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Migrants, clandestins, immigrés ... : ce sont « des êtres humains » . En voilà un qui a découvert l'eau tiède !
Migrants, clandestins, étrangers, immigrés : ce sont tous « des êtres humains » ... En voilà un qui a découvert l'eau tiède !
Eh ! oui : c'est sur BFM-TV, après un édifiant (!) reportage sur la « jungle » de Calais, qu'un obscur représentant de France terre d'asile est venu, doctement, nous asséner cette vérité élémentaire, croyant, sans doute, que cette évidence valait sommation d'accueillir, à Calais et dans toute la France, les 2,8 milliards de personnes - soit près de la moitié de la population mondiale - qui vivent avec moins de 2 dollars par jour. En tout cas, c'est ce qu'il demandait : « accueillir l'autre » puisque « ce sont des êtres humains » !...
Mais ce docte inconnu semble oublier que, nous aussi, habitants du pays d'accueil, nous les indigènes, les autochtones, c'est-à-dire tout simplement nous, les Français, nous sommes aussi des êtres humains. Et nous avons aussi des droits : ceux que nous donnent la possession du pays que, depuis des siècles, des millénaires, façonnent nos prédécesseurs. Dans cette « communauté de destin » - mais aussi d'héritage - qu'est la Nation, nous poursuivons l'oeuvre de nos ancêtres à notre tour, maillons dans la chaînes des âges...
Le donneur de leçons à deux centimes d'euro de France Terre d'asile devrait commencer par le commencement, et reconnaître d'abord les droits des Français dans leur propre pays :
• par exemple, les Calaisiens ont le droit de vivre dans une ville sûre, propre, agréable ; où les « migrants » ne percent pas, chaque nuit, le grillage de votre jardin, comme le montre un peu après le même reportage ; et cela pour vous voler tout ce qu'ils peuvent, et qu'ils iront ensuite déposer sur l'autoroute voisine, afin d'y faire un barrage pour arrêter les camions, mais risquant ainsi de créer des accidents mortels...
• par exemple, les jeunes de Sisco ont le droit, en plein été, d'aller dans les criques de leur village pour s'y baigner, sans qu'une horde de maghrébins ne surgissent, avec un harpon, pour leur faire violence...
• par exemple, les Marseillais ont le droit de sortir en plein jour dans leurs rues, sans risquer de se prendre une balle perdue venue d'une kalachnikov déchargée à cinquante mètres à peine de l'Hôtel de police, c'est-à-dire en plein centre-ville !...
On se contentera de ces trois exemples récents, mais, l'énumération pourrait durer bien longtemps, de tous ces gens qui sont des êtres humains et qui aimeraient bien être traités comme tels, dans leur pays, qu'ils ont reçu de leurs ancêtres, dont ils prolongent l'aventure...
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I-MEDIA S03E31 Loi Taubira : sondage trafiqué médias engagés
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Au Moyen-Âge les cerveaux ne fuyaient pas la France, bien au contraire
« L’Italie a le pape, l’Allemagne a l’empereur, la France a l’Université » : le proverbe, apparu vers 1220, souligne à quel point l’université de Paris, spécialisée en théologie, est prestigieuse. C’est une des premières d’Europe, et elle est toute récente à l’époque, née de la rencontre entre l’enseignement de clercs sur la montagne Sainte-Geneviève et le dynamisme de l’école cathédrale de Notre-Dame. Des lettrés de toute l’Europe accourent pour s’y former.
Le développement d’un tel lieu de savoir n’est pas pour déplaire au roi, le tout jeune Louis IX, et à sa mère Blanche de Castille. Car selon le chroniqueur Guillaume de Nangis, « l’étude des lettres et de la philosophie » est « le plus grand trésor », « le joyau le plus précieux ». Cette métaphore est capitale : elle souligne à quel point l’étude et les connaissances sont en train, au cours du XIIIe siècle, de devenir une richesse et une ressource sociale et politique.
Le temps est à une « valorisation politique du savoir », comme le montre l’historien Antoine Destemberg. Dans un monde où les postes de pouvoir sont généralement réservés aux nobles et au haut clergé, cela contribue à bouleverser les hiérarchies sociales. Les juristes, les théologiens, les linguistes, les médecins deviennent de plus en plus importants dans les structures politiques du temps.
Mais cela implique aussi de rassembler de nombreux jeunes, venus de toute l’Europe, dans ce qui deviendra le Quartier Latin, et déjà les voisins se plaignent du bruit. En 1229, une soirée arrosée lors du carnaval dégénère et les sergents du guet rétablissent l’ordre en tuant plusieurs étudiants. Or ces derniers sont tous des clercs et le pouvoir séculier n’a en théorie pas le droit de juger lui-même les clercs, encore moins de les brutaliser – c’est ce qu’on appelle le privilège du « for intérieur ».
Un bras-de-fer s’engage donc entre l’Université et le pouvoir royal, en l’occurrence Blanche de Castille, régente. Les maîtres et les étudiants décident aussitôt d’interrompre les cours. C’est le début d’une longue tradition de grève étudiante et professorale…
Mais Blanche de Castille ne plie pas : si les étudiants désirent rester à Paris, ils doivent accepter d’être soumis aux lois du royaume. Les étudiants décident alors de quitter Paris, ce qui force le jeune roi à intervenir en personne pour les faire revenir dans la capitale. Leurs conditions sont finalement acceptées : en tant que clercs, ils ne pourront être jugés par les autorités laïques.
En 1231, le pape Grégoire IX – lui-même ancien élève de l’université parisienne – émet une bulle par laquelle il reconnaît l’autonomie des universités et le droit des universitaires de faire grève dès que leurs droits seront menacés. L’immense majorité des étudiants et des maîtres reviennent à Paris, qui s’affirme plus que jamais comme la ville du savoir, la « nouvelle Athènes », la capitale intellectuelle de la chrétienté.
C’est là que les grands intellectuels du XIIIe siècle, Thomas d’Aquin en tête, étudieront, enseigneront et écriront. Les étudiants (et les professeurs) y gagnent plus de liberté, et le pouvoir royal évite une catastrophe majeure : la perte de sa jeune université.
Mais le départ des étudiants de Paris en 1229 a suscité un autre phénomène qui a peut-être aussi pesé sur la décision royale : lorsque les étudiants parisiens quittent la ville en 1229, les grands princes européens sautent sur l’occasion et cherchent à les attirer dans leurs propres universités. Il s’agit ni plus ni moins que de capter l’élite intellectuelle parisienne. C’est l’invention du brain drain !
Trois princes sont sur les rangs. D’abord, le comte de Bretagne, qui rêve de fonder l’université de Nantes – celle-ci ne verra le jour qu’en 1460. Au sud, Raymond VII de Toulouse est quant à lui obligé de fonder une université : c’est l’un des points du Traité de Paris qui met fin à la croisade contre les Albigeois. Pour séduire les étudiants, le comte de Toulouse insiste sur les avantages de sa ville : non seulement on pourra y étudier les livres d’Aristote, interdits à Paris, mais surtout, à Toulouse, il fait beau et les femmes sont belles…
Attirer les étudiants – qui sont, faut-il le rappeler, des clercs – en leur promettant des belles femmes, il fallait oser. Le troisième compétiteur est d’un autre rang : c’est Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre, qui les invite à venir s’installer dans une université encore peu connue, Oxford et sa jumelle Cambridge.
Finalement beaucoup d’étudiants restent dans le bassin parisien, en attendant que le roi cède. Leur présence dynamise notamment l’université de Reims, d’Angers ou plus encore d’Orléans : en 1231, celle-ci devient la première université de droit romain en France. D’autres étudiants et professeurs, moins nombreux, acceptent les invitations qu’on leur lance : Jean de Garlande, célèbre grammairien, devient l’un des principaux maîtres de l’université de Toulouse – on vous laisse décider ce qui l’a attiré, Aristote, le soleil ou les jolies filles. En Angleterre, « Oxbridge » prend peu à peu de l’importance, jusqu’à concurrencer Paris sur son propre terrain, la théologie.
Les événements de 1229 rappellent donc deux choses. D’abord, ils soulignent que la pratique consistant à débaucher les élites intellectuelles est très vieille : en 1229 comme aujourd’hui, les savants participent pleinement au prestige, donc à la puissance, d’un État. Aujourd’hui, les grandes universités attirent les prix Nobel en leur faisant miroiter des salaires mirobolants et des conditions de travail idéales, espérant ainsi remonter de quelques places dans le classement de Shanghai.
Par ailleurs, la grève de 1229 rappelle le souvenir d’un temps où les étudiants étaient considérés comme des joyaux par le pouvoir. À l’heure où les budgets consacrés à l’enseignement supérieur ne cessent de diminuer, et où les étudiants sont chaque année accueillis dans des conditions de moins en moins bonnes, il serait peut-être bon de rappeler ces événements aux divers décideurs ; et, pour résister à la « destruction de l’université française », invoquer une époque dans laquelle les pouvoirs avaient à cœur de construire le monde universitaire.
Pour aller plus loin :
- Antoine Destemberg, L’Honneur des universitaires au Moyen Âge. Étude d’imaginaire social, Paris, PUF, 2015 ; et son compte-rendu sur Nonfiction.
- Jacques Le Goff, Les Intellectuels au Moyen Âge, Paris, Seuil, 1957.
- Jacques Verger, L’Essor des universités au XIIIe siècle, Paris, Cerf, 1997.
- Guy Hervier, « États-Unis : le phénomène du brain drain », Géoéconomie, 2010, n° 53, p. 69-87.
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Bernard Monot présente le Bulletin économique du Front National. 15/09/2016
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«Estivales» de Marine Le Pen: le FN se met en mode «présidentielle»
La candidate à la présidentielle de 2017 réunit ses soutiens ce week-end à Fréjus pour tracer les lignes programmatiques de sa campagne et mettre ses troupes en ordre de bataille.
C’est la vraie rentrée politique du Front national et le thème central de ces «Estivales» organisées à Fréjus, durant deux jours, est clairement affiché: la bataille électorale de 2017. Entièrement tournée vers la présidentielle, Marine Le Pen veut y dessiner les axes forts de son projet et rassembler les énergies sur une échéance qu’elle juge «primordiale» pour le parti mais surtout pour «la France».
L’économie, l’Europe et les défis du terrorisme seront au centre des nombreux échanges programmés. Les diverses conférences, tables rondes et ateliers prévus doivent permettre aux cadres et militants frontistes d’étoffer leurs argumentaires et de prendre la mesure des combats politiques à mener durant une campagne pour laquelle le Front national s’estime en avance par rapport à ses rivaux.
Parmi les intervenants attendus, au-delà des personnalités maison, on note la présence de l’économiste Jacques Sapir. Il a confié une intervention vidéo sur le thème «L’Europe après le Brexit». L’enseignant Jean-Paul Brighelli, proche de Nicolas Dupont-Aignan, doit intervenir également sous l’intitulé «L’école est morte: vive l’école!» Pour le FN, ces deux exemples sont mis en avant pour souligner son ouverture au-delà des limites du parti. Brighelli, souverainiste revendiqué, ne cache pas son souhait de voir un jour, et si possible avant le premier tour de la présidentielle, tous les souverainistes, de droite comme de gauche, s’allier au nom d’une même ambition républicaine prête à rassembler le «peuple de France».
Pour David Rachline, sénateur FN du Var et maire de Fréjus, les «Estivales» ne seront pas simplement l’occasion d’officialiser sa nouvelle fonction de directeur de campagne de Marine Le Pen. L’élu, qui doit intervenir en ouverture de ces rencontres, est un frontiste engagé depuis l’adolescence. Il regarde la présidentielle avec impatience. Convaincu par la dynamique électorale en faveur de son mouvement, il croit une victoire possible en 2017. Il fonde ses espoirs sur les scores électoraux mais également sur un contexte international et national qu’il croit porteur. Surtout, il est convaincu que la «personnalité» de Marine Le Pen peut faire la différence.
Dimanche à 15h15, la candidate clôturera ses «Estivales» par un discours. Il s’agira alors d’afficher un visage jeune et résolu du parti, l’image aussi d’une candidate s’étant fixé l’objectif de «l’apaisement» tout en se disant prête à assumer des responsabilités avec «fermeté». «Amorcer sa rencontre avec les Français pour 2017», confie David Rachline, en dévoilant l’un des principaux objectifs du meeting de Fréjus annoncé sous le slogan stratégique: «Vivement 2017!»
http://www.voxnr.com/3578/estivales-de-marine-pen-fn-se-met-mode-presidentielle
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Sarkozy et Cameron coupables de crime de guerre (J.M. Vernochet)
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Saumur le 30 septembre 2016 conférence de Bernard Antony La France au défi de l'islam
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Le traitement de la radicalisation : le gouvernement en flagrant échec
Le copinage ne fait pas tout :
"Composez le numéro Vert, connectez-vous sur Stop djihadisme, et nos équipes de psychologues, juristes, criminologues, éducateurs spécialisés, vous épauleront et vous accompagneront dans cette épreuve difficile. Vous n'êtes pas seuls. Dounia Bouzar dirigeait le Centre de prévention des dérives sectaires liées à l'islam (CPDSI). Elle a mis fin à sa mission en avril 2016, officiellement pour marquer son désaccord avec le gouvernement au moment du débat sur la déchéance de nationalité. Omniprésente sur les plateaux de télévision, dans les studios de radio, adulée autant que critiquée sur la pertinence et l'efficacité de sa méthode, on ne peut cependant pas lui reprocher de ne pas avoir travaillé, testé et défriché une matière que personne ne connaissait, et de ne pas avoir fait ce qu'elle pouvait avec les moyens dont elle disposait.
Julien Revial, lui, a travaillé un an dans l'autre structure «référence», avec Sonia Imloul au sein de la Maison de la prévention et de la famille. Il a rapporté de cette expérience un témoignage aussi étourdissant qu'accablant, publié par les éditions Michalon*. C'est un peu Candide au pays de la déradicalisation. Souvent drôle, mais aussi glaçant. Car on se rend compte, à la lecture de ce journal de bord, que l'on a confié une partie d'une mission essentielle pour la sécurité nationale à une bande de Pieds Nickelés, peu scrupuleux et parfois carrément malhonnêtes. Tout ça pour quoi ? Pour cacher la misère, colmater avec des rustines. Mais en communiquant. Ça, pour communiquer, on a communiqué".
Lahire http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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MARIE-ANTOINETTE : PROCÈS D'UN PROCÈS
C'est un des procès politiques les plus célèbres de l'Histoire. Marie-Antoinette, internée après la prise des Tuileries, le 10 août 1792, emprisonnée au Temple avec Louis XVI et ses enfants, restée avec ces derniers et sa belle-soeur Madame Elisabeth après l'exécution du roi, séparée de son fils Louis XVII le 3 juillet 1793, la reine, donc, est transférée à la Conciergerie le 2 août suivant en vue de comparaître devant le Tribunal extraordinaire. Après deux mois d'enfermement, dans des conditions d'isolement et d'humiliation qu'on n'impose pas aux grands assassins, la souveraine, malade, amaigrie et prématurément vieillie, subit un premier interrogatoire, le 12 octobre, puis passe devant le Tribunal entre le 14 octobre, de 8 heures du matin à 11 heures du soir, et le 15 octobre, de 8 heures du matin à l'aube de la nuit suivante. Condamnée à mort, elle sera décapitée le 16 octobre 1793 à midi.
Quel crime avait-elle commis ? Dossier vide, absence de preuves, accusations fausses, juges partiaux, réquisitoire attendu, défense inutile, verdict écrit d'avance : tel fut le procès de Marie-Antoinette. Emmanuel de Waresquiel ne se contente pas de relater une nouvelle fois cet épisode honteux. En bon chercheur, le spécialiste des XVIIIe et XIXe siècles, biographe de Talleyrand et de Fouché, est allé dans les archives pour consulter les pièces originales du procès, comme pour fouiller, ce qui n'avait jamais été fait, la biographie des jurés. Son enquête va jusqu'à reconstituer la topographie des lieux, aujourd'hui occupés par la Ière chambre du tribunal de grande instance de la cour d'appel de Paris. Le récit, remarquablement écrit, se lit d'un trait. Moins de trois jours auront été nécessaires pour conduire à l'échafaud une femme dont le seul tort était d'être archiduchesse d'Autriche, reine de France, veuve d'un roi sacrifié, mère d'un roi potentiel.
En conclusion, l'auteur s'adonne à une belle méditation sur cette figure tragique qui, toute sa vie, avait cherché à échapper à son destin, puis avait décidé, enfin, de le rejoindre : « Elle a été reine, elle a fait son métier de reine, elle en a été grandie et elle en est morte. » Un livre à la fois personnel et d'une rigueur historique totale : saluons cette réussite.
Juger la reine. 14-15-16 octobre 1793, d'Emmanuel de Waresquiel, Tallandier, 368 p., 22,50 €.
Repris du Figaro Magazine du 9 & 10 septembre