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  • Hugues Bouchu, Président de la Ligue francilienne, participera dimanche 2 octobre à Rungis à la Xe Journée de Synthèse nationale

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  • Bistro Libertés avec Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous

  • Celui qui appelait en 2007 au « métissage de la France » veut maintenant la suspension provisoire du regroupement familial

    Rappel opportun de Politique Magazine :

    "Alors qu’il a débuté sa troisième campagne présidentielle, celui qui appelait en 2007 au « métissage de la France » a affirmé vouloir la suspension provisoire du regroupement familial…

    L’un de ses proches, Eric Woerth, a quant à lui été contredit par le journaliste Jean-Jacques Bourdin au micro de la radio RMC, ce dernier assurant que les lois mises en cause n’avaient fait entrer que 20 000 personnes sur le territoire national en 2015. Les chiffres du ministère de l’Intérieur donnent une autre image.

    L’immigration légale issue d’un rapprochement familial a ainsi représenté 45 % des entrées l’an dernier. On peut obtenir un premier visa de longue durée en France pour rejoindre un membre de sa famille naturalisé (54 000 personnes), mais aussi en habitant chez un proche ne possédant lui-même qu’un titre de séjour temporaire (43 000).

    Les autres sources d’immigration légale sont les visas étudiants (70 000 jeunes, en forte hausse), les visas économiques (21 000 personnes) et les visas liés à une demande dite humanitaire (26 000 titres délivrés sur une demande totale de 80 000 pour la seule année 2015). Cette immigration légale est issue de pays situés en dehors de l’espace économique européen.

    Si les visas de longue durée atteignaient déjà les 150 000 unités annuelles à la fin de la décennie 90, ils se sont élevés l’an dernier à près de 215 000, soit l’équivalent d’une ville comme Bordeaux. Les délivrances de titres de séjour avaient notamment augmenté de 17 % entre 2007 et 2012 sous la mandature de l’actuel président des Républicains, Nicolas Sarkozy…"

    Paula Corbulon

  • L’islam n’est compatible ni avec la République, ni avec l’esprit français, ni avec la civilisation européenne

    « L’islam est compatible avec la République » : de Mélanchon à Marine Le Pen, en passant par Valls, Juppé, Sarkozy et Macron, toute la classe politique répète ce mantra. On les comprend. C’est une police d’assurance politiquement correcte pour l’accès aux médias. C’est aussi rassurant pour les Français à qui on dit « Dormez, braves gens, tout va s’arranger ». Et c’est une démarche électoraliste en direction de la communauté musulmane : les uns escomptent ses voix au premier tour (Juppé, Mélanchon, Macron), les autres espèrent (Sarkozy, Marine Le Pen) éviter une surmobilisation contre eux au deuxième tour.

    Beaux calculs, en vérité ! Mais fondés sur l’erreur (le « wishful thinking ») ou le mensonge.

    Non, l’islam n’est compatible ni avec la République, ni avec l’esprit français, ni avec la civilisation européenne et chrétienne !

    L’islam n’est pas une religion confinée à l’espace privé, c’est une culture, une civilisation, des coutumes, un mode de vie, un droit (la charia), un projet politique.

    L’islam est fondé sur l’affirmation d’une double inégalité : de l’homme sur la femme, du musulman sur le non-musulman.

    L’islam ne reconnaît pas la liberté d’expression : critiquer l’islam c’est « islamophobe », représenter le « prophète », c’est « blasphématoire » et légitime la peine de mort.

    L’islam ignore la réciprocité : l’islam vise la conversion des autres ; il interdit la conversion des siens. Le non-musulman qui épouse une musulmane doit se convertir, tout comme la non-musulmane qui épouse un musulman.

    L’islam impose ses pratiques dans l’espace public sans considération des libertés et de la tranquillité d’autrui : femmes voilées et femmes bâchées, ramadan pour tous, halalisation des abattoirs, des cantines, des restaurants et des grandes surfaces commerciales.

    C’est évidemment incompatible avec les sacro-saintes valeurs de la République. Et les paléo-jacobins qui veulent appliquer aux musulmans la formule de Clermont-Tonnerre en 1789 sur les juifs : « Tout leur accorder comme citoyens, rien comme communauté », n’ont pas compris que la situation était radicalement différente à l’époque de la Révolution et lorsque Napoléon créa le Consistoire israélite : parce que les musulmans sont plus de 10% de la population (et pas 0,2%), parce qu’ils veulent imposer leurs pratiques dans l’espace public (et convertir et conquérir), parce qu’ils ont en face d’eux un Etat faible… et qu’ils sont adossés à des émirats riches et puissants.

    Plus fondamentalement, l’islam est incompatible avec l’esprit français qui accorde beaucoup de place à l’humour, à l’esprit critique, à l’indépendance d’esprit, à la raison.

    Plus fondamentalement encore, la civilisation musulmane, fondée sur la soumission, est opposée à la civilisation européenne et chrétienne, culture de l’incarnation, art de la représentation, valorisation du libre-arbitre, dialectique de la foi et de la raison.

    L’islam est donc incompatible avec notre identité. Il l’est aussi avec notre souveraineté : car c’est un mondialisme qui transcende – et nie – les frontières nationales. L’Oummah, la communauté des croyants, a vocation à unir par-delà les Etats, surtout s’ils ne sont pas à direction musulmane, donc « illégitimes ». Etre souverainiste et croire l’islam compatible avec la République, c’est n’avoir pas tout compris… Chevènementistes, encore un effort !

    Bien sûr, un homme, ou une femme, venu du Maghreb, du Machrek ou du Proche-Orient, peut devenir pleinement français – par le cœur, la culture, le mode de vie – mais cela suppose qu’il ne soit pas musulman ou qu’il ait pris de grandes, de très grandes distances, avec l’islam.

    Arrêtons de bercer les Français d’illusions. Démasquons les balivernes politico-médiatiques !

    Jean-Yves Le Gallou, 17/09/2016

    http://www.polemia.com/lislam-nest-compatible-ni-avec-la-republique-ni-avec-lesprit-francais-ni-avec-la-civilisation-europeenne/

  • Natacha Polony : « le zombie festif en son royaume »

    Dans cette chronique sans concessions, Natacha Polony expose et dénonce le projet de construction en Île-de-France d'un complexe gigantesque de loisir et de commerce, véritable temple à la gloire du consumérisme, qui parachève le bétonnage de la région [Figarovox - 16.09]. Sa critique ne porte pas simplement sur ce projet en tant que tel - ce qui aurait déjà son importance - mais, bien plus essentiellement, sur le cadre, les méthodes, l'idéologie, la visée à long terme dans lequel il s'inscrit : « venir à bout des résidus des temps anciens »; poursuivre le passage au monde orwellien en cours de construction voire d'achèvement. Cette critique est nôtre, et, même si, selon nous, ce n'est pas toujours le cas, Natacha Polony, en l'espèce, a mille fois raison.LFAR    

    Connaissez-vous EuropaCity ? Non ? C'est normal. Les élus et les promoteurs tremblent à l'idée que ce projet d'un gigantesque complexe de loisirs et de commerce au nord-est de Paris ne devienne un « nouveau Notre-Dame-des-Landes ». Alors que font-ils? Ils font vivre la démocratie locale pour éviter les procès en illégitimité futurs ? Non. Ils avancent en silence. Ils imposent le projet en espérant atteindre sans heurts le point de non-retour, le moment où l'on se dit qu'après tout, puisque les bulldozers sont déjà là… Cette semaine a été présenté le compte rendu du débat public tenu depuis mars 2015. Enfin, public… le moins possible. Mais il fallait bien concéder cela à quelques associations. Résultat : un modèle d'équilibrisme qui va permettre au projet de se poursuivre après « quelques amendements ». Et ce constat sublime : « Le projet EuropaCity porte une vision de l'évolution de la société qui n'a pas fait l'unanimité. »

    Résumons donc. La richesse maraîchère de l'Ile-de-France n'est plus depuis longtemps qu'un folklore d'ouvrages culinaires. Qui se souvient encore des asperges d'Argenteuil ? Pourtant, les terres entourant Paris étaient les plus fertiles. Vergers, maraîchage… Il y avait là de quoi nourrir l'innombrable plèbe urbaine. Mais il n'en reste presque plus rien. Peu à peu, les dernières fermes ont été vendues, les dernières terres agricoles recouvertes de goudron, de supermarchés et de parkings aménagés. Ah, si, il reste quelques champs du côté de Gonesse. Aussi de grands esprits ont-ils décidé de venir à bout de ces résidus des temps anciens.

    Un génie, dans le groupe Auchan, a imaginé de bâtir là un complexe pharaonique. Hôtels, restaurants, cinémas, centres commerciaux… Allez, soyons fous, on vous met aussi une piste de ski - pardon, un « snowpark » pour « freestylers ». Et puis, est-ce pur cynisme ou bien faut-il y voir le stade ultime de la stupidité progressiste et de son art de transformer le vrai en faux, on ajoutera même une « ferme pédagogique ». On présente le projet à Jean-Paul Huchon, alors président de la région Ile-de-France, qui trouve ça formidable. Manuel Valls, Nicolas Sarkozy, tout le monde est emballé. Les maires aussi. Il faut dire qu'Immochan, la filiale immobilière du groupe Auchan, sait trouver les arguments : 30 millions de visiteurs par an, dont 6 millions de touristes, 12 000 emplois créés. Le nirvana de l'élu local. Avec l'argumentaire directement issu du cerveau de marketeurs drogués à la boursouflure langagière : une «expérience à 360°» avec « show-émotion », « sun-émotion », « Xtrm-émotion » (traduction pour les ploucs et les plus de 25 ans : « émotion extrême »). Bien entendu, le projet est « écoresponsable ». D'ailleurs, le groupe invite les Franciliens à le « coconstruire ». Comme le précise le sociologue payé pour l'occasion, EuropaCity « anticipe des formes possibles de rupture dans nos modes de vivre » (sic). Bienvenue dans le cauchemar orwellien.

    Toute personne à peu près saine d'esprit serait saisie d'un doute. On prétend donc que 30 millions de personnes, 6 millions de touristes par an, se transformeront en ces « déambulateurs approbatifs » que moquait Philippe Muray, et viendront dépenser l'argent qu'ils n'ont pas (pour ce qui est des Français) et se pâmer devant ce qu'ils auront pu voir à Dubaï ou n'importe où ailleurs. Quintessence du consumérisme festif, Disneyland sans le prétexte de la souris à grandes oreilles. Les zombies contemporains s'ennuient, ils ont besoin de distraction.

    Il a fallu attendre la toute fin du débat public pour que soit produite une étude contradictoire mesurant le nombre d'emplois détruits dans l'ensemble des centres commerciaux existant déjà alentours. Résultat : de 12 000, on passe à 1 200 emplois créés. Au mieux. Peu importe. La région Ile-de-France, désormais présidée par Valérie Pécresse, a rendu en juillet un avis favorable au projet EuropaCity. Pardon, un « feu vert conditionnel ». Traduction : on a compris que tout cela est une aberration environnementale, une promesse de saturation des axes routiers (pas grave, on bétonnera encore pour élargir les routes) et un mensonge pur et simple en matière économique, on a compris mais on le fera quand même. Parce que c'est moderne. Parce qu'on est « tourné vers l'avenir ».

    Une fois que tous les élus auront validé dans l'indifférence médiatique, on sera tout étonné que des citoyens contestent leur décision. Remettre en cause la démocratie représentative et ses merveilleux rouages ? Quel populisme ! La révolte des derniers humains qui refusent le destin de zombies consuméristes infantilisés leur semblera violente. Elle n'est pourtant qu'une trace de vie. 

    Ce projet d'un gigantesque complexe de loisirs et de commerce 

    Natacha Polony     

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Présidentielle : Marine Le Pen joue la carte de la modération en vue du second tour

    Marine Le Pen cherche la concorde avec l’islam

    Le Monde, dans sa livraison numérique du 16 septembre dernier, livre à ses lecteurs un article consacré à la position du FN, et particulièrement de sa présidente Marine Le Pen, à l’égard des musulmans et de l’islam à la veille des élections présidentielles :

    la perplexité s’empare du public. L’hypothèse d’une accession au deuxième tour ne semblerait pas inquiéter les Français qui restent imperturbables face à certains pronostics.
    Polémia

    Marine Le Pen a un rêve. Celui de se réveiller le 24 avril 2017 dans la peau d’une finaliste « normale » de l’élection présidentielle.

    Que la qualification du Front national (FN) au second tour du rendez-vous majeur de la vie politique française s’inscrive dans la progression continue du parti d’extrême droite dans les urnes depuis cinq ans.

    Qu’elle ne suscite pas de haut-le-cœur dans la société française, aucune manifestation, à la différence de celles qui avaient réuni plus d’un million de personnes contre son père, le 1er mai 2002.

    Que les mises en garde du premier ministre, Manuel Valls, qui avait pointé les risques de « guerre civile » en cas de victoire frontiste lors des régionales en 2015, ne trouvent pas d’écho chez les électeurs. Persuadée, huit mois avant l’échéance, qu’elle va franchir le cap du premier tour, Marine Le Pen, qui organise ses « Estivales » à Fréjus (Var), samedi 17 et dimanche 18 septembre, veut se placer en candidate de rassemblement dans cette campagne.

    «  Je lutte contre le fondamentalisme islamiste »

    C’est à cette aune qu’il faut mesurer la déclaration de la députée européenne à propos de l’islam, dimanche 11 septembre, sur le plateau de TF1. Interrogée pour savoir si cette religion est à ses yeux « compatible » avec la République, la présidente du FN a répondu : « Moi, je crois que oui. Un islam tel que nous l’avons connu, laïcisé par les Lumières comme les autres religions ». Et d’ajouter : « Je ne lutte pas contre l’islam, je ne lutte pas contre une religion (…). Moi, je lutte contre le fondamentalisme islamiste ».

    La déclaration n’est pas anodine pour la dirigeante d’un parti que certains imaginent en porte-étendard du combat identitaire. Le FN met régulièrement en avant les « racines » et les « traditions » chrétiennes de la France, qu’il convient selon lui de respecter. Et certains frontistes ne cachent pas leur franche hostilité envers l’islam.

    « Moi je suis pour zéro mosquées en France. C’est la religion la plus con, le judaïsme pour les nuls, il faut les écœurer », assure ainsi Philippe Martel, ancien directeur de cabinet et toujours conseiller de Mme Le Pen, dans le livre des journalistes Dominique Albertini et David Doucet La Fachosphère (Flammarion, 302 pages, 20,90 €), à paraître le 21 septembre.
    « Comment assimiler nos concitoyens musulmans alors que l’islam est incompatible avec la République ? », s’interroge de son côté Jean Messiha, porte-parole des Horaces, le collectif de hauts fonctionnaires proche du FN. En 2010, la fille de Jean-Marie Le Pen elle-même comparait les prières de rue musulmanes à l’« Occupation ».

    « Endoctrinée par Philippot », selon Zemmour

    Sans la nommer, François Hollande a dénoncé, le 8 septembre, dans son discours sur la démocratie, ceux pour qui il est « toujours plus commode d’opposer les uns et les autres ».
    La direction du FN mène donc en cette rentrée une offensive pour tenter de convaincre que leur candidate n’est pas un ferment de division. Après avoir martelé ces derniers mois que le parti est le plus à même de défendre les droits des femmes – ciblant en particulier les menaces que l’islam radical ferait peser sur elles –, la formation lepéniste veut désormais « trancher la tête » du « canard » qui veut que le FN soit xénophobe et raciste.

    Le vice-président du parti, Louis Aliot, s’est ainsi placé en porte-à-faux avec la déclaration supposée du général de Gaulle sur la France, « pays de race blanche », que le maire de Béziers (Hérault) Robert Ménard a récemment reprise à son compte. C’est une « phrase raciste, ou en tout cas racialiste », a jugé le compagnon de Mme Le Pen, alors que « les dom-tom », « les harkis », « font partie de la communauté nationale »

    Cette stratégie prend à rebrousse-poil une frange de l’extrême droite. Le journaliste Eric Zemmour, pour qui « l’islam est incompatible avec la France », s’est attaqué à Marine Le Pen, une femme « de gauche » à ses yeux, qui aurait abandonné la bataille identitaire pour privilégier celle de la souveraineté.

    « Elle est complètement endoctrinée par [Florian] Philippot, qui est un cheval de Troie chevènementiste, a-t-il jugé, le 12 septembre, sur LCI. Elle se trompe de combat, elle a vingt-cinq ans de retard. Le combat de la souveraineté n’est pas méprisable, il est indispensable. Sauf qu’une République islamique française pourrait être souveraine, mais ce ne serait plus la France. » Très populaire parmi les cadres frontistes et à la base du parti, l’auteur du Suicide français a appuyé sur des points douloureux : l’omniprésence supposée – et décriée – de M. Philippot auprès de Mme Le Pen, et la ligne de fracture entre identitaires et souverainistes.

    « Marine incarne un équilibre »

    Au sein du FN, en tout cas, personne ne s’est risqué à contredire publiquement la présidente. En 2015, Marion Maréchal-Le Pen estimait que la France était une « terre culturellement chrétienne » ce qui implique que les musulmans « ne peuvent pas avoir exactement le même rang que la religion catholique ».

    Aujourd’hui, la députée du Vaucluse assure que l’islam « peut être » compatible avec la République. « Toutes les lectures de l’islam ne sont pas compatibles avec la République, a-t-elle tenu à préciser, mardi, sur France info. Le problème, c’est que ces lectures-là, salafistes notamment, sont de plus en plus nombreuses à gangrener le territoire. »

    « Marion se place du point de vue du législateur. Elle n’est pas dans la position d’une candidate à l’élection présidentielle, qui se doit de rassembler, de se placer en mère de la nation », explique un proche de la jeune femme. « Marine incarne un équilibre entre identitarisme intégral étroit et souverainisme intégral limité », veut croire de son côté M. Aliot.

    Pas question, donc, de préconiser l’interdiction du Coran ou la fermeture des mosquées, comme peut le faire son allié populiste Geert Wilders, président du Parti pour la liberté (PVV) aux Pays-Bas. « En France, il n’y a pas de débat sur les religions parce qu’il y a la laïcité. A partir du moment où les religions restent dans la sphère privée, il n’y a pas de problème », assure en petit comité la présidente frontiste.

    « Pour un certain nombre de minorités nous pouvons être un bouclier : les femmes en jupes, les homosexuels, etc. Y compris les musulmans, même si ce ne sont pas les plus attaqués en ce moment », affirme quant à lui le maire de Fréjus, David Rachline, dont la désignation comme directeur de la campagne présidentielle doit être officialisée lors des « Estivales ». Plus que huit mois pour en convaincre les électeurs.

    Olivier Fay 16/09/2016

    Source : Le Monde.fr
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/09/16/marine-le-pen-cherche-la-concorde-avec-l-islam

    http://www.polemia.com/presidentielle-marine-le-pen-joue-la-carte-de-la-moderation-en-vue-du-second-tour/

  • Les chefs des « partis de gouvernement » pris de vertige

    Devant les déferlantes populistes qui, à travers l’Europe entière, s’abattent sur les partis encore dits de gouvernement, il est de notre devoir d’apporter à leurs dirigeants une aide « citoyenne », ne serait-ce qu’en leur rappelant certains principes que, dans ces moments de panique, il ne faut surtout pas oublier.

    Léon Gambetta énonçait un postulat que tous les chefs de parti devraient inscrire sur les portes de leurs toilettes pour le méditer dans la profonde solitude qui sied à tout homme de réflexion : « On gouverne avec son parti, on administre avec ses capacités. »

    S’il succède au lendemain d’un revers quelconque à tel ou tel camarade plus ou moins en disgrâce, le chef de parti, dans les jours qui suivront, fustigera les siens en rappelant le truisme de Péguy : « Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique. »

    Pour peu qu’il ait la foi, il pourra même adresser au Tout-Puissant cette prière vieille comme le monde : « Mon Dieu, protégez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en occupe. »

    Lorsqu’il accède à la conduite de son parti, l’infortuné adoubé doit tout d’abord savoir « qu’il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé des problèmes pour les résoudre. »

    Il devra aussi admettre le théorème de Paul Valéry : « La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde », y compris et surtout ceux de son propre camp. Il veillera à la propreté presque corporelle de ces derniers en pensant à la précieuse remarque de Jean Yanne : « S’il existait une école de la politique, les locaux devraient être édifiés rue de la Santé. Les élèves pourraient s’habituer. »

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  • COP 21 : L’ESCROQUERIE POLITICO-SCIENTIFIQUE (par l’Imprécateur)

    Après un battage médiatique sans précédent, COP 21 s’est achevée l’an  dernier avec un accord général des Etats sur la nécessité de contrôler le réchauffement climatique. Mais personne n’avait signé ! Puis, sous la pression politique de la France, les pays bénéficiaires des milliards que devaient verser les pays riches ont signé, pour l’essentiel des pays africains pas concernés par le réchauffement puisque leurs émissions de GES (1) sont minimes.

    Au dernier G20, Etats-Unis et Chine ont annoncé qu’ils allaient signer eux-aussi. Hollande en frétillait de joie. Ce qui n’a pas été dit par la presse, c’est qu’aux Etats-Unis, la communauté scientifique est de plus en plus sceptique sur la réalité anthropique du réchauffement car, depuis une vingtaine d’années, de nombreuses études sont sorties qui démontrent que les thèses avancées pour justifier les milliards que Hollande espère prélever sur les contribuables des pays riches ont été faussées. Un grand nombre des rédacteurs des groupes de travail du GIEC sont furieux, sur 400 au départ il n’en resterait que 80 pour soutenir la rédaction finale atrophiée, les scientifiques, géologues, chimistes, etc. aussi. Ils commencent à le faire savoir en publiant des critiques violentes sur les extrapolations alarmistes, tendancieuses et exagérées qui ont été sorties de leur contexte dans le rapport du GIEC soumis aux politiques à COP 21 par l’ONU pour orienter leurs décisions.

    Les COP sont organisées par la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique, CCNUCC. Ses dirigeants n’ayant aucune compétence en climatologie s’appuient sur le rapport annuel du GIEC, une autre agence de l’ONU. Les 4 700 pages de celui-ci sont le produit de centaines d’études publiées par des scientifiques de disciplines multiples dont les climato-sceptiques sont exclus, ce qui fausse déjà les conclusions. Comme personne ne lit les 4 700 pages, elles sont résumées pour les gouvernants qui assistent à la COP en 35 pages, soit 1/134ème du rapport initial. Autant dire que toute nuance est exclue et que des pans entiers de l’étude initiale passent à la trappe, surtout ceux qui gêneraient l’assommoir de pseudo vérités ou de mensonges que les gouvernants comme Hollande comptent asséner aux participants pour les décider à passer à la caisse. Et la presse les reprend, car le catastrophisme fait vendre.

    Depuis 1991, les rapports du GIEC ont produit des quantités de mesures d’augmentation des températures toutes plus ou moins linéaires basées sur un a priori jusqu’ici non démontré car il oublie d’autres gaz : si la teneur en CO2 augmente, la température montre proportionnellement. Ça a été vrai sur le siècle dernier, mais les mesures de températures effectuées depuis 1997 montrent que depuis cette date, la température moyenne de la Terre ne monte plus. Les moyennes glissantes montrent même une légère tendance à la baisse sur les vingt dernières années. Bien embêtant pour le lobby des énergies renouvelables qui s’en met plein les poches en subventions étatiques partout dans le monde, ses produits étant toujours plus chers, comparés notamment à la production d’électricité nucléaire, stable, bon marché et non soumise aux aléas climatiques comme les éoliennes et le solaire.

    Ce fait, appelé « hïatus du XXIème siècle », est combattu jusqu’à l’hystérie par les réchauffistes qui appréhendent une diminution des énormes subventions qu’ils touchent depuis des années et truquent les données pour crier au scandale et à l’erreur.

    Par exemple, ils zappent l’optimum médiéval (de 900 à 1300) pendant lequel les températures ont été en Europe bien plus élevées qu’elles ne le sont aujourd’hui sans qu’il en ait résulté de conséquences néfastes pour la nature et l’agriculture. Comme le rappelle Emmmanuel Leloy-Ladurie dans Histoire du climat depuis l’an mil, les oliviers poussaient dans la Sarthe, la vigne en Angleterre, la Sarthe était à sec l’été, le Groenland avait des champs, des forêts et une agriculture prospère.

    Les variations du soleil et les oscillations des océans sont également tenues pour négligeables par les réchauffistes, ils les oublient. Si on les réintègre dans la courbe, on voit que celle du GIEC jusqu’en 2100 est bien trop élevée.

    La banquise diminue-t-elle ? Pas du tout. Depuis quarante ans la NASA prend des photos satellite des banquises. Au Nord, elle oscille de 13 à 14 millions de km2 l’hiver à 4 à 5 millions à la fin de l’été et cette fourchette reste stable.

    Il est facile de prendre des photos d’ours blancs ou de phoques dérivant sur un glaçon, surtout en fin d’été, et de pleurer leur disparition prochaine. Mais un ours blanc transitant à la nage d’un iceberg à l’autre aime bien se reposer en route sur un glaçon pendant quelques minutes, ça n’a rien d’inquiétant. De plus, les statistiques tenues par les services de divers pays nordiques montrent que le nombre des ours blancs augmente, au point que la Norvège en a re-autorisé la chasse en 2015 car ils deviennent envahissants dans certains districts. Il faut rappeler que selon les prévisions de 2007 du GIEC et de l’escroc climatique Al Gore, la banquise nordique aurait du avoir disparu depuis 2013 ! Quant à la banquise antarctique au Sud, elle s’est accrue de 2 millions de km2 en 2015.

    Le niveau des mers monte-t-il ? Oui, incontestablement, mais c’est naturel. Lors de la dernière glaciation, de -100 000 à -10 000 ans, que nos ancêtres ont connue, le niveau des mers était 120 mètres au-dessous du niveau actuel. Le réchauffement a commencé il y a -20 000 ans à cause d’une infime variation d’inclinaison de l’axe de la Terre et d’une légère augmentation de l’activité solaire. Il a entrainé une fonte des glaciers et une élévation du niveau des mers. Au pic du réchauffement, entre – 14 650 et -14 300, les mers se sont élevées de 4 cm par an. Puis le rythme s’est ralenti à quelques millimètres par an et n’a pas encore cessé. La brève période de refroidissement du XIV au XVIIIème siècle, dite « Petit âge glaciaire », a provoqué un arrêt de la hausse des mers, puis le réchauffement constatée de 1850 à 1990 a évidemment provoqué une légère réaccélération de l’élévation des mers, avec chaque fois un décalage de quelques dizaines d’années dû au volume colossal des masses glaciaires à refroidir ou réchauffer. Il dure encore aujourd’hui mais reste de l’ordre de 1 à 2 mm/an. L’illusion d’une hausse rapide en certains lieux du globe vient de facteurs géologiques, mouvements de montée ou descente des masses continentales, et humains : destruction des mangroves, prélèvements de sable et autres matériaux sur les côtes, déplacement de courants marins par des digues, dynamitage des massifs et des barrières de coraux pour la pèche, l’ouverture d’accès à des ports, exploitation marine de matériaux de construction, notamment dans les îles du Pacifique. Les prévisions de hausse de 1 à 2 m d’ici 2100 sont totalement irréalistes.

    Même erreur pour l’augmentation des phénomènes extrêmes : les relevés faits à Paris et autres capitales européennes montrent une remarquable stabilité des pluies, et n’en déplaise aux chaines de télévision toujours avides de drames, les grandes sécheresses et les cyclones violents ont plutôt diminué.

    Quant au CO2, sa teneur augmente effectivement, mais le seul effet réel constaté actuellement est l’augmentation de la vitesse de croissance et de taille du blé et du riz, de la vitesse de croissance des massifs forestiers et de l’extension des cultures dans les zones froides du Nord.

    La couche d’ozone ? On n’en parle plus, les prévisions pessimistes du GIEC qui annonçaient que la Terre allait cramer sous le rayonnement solaire ont fait pfuittt, de même l’annonce de la mort des forêts à cause des pluies acides alors que l’industrie chimique n’a pas cessé sa croissance.

    Quant aux énergies renouvelables, excellentes pour la fourniture d’énergie aux sites isolés et dans des lieux précis (géothermie en Islande), elles sont une catastrophe écologique et économique au niveau des Nations. L’Allemagne n’a jamais autant pollué que depuis qu’elle a abandonné le nucléaire, la gestion des réseaux électriques est devenue kafkaïenne, la pollution des sols par les socles en béton gigantesques des éoliennes est insoluble dans l’avenir et le prix de l’électricité sera doublé, car derrière chaque champ d’éoliennes, ou de panneaux solaires, il y a une centrale à charbon, lignite, gaz ou pétrole pour la doubler pendant les 60% du temps où elle ne produit rien.

    Bruyantes et lourdes, les éoliennes nécessitent des infrastructures énormes, enterrées ou sous-marines pour ne pas basculer et tomber, jusqu’à 2 500 tonnes de béton pour une éolienne de 150 m de haut. Elles polluent les paysages.

    Elles produisent aussi des ondes vibratoires qui font que les vaches produisent moins de lait et que  les habitants du voisinage souffrent de maux de tête. Il est impératif d’en limiter l’usage à des zones bien précises.

    Il faut bien sûr se battre pour l’amélioration de notre cadre de vie, mais cesser de croire aux annonces catastrophistes des lobbies industriels de l’énergie renouvelable dont l’objectif est de vendre et faire subventionner leur matériel. Comme de la crétine et non–scientifique écologie politique , elle n’a qu’un objectif très totalitaire : forcer les peuples à changer de modèle de société pour aller vers le socialisme et financer son train de vie de plus en plus luxueux par des impôts supplémentaires prélevés au nom d’un « sauver la planète » bidon. Qu’ils arrêtent les COP, ce sera déjà une grosse économie.

    COP21 n’aurait été qu’une erreur politico-scientifique si elle n’avait pas abouti à une demande de prélèvement de plusieurs milliards de dollars sur les contribuables des pays riches. C’est cette demande qui en fait une escroquerie politico-scientifique.

    L’Imprécateur

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    1 : GES : Gaz à Effet de Serre

    Sources : NOAA (Agence climatique américaine), NASA, NSIDC (National Snow and Ice Data Center), GIEC, CCNUCC, Journal de la Société Chimique de France, chronique de Jean-Claude Bernier: Après COP21, le doute scientifique est-il encore possible ?

    http://www.minurne.org/