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  • Zoom - Pierre-Emmanuel Barral : "Quel avenir pour la Syrie ?"

  • Pour redresser la France, il faut d’abord neutraliser le Conseil constitutionnel et la Commission de Bruxelles

    Extrait d'une interview accordée par Bruno Mégret à Franck Abed :

    6a00d83451619c69e201b8d22e090f970c-320wi.jpg( ...) Vous êtes maintenant retiré de la vie politique française depuis de nombreuses années. L’écriture et la publication d’un livre politique évoquant la droite nationale et les élections présidentielles de 2017 peuvent-elles être considérées comme un retour officiel ou déguisé ?

    Non, il ne s'agit pas pour moi d'un retour dans la politique active. Pour que je puisse m'engager à nouveau sur le devant de la scène publique, il faudrait que soient réunies les conditions me permettant d’être utile à mon pays. Malheureusement, la situation semble aujourd’hui bloquée. La classe politique, soumise à l'idéologie officielle, se révèle néfaste pour la France. Quant au FN, qui se présente comme la seule possibilité de recours, il s'enferme dans le cénacle étroit de ses affidés et ne construit pas le grand rassemblement sans lequel il ne pourra pas gouverner demain notre pays. De plus tout est verrouillé par des médias qui mènent le jeu au seul bénéfice de l'idéologie officielle. Rien cependant n'est joué car le politique est le domaine de l'imprévisible et du surprenant. Une configuration nouvelle pourrait se présenter demain qui rende possible un renouveau de la France. Ce jour-là, je serais présent.

    Vous avez donc commis le Temps du Phénix (éditions Cité Liberté), un roman d'anticipation politique qui raconte la victoire à la prochaine présidentielle d'un candidat issu des rangs de la droite nationale… Faut-il y voir une utopie ? Une prévision ? Un souhait ?

    Rien de tout cela : c'est une démonstration. La démonstration que tout demeure possible pour la France et pour l'Europe. Je rencontre souvent des gens qui me disent : " Mais de toute façon tout est perdu, car même si vous ou l'un de vos amis arrivait au pouvoir, il ne pourrait rien faire face au système qui verrouille tout. " Je pense que c'est faux et je voulais le montrer en mettant en scène un président de nos idées élu en 2017 et en faisant le récit mois après mois de la manière dont il s'y prend pour réaliser son programme malgré tous les obstacles qui se dressent devant lui.

    Et l'exercice me paraissait à la fois utile et nécessaire car il est vrai que dans le cadre actuel un président issu de la droite nationale serait entièrement paralysé et ne pourrait rien faire d'autre que de prendre, comme les dirigeants du système, des mesures homéopathiques ou symboliques sans doute plus sympathiques que celles qui sont prises aujourd’hui mais guère plus efficaces. Pour pouvoir redresser le pays, il faudrait d’abord qu’il s'en donne les moyens et qu’il entreprenne avant toute chose de faire sauter les verrous qui paralysent le gouvernement. Comme le dit le président héros du Temps du phénix, il faut d’abord rendre du pouvoir au pouvoir en neutralisant le Conseil constitutionnel, la Commission de Bruxelles et en remettant au pas les contre-pouvoirs médiatique, judiciaire et syndical.

    (...) Il paraît actuellement beaucoup d'ouvrages sur les programmes et les idées qu'il faudrait mettre en œuvre pour redresser notre pays. Il y en a d’ailleurs encore plus sur la critique de ce qui ne va pas en France. Mais il y en a très peu, voire pas du tout, sur la manière de mettre ses idées en œuvre. Cela est d'ailleurs très caractéristique des périodes de décadence. Car, lorsque le déclin menace, le plus difficile n'est pas de savoir ce qu'il faut faire mais de le faire. C'est pourquoi j'ai voulu écrire le Temps du phénix afin de montrer comment les idées qui sont les nôtres pourraient être mises en œuvre avec efficacité et rapidité pour peu que le président concerné s’en donne les moyens (...)

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    Philippe Carhon

  • La famille au cœur des préoccupations du FN

    Sur invitation du député Gilbert Collard, le Front National a présenté samedi à l’Assemblée nationale le Cercle Fraternité. Sont intervenus les députés européens Mylène Troszczynski, Louis Aliot, Jean Luc Schaffhauser, Dominique Marcilhacy (spécialiste de protection sociale), Thibaud Collin (philosophe), Sabine de Villeroché (juriste) et Agnès Marion (conseillère régionale et présidente du Cercle).

    Le Cercle Fraternité entend peser dans l’élaboration du programme de Marine Le Pen, en réfléchissant de manière transversale sur les liens unissant les Français les uns aux autres.

    Quatre axes seront à l’étude : la solidarité nationale, la dignité de la personne humaine, la famille, et enfin ce qu’ils ont appelé « pour un vrai féminisme ».


     
  • Étrangers et minima sociaux : la ridicule « désintoxication » du Monde

    Un gouvernement responsable doit demander à la Cour des comptes un rapport honnête sur le coût réel de l’immigration.

    Le Monde, tout à ses idéaux pro-migrants, vient de publier six articles pour« désintoxiquer » les Français de leurs a priori anti-étrangers. Or, les chiffres qu’il fournit à l’appui de ses thèses favorables aux immigrés les démolissent, en fait, complètement !

    Pour lutter contre le « préjugé » selon lequel « les migrants ne viennent en France que pour percevoir des allocations », ce journal nous apprend que les étrangers extra-communautaires constituent 13 % des bénéficiaires du RSA et 30 % de ceux du minimum vieillesse. Le quotidien de gauche triomphe : voyez ! Les étrangers ne volent pas les minima sociaux des Français.

    Mais leur conclusion bizarre laisse perplexe tout observateur de bonne foi car les étrangers hors de l’Union européenne ne représentent que 4,6 % de la population française ! Il y a donc, malgré les certitudes du Monde, un gros problème.

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  • Pour Bernanos, le royaume passait avant l'Etat

         51AUlFYQsRL.jpgAvec mon idéal de l'écrivain - une vie en discorde avec le siècle, une œuvre à peu près en harmonie avec la littérature - je ne pensais aucun risque. (Qui se serait targué de n'y pas souscrire ?) Sauf celui-ci : de ne pouvoir consentir à tous ceux qui s'en réclamaient, de bonne foi et avec une volonté droite, le même capital de sympathie. Sympathie au sens étymologique : sentir et même souffrir avec. Des souvenirs plus profonds, une mémoire plus proche commandaient en moi, prédestinant ce qui me donnait la meilleure impression d'y obéir, déshéritant le reste. Gracq et Cioran, monuments classés, points de repère pour touristes littéraires amateurs de curiosités archéologiques. C'était encore une chance d'un choix estimable ; ce n'en était déjà plus une de n'avoir raison qu'avec eux. J'avais des préférences qui me touchaient davantage ; mon instinct les appelait et je récitais leurs noms comme le poème des châteaux et des cités royales, Bernanos, Giono, Anouilh, Aymé.
         Les habiles souriaient de l'éloquence bernanosienne et s'inquiétaient de l'esprit libertaire qui fermentait dans ses textes. Ils le trouvaient brouillon, confus, infréquentable. Mauriac ne lui pardonnait pas ses goguenardises polémiques. Sartre n'avait douté que de la liberté romanesque des personnages de l'illustre Girondin. Bernanos abattait sur cette œuvre une trique d'énergumène : il disait qu'elle répandait une persistance odeur de cabinet et qu'elle débauchait dans des sacristies borgnes des paroissiennes provinciales. Un pareil forcené ne pouvait qu'être un fol vomissant sans dégoût en pochard et son désespoir en nihiliste. Mauriac fit courir ce bruit au nom de la prudence du catholicisme bourgeois. 
         Du côté des athées, Bernanos n'était pas mieux pourvu. Toutes sortes d'enfantillages les révulsaient. Quand même ! Bernanos croyait au diable, à la réversibilité des mérites, à la résurrection des corps et à quelques autres babioles théologiques, dénonçait la présence du mal comme le Dostoïevski des Possédés, consacrait des curés de campagne souffreteux en héros modernes, s'émerveillait de la sainteté de Jeanne d'Arc, et - summum de l'infamie - criait : "Vive le roi !" Ce fort en gueule, empêtré dans ses anachronismes et son délire, n'était qu'un raseur - rien d'autre, rien de plus. 
         Les démocrates-chrétiens, qu'il méprisait - c'était pour lui des hypocrites bordeleux-, avaient bien tenté de l'annexer à la faveur du malentendu des Grands cimetières sous la lune. Bernanos ne s'était pas laissé travestir en militant silloniste, il avait dépiauté les progressistes chrétiens, prophétisant que le dernier marxiste de la république laïcarde serait un prêtre breton. Comme il le proclamait : ces gens-là, bande fourbue à l'arrière-garde de l'intelligence, ne l'auraient pas vivant. Nul -ni Albert Béguin, ni le comte de Paris, ni même de Gaulle - ne parvint à le colloquer. Ce n'était pas Franco qu'il haïssait : c'était la politique moderne, la religion de l’État, l'individualisme larvaire, et ce nouvel opium du peuple, la mystique égalitaire.
         Du même mouvement, il s'était séparé de la droite d'Action française parcequ'il avait soupçonné que, pour elle, l’État était une fin en soi, quelque chose qui tenait lieu de tout au légiste Maurras et à son positivisme contre-révolutionnaire. Bernanos ne faisait pas de politique, c'est-à-dire organiser tant bien que mal la société en fonction de la loi élémentaire de l'espèce. Ce qu'il voulait, contre une démocratie avilie par la consommation effrénée et contre la dictature qu'elle engendrait, c'était de refaire une civilisation. 
         Son royalisme littéraire, ébloui par un génie d'enlumineur lyrique (le bon roi, indulgent aux faibles, impitoyable pour les forts, gardien de la justice, de l'honneur, voire de l'honneur de l'honneur), renvoyait à une image, elle aussi idéalisée, de l'ancienne France. La rhétorique de Maurras l'avait un moment impressionné, sans jamais l'émouvoir. Elle parlait trop à l'intelligence abstraite, pas assez au cœur, invoquait on ne savait quelle raison nationale pour la sauvegarde de laquelle tous les sophismes de la politique machiavélique étaient à l'avance admis. Le roi selon Maurras ne se concevait que dans le XVIIe siècle de Richelieu : avant d'être un royaume, la France était un État. Pour Bernanos, réfugié dans le Moyen Age de Saint Louis, c'était l'inverse : le royaume passait avant l’État. La rupture était inévitable.
         Écartelé entre deux pulsions extrêmes et contradictoires - faire face et foutre le camp - Bernanos feuilleta toute sa vie, sous le regard de quelques-unes de ses figures votives, l'album de la sainteté et de l'héroïsme français. Il était bien cet écolier, penché sur ses livres d'histoire - dont il évoqua le souvenir dans la fabuleuse préface de La Grande Peur des bien-pensants - qui écoutait monter la rumeur glorieuse dont la race berçait les siens. La chevalerie lui collait à la peau. Il ne pensait qu'à elle, pour dominer la peur qui le ravageait ; il remettait à la douce pitié de Dieu sa colère de rebelle et sa détresse d'enfant humilié. Toute une imagerie d’Épinal, qui témoignait pour le mode de vie d'un ordre aboli, tressautait dans ses livres et parfois les égarait. Il se fia à son dégoût pour rester fidèle à ses nostalgies, jeta l'anathème sur les idolâtres du nombre pour sauver du naufrage ses illusions de réfractaire, soucieux, dans la hantise d'une agonie sans fin, de changer la vie moderne, de la restituer aux hiérarchies tutélaires d'autrefois. 
         Peut-être s'exilait-il par amour du royaume de France ; mais le scandale de sa vérité fut, pour Roger Nimier et pour moi à sa suite, la promesse d'un autre royaume, celui des insoumis dans la solitude de leur retraite, comme des protestataires sur leur barricade. Bernanos m'a immunisé contre le poison que la droite des rebouteux présente comme un remède de thaumaturge aux infections du siècle. Le maître de ma relève du matin, il l'est toujours à l'orée du soir. 
    Pol Vandromme, Bivouacs d'un hussard

  • L'union des droites est déjà réelle sur le terrain des idées

    Communiqué de Barbara Mazières, présidente du Cercle Anjou Conférences :

    6a00d83451619c69e201bb09455403970d-250wi.jpg"Très belle manifestation hier pour dire non à la casse sociétale et pour l'abrogation de la loi TAUBIRA !

    Parti de bon matin avec les militants de la région de SEGRE et du LIONS d'ANGERS, nous avons affirmé de nouveau notre attachement à la famille et à sa défense en battant le pavé avec nos amis du Maine et Loire.

    J’avoue avoir été surprise de la très forte mobilisation. On passera sur les chiffres fantaisistes de la kommandantur de Valls....

    Enfin, nous inscrivons un combat dans la durée, sans lâcher l’objectif premier : la défense du mariage et de la famille traditionnelle. Comme le disait le Pape François, et le Patriarche Cyrille avant lui d’ailleurs: il s’agit d’un combat mondial mené contre la famille.

    Notre mouvement s'inscrit sur le temps long et cela est important, car le combat politique est un combat qui se mène sur le long terme (cela fait 30 ans au moins que les officines LGBT travaillent dans l'ombre pour nous imposer ses vues). Nous devons cesser de subir les lois imposées par une gauche libertaire.

    Une autre bonne nouvelle, c’est l’union des droites, qui, comme le disait Charles Beigbeder, est déjà réelle sur le terrain des idées. Et hier quel bel démonstration d'union des droites à laquelle nous avons pu assister : Nous avons pu croiser Marion Maréchal Le Pen, Jean Frédéric Poisson, Jacques Bompard, Hervé Mariton… Mais étaient également présents (Merci twitter!) Karim Ouchikh, Charles Beigbeder, Charles Millon, Gilbert Collard, Valérie Boyer, M. Gillet et M. Retailleau, Nicolas Dhuicq, ou encore Henri Guaino …

    Oui, il faut briser le cordon sanitaire autour du FN comme le soulignait très justement Jean-Frédéric Poisson dans un récent entretien au journal Valeur Actuelles. Mais il faut surtout sortir de la logique néfaste des partis politiques.

    Plus que l’union des droites, nous voulons l’union des femmes et des hommes soucieux de l’avenir de la France et de nos familles.

    Je note enfin que, pour gagner, la droite ne doit pas se renier. Si, comme nous avons pu le constater, la popularité de Jean-Frédéric Poisson et de Marion Maréchal Le Pen était très forte hier, celle des professionnels du reniement était au plus bas.... Quand Valérie Boyer a prononcé le nom de Francois Fillon, elle a été copieusement huée : Logique, nous en avons assez des abandons, des lâchetés et de cette droite, dont M. Fillon est un représentant, qui ne fait que suivre le calendrier sociétal de la Gauche…

    Reprenons l'offensive, brisons le cliquet imposé par la gauche, et enfin nous vaincrons l’esprit mortifère de Mai 68. Une première victoire sera l'abrogation de la loi Taubira !

    Pour cela, votons avec conviction dès le premier tour de la primaire pour Jean-Frédéric Poisson, seul candidat en lice pour défendre cet objectif."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marion Sigaud à Bordeaux

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