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  • [Communiqué] La démission d’Emmanuel Macron

    La démission d’Emmanuel Macron ne saurait évidemment surprendre, tant ce ministre, nommé pour rajeunir le gouvernement et lui donner, par sa propre réussite de golden boy, l’image de la crédibilité financière, aura toujours joué sa propre partition.

    Son départ, à la veille d’une campagne électorale qui promet d’être rude, montre en tout cas le caractère artificiel de son recrutement. En décalage complet avec les caciques socialistes, il a su, parfois, surprendre en retrouvant des accents politiques en rupture totale avec les poncifs éculés de la république. Toutefois, nul ne sait encore si Emmanuel Macron n’a fait, par ses propos, qu’accompagner l’exigence, de plus en plus ouvertement exprimée au sein du pays réel, d’un retour de la nation et du politique. Son bilan gouvernemental est en effet des plus maigres et son action n’a obéi qu’à la sacro-sainte idéologie libérale de la dérégulation. Quant à son sourire de gendre idéal, il n’a pas réussi à dissimuler son mépris du pays réel, qu’il a exprimé à plusieurs reprises.

    Météore de la vie politique française ou jeune ambitieux promis à un brillant avenir, l’énigme Macron n’intéresse que les politologues. L’Action française se réjouira si ce dernier se décide un jour à mettre au service du relèvement du pays des compétences évidentes.

    L’ACTION FRANÇAISE

  • L’économie informelle : un péril grave pour notre économie et notre société

    L’activité économique visible telle que la traduit le concept de PIB ne fait pas apparaître qu’une partie appréciable de la population vit d’activités parallèles, souvent en marge du droit et de la fiscalité, en grande partie délictueuse et parfois purement criminelle que l’on peut regrouper sous la dénomination d’économie informelle.

    Les définitions sont diverses, floues et parfois contradictoires

    Les définitions de l’économie informelle sont nombreuses et particulièrement diverses selon les auteurs comme Jean-Paul Gourévitch et les organismes comme le Conseil économique et social (CESE) qui observent ce phénomène.

     Dans un esprit de simplification nous proposons de retenir celle de Wikipedia qui nous est apparue comme la plus pratique et qui distingue :

    -l’économie familiale et domestique estimée à au moins les 2/3 du PIB ;
    -l’économie conviviale, proche de l’économie familiale, mais tournée vers l’extérieur de la cellule familiale estimée également aux 2/3 du PIB ;
    -l’économie souterraine qui regroupe 3 formes d’activité :

    .illégale dans la forme de son exercice comme le travail au noir ;
    .illégale dans la forme de l’exercice mais condamnable car délictueuse ;
    .générée par des activités criminelles.

    C’est l’économie souterraine qui retient principalement notre attention.

    Les causes

    Le CESE, dans un avis, a exposé son analyse des causes du développement de l’économie informelle :

    -la crise économique ;
    -un contexte de chômage massif ;
    -la fiscalité et les cotisations qui renchérissent le coût du travail pour les employeurs et/ou diminuent les gains pour les employés ;
    -la pauvreté ;
    -la concurrence qui peut peser sur les résultats de l’entreprise.

    Il faut y ajouter :

    -la mondialisation du commerce et de l’industrie ;
    -la libre circulation des personnes et des marchandises. Le CESE insiste particulièrement sur la problématique des travailleurs détachés ;
    -le développement de l’économie numérique ;
    -la complexité et l’empilement de textes et de normes de nature sociale et environnementale.

    Deux observations :

    -l’analyse des causes par le CESE se réfère plus à l’économie souterraine reliée au comportement de chefs d’entreprise qu’à l’économie noire et criminelle, évacuant ainsi largement un aspect crucial de l’économie informelle ;
    -encore plus idéologique est le fait que les liens de causalité entre l’immigration et l’économie informelle sont à peine évoqués par le CESE. Et pourtant !

    Les évaluations sont peu nombreuses, variables, très imprécises mais aboutissent à des résultats affolants

    Il s’agit d’un sujet délicat car les évaluations de l’économie informelle varient considérablement selon les auteurs et les organismes et selon ce que, selon eux, ce terme recouvre.

    Les données internationales

     Si l’on en croit le CESE, l’importance de l’économie souterraine serait comprise, selon la Commission européenne, entre 7% et 16% du PIB de l’UE ou encore de 7 à 19% des emplois déclarés.

    Selon une étude réalisée par le groupe de cartes de crédit Visa par le professeur Friedrich Schneider, professeur d’économie à l’Université de Linz, le poids de l’économie parallèle (travail au noir et transactions non déclarées) représentait 19,3% du PIB cumulé de l’UE, de la Norvège, de la Suisse, de la Turquie et de la Croatie en 2012. C‘étaient donc 2175Md€ qu’ont représenté le travail au noir et les transactions non déclarées dans cette zone en 2012.

    Rapporté à la taille de l’économie nationale, le phénomène pèse plus lourd en Europe de l’Est où cette économie informelle pourrait atteindre 30% du PIB.

    La même étude indique que l’économie parallèle pourrait baisser en 2013 et ne plus représenter que 18,5% du PIB européen. Malheureusement cette étude ne prend pas en compte les autres aspects illégaux de l’économie informelle : les activités délictueuses et celles générées par des activités criminelles.

    En 2005, dans le bulletin économique du CIRAC il a été indiqué que le travail au noir en Allemagne (d’ailleurs confondu à tort dans l’article avec l’économie informelle) a pesé 15,6% du PIB. Que reste-t-il de la vertueuse Allemagne, modèle universel d’honnêteté et de rigueur morale ?

    Selon J.P. Gourévitch, en 2002, l’économie informelle, y compris les activités illégales et criminelles, représentait 28% du PIB de l’Italie, 28% de celui de l’Espagne, près de 20% de celui de la Suède. Même la Suède ! Elle était en progression exponentielle dans l’UE.

    La France

    Selon l’étude du professeur Friedrich Schneider, l’économie parallèle, c’est-à-dire en excluant les activités illégales, aurait représenté, en 2012, 10,8% du PIB en France, soit environ 219Md€

    En 2002, J.P. Gourévitch, dans son livre sur les migrations en Europe, a estimé l’incidence de la totalité de l’économie informelle française à une fourchette comprise entre 17% et 19% du PIB.

    Lors d’un colloque de l’Institut géopolitique des populations en 2014, il a avancé, à juste titre, que le taux de 10,8% de l’étude du groupe Visa était sous-estimé et que l’économie informelle est plutôt en progression. Si l’on reste sur un taux de 19% la totalité de l’économie informelle représenterait en 2016 plus de 400Md€.

    A ce niveau, les conséquences sont gravissimes et représentent un péril grave pour les économies et les pays qui sont victimes de l’économie informelle

    Les conséquences de la démesure de cette économie informelle sont gravissimes en n’insistant que sur l’économie non déclarée, celles de l’économie illégale et criminelle étant évidentes.

    • Encouragement de l’invasion migratoire, l’économie informelle constituant une des pompes aspirantes les plus puissantes ;
    • Création de zones économiques autonomes qui posent de plus en plus une question grave de souveraineté économique et administrative ;
    • Travailleurs privés de droits et d’avantages sociaux ;
    • Concurrence déloyale à l’égard des travailleurs nationaux :
    • Manque à gagner pour les comptes de l’Etat et les comptes sociaux ;
    • Concurrence déloyale entre entreprises, bien connue avec le phénomène des travailleurs détachés ;
    • Garanties insuffisantes pour le consommateur ou le client ;
    • Affaiblissement de la morale économique, des valeurs fondamentales de la société et de la confiance dans l’Etat de droit. Il en résulte une tentation d’une partie de la population de quitter l’économie officielle pour l’économie déclarée ;
    • L’économie informelle favorise la délinquance et la criminalité en stimulant la circulation d’argent non déclaré. Elle peut constituer une atteinte à la personne et à la dignité humaine. Le rapport de forces tend à suppléer la règle et à encourager le recours à la violence.

    Jean-Paul Gourévitch, dans le colloque de l’IGP de 2014, a publiquement estimé qu’un pays est en danger si l’économie informelle dépassait un jour le tiers du PIB. La Grèce a été le premier pays à dépasser ce tiers…

     La lutte contre l’économie informelle

    Cette lutte apparaît compliquée par la faiblesse de la justice et le manque de moyens. Il existe également des raisons de choix idéologiques ou politiques et trop souvent une acceptation sociale de pratiques délictuelles comme le travail au noir.

    L’économie souterraine joue également un rôle d’amortisseur social. Une catégorie de la population survit grâce aux petits boulots non déclarés, aux trafics divers, voire à celui de stupéfiants. Il est clair que si l’on arrêtait par une contrainte forte les trafics des banlieues il faudrait s’attendre à des explosions. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas le faire, mais qu’avec les gouvernants de la trempe de ceux que la France a à sa tête, il est improbable que le fer soit un jour porté dans cette plaie.

    Enfin il existe l’idée que si l’économie informelle venait à disparaître cela pourrait paradoxalement pénaliser la machine économique officielle car les revenus de l’économie informelle alimentent celle-ci.

    Economie criminelle et PIB

    Depuis 2015 une partie de l’économie informelle est incluse dans le calcul du produit intérieur brut (PIB) de l’Italie et du Royaume-Uni.

    Cette mesure n’est pas spécifique à l’Italie ou à la Grande-Bretagne. Le Parlement européen a demandé aux Etats membres de chiffrer les revenus provenant de leur économie souterraine, dans le PIB, et cela dès 2015.

    La raison mise en avant par l’institution européenne serait (ne rions pas) un souci d’équité. A titre d’exemple, la vente de cannabis, légale aux Pays-Bas, dope le PIB du pays par rapport à un autre où ce commerce reste hors-la-loi.

    La prise en compte de l’économie souterraine dans le calcul du PIB français ne semble pas être d’actualité. L’Insee a proclamé qu’elle n’incorporerait pas les activités illégales dans ces estimations, dans la mesure où les circonstances dans lesquelles s’effectuent ces activités (dépendance des consommateurs de stupéfiants, esclavage sexuel dans certains cas) ne permettent pas de considérer que les parties prenantes s’engagent toujours librement dans ces transactions. En revanche l’Insee a accepté d’incorporer la drogue dans le Revenu national brut (RNB) qui sert de base au calcul de la contribution de chaque pays au budget de l’UE.

    Cette démarche d’incorporation de l’économie officielle et criminelle dans le PIB pour des raisons bureaucratiques d’homogénéité statistique et budgétaire constituerait une officialisation et une banalisation des activités économiques de la délinquance. Elle est caractéristique de l’idéologie européiste dont rien ne doit nous surprendre. Que l’UE impose l’augmentation de ses ressources sur la base de la prise en compte de la drogue et de la prostitution apparaît tout à fait symbolique. Un jour ou l’autre une France gouvernée par l’RPS s’y pliera et a d’ailleurs déjà commencé à s’y plier. Il sera de l’honneur d’un gouvernement national de ne pas s’incliner devant cette abjection.

    Conclusion

    Il est évident qu’une économie informelle recouvrant une part importante de trafics illégaux et criminels et représentant à peu près 1/5 du PIB officiel constitue une menace grave pour la souveraineté économique de la France et la stabilité et la pérennité de notre société. Dans l’état actuel des choses elle constitue un énorme cancer au sein de notre pays qui en est peu ou prou prisonnier. Elle doit cependant être combattue avec fermeté, ténacité et efficacité.

    Force est de constater que ce combat n’est pas mené comme il devrait l’être.

    André Posokhow, 25/08/2016

    http://www.polemia.com/leconomie-informelle-un-peril-grave-pour-notre-economie-et-notre-societe/

  • États-Unis : une fille blanche de 17 ans violée pendant des jours puis jetée aux alligators par un gang africain

    Une affaire qui vient d’être résolue, et relatée par Fox News :

    « Une adolescente qui avait disparu de Myrtle Beach, Caroline du Sud, en 2009, avait été violée de manière répétée dans la « planque » d’un gang pendant plusieurs jours. Elle a ensuite été abattue, et donnée à manger à des alligators quand sa disparition a généré trop d’attention médiatique, a déclaré le FBI la semaine dernière.

    Les nouveaux détails choquants sur la disparition mystérieuse de Brittanee Drexel, native de Rochester, proviennent en grande partie d’un « aveu de prisonnier », subséquemment corroboré par d’autres avec des « détails » et « informations de seconde main », a témoigné l’agent du FBI Gerrick Munoz devant un tribunal fédéral, selon une transcription obtenue par The Post and Courier.

    Le prisonnier qui a fait l’aveu jetant le pavé dans la mare, Taquan Brown, purge une peine de 25 ans de prison pour homicide volontaire dans une affaire différente. Brown a déclaré aux autorités qu’il était présent lors des moments finaux d’agonie de la vie de Drexel, a expliqué Munoz.

    Brown a affirmé avoir vu Drexel quand il a visité une « planque » – typiquement un endroit utilisé pour garder des armes, de la drogue ou de l’argent – dans la zone de McClellanville, la zone générale où le téléphone portable de Drexel a pour la dernière fois émis un signal.

    Munoz a dit que Brown a déclaré aux autorités qu’il a vu Da’Shaun Taylor, alors âgé de 16 ans, et plusieurs autres hommes « abusant sexuellement de Brittanee Drexel ». Brown a dit qu’il a ensuite marché dans l’arrière-cour de la maison pour donner de l’argent au père de Taylor, Shaun Taylor. Mais alors que Brown et Shaun Taylor parlaient, Drexel a tenté de s’échapper. Sa tentative de fuite fut vaine, cependant, et l’un de ses ravisseurs a frappé de son pistolet Drexel, et l’a ramenée à l’intérieur de la maison. Brown dit qu’il a ensuite entendu deux coups de feu. La fois suivante où Brown dit avoir vu Drexel, son corps était enveloppé et évacué de la maison.

    Le corps de Drexel n’avais jamais été retrouvé, mais Munoz a déclaré que « plusieurs témoins » ont déclaré aux enquêteurs qu’elle avait été jetée dans un étang non spécifié de McClellanville, grouillant d’alligators.

    Drexel a été filmée pour la dernière fois le 25 avril 2009, quittant l’hôtel Blue Water à Myrtle Beach, où elle demeurait contre la premission de ses parents. Un autre prisonnier purgeant une peine à la prison du comté de Georgetown a déclaré aux autorités qu’il avait été informé que Da’Shaun Taylor avait récupéré Drexel à Myrtle Beach et l’avait transportée à McClellanville.

    Munoz a dit que le FBI croit que Taylor « l’a utilisée pour frimer, la présentant à d’autres amis qui étaient là. […] Ils ont fini par la piéger avec certains de ses amis, la leur offrant et aboutissant à une situation de traite humaine. »

    Alors que l’attention des médias s’accroissaient sur les efforts désespérés pour retrouver Drexel, la fille fut « assassinée » [et ils se sont débarrassés de son corps].

    Le témoignage de Munoz faisait partie d’une audience pour la caution sur une inculpation fédérale contre Da’Shaun Taylor, suite au vol d’un McDonald’s en 2011. Taylor avait précédemment avoué être le conducteur de la voiture qui prenait la fuite après le braquage, avoir coopéré avec les autorités de Caroline du Sud et terminé sa mise à l’épreuve. Mais les procureurs cherchent désormais à placer une inculpation fédérale, et s’il était condamné pour ces nouvelles accusations, Taylor pourrait être emprisonné à vie. »

    Traduction Blanche Europe

    Brittanee Drexel

     

  • « O CORSE, ILE D’AMOUR », (AIR CONNU….)

    Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    L’été, qui n’est pas encore tout à fait terminé, a été fertile en évènements divers et variés. Nous n’aurions que l’embarras du choix pour les commenter. Si l’on met, provisoirement, entre parenthèses la tragédie niçoise du 14 juillet, d’autres faits scandaleux, intéressants ou tout simplement « clownesques », ont animé les pages de nos quotidiens. C’est ainsi que l’on aura noté que des touristes chinois et coréens ont été dépouillés dans notre si sympathique département anxiogène du « 9-3 », observé le rapprochement de la Turquie d’Erdogan avec Israël et la Russie qui a précédé l’irruption des chars de la première en Syrie, constaté l’inespérée défaite de l’African National Congress aux municipales de Pretoria, Le Cap, Johannesburg et Port Elisabeth qui a, peut-être , sonné le glas de l’ANC devenu le marigot des affairistes et autres corrompus comme le Président Jacob Zuma, ou encore souri aux lancements des campagnes présidentielles de Sarkozy et Montebourg ou à celle d’Emmanuel Macron , telle « une lessive qui lave plus blanc », oui tout aurait été prétexte à dissertations et autres exégèses ! Mais, ce qui a retenu mon attention, c’est la résistance de Corses en Corse, province française, face aux provocations d’origine « exotique » sur la plage de Sisco, près de Bastia. Et là, les ligues de vertu antiracistes étaient bien embarrassées.

    Les Corses ont démontré « qu’ils en avaient »….

    Je le confesse, je n’ai jamais eu une tendresse particulière pour les encagoulés du FLNC. Sans doute parce que les trois premières lettres de ce sigle me rappellent de mauvais souvenirs… Et puis, quel courage faut-il pour se déguiser en pénitent de Séville ou en Grand sorcier du Ku-Klux-Klan, la pétoire à la main, dans la fraicheur du maquis corse pour tenir une conférence de presse ? Mais j’avoue que là, l’avertissement « sans frais » adressé par les activistes du « Front de libération » aux terroristes islamistes potentiels, ont fait raisonner à mes oreilles, une fois n’est pas coutume, une petite musique qui m’est apparue soudainement bien sympathique ! Après l’affaire d’Ajaccio et la rixe de la plage de Sisco les iliens, unis dans leur respectable particularisme régional et linguistique, ont démontré massivement, qu’ils ne se laisseraient pas faire face aux agressions brutales dont les leurs sont victimes. Le ras-le-bol de la population s’était déjà librement exprimé avec vigueur et excès, peut-être, à la suite de l’agression de sapeurs-pompiers dans la nuit de Noël 2015 comme il s’est déchainé après que le samedi 13 aout, des jeunes et des moins jeunes, aient été frappés par des baigneurs, eux aussi d’origine maghrébine, sur une plage de Haute-Corse. Ce qu’a reconnu le Procureur de la République de Bastia, Mr Nicolas Bessone, dans sa conférence de presse explicative.(Sera-t-il muté pour cet acte courageux contre la doxa dominante ?). L’action rapide des villageois contre cette arrogance qui consistait à s’approprier une plage publique pour que les dames musulmanes puissent s’exhiber en toute quiétude dans leur camisole de scaphandrier, scelle peut-être l’acte 1 d’une reconquête territoriale et morale : à l’israélienne, « pour une dent, toute la g…le » ! (1). Les larmoyantes et sempiternelles ritournelles du « pasdamalgame » et du « bienvivrensemble » - vous inviteriez, vous, votre si sympathique voisin barbu en djellaba ? Moi pas ! - ont connu avec la manifestation de centaines de Corses scandant « on est chez nous », un coup d’arrêt peut-être décisif, en tout cas dans l’ile de beauté. Les Corses sont français depuis le XVIIIe siècle, bien avant Nice et la Savoie. Ces deux départements insulaires ont été le premier territoire français métropolitain libéré en 1943. Signe prémonitoire avant une nécessaire reconquête tout autant laïque et républicaine que morale ? Nous allons vivre des moments exaltants. L’Islam qui, ne l’oublions pas, est une religion d’importation contrairement à l’enracinement séculaire du christianisme et aussi, mais plus marginalement, du judaïsme, doit s’adapter au mode de vie de la majorité des Français (mœurs, usages et coutumes) : « à Rome vis comme un Romain ! ». C’est une évidence que, d’ailleurs, de nombreux musulmans ont assimilé.

    « La reconquista » ?

    L’heure n’est plus aux petites bougies et aux ridicules slogans du type « même pas peur », le moment n’est pas à la repentance de je ne sais quels actes d’un passé colonial dépassé, non, l’heure est à la « reconquista », tout simplement. La décision, redoutable, du Conseil d’Etat dans l’affaire dite du « burkini » est, à cet égard, un mauvais signal adressé dans la torpeur d’un été finissant. Est-ce pour nous étonner ? Les membres de cet organisme comme ceux qui siègent au Conseil constitutionnel, appartiennent tous à l’oligarchie dominante. Dominante pour l’instant ! Affaires à suivre….

    (1) Je ne juge pas sur le fond le conflit israélo-palestinien : je constate simplement la redoutable efficacité de certaines méthodes de l’Etat hébreu. Un exemple à suivre, sans scrupules !                    

     
  • La mauvaise foi des laïcistes

    L’islamisation de notre société n’a pas manqué de provoquer le débat cet été. Les polémiques sur le Burkini, l’agression antifrançaise de Sisco, les injonctions de l’Etat islamique et les milliers d’immigrés – légaux ou non – parvenant sur notre sol révèlent l’exaspération identitaire qui tenaille notre pays. A ce titre, l’installation de Jean-Pierre Chevènement comme président de la Fondation pour l’islam de France permet de désigner trois écueils dans le traitement fait par le politiquement correct de cet effet du Grand Remplacement. Par souci de précision, je rappelle que j’ai demandé à l’assemblée nationale la suppression de cet organisme qui milite pour l’imposition d’une partie des civilisations musulmanes dans notre pays à l’occasion d’une question au gouvernement et de ma proposition de loi instaurant un moratoire sur la création de mosquées en France.

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    La première analyse tient en l’incapacité de monsieur Chevènement à proposer une solution nouvelle devant l’islamisation. Ainsi, justifie-t-il aujourd’hui dans le Figaro son appel à la discrétion des musulmans : « J’ai recommandé la discrétion dans l’espace public de débat qui est un espace commun à tous les citoyens et ou j’incite non seulement les musulmans mais toutes les religions à s’exprimer de manière argumentée plutôt que par la proclamation de leur Révélation. » Cette explication est grotesque. D’abord, parce que la laïcité dont se prévaut l’ancien ministre veut s’établir, elle, comme une religion révélée alors qu’elle n’est, dans son acception actuelle, que la résultante d’une lutte politique des radicaux et des libéraux de la IIIème République contre l’Eglise. Une relecture de l’ouvrage, Mon ministère, du petit père Combes, permettrait à chacun de comprendre quelle fut l’ambiance à l’époque. La Révélation est l’Argument des religions, c’est ce qui fait d’elle non pas des émotions partisanes mais des promesses de Salut. Je ne doute pas que Druides ou moines préfèreront prêcher le Salut plutôt que diffuser la bonne parole des conseillers d’Etat. Ensuite, parce que l’Etat, du fait de sa captation par les idéologies et les partis, n’a plus du tout la légitimité nécessaire pour que les corps sociaux, religieux ou non, s’obligent à suivre ses diktats. Enfin, cette fondation servira de fait à diffuser les outils de transmission du Coran et de ses interprétations en promouvant la langue arabe, les centres culturels, et autres espaces d’expression de l’islam.

    La Seconde c’est la perpétuation d’une vue de l’esprit : le développement d’un islam de France. Sur quoi repose cette conviction ? Sur un état de fait bien réel : l’islam se métamorphose en fonction de ses terres de conquête. Avant et après le FLN, l’islam algérien ne fut ni le même dans sa pratique, ni le même dans son enseignement. De même, l’islam pratiqué en Oman est bien moins velléitaire que celui promu par les rebelles syriens tant choyés par les médias français. Mais ces pays, arabisés ou islamisés il y a longtemps, ont ceci en commun de ne pas participer du génie européen, et de ne pas appartenir à la civilisation française. Comment oublier le poids du temps long de l’Histoire, comment oublier que l’unification européenne par Charlemagne, les croisades ou les réseaux monastiques du Moyen-Age ont façonné nos manières d’être au monde ? Comme à l’habitude, Chevènement et les siens veulent l’arasement des fondements de ce que nous sommes au profit d’un nivellement relativiste de notre Histoire. Les moins malins, comme Florian Philippot, proclameront le danger majeur constitué par les grandes croix ostensibles. Les plus pernicieux, à la Rachid Nekkaz, se présenteront comme des « citoyens épris de liberté » (Valeurs Actuelles ) pour financer la résistance à la loi contre le port de la burka. Finalement, nous en arrivons à une situation ou les fossoyeurs de l’identité française se prennent à inventer un fantasme de définition de la France pour continuer à monnayer leur camelote.

    La troisième analyse, c’est la grave erreur commise par les communautaristes musulmans eux-mêmes. Aveuglés par le rendu médiatique de leurs actions, ils conçoivent de la France ce que leur en montre les agents du politiquement correct. Une France honteuse d’elle-même, culpabilisée, désireuse de s’offrir aux influences étrangères. Mais, à chaque confrontation avec le pays réel, cette conviction déchante. A Tremblay en France, à Sisco, ailleurs, ils remarquent que les Français sont exaspérés devant l’islamisation de leur pays. Ils n’acceptent pas que de fille aînée de l’Eglise, la France en vienne à se faire meilleure élève du cosmopolitisme matérialiste. Alors qu’ils pensaient imposer tranquillement des territoires perdus de la Nation, faire la loi dans des quartiers, comme avec la police de la charia à Avignon, voire instrumentaliser l’administration du pays pour soutenir le djihad international, ils se confrontent aux faits. Et ces derniers disent : nous ne sommes pas Chevènement, pas Hollande, par Laurence Rossignol, nous sommes un pays fier, dont vous réveillez des corps intermédiaires qui ne laisseront jamais la France être abandonnée à la charia. A ceux-là, je veux dire qu’une porte est ouverte : la ré-émigration.

    https://www.jacquesbompard.fr/mauvaise-foi-laicistes/

  • Reconquérir une hégémonie culturelle, sans passer par une organisation politique

    Riposte catholique analyse un article de Jean-Luc Pouthier (enseignant à Sciences Po et à l’Institut catholique de Paris), qui explique que les catholiques ne comptent désormais pour rien dans l’espace politique national mais qui constate une mutation liée à la fin de la démocratie chrétienne, mutation dont votre blog préféré est un signe :

    "Dans une Europe sécularisée, où le catholicisme est minoritaire mais persistant, l’absence de formations confessionnelles, de corps intermédiaires en quelque sorte, n’en pose pas moins à nouveau le problème du mode de relation de l’Eglise et de ses fidèles avec le monde politique. L’exemple de l’Italie est, à cet égard, intéressant.

    En 1995, le cardinal Camillo Ruini, président de la Conférence épiscopale italienne, a lancé le « projet culturel » de l’Eglise d’Italie. Le cardinal Ruini n’avait guère regretté, c’est le moins qui se puisse écrire, la disparition de Démocratie chrétienneaux élections de 1994 (qui virent le premier succès électoral de Silvio Berlusconi). Elle s’était révélée incapable, selon lui, de défendre les valeurs du catholicisme. En revanche, il encourageait ses ouailles à reconquérir une hégémonie culturelle dans la société italienne, sans que cela passe forcément par une organisation politique.

    Et du point de vue de l’Eglise, cette idée n’a pas si mal réussi.Non seulement des clercs ou des intellectuels défendent ses positions dans les médias italiens, mais « l’aire catholique » continue de peser sur les orientations politiques générales, par une multitude d’organisations susceptibles de mobiliser, sur certains sujets (lois bioéthiques ou mariage pour tous), des foules considérables. C’est au fond l’avenir qui a parfois été prédit en France à la Manif pour tous. Non pas une nouvelle présence électorale du catholicisme, mais une inscription plus visible dans le paysage des idées.

    Rien de tel ne s’est produit, si ce n’est la présence sur la Toile de sites dont l’audience est loin d’être négligeable, comme le Salon beige. Un discours néoconservateur se fait entendre sur les ondes, mais il emprunte peu au christianisme. Les néo-cons français ne sont pas des théo-cons. L’obsession de l’islam cristallise les débats autour de la laïcité, sans qu’un discours identitaire catholique ait beaucoup de prise sur l’opinion, y compris au Front national, où le traditionalisme maurrassien de Marion Maréchal-Le Pen n’est pas repris par la majorité des militants."

    Mais Riposte catholique décrypte :

    "Mais il faut se méfier de l’eau qui dort, car un nouveau souffle est en train, peu à peu, de limer ces vielles cordes et donner des ailes inattendues aux catholiques.

    Quand ce souffle aura eu raison de la peur, des scrupules et du confort (toutes armes aiguisées par le démon), l’influence des catholiques sera d’autant plus importante que leur socle de conviction est inébranlable et par nature destiné au bien commun.

    Nous avons de réels capacités d’action, de vrais apports pour le monde. Il manque aux catholiques de prier l’Esprit Saint pour leur donner ce don de force qui encouragera l’audace qui nous manque.

    Avec la manifestation prévue le 16 octobre, se pose la question stratégique : qu’allons-nous faire de cette démonstration de force ?"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Douarnenez : Les organisateurs de la baignade “pro-burkini” croulent sous la rage populaire

    Les organisateurs du festival du cinéma de Douarnenez, proches de l’extrême-gauche, qui avaient organisé une “baignade pro-burkini” ont subi un torrent de protestations les obligeant à faire profil bas.

    Le journal socialiste Le Télégramme, ouvertement favorable aux islamistes, s’en émeut (source) :

    Relayée lundi dans nos colonnes et chez nos confrères des médias presse, télé et radio régionaux [La presse d’État pro-musulmane, NDLR], l’opération « Douarnkini » a suscité un raz de marée de réactions, donnant un écho démesuré à ce qui ne se voulait qu’un pied de nez un peu potache.

    « Je me doutais bien que les grincheux habituels allaient réagir. Je ne suis pas naïve mais un tel déferlement, j’avoue que je ne l’avais pas imaginé », commentait, lundi, Monique Prévost, responsable du Planning familial, à l’origine de ce rassemblement sur la plage des Dames, dimanche après-midi. Une opération imaginée la veille, lors de la soirée de clôture du Festival de cinéma. « Notre idée – nous baigner en jupes longues, foulards ou combinaisons de plongée – ce n’était surtout pas de défendre le burkini. Au contraire ! C’était un pied de nez pour dénoncer ce débat grotesque qui a tout de même conduit des élus à prendre des arrêtés et le Conseil d’État à trancher. À nos yeux, c’est un sujet ridicule, dont on a trop parlé au lieu de s’intéresser aux vrais problèmes ».

    Pour décrypter brièvement la phraséologie de l’organe de désinformation qu’est le journal socialiste Le Télégramme, nous résumerons : une poignée de gauchistes sexagénaires – frappés d’autisme et passablement saouls – ont, samedi soir, décidé de se livrer à une énième provocation “antifasciste” au profit des islamistes.

    Organisée par quelques vieilles biques ménopausées du planning familial – jadis adepte du droit des femmes à se libérer du “patriarcat” blanc et catholique – celles-ci ont trempé leur graisse flageolante devant des photographes de la presse d’État, présents pour l’occasion.

    Pensant marquer des points, c’est au contraire à un torrent de rage que se sont exposés les provocateurs d’extrême-gauche et les plumitifs complices de l’opération. Il ne fait pas de doute que si la foule avait été présente, la vingtaine d’anarcho-communistes précitée aurait été lynchée physiquement et probablement noyée.

    Une leçon à retirer

    Ce que les archéo-marxistes de Bretagne n’ont pas encore compris, c’est que le degré d’exaspération face à l’invasion migratoire et à l’islam radical a atteint un niveau qu’ils ne soupçonnent même pas.

    Se solidariser publiquement de l’islam comme de l’immigration afro-islamique, c’est faire le choix de s’opposer aux masses autochtones. Et s’exposer dès à présent à des conséquences dévastatrices dont nos ennemis vont devoir progressivement faire l’expérience.

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