- Page 25
-
-
La Manif pour tous toujours présente
La Manif pour tous a toujours des possibilités de mobilisation que peuvent lui envier bien des organisations. Ceux qui escomptaient un progressif effacement d’une cause à leurs yeux dépassée ou obsolète en seront pour leurs frais.
Sans doute, la foule n’était pas, hier, de l’ampleur de celles qui avaient manifesté au moment du débat sur le mariage pour tous. Il en va ainsi des mouvements militants, qui ne sont pas toujours au maximum de leur essor possible. Mais dans le cas précis de La Manif pour tous, il ne s’agit pas d’un événement contingent, mais de la structure même de notre société et de son avenir. Nous avons connu dans le passé d’immenses rassemblements à propos de l’école, des retraites, de l’emploi, du code du travail… Ce ne sont sûrement pas des sujets mineurs, et il est probable que dans un laps de temps assez proche ces sujets donneront lieu à d’autres contestations. Mais aucun d’entre eux n’affecte le corps social avec autant d’intensité que celui de la famille et de la filiation.
À peu près aucun observateur patenté n’avait anticipé ce qui s’est passé il y a trois ans. La plupart pensaient qu’il y avait quelque chose d’irréversible dans un mouvement qui bouleversait les mœurs des sociétés occidentales. Les refus ne pourraient être qu’extrêmement minoritaires voire résiduels.[....]
Gérard Leclerc
La suite sur France Catholique
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Manif-pour-tous-toujours
-
Donald Trump : "Je suis contre l'avortement et je nommerai des juges qui sont contre l'avortement"
Petit passage sur l'avortement lors du débat de cette nuit entre Donald Trump et Hillary Clinton :
"Pour Hillary, vous pouvez extraire un bébé au 9e mois. Ce n'est pas acceptable."
"Je suis contre l'avortement et je nommerai des juges qui sont contre l'avortement" :
"Les Juges de la Cour Suprême que je vais nommer seront conservateurs et contre l'avortement"
Lien permanent Catégories : actualité, avortement et euthanasie, élections, international 0 commentaire -
Pour les migrants presque 10 milliards d’euros en trois ans
Pour mener en avant les politiques d’accueil, le gouvernement italien est en train de saigner le pays.
Pour ses contributions à l’Union Européenne, l’Italie a déjà dépensé 2,6 milliards d’euros en 2015. Elle prévoit d’en dépenser 3,3 en 2016 et 3,8 en 2017. Le coût se montera au tour des 10 milliards. Un chiffre monstrueux qui non seulement n’a pas résolu le problème migratoire mais qui a en revanche accru les difficultés économiques de l’Italie.
L’impact compressif sur le bilan de l’État italien concernant les dépenses pour les migrants est impressionnant. Ces chiffres ont été mis noir sur blanc par le ministre de l’Économie, Pier Carlo Padoan, et maintenant ils sont sur la table de l’Union Européenne.
Le gouvernement italien se sert de cette somme pharamineuse pour obtenir de la part de Bruxelles plus de flexibilité.
« L’Italie fait un énorme effort pour sauver des vies humaines, accueillir et gérer un énorme flux d’immigrés, explique Padoan en rappelant que beaucoup de pays de l’Union Européenne se refusent à le faire. « Les pactes valent sur tous les thèmes, pas seulement sur le déficit. »
Les portes ouvertes aux migrants par Matteo Renzi, chef du gouvernent, et Angelo Alfano, ministre de l’Intérieur, sous la pression de la chancelière allemande Merkel, ont permis l’invasion de la botte par des milliers de clandestins et ont vidé les caisses de l’État. De l’argent qui vient soustrait aux Italiens.
« L’Italie dépense chaque année, depuis 2014, entre deux et trois fois plus que la moyenne entre 2011-2013, avant que n’explose l’urgence humanitaire, lit-on dans le rapport. La dépense pour les migrants que l’Italie est en train de soutenir ne peut être évaluée seulement en termes de dépenses augmentées par l’urgence, qui est exclue des pactes de stabilité, mais devrait tenir compte de l’effort complexe engagé dans ce domaine, confronté avec une situation où il n’y a pas d’urgence humanitaire. »
La révélation de la dépense astronomique allouée à l’immigration par l’Italie témoigne de l’échec total des politiques d’accueil qui appauvrissent considérablement les pays, qui comme l’Italie, sont soumis à l’invasion migratoire.
Francesca de Villasmundo
http://www.secoloditalia.it/2016/10/per-i-migranti-10-miliardi-in-anni-salasso-firmato-renzi-alfano/
http://www.medias-presse.info/pour-les-migrants-presque-10-milliards-deuros-en-trois-ans/62862
-
Le lobby de la haine et les vestiges historiques
Bernard Plouvier
La menace en était agitée depuis des années. C’est désormais officiel : le gouvernement autrichien veut exproprier les possesseurs de la vieille (et superbe) bâtisse où naquit, le samedi-saint 20 avril 1889, vers 17 heures, Adolf Hitler, soit le site de l’hôtel-auberge Zum Pommer (au Poméranien) de Braunau sur Inn.
On comprendrait fort bien que des édiles veuillent démolir un bâtiment insalubre, menaçant ruine, gênant l’édification d’un beau projet d’urbanisme. Ce n’est absolument pas le cas. Officiellement, le but de cette destruction d’un monument historique, datant du XVIIIe siècle, est d’empêcher l’afflux de néo-nazis… soit un pèlerinage annuel d’une centaine d’individus sur une planète qui en compte plus de 7 milliards !
Pourtant, viennent surtout visiter les sites fréquentés par Adolf Hitler, à Linz, Vienne, Munich ou Berlin, des historiens, en plus des inévitables badauds, ceux-là mêmes qui en font autant avec les lieux hantés par n’importe quelle célébrité du show-business.
Depuis le début des années 1980, et de façon parallèle à une nouvelle campagne de réclamations tous azimuts d’indemnités-réparations-restitutions ou pour l’établissement (aux frais des contribuables) de multiples lieux de culte et d’entretien du devoir de mémoire, au titre de la Shoah, l’on constate une reprise d’activité du lobby de la haine.
C’est bien sûr un lobby « qui n’existe pas ». Pas plus qu’il n’a existé de « syndicat dreyfusard », de « judéo-bolchevisme », ou qu’il n’existe de lobby sioniste orientant la politique étrangère des USA (du moins avant l’arrivée aux apparences du Pouvoir du crypto-islamiste Barack-Hussein Obama).
On a donc relancé la campagne de haine vis-à-vis d’authentiques hommes de sciences qui furent des nazis, par l’effet de leur patriotisme : on pense à l’éthologue Konrad Lorenz, à l’épidémiologiste et infectiologue de grand talent Hans Reiter ou à l’anatomo-pathologiste mondialement connu en son temps Robert Roessle. La musique de Richard Strauss est toujours honnie en Israël et la mémoire de Karajan régulièrement insultée par des minables qui n’ont pas le quart du talent dont faisait preuve ce grand chef.
La haine se fait désormais destructrice. Après la maison natale du Führer, on en viendra à détruire l’aire des Congrès du NSDAP à Nuremberg, les brasseries munichoises où il a parlé, tel hôtel où il a séjourné.
Dans tout cela, qui s’intéresse aux générations futures ? Détruire des témoignages du passé, ce fut toujours et partout une absurdité. Les Talibans ont détruits les représentations géantes du Bouddha en Afghanistan.
De nos jours, en Europe danubienne, on va détruire une vieille demeure, admirablement restaurée et solide (au point que les vandales veulent en conserver les fondations), pour assouvir une haine de représentants autoproclamé d'un peuple qui se croyait et se proclamait seul « élu d’un dieu », la haine d’un peuple qui se proclame de « race pure et sainte »… c’est le genre de délire que l’historien des années 1919-1945 connaît fort bien, trop bien même pour comprendre qu’on puisse encore enseigner de telles inepties. C’est pourtant ce que l’on apprend aux jeunes et aux moins jeunes qui fréquentent (en stricte séparation des sexes) les Yechivot ou écoles talmudiques.
Le racisme débouche immanquablement sur l’endogamie et les génocides. N’importe quel lecteur de l’Ancien Testament peut aisément s’en rendre compte et nul ne doit l’ignorer. En revanche, détruire des vestiges historiques est pure absurdité. Ce n’est pas en vandalisant le patrimoine culturel de notre continent que l’on va lutter contre la bêtise, contre les conduites potentiellement criminelles.
On annihile les errements du passé par la compréhension du contexte, la réflexion éthique, enfin par la modification des comportements individuels et collectifs. Dans tout cela, il n’y a aucune place logique et raisonnable pour le vandalisme architectural.
-
Journal du Jeudi 20 Octobre 2016 : Politique / Le bulletin de note des candidats à la primaire
-
Révélations WikiLeaks sur Clinton : l'Equateur restreint l'accès d'Assange à internet
L'Equateur a admis avoir restreint l'usage d'internet dans son ambassade de Londres, où depuis 2012, se trouve Julian Assange, après la publication par WikiLeaks de documents qui auraient eu un «impact sur la campagne électorale américaine». Le ministère des Affaires étrangères équatorien communique :
«Le gouvernement équatorien respecte le principe de non intervention dans les affaires d'autres pays, ne s'immisce pas dans les processus électoraux en cours, ni ne soutient un candidat en particulier. En ce sens, l'Equateur, dans l'exercice de sa souveraineté, a restreint temporairement l'accès à une partie de son système de communications dans son ambassade au Royaume-Uni».
«Cette restriction temporaire n'empêche pas que l'organisation WikiLeaks mène à bien ses activités journalistiques».
«La décision de publier ce type d'information est de la responsabilité exclusive de l'organisation WikiLeaks»
La coupure de l'accès à internet de Julian Assange a eu lieu dans la soirée du 16 octobre. WikiLeaks venait de publier trois tweets avec des liens inutilisables et incompréhensibles, mais qui mentionnaient John Kerry, l’Equateur et le ministère britannique des Affaires étrangères du Commonwealth.
-
Pour une campagne présidentielle royaliste !
L’élection présidentielle est la reine des élections, et cette année pré-électorale le confirme à l’envi, une fois de plus, et comme à chaque fois : ceux qui me disaient ne pas être intéressés par cette échéance il y a encore un mois sont désormais accrochés aux émissions nombreuses de télévision qui présentent les candidats ou les programmes, voire les nombreux débats qui se font jour dans cette campagne. J’avoue avoir suivi le mouvement alors même que, au mois d’août, j’avouais ne pas être très motivé par ce qui s’annonçait et ceux qui se présentaient. Mais la fièvre présidentielle m’a repris, comme à chaque fois ! Je me suis remis à découper les articles de journaux sur la primaire de la Droite, les déclarations de Montebourg ou Mélenchon, les programmes économiques de Juppé et de Le Pen, sans oublier tous les débats autour de l’Europe, de l’identité ou de la lutte contre le chômage…
Alors que tout le monde (ou presque) parle politique, parfois à défaut d’en faire, il serait tout de même dommage que les royalistes oublient, au nom de « stratégies » qui, souvent, ne sont rien d’autre que la forme aimable du renoncement et de la « déroyalisation » de leur pratique politique, ce qu’ils sont et ce qu’ils ont à dire et à proposer.
Que quelques monarchistes se retrouvent près d’un candidat, pourquoi pas ? Il n’est pas inutile de prêcher en terre politicienne et d’en profiter pour avancer quelques pions dans ce jeu qui, pourtant, ne nous est pas favorable. Mais que cela serve de stratégie générale me semble peu crédible, ou fort insuffisant…
Les royalistes doivent, à mon sens, exister par eux-mêmes et participer à cette campagne présidentielle avec leurs propres mots d’ordre, non pour complaire à tel ou telle candidat(e), mais pour faire connaître et avancer leurs idées et leur projet monarchique.
Cette échéance de 2017 est l’occasion de rappeler le fondement et l’éminente motivation du royalisme, c’est-à-dire la fondation (refondation, diraient certains), l’instauration ou la restauration (d’autres écriraient ré-instauration) de la Monarchie, et non de flatter l’ego de candidats qui ne sont pas là pour « faire la Monarchie » mais pour gagner leur villégiature élyséenne. Allons au plus simple et au plus court : parlons de la Monarchie, des arguments pour la Monarchie, de la nécessité d’un Etat éminemment politique à celle d’un arbitre indépendant des partis et placé au-delà des calendriers électoraux… Parlons du Roi, tout simplement !C’est faire « bonne politique », et ne pas laisser aux autres le terrain du débat d’idées et de l’action politique. Nous ne sommes pas, nous ne devons pas être des « exilés de l’intérieur » qui se réfugieraient dans un monde idéal et un royaume imaginaire…
Cela signifie aussi, pour le Groupe d’Action Royaliste que j’ai l’honneur de vice-présider, dedévelopper quelques pistes de recherche politique, sociale ou environnementale, qui s’inscrivent, d’abord et rigoureusement, dans le projet institutionnel monarchique, et de les faire connaître. Montrer que l’aménagement du territoire (des territoires, devrait-on dire sans doute), que l’écologie intégrale, que la justice sociale (formule inaugurée par… Louis XVI !), que la francophonie, que la citoyenneté active, que l’unité des peuples de France autour de l’Etat central, etc., passent par la construction d’un Etat digne de ce nom, pérennisé par la « suite » dynastique et inscrit dans le long terme, dans l’histoire et la mémoire sans avoir à prendre de revanche sur quiconque, voilà ce que peut et doit être le travail des royalistes pour les mois à venir !
En somme, plutôt que se rallier à quelque candidat que ce soit (l’isoloir suffira, le jour de l’élection venu), il faut faire du royalisme, encore et toujours, ici et maintenant ! Cela n’empêche pas d’écouter les uns et les autres, de participer aux réunions électorales, de discuter avec tous, de droite comme de gauche, des extrêmes comme des ailleurs, mais tout en oubliant pas notre motivation première et ce qui fait notre identité royaliste, au-delà de la diversité des formes de celle-ci…
Dans cette campagne, faisons fleurir les lys, sur les panneaux et les murs, dans les médias et les réseaux sociaux, aux conférences et au café (« le parlement du peuple », affirmait Balzac), dans les courriers des lecteurs et les forums sur la toile, etfaisons avancer l’idée du recours monarchique, non pour nous-mêmes mais pour le pays et ses habitants, pour nos territoires comme nos terroirs, pour notre histoire comme pour cet « avenir que tout esprit bien-né souhaite à sa patrie »… C’est bien assez de travail comme cela pour ne pas s’encombrer des programmes ou des affiches des candidats d’une République sans souffle et sans grandeur !
-
IVG : non à la censure gouvernementale
Le gouvernement s’est lancé dans une bataille pour museler et censurer les opposants à la banalisation de l’avortement en ciblant les sites qui informent les femmes sur les alternatives à l’IVG.
Non content de les menacer d’un « délit d’entrave numérique à l’IVG », il se permet, par son propre « site officiel », de faire dire à un prétendu expert qu’il n’y a pas de séquelles psychologiques à long terme après un avortement. Pire, nous avons la preuve que les répondants officiels de ce service orientent des femmes enceintes vers un avortement illégal à l’étranger jusqu’à 22 semaines (alors que le délai français est de 12 semaines !).
Nous demandons à Madame la Ministre Laurence Rossignol :
♦ le retrait immédiat de la menace du « délit d’entrave numérique » qui pèse sur les associations qui proposent des solutions alternatives à l’IVG
♦ l’arrêt de toute propagande mensongère sur le site internet officiel du gouvernement et de toute complicité gouvernementale avec des filières d’avortement à l’étranger
♦ la diffusion des informations sur les aides financières et sociales aux femmes enceintes consultant en vue d’un avortement pour que l’avortement ne soit pas une fatalité et leur permettre de conduire leur grossesse jusqu’à son terme.
Il est irresponsable de cacher la réalité d’un acte qui n’a rien d’anodin dans la mesure où c’est toujours le destin de vies humaines qui est en jeu.
Ensemble, faisons reculer la fatalité de l’avortement.
http://www.alliancevita.org/ivg-non-a-la-censure-gouvernementale/
-
Rendre Calais aux Calaisiens : 22 octobre avec Civitas