dans la ville dirigée par le sénateur-maire David Rachline officiellement nommé directeur de la campagne présidentielle, « le climat (était) apaisé et convivial de l’avis de nombreux militant. » Et « ces deux jours ont été l’occasion de mesurer le chemin accompli depuis l’élection présidentielle de 2012 » a relevé pour sa part honnêtement l’article du Scan Politique du Figaro. » Le Front National a mis l’accent sur les travaux de ses collectifs thématiques (…). Marine Le Pen a également tenu à montrer qu’elle n’était pas seule, et que des intellectuels sont désormais prêts à soutenir son projet. Ainsi les Horaces, un groupe de quelques dizaines de conseillers d’élite formés de hauts fonctionnaires et de cadres supérieurs sont sortis au grand jour, par l’intermédiaire de leur porte parole Jean Messiah. À ce titre on retiendra également les interventions de l’essayiste et enseignant Jean-Paul Brigheli ou l’économiste Jacques Sapir » -voir le compte-rendu des Estivales et l’intervention de Marine sur le site du FN.
Le Figaro a aussi constaté que les historiques gardaient la cote auprès du peuple des militants , relevant notamment (mais le contraire eut été très étonnant!) le « bon accueil » rencontré par « Bruno Gollnisch » ou son successeur à Lyon, « Christophe Boudot« . Accueil chaleureux, habituel pour le député européen FN sorti « dans la botte »‘ lors de l’élection du Comité central, Bruno étant systématiquement félicité pour sa persévérance, et son courage par des frontistes l’invitant à ne rien lâcher dans sa défense de nos fondamentaux qui n’ont perdu de leur éternelle modernité.
Les fondamentaux des anciens de ce vieux Système eux, ne varient pas non plus d’une élection à l’autre, notamment l’antifrontisme qui apparaît toujours comme un ciment, un coagulant despartis bourgeois et de leurs relais médiatiques.
Ainsi Libération, « Les sociétés de journalistes (SDJ) de plusieurs rédactions, ont dénoncé dans un communiqué le refus du FN d’accréditer le site Mediapart et l’émission Quotidien (de Yann Barthes, ex Canal plus) aux Estivales de Marine. « Le Front National n’en est pas à son coup d’essai (sic). Depuis de nombreuses années, il a pris l’habitude de choisir les médias et les journalistes autorisés à couvrir ses activités et sa campagne électorale. Ces choix et ces interdictions violent la liberté de la presse. L’article 11 de la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dispose : La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. A l’orée de la campagne présidentielle, il est inquiétant de voir un parti politique, qui prétend à une France apaisée, pratiquer la censure médiatique » (sic).
Outre que l’article de la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen cité ici est bêtement hors sujet, dans les faits la corporation journalistique est, de manière générale, très mal aimée des Français qui contestent son honnêteté, sa sincérité, et doutent de la liberté qui est la sienne de dire la vérité. Mais ici, nous sommes dans un cas plus particulier: les « journalistes » interdits d’Estivales se vautrent particulièrement dans la caricature la plus grotesque du FN, dans les mensonges les plus éhontés, dans un militantisme antinational bien peu déontologique. Ils en payent les conséquences.
Cette collusion entre monde la finance, les partis politique et des médias a interpellé Jack Dion directeur adjoint de Marianne. Il s’arrête dans son dernier édito sur la collaboration, sous la forme d’un « Observatoire du Front National« , entre la Fondation Jean-Jaurès, proche du PS, et le quotidien Libération de l’homme d’affaires israélien Patrick Drahi. « L’initiative (que nous avons évoqué sur ce blogue, NDLR) se donne pour but de faire du traitement du FN un axe majeur du suivi de la campagne présidentielle, actant la place centrale du parti d’extrême droite et la rupture de nombreuses digues morales et idéologiques dans la droite classique. A priori, il ne paraît pas absurde de dénoncer les dérives de tous ordres qui font du FN un parti extérieur au champ républicain » écrit Jack Dion, ânonnant le mantra convenu.
Mais déplore-t-il aussitôt, « l’opération de Libération apparaît cousue de fil blanc – ou rose. Elle pourrait se résumer d’une formule : Au secours, l’extrême droite revient. Pour y échapper, il n’y aurait qu’une solution : le vote utile à la présidentielle pour le candidat socialiste. La boucle est bouclée et le piège refermé, comme en 2012. »
Comme en 2012, toujours en retard d’au moins deux guerres, le PS avait aussi convoqué l’ancien complice d’Alain Krivine et Daniel Bensaïd, l’ex trotskiste, ancien sénateur et député européen socialiste PS Henri Weber, pour faire de la retape anti FN à Fréjus. A dire vrai Elsa di Meo très esseulée et peu performante secrétaire nationale du Parti socialiste, membre de la section locale du parti à Fréjus, n’a réussi qu’a convaincre M. Weber de se déplacer pour une conférence-débat qu’elle donnait la veille des Estivales. Une réunion elle aussi cousue de fil blanc , en présence de quelque rares militants de collectifs anti-FN du département, rameutés péniblement, sur le thème: « Sommes-nous dans les années 30 ? Similitudes et différences ».
La parano malsaine, la peur panique d’être balayée par les Français, condamnent les caciques du PS à manier de poussiéreux anathèmes, à réutiliser faute de mieux et en désespoir de cause, des logiciels périmés. Reste bien sûr les vieilles méthodes qui ont fait leur preuve, consistant à empêcher adversaires et concurrents de se présenter aux élections. Ainsi, depuis la montée en puissance des intentions de vote au profit de Jean-Luc Mélenchon (il devance M. Hollande dans certains sondages) le PS s’emploierait à le priver des parrainages nécessaires. Il en manque encore 300 au candidat de la gauche de la gauche. Jean-Marie Le Pen, Marine ont été en but aux mêmes procédés indignes sous Chirac et Sarkozy. Au nom du respect de la démocratie, le vice président du FN, Louis Aliot, a déclaré que nous pourrions aider M. Mélenchon à obtenir ses parrainages.
Une provocation pour le monsieur anti FN et porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière: ‘Tout le monde comprend bien la part de cynisme et de manœuvre que contient cette prétendue proposition. D’abord, nos concitoyens savent la claire opposition de la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux idées du Front National. » Là aussi M. Corbière est hors sujet, il le sait d’ailleurs, tout comme François Fillon quand il parle comme un vieux tract du NPA.
Invité cette fin de semaine d’iTélé, Europe 1 et Les Echos, l’ancien Premier ministre a réservé ses critique les plus dures au courant patriotique et souverainiste: « Chacun voit le FN, sa politique économique absurde, son positionnement qui pousse à l’affrontement et à la haine, c’est un parti d’extrême droite. » « Marine Le Pen ne peut pas incarner à elle seule le FN, qui est une réalité avec une histoire, des hommes et des femmes qui prennent des positions très largement contraires aux valeurs républicaines.«
Comme à chaque fois que ce petit catéchisme est débité, et notamment à « droite », ceux qui s’en gargarisent ne se risquent pas à expliquer en quoi le FN tient un discours antirépublicain, et surtout se gardent bien d’énoncer franchement les « valeurs républicaines » qui sont les leurs. Bruno Gollnisch interpellait déjà à ce sujet Jacques Chirac il y a trente ans dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Au delà de slogans creux, la réponse se fait toujours attendre, mais les Français sont nombreux à s’être déjà fait leur opinion!
http://gollnisch.com/2016/09/19/top-depart-anciens-contre-modernes/
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Incroyable percée de l’AfD à Berlin !
Lionel Baland EuroLibertés cliquez ici
Ce dimanche 18 septembre 2016, les électeurs berlinois se sont rendus aux urnes afin d’élire les représentants du parlement du Land, ainsi que des douze conseils de quartier. Le nouveau venu, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), est le grand vainqueur du scrutin. Malgré les attaques en tous genres, tant politiques que physiques, conduites contre ce parti patriotique, celui-ci obtient 14,2 % des voix et 25 mandats sur 160, dont 5 mandats directs. Le chef de file de l’AfD à Berlin lors de ce scrutin, Georg Pazderski, déclare : « Nous sommes passés de zéro à un résultat à deux chiffres. »
Pour un nouveau parti ne disposant pas d’implantation, percer dans une cité, qui compte 3,5 millions d’habitants, dont les différentes parties sont l’apanage de formations politiques établies depuis longtemps et qui est connue dans le monde entier en tant que ville « tolérante », ouverte aux autres cultures et peuples, est un exploit.
Les post-communistes de Die Linke augmentent leur score de 3,9 % et obtiennent 15,6 % des voix. Les libéraux-centristes du FDP progressent fortement et entrent au sein de l’assemblée. Les Pirates s’effondrent électoralement et ne sont plus présents au sein de ce Parlement. Les deux partis qui gouvernent Berlin, les sociaux-démocrates du SPD et les chrétiens-démocrates de la CDU, reculent chacun d’environ 6 %. Ils récoltent désormais ensemble moins de 40 % des voix.
Une ville morcelée politiquement
De par son histoire complexe, Berlin est une ville morcelée politiquement. Seul le Parti social-démocrate SPD arrive à y être fort partout. Dans l’Est de la ville, les post-communistes sont puissants alors que dans le centre de l’Ouest, les écologistes sont forts. La CDU obtient de bons résultats dans certains quartiers périphériques de l’Ouest.
Le Land de Berlin présente la particularité d’être le résultat de la fusion de deux zones au passé très différent. Avant la chute du Rideau de fer, Berlin-Ouest était entourée d’un mur et constituait une enclave capitaliste au sein du monde communiste, alors que Berlin-Est était, de fait, la capitale de la République Démocratique Allemande au sein de laquelle régnait le communisme. [Officiellement, la capitale de cet État était Pankow qui est un quartier périphérique de Berlin].
Est de Berlin
À l’époque du communisme, Berlin-Est était peuplée de nombreux apparatchiks du parti qui exerçaient des fonctions au sein des administrations, de l’enseignement et des autres organismes d’État. Ces gens ont souvent gardé la nostalgie de cette époque et accordent volontiers leurs suffrages au parti post-communiste Die Linke. Seul le parti social-démocrate SPD arrive à y obtenir des résultats proches. Pourtant, cette fois, l’AfD est arrivée à concurrencer dans l’Est de Berlin à la fois Die Linke et le SPD. La CDU, le FDP et les écologistes y restent faibles.
Ouest de Berlin
L’AfD a eu beaucoup plus de difficultés à percer dans l’Ouest de la cité car la population est sous le contrôle idéologique du système en place, via les médias et l’enseignement, depuis la fin de la IIe Guerre mondiale, alors que, dans l’Est, ce phénomène n’a pu être mis en place qu’après la chute du communisme à la fin de l’année 1989. L’Ouest est plus riche que l’Est et cela influe également sur les résultats des partis : la CDU, le FDP et les écologistes captent plus facilement les voix des couches aisées de la population.
Notons qu’en janvier 1989, alors que le système communiste tanguait à l’Est, un parti nationaliste intitulé les Republikaner (les Républicains) avait fait son entrée au sein du Parlement de Berlin-Ouest en décrochant 7,5 % des voix. La réunification de l’Allemagne et de Berlin ont eu ensuite raison de cette formation politique.
Forte concurrence pour l’AfD
La concurrence a été rude, lors du scrutin de ce 18 septembre 2016, entre diverses forces de type patriotique. L’Alternative pour l’Allemagne a dû faire face au parti de son ancien dirigeant Bernd Lucke : Alfa obtient 0,4 %. Pro Deutschland, un parti actif à Berlin et fondé à partir de pro Köln (Pour Cologne) – qui dispose d’élus au sein de Conseil municipal de Cologne en Rhénanie du Nord-Westphalie –, décroche 0,4%. Le parti ultranationaliste NPD obtient 0,6 %.
5 Mandats directs
Les électeurs allemands disposent de deux voix. La première est accordée lors d’un scrutin majoritaire uninominal à un tour et la deuxième lors d’un scrutin de listes au niveau de l’ensemble du Land. Au sein de cinq des circonscriptions du Land de Berlin, situées dans l’Est à la périphérie, l’AfD est arrivée première lors du scrutin majoritaire uninominal à un tour.
L’AfD présente partout dans l’Est de l’Allemagne
L’AfD siège désormais dans l’ensemble des Parlements des Länder de l’Est du pays : Thuringe, Saxe, Brandebourg, Saxe-Anhalt, Mecklembourg-Poméranie occidentale et Berlin.
Qui a voté AFD ?
L’AfD est surreprésentée chez les personnes de 45 à 69 ans et sous-représentée chez les électeurs de moins de 35 ans. Ce parti obtient avant tout du succès auprès des ouvriers et des chômeurs. 18 % des hommes et 11 % des femmes ont voté AfD. Les électeurs qui ont accordé leurs voix à l’AfD viennent de l’abstention ou ont voté la fois précédente pour de petites formations politiques. L’AfD prend également des voix à tous les partis en place, surtout à la CDU.
Le prochain gouvernement
Le SPD et la CDU ne disposant plus d’une majorité au sein du parlement du Land de Berlin, le SPD devrait y former une coalition gouvernementale avec les écologistes et les post-communistes de Die Linke.
Le début de la fin pour Merkel ?
Ce type de gouvernement rouge-rouge-vert pourrait présager la formation d’un gouvernement national aux mêmes couleurs à l’issue des élections législatives de 2017 qui pourraient mettre un terme au règne de la Chancelière CDU Angela Merkel.
Cette dernière, en virant politiquement vers la gauche tout en refusant toute alliance avec l’AfD, a conduit son parti dans une impasse. Cependant, la situation n’est pas encore perdue pour l’Union (CDU+CSU) car Angela Merkel, qui a souvent fait preuve d’opportunisme politique, pourrait très bien tenter d’assurer sa survie politique en virant de bord politiquement et en ramenant la CDU vers des eaux plus conservatrices. De plus, le parti libéral-centriste FDP pourrait passer la barre des 5 % et un gouvernement national CDU-CSU-FDP pourrait voir le jour.
Un autre facteur peut aussi intervenir. La très conservatrice CSU bavaroise pourrait tenter d’imposer son candidat au poste de chancelier, le ministre-président de Bavière Horst Seehofer, opposé à la politique migratoire de la porte ouverte conduite par Angela Merkel et mettre ainsi hors-jeu Angela Merkel et sauver l’Union (CDU+CSU) d’un naufrage électoral. Notons que, par deux fois, la CSU est arrivée à imposer son candidat à la chancellerie (Franz Josef Strauß puis Edmund Stoiber) à la CDU et que, dans ces deux cas, l’Union a perdu les élections législatives.
Angela Merkel n’est pas encore politiquement morte, mais elle est désormais dans une situation plus que délicate. Son parti doit affronter le 26 mars 2017 des élections pour le Parlement de la Sarre, le 7 mai des élections pour le Parlement du Schleswig-Holstein et le 14 mai des élections pour le Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie, avant le grand rendez-vous, en septembre 2017, des législatives. Il reste quelques mois à l’Union pour redresser la barre.
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Souviens toi de l'indo - Orages d'acier - 18/09/16
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Hillary la Dingue ne tient plus debout
UNE FOIS DE PLUS, elle s'est effondrée en public, hier à la commémo du 11/9. Entre deux accès de toux interminables, elle passe le plus clair de ses meetings affalée sur un haut tabouret. Le feu nucléaire US sous son doigt tremblant ? Au secours ! P. G.
27/2/16 : Jennifer Epstein, Bloomberg Politics correspondent covering Hillary Clinton and the Democratic primary, reported "Press wanted to watch Clinton board her plane. But they told us she would not be getting out of her car until we got on our separate plane."
27 fév. 16 : la journaliste Jennifer Epstein (Bloomberg Politics) rapporte (avec plusieurs autres témoins) que l'équipe Clinton a interdit à la presse de filmer l'embarquement de La Dingue dans son avion. "Elle ne descendra pas de sa voiture avant que la presse ait embarqué la première dans son avion distinct" !!!
Il est clair qu'elle ne peut plus gravir 12 marches sans aide.
12/9 : Elle va très bien, jure son personnel médical. Mais elle annule tout de même sa tournée en Californie, État crucial, puis au Nevada. -
2017 : Marine Le Pen entre en pré-campagne !
En intronisant David Rachline comme directeur de sa campagne, la candidate du FN a posé les premiers jalons de sa campagne présidentielle, samedi.
Marine Le Pen a posé samedi à Fréjus les premiers jalons de sa campagne présidentielle, en intronisant David Rachline, sénateur-maire de Fréjus, comme directeur de sa campagne et en levant un coin de voile sur son calendrier. Dans les allées de l’Espace Caquot, ancien hangar aéronaval de la base nature François Léotard de Fréjus (Var), la ville qu’il administre, David Rachline a déambulé devant les caméras comme une vedette devant les militants frontistes. Le matin, Marine Le Pen avait officiellement nommé le sénateur de 28 ans directeur de sa campagne présidentielle.
Assise au premier rang dans la salle plénière, la présidente du FN a assisté à différents débats, sur l’agriculture et la ruralité, sur l’immigration, puis sur l’Europe et le Brexit… À la pause-déjeuner, elle a précisé devant la presse les contours de son calendrier. Jusqu’à la mi-février, elle sera en « pré-campagne », afin de mobiliser ses troupes et d’éventuels compagnons de route par l’intermédiaire de ses collectifs, comités d’action programmatique et autres cercles qui visent à fournir des notes pour le programme.
Crédibiliser son parti
Durant l’automne, le FN organisera d’ailleurs huit conventions thématiques, dont la première sur l’éducation se tiendra jeudi à Paris. L’objectif pour Marine Le Pen est aussi de mettre à profit cette période pour tenter de crédibiliser son parti comme sa propre image de dirigeante, l’eurodéputée étant toujours perçue dans l’opinion comme extrêmement clivante, bien qu’elle ait décliné à l’envi depuis le début de l’année le slogan-objectif de « la France apaisée ».
La « campagne proprement dite commencera mi-février », a-t-elle expliqué aux journalistes, car « la campagne ne peut pas se dérouler sans adversaire ». Celui issu des rangs des « Républicains » devrait être connu fin novembre, à l’issue de la primaire, tandis que celui issu de la gauche socialiste (François Hollande ou autre) devrait l’être à l’issue d’une primaire début 2017. « J’ai hâte que le match ait lieu », a affirmé Marine Le Pen, qui espère faire mentir les sondages la donnant systématiquement battue au second tour, quel que soit le candidat de droite, avec une très large marge.
« Regroupement familial » à l’étranger
En attendant, le FN a voulu se donner une image studieuse, avec un programme particulièrement étoffé (neuf tables rondes, une dizaine d’ateliers). « Même en 2012, on n’avait pas autant de nouvelles recrues », s’est félicité un militant historique, référence à la participation notamment de l’économiste anti-euro Jacques Sapir ou de l’essayiste sur les questions d’éducation Jean-Paul Brighelli.
Avec le rendez-vous de Fréjus, « nous voulons démontrer aux Français que nous sommes prêts », a souligné l’eurodéputé-maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Steeve Briois, estimant qu’en parlant d’immigration ou de déchéance de nationalité, gauche et droite « faisaient campagne » pour le FN. Alors que le parti essaie d’éviter de trop cliver, c’est le numéro 3 du parti, l’ancien mégrétiste Nicolas Bay, qui a rappelé la ligne dure du parti sur l’immigration : il faut faire « le regroupement familial » des étrangers dans leur « pays d’origine ».
Des journalistes recalés
Appelant à non seulement « arrêter l’immigration mais aussi inverser la tendance » en la matière, l’eurodéputé a estimé, très applaudi, que « la place des clandestins n’est pas dans des camps payés par les contribuables, c’est dans les charters ». Marine Le Pen, avant son discours majeur du week-end dimanche après-midi, a elle présenté un jour souriant aux journalistes, tout en répondant vertement à Nicolas Sarkozy qui l’avait attaquée jeudi : l’ancien chef de l’État a été « promoteur d’une immigration massive, d’un laxisme total ou d’un communautarisme ravageur », a-t-elle accusé.
Mais ses déclarations n’ont pas pu être écoutées par tous les journalistes : le site d’information en ligne Médiapart et Quotidien, la nouvelle émission de Yann Barthès (TMC), ont vu leur accréditation refusée par le FN. Alors qu’une dizaine de sociétés de journalistes de grandes rédactions ont protesté contre cette « censure », Marine Le Pen a justifié ainsi cette interdiction : « Ce ne sont pas des journalistes, ce sont des militants politiques. »
http://www.voxnr.com/3593/2017-marine-pen-entre-pre-campagne
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L'Association "Pour un roi très chrétien" sera présente à Rungis dimanche 2 octobre pour la Xe Journée de Synthèse nationale
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Sarkozy, islam… c’est quoi le problème?
Le site d’Europe 1 a mis en ligne un article consacré à la volonté (bien légitime) de Marine de «diversifier les profils (des cadres frontistes) pour rassembler un maximum d’électeurs» en vue de la présidentielle, et en conclut que ces nouveaux «visages impeccables» «tenteront de faire oublier les années Jean-Marie Le Pen.». Jugement un peu bêta au moment ou la conjoncture nationale et internationale valide de manière saisissante les analyses, avertissements portés par les visages repoussants (!?) du Front National et de son président depuis son émergence électorale au début des années 80, alors vox clamantis in deserto…Analyses frontistes reprises (en grande partie), toute honte bue, hier par Nicolas Sarkozy hier soir, invité sur France 2 de la nouvelle émission politique de David Pujadas.
France 24 cite Jean-Yves Camus, chercheur associé à l’Iris, spécialiste es FN qui note assez justement que «Sarkozy a compris (que) la campagne se jouera à droite. Il y a un retournement de l’opinion depuis les attentats [janvier 2015, ndlr], mais la question pour lui est de savoir comment convaincre les électeurs de droite partis au FN de lui faire à nouveau confiance». «Contrairement à 2007, Nicolas Sarkozy a effectivement un bilan de président. Or,celui-ci ne plaide pas en sa faveur aux yeux des électeurs frontistes qui ont pu constater l’écart entre les promesses de campagne et l’action menée à l’Élysée entre 2007 et 2012. Pour séduire, l’ex-patron du parti Les Républicains, candidat pour la troisième fois à l’élection présidentielle, est donc contraint de faire dans la surenchère. »
«Le problème, c’est qu’il ne suffit pas de pousser le bouchon un peu loin quand on parle de sécurité et de terrorisme (…) explique Jean-Yves Camus. Il faut bien regarder le programme de Marine Le Pen dans le détail pour s’en rendre compte. Il y est notamment question de peine de mort, de la fin de Schengen, de la sortie de l’Union européenne, du retour au franc ou de la sortie de l’Otan. Nicolas Sarkozy ne propose pas tout ça.». «Reste que le contexte actuel lié aux attentats (97% des Français estiment que la menace terroriste est « élevée » ou « très élevée », indique un sondage Ifop paru aujourd’hui, NDLR) change la donne, estime le chercheur. Et à en croire les derniers sondages qui éliminent la gauche du deuxième tour dans toutes les hypothèses envisagées, la stratégie de la surenchère droitière pourrait cette fois-ci s’avérer gagnante.»
Surenchère droitière ? Plus prosaïquement prise en compte d’un ressenti de nos compatriotes qui dépasse le simple clivage droite-gauche. Nous l’avons dit, un sondage Ipsos publié fin août par Le Figaro indiquait que seuls 11% des Français pensaient que l’immigration a un impact positif pour notre pays . Celui réalisé début septembre par l’Ifop pour Valeurs actuelles affirmait que 59% des Français (et 52% des sympathisants du PS) étaient favorables à «la suppression de l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers et à l’instauration du droit de la filiation». Une mesure figurant depuis toujours dans le programme du FN , comme la la «suppression du regroupement familial» plébiscitée par 60% des personnes sondées (dont 46% des électeurs socialistes).
Le site helvétique La Pravda.ch a publié un entretien avec Alain Escada, dans lequel le président de Civitas observe «que tous les gouvernements d’Europe de l’Ouest, quelle que soit leur couleur politique, pratiquent la même politique immigrationniste suicidaire. De la part de la gauche et de l’extrême gauche, on peut penser que l’immigration est vue comme un électorat potentiel qui pourra ultérieurement être substitué aux électeurs de souche . C’est le conseil exprimé très officiellement par des think tanks au service des partis de gauche. Mais il faut surtout considérer que tout cela est vraisemblablement planifié, organisé. Différents éléments confirment l’implication du milliardaire cosmopolite George Soros dans l’organisation de ce déferlement d’immigrés. Cela signifie que cela entre dans le plan du Nouvel Ordre mondial (…). »
Interrogé sur les récents propos d’Éric Zemmour (l’islam ne s’adaptera jamais à nos modes de vie, et réciproquement, il n’y a «pas de différence entre islam et islamisme », « l’islam n’est pas une religion, c’est une Loi, une nation»), M. Escada constate que « l’actualité nous rapporte des faits qui viennent alimenter le rejet de l’islam chez beaucoup de nos contemporains». Et de noter , comme Bruno Gollnisch le précise depuis de nombreuses années, qu’ «il n’en reste pas moins que l’origine du problème est cette immigration. Si la majorité des immigrés arrivant en Europe étaient des Sikhs, des animistes ou des adeptes du Vaudou, cette immigration massive resterait tout autant inacceptable.»
Il existe un angélisme criminel consistant à minorer la montée en puissance dans le monde musulman comme dans nos quartiers, d’un extrémisme islamique qui a incontestablement le vent en poupe, qui est théorisé, légitimé par des guides politico-religieux, par la mise en avant de sourates du Coran appelant à la guerre sainte, à l’usage de la violence contre les infidèles. Face au vide spirituel, au matérialisme de nos sociétés occidentales, à des élites, des intellectuels, des professeurs qui pratiquent la repentance, l’auto flagellation, dénigrent notre Histoire et les valeurs fondatrices de notre civilisation européenne, cet extrémisme religieux trouve un terrain favorable chez les enfants de l’immigration massive.
Inassimilés ou désassimilés, les déracinés, les acculturés des banlieues françaises se saisissent de cet islam là qui devient revendication d’une altérité, recherche d’une identité. Et très souvent la justification, l’habillage d’un racisme anti Gaulois, d’une haine toute basique de la France et des Français qui se drape dans les oripeaux de la religion… Ou s’exprime de manière platement « laïque» dans les clips de rap exhibant des racailles crachant sur notre pays, l’Etat, la police, les Blancs, les Françaises…
Il existe aussi une grille de lecture simpliste de la réalité du monde musulman et de son milliard de fidèles, dont les pratiques, la vision du monde, le rapport à la foi, la lecture de l’islam diffèrent souvent radicalement. Le blogue de Jacques Bordes a eu la bonne idée de se faire l’écho du «Discours à la nation» prononcé le 20 août dernier par le Roi du Maroc (et Commandeur des Croyants) Mohammed VI. Royaume chérifien, exemplaire dans la lutte contre le terrorisme, symbole de l’islam du juste milieu, qui est aussi travaillé, menacé peut-être demain par la montée en puissance de l’islamisme radical.
Le souverain marocain l’a réaffirmé sans ambages: « Ceux qui incitent au meurtre et à l’agression, qui excommunient indûment les gens et qui font du Coran et de la Sunna une lecture conforme à leurs intérêts, ne font que colporter le mensonge au nom de Dieu et du Prophète… C’est cela la vraie mécréance ». « Les terroristes qui agissent au nom de l’islam (…) sont des individus égarés condamnés à l’enfer pour toujours. Ils instrumentalisent certains jeunes musulmans, plus particulièrement en Europe, et exploitent leur méconnaissance de la langue arabe et de l’islam véridique pour relayer leurs messages erronés et leurs promesses dévoyées». Il a rappelé que la notion de djihâd n’est « envisageable que par nécessité d’autodéfense, et non pour commettre un meurtre ou une agression ».
Non l’islam n’est pas d’un bloc, oui il existe un islam violent, radical, sanglant cherchant à imposer le khalifat par la terreur mais aussi une pratique pacifique de l’islam. Bref, pour ce qui nous concerne, nous continuons de penser que l’on peut être à la fois un musulman et un patriote Français ; Jean-Marie Le Pen l’affirmait hier, Marine Le Pen le redit aujourd’hui.
http://gollnisch.com/2016/09/16/sarkozy-islam-cest-quoi-probleme/
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Pierre Jovanovic : "L'État rackette pour rembourser une dette qui n'existe pas" independenza webtv
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Nouvelle défaite pour l'immigrationniste Merkel
Le parti d'Angela Merkel a enregistré dimanche le pire résultat de son histoire pour des élections régionales à Berlin, dans un climat de mécontentement croissant sur l'immigration, à un an des prochaines élections législatives. Il s'agit du deuxième revers électoral consécutif en deux semaines lors d'un scrutin régional pour l'Union chrétienne-démocrate (CDU).
A Berlin, la CDU n'a recueilli que 18% environ des suffrages, en recul de plus de 5 points par rapport au dernier scrutin de 2011, tandis que l'AfD fait son entrée dans le parlement local de la capitale allemande avec plus de 12% des voix.
Le parti social-démocrate (SPD) essuie lui aussi à Berlin de lourdes pertes mais il reste le premier parti de la ville avec un peu moins de 23% des voix.
L'AfD ne s'est pas privé de saluer "une résultat fantastique" :
"Dans une ville tellement à gauche comme Berlin, notre score supérieur à 10% est un grand succès".
L'AfD, née il y a trois ans, va entrer dans un dixième parlement régional, sur les seize que compte le pays.
Suite à ce nouvel échec de la chancelière, l'allié bavarois de la CDU, la CSU, pourrait réclamer une politique beaucoup plus restrictive en matière d'immigration.