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REVOLT : L’ASSEMBLÉE ANNUELLE DE LA DISSIDENCE FRANÇAISE
Cette année, la Dissidence Française inaugure un nouveau rendez-vous hivernal : ReVolt, Si vis pacem para bellum !
Après le succès de la 1ère édition de ReWild, notre camp d’été annuel, en Août dernier, la Dissidence Française inaugure le 3 Décembre prochain la 1ère édition de ReVolt, l’assemblée annuelle du Mouvement.
Au programme : rencontres, bilan de l’année écoulée, conférences et présentation de la stratégie de la DF pour l’année à venir !
Cette première édition de ReVolt se tiendra le 3 décembre prochain en région parisienne et se déroulera en deux parties :
- la première partie, ouverte uniquement aux adhérents du Mouvement, s’articulera autour d’un bilan global de l’année écoulée, d’une panorama des réussites et des actions de la Dissidence Française, suivi d’un exposé sur la stratégie du Mouvement pour l’année qui vient ;
- la seconde partie, ouverte aux non-adhérents, s’articulera autour de conférences, notamment de Vincent Vauclin, d’une séance de questions-réponses puis d’une collation dans un esprit de camaraderie militante. Des stands de livres, t-shirts, stickers et affiches seront également installés sur place.
Pour vous inscrire à ReVolt, cliquez-ici ou sur l’image ci-dessous !
Pour suivre la page Facebook de ReVolt, cliquez-ici.
https://la-dissidence.org/2016/11/11/revolt-lassemblee-annuelle-de-la-dissidence-francaise/
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« La République des vieux magiciens »
Par Anna
La République, le Système, vus par une militante d'Action française de 25 ans ...
On connaît tous le dicton populaire : « On ne fait pas du neuf avec du vieux ». Cette sage parole n’aura jamais eu autant de sens qu’aujourd’hui. Les magiciens, les illusionnistes de la politique foisonnent à mesure que l’élection présidentielle approche et celle-ci, indéniablement nous promet suspens, rebondissement et issue incertaine. Faut-il s’en réjouir ?
On pourrait croire que la multitude des projets qui nous sont soumis sont le signe d’un régime politique en bonne santé. On pourrait également être séduit par une nouvelle génération d’hommes politiques, proposant à qui veut l’entendre, espoir, force, redressement, changement radical et bonheur pour tous.
Il suffit de se pencher un peu plus sur les hommes et les projets. A gauche, Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg, Benoit Hamon, Emmanuel Macron aujourd’hui, François Hollande demain ? A droite, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Jean-François Copé ? La liste serait trop longue mais les personnalités citées se suffisent à elles-mêmes pour faire la démonstration d’une pure illusion.
Ces hommes politiques qui prétendent incarner le renouveau des idées – mais surtout pas des actes – sont pour les Français qui n’oublient pas trop vite, des têtes bien connues de la vie politique, du système républicain.
Il est d’ailleurs opportun de rappeler leurs lettres de noblesses, sic ; respectivement, sénateur, ministres, présidents de la république ou encore premier ministre. Leurs parcours sont éloquents. Ils ont tous eu la chance d’exercer les plus hautes fonctions de l’Etat. Ils sont donc tous responsables, au moins complices de l’échec total de la république. Bien-sûr, loin de nous l’idée de s’émouvoir de cet échec et encore moins de vouloir venir au secours d’un système que nous dénonçons depuis plus d’un siècle.
Notre maigre ambition est d’essayer d’éclairer les Français sur la tragi-comédie qui les attend s’ils ne se réveillent pas. Les crises sociales (inégalités des richesses, zones islamisées, échec scolaire patent), démographiques (immigration de masse, faible renouvellement de la population française), économiques (mondialisation, chômage de masse, désindustrialisation, mauvaise répartition de l’impôt) sont le résultat de leurs politiques désastreuses.
Inutile de rappeler combien ces professionnels de la politique et de la communication sont ensemble complices d’un même système. Ambitieux pour la France ? Non, ambitieux pour eux ! Le système républicain est l’ascenseur parfait de cet entre soi hors-sol et déconnecté de la vie quotidienne des Français. L’idée du bien commun est purement absente de leur projet. Aucun d’eux ne peut nous satisfaire, il est temps d’en prendre conscience.
Français, ne vous laissez pas berner par tant d’illusions. La République, c’est la crise !
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I MEDIA S03E40 : « Trump : Facebook émissaire et déni de démocratie. »
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Gustave Le Bon et le Grand Remplacement vers 1880
Cet article de Nicolas Boileau, collaborateur de voxnr.com, est publié en Analyse, les rubriques Tribune et Débats étant réservées aux Invités. Vous pouvez poster votre avis au bas de cette page dans le fil des Commentaires.
Certains dénoncent un grand remplacement. Or on ne remplace pas celui qui va mourir ou celui qui est déjà mort. On ne remplace pas non plus celui qui n’en a rien à faire, ou celui qui ne veut pas paraître raciste ou xénophobe (il n’y en a plus d’ailleurs). On assiste à effacement d’un groupe de zombis, c’est tout. C’est la théorie de la constatation, pas de la conspiration. Nous connaîtrons le sort des indiens sans avoir connu leur gloire : où sont nos Sitting Bull, où sont nos Crazy Horse (ah oui, le Crazy Horse…) ?
En 1970, nous étions trois milliards (quel règne de la quantité !). Nous serons bientôt huit, seuls les crève-misère – et une poignée de cathos – ayant des enfants. Il est donc normal qu’ils viennent cohabiter avec les vieux richards que nous sommes ; Il n’y là que de la théorie de la constatation. Le reste de nos enfants achèvera de se métisser, comme à toutes les époques. Le fait que certains bonnes âmes bourgeoises dépourvues d’enfants collaborent (Merkel, Lagarde, May, quelques autres) n’étonnera personne. Elles nourriront les réfugiés et tous les africains comme les petites vieilles de Mary Poppins nourrissent les pigeons devant une ancienne cathédrale. C’est de l’humanitaire et Oscar Wilde en disait déjà le plus grand mal avant Louis-Ferdinand Céline. A cette même époque victorienne, John Hobson reproche à l’impérialisme britannique ou occidental d’être bien trop humanitaire ; car plus on est humanitaire, plus on intervient, cela vous étonne ?
Il reste toujours une bonne action à commettre, au Darfour, en Libye, en Océanie.
Venons-en au GR comme on dit.
Ah, le Grand Remplacement. Le pérenne, éternel, périlleux Grand Remplacement. Mais lisez Juvénal ! Voici ce qu’il dit Juvénal :
« Je ne puis supporter, ô Quirites, une ville devenue grecque. Grecque ? Quelle est en réalité la proportion d’Achéens dans cette lie ? Il y a longtemps que de Syrie l’Oronte (fleuve syrien donc) est venu se jeter dans le Tibre ; c’est la langue et les mœurs de là-bas, c’est la harpe aux cordes obliques, ce sont les flûtes et les tambourins barbares que ce fleuve charrie dans ses eaux, sans oublier les filles condamnées à lever des hommes aux alentours du Cirque. »
La population a été remplacée à Rome comme elle a été remplacée à Athènes. Juvénal a dix-sept siècles d’avance sur Gobineau.
Mais restons en France dans notre propre dix-neuvième siècle. On va citer un vieux maître et sa psychologie du socialisme, dans lequel il dresse un tableau catastrophé, plus encore que celui de Renaud Camus, des invasions qui nous guettent ici comme en Amérique. J’ai déjà rappelé Drumont et surtout Maupassant, considéré comme un innocent conteur naturaliste et scolaire. Récitons-le du coup :
« Des Arabes, des nègres, des Turcs, des Grecs, des Italiens, d’autres encore, presque nus, drapés en des loques bizarres, mangeant des nourritures sans nom, accroupis, couchés, vautrés sous la chaleur de ce ciel brûlant, rebuts de toutes les races, marqués de tous les vices, êtres errants sans famille, sans attaches au monde, sans lois, vivant au hasard du jour dans ce port immense, prêts à toutes les besognes, acceptant tous les salaires, grouillant sur le sol comme sur eux grouille la vermine, font de cette ville une sorte de fumier humain où fermente échouée là toute la pourriture de l’Orient. »
Il est à Marseille Maupassant, cette première ville-étape du Paris-Dakar, comme disaient les inconnus.
Mais venons-en à Gustave Le Bon ; Comme beaucoup de racistes d’alors, il est fasciné par les anglo-saxons (nos socialistes le sont toujours, ils se mettent toujours en quatre pour Sarah marmelade!) et il regrette l’invasion des métèques européens en Amérique :
« Les dangers qui menacent l’Europe, menacent les États-Unis dans un avenir beaucoup plus prochain encore. La guerre de Sécession a été le prélude de la lutte sanglante qui s’engagera bientôt entre les couches diverses qui vivent sur leur sol. C’est vers le nouveau monde que se dirigent d’instinct tous. les inadaptés de l’univers. Malgré ces invasions, dont aucun homme d’État américain n’a compris le péril, la race anglo-saxonne est encore en majorité aux États-Unis. Mais d’autres races, Mexicains, Nègres, Italiens, Portoricains, etc., s’y multiplient de plus en plus. »
Le Bon ne fait pas différence entre italiens et nègres (Vacher de Lapouge mettait le chinois au-dessus du brachycéphale français, Chamberlain l’alpin bavarois au-dessus du slave blond, ô racistes!) ; d’ailleurs il s’en prend tout le temps aux peuples latins, et il dira même dans sa très ubuesque civilisation des arabes que les pauvres ibères sont de simples aborigènes à côté des civilisateurs arabes. Comme quoi on est toujours le sous-homme de quelqu’un.
Trente ans avant d’autres sociologues et commentateurs américains « de souche » (Madison Grant, Edward Allsworth Ross, Francis Scott Fitzgerald, curieusement pas Geronimo), Le Bon note sur un ton affolé :
« C’est ainsi, par exemple, que les États-Unis comptent aujourd’hui environ 8 millions de nègres. Une immigration annuelle de 400.000 étrangers accroît sans cesse cette dangereuse population. Ces étrangers forment de véritables colonies, parfaitement indifférentes, et le plus souvent hostiles à leur patrie d’adoption. Sans lien de sang, de tradition ou de langage avec elle, ils ne se soucient nullement de ses intérêts généraux. Ils ne cherchent qu’à se faire nourrir par elle. »
On parle ici de l’Amérique des blancs, de peuplement européen, celle qui fait fantasmer le nouveau racisme US. Or les trois millions de membres du KKK dans les années vingt défilaient contre les catholiques, les méditerranéens et les irlandais. Et je ne vous dis pas le mal que l’on pensait des balkaniques. Puis le Bon décrit lyriquement l’art de vivre de ces nouveaux américains :
« Ils ne peuvent vivre à peu près qu’à la condition de se contenter des travaux les plus infimes, des emplois les plus secondaires, et par conséquent, des plus insuffisants salaires. Ces étrangers ne forment encore que 15% environ de la population totale des États-Unis, mais dans certaines régions ils sont bien près d’être en majorité, et ils le seront bientôt si les nègres continuent à pulluler dans les décennies à venir. L’État du Dakota septentrional compte déjà 44% d’étrangers. »
Le Dakota est d’ailleurs alors peuplé d’allemands, mais Le Bon les trouve trop syndiqués et pas intégrés. Comme quoi personne n’est parfait, même pas l’alpin germanophone.
Le petit et inévitable délire sur les noirs s’ensuit :
« Les 9 dixièmes des nègres sont concentrés dans les 15 États du Sud, où ils forment un tiers de la population. Dans la Caroline du Sud, ils sont maintenant en majorité et dépassent le chiffre de 60%. Ils égalent les blancs en nombre dans la Louisiane. On sait comment les nègres sont traités sur le sol américain, où généralement leur libération de l’esclavage est considérée comme une colossale erreur. »
Ben oui, il fallait les garder esclaves. Une journaliste un peu sérieuse (il en reste) récemment a rappelé que les noirs du District fédéral sont quatre-vingt-trois fois plus pauvres que leurs voisins blancs. Et ce après huit ans de l’autre au pouvoir !
Puisil s’en prend aux pauvres italiens (détestés, vous vous en souvenez, par Rebatet aussi) et aux inévitables irlandais pourtant chassés de leur île par une crise sciemment gérée par le cabinet whig Anglais (trois millions de morts de plus pour Albion, trois!) :
« Tels sont, par exemple, les ouvriers irlandais des ateliers anglais. Monsieur de Rouziers a noté, après bien d’autres, leur infériorité, constatée également en Amérique: » Ils ne montrent pas le désir de s’élever, et sont satisfait dès qu’ils ont de quoi manger. » En Amérique on ne les voit guère, de même d’ailleurs que les Italiens, exercer d’autres professions que celles des mendiants, politiciens, maçons, domestiques ou chiffonniers. »
Dans cette phrase je suis au moins d’accord avec une chose : l’absence de distinguo entre domestique et politicien. Demandez à Netanyahou ce qu’il pense du président américain (blond, noir ou épiscopalien) pour voir.
Le Bon enfonce ensuite son clou sur l’étatisme latin, qui comme on sait a gagné les USA (cent mille fonctionnaires à plus de 200 000 dollars à Washington!) :
« Les conséquences inévitables de cet état de choses ont été un accroissement très rapide du nombre des fonctionnaires italiens, et par conséquent des dépenses budgétaires. Des faits identiques se produisant chez tous les peuples latins apparaissent nettement comme la conséquence de la constitution mentale de leur race. La démonstration est plus probante encore, quand on rapproche ces faits de ce que nous avons dit dans un autre chapitre des résultats produits par l’initiative privée chez les Anglo-saxons. »
Mais continuons avec Le Bon car son tableau apocalyptique a une part de vérité. Le monde moderne et son école publique fabriquent trop de pseudo-savants, de diplômés, d’inadaptés (dont sans doute votre rédacteur et tous les amateurs de conspiration qui passent leur journée sur le web au lieu de tirer à l’arc, de cultiver des légumes ou de naviguer au loin) :
« A la foule des inadaptés créés par la concurrence et par la dégénérescence, s’ajoutent chez les peuples latins les dégénérés produits par incapacité artificielle. Ces inadaptés sont fabriqués à grands frais par nos collèges et nos universités. La légion des bacheliers, licenciés, instituteurs et professeurs sans emploi constituera peut-être un jour un des plus sérieux dangers contre lesquels les sociétés auront à se défendre. La formation de cette classe d’inadaptés artificiels est toute moderne. »
De là les nouveaux barbares qui menacent la civilisation (IE la propriété bourgeoise), bien avant nos pauvres islamistes et réfugiés :
« Car ce n’est pas seulement les détenteurs de la richesse que menacent les nouveaux barbares, mais bien notre civilisation même. Elle ne leur apparaît que comme la protectrice du luxe, comme une complication inutile. Jamais les malédictions de leurs meneurs n’ont été aussi furieuses. Jamais peuple dont un ennemi sans pitié menaçait les foyers et les dieux n’a fait entendre de pareilles imprécations. Les plus pacifiques des socialistes se bornent à demander l’expropriation de la bourgeoisie. Les plus ardents veulent son anéantissement complet. »
Mais la bourgeoisie, surtout en France, est dure à cuire. Demandez à Bernanos ou Jacques Ellul pour voir. Elle en a vu d’autres et elle en bouffera d’autres avec Valls ou Juppé aux commandes. Quant aux italiens ils ont fini par de faire de bons américains, encore plus racistes que leurs devanciers (car il n’y pas de machins de souche, il y a seulement des devanciers sur un terrain, et dans ce cas comme en d’autres, c’est la raison du plus riche qui est toujours la meilleure.
Quant à la civilisation en voie de remplacement, il y a longtemps que nos deux plus grands esprits modernes (Marx et Guénon) nous l’ont décrite :
« La bourgeoisie façonne le monde à son image, et force les nations à adopter son genre de vie, qu’elle nomme civilisation. »
« Le monde moderne a créé une civilisation qui est tout sauf une civilisation, qui est juste le contraire d’une civilisation. »
http://www.voxnr.com/6286/gustave-le-bon-et-le-grand-remplacement-vers-1880
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Un ex directeur de cabinet de Manuel Valls en garde à vue pour fraude fiscale
Paris Vox – Exemplarité des « élites », suite sans fin… Jean Daubigny, également ancien préfet d’Ile-de-France, a été placé en garde à vue hier, jeudi 17 novembre, pour fraude fiscale. Il est accusé de n’avoir fait aucune déclaration d’impôts plusieurs années de suite.
Le montant du préjudice pour l’Etat s’élèverait à plus de 150 000 euros. La garde a vue fait suite à une saisine de la justice par le ministère des finances qui a porté plainte auprès du parquet de Paris. Dans la foulée, en août, une enquête préliminaire est ouverte.
Agé de 68 ans, ancien élève de l’ENA et proche de Manuel Valls, Jean Daubigny occupaità la fin de sa carrière l’un des postes les mieux rémunérés de la préfectorale, avant sa retraite prise en avril 2015. Ni le fonctionnaire ni son avocat n’ont pour le moment voulu faire le moindre commentaire sur cette nouvelle affaire démontrant la disparition progressive de toute moralité publique chez ceux qui devraient en être les plus dignes représentants.
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Secourir les SDF à Paris : une maraude avec le pasteur Blanchard
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Analyse à froid du scrutin américain
Paris Vox – Dorénavant, Paris Vox publiera régulièrement la retranscription écrite de la chronique de commentaire d’actualité d’Arnaud de Robert diffusée dans la Matinale de Radio Libertés. Aujourd’hui, notre chroniqueur pose un nouveau regard “à froid” sur l’élection présidentielle américaine.
Il est toujours intéressant de revenir à froid et en détails sur une élection. Et l’élection de Donald Trump probablement plus que beaucoup d’autres, ne serait-ce que pour la charge émotionnelle démesurée qu’elle a véhiculée.
Important aussi de revenir sur ces résultats pour éviter de colporter de fausses impressions fussent-elle positives et favorables à nos vues. On ne gagne pas en mentant. Parlons d’abord de la participation.
On nous a servi une mobilisation sans précédent de l’électorat populaire en faveur de Trump mais la mise en perspective des chiffres montre une participation dans la moyenne des présidentielles américaines, voire un peu inférieure aux deux élections d’Obama. Trump fait même un million de voix de moins que Rumney, le candidat républicain de 2012. Et surtout Hillary Clinton perd 5 millions de voix par rapport à Obama en 2012. Premier constat, ce n’est pas Trump qui a gagné mais Clinton qui a outrageusement perdu et contre Trump en plus, la claque est très violente et nous montre que la détestation de Clinton dont je vous avais parlé il y a quelque temps a été sous-évaluée par des médias tout acquis à sa cause.
Ce n’est pas Trump qui a gagné mais Clinton qui a outrageusement perdu
Second constat, les votes ethniques n’ont pratiquement pas varié. Les hispaniques, les fameux latinos, ont voté à peine plus pour Trump que pour Rumney (29 % pour Trump contre 27 % pour Rumney en 2012). Les noirs ont encore massivement voté démocrate à 88 %, comme à leur habitude. Là aussi leur vote reste stable. L’abstention quelle que soit l’ethnie a augmenté puisque Trump bien que gagnant fait moins de voix que ses deux prédécesseurs républicains qui avaient tous deux perdu devant Obama. Selon les premiers chiffres de The United State Election Project, avec 54, 2 % de participation, cette présidentielle a le taux le plus faible depuis l’an 2000. Il est donc infondé de parler de raz de marée pour Trump. Comme il est tout aussi infondé pour le moment, même si nous aimons à le penser, de parler d’une mobilisation record, d’un sursaut électoral des p’tits blancs. Cible privilégiée de la campagne du candidat républicain, les blancs des classes moyenne et populaires ont sans doute dirigé en nombre leur vote vers Trump, mais en l’état actuel des données, rien ne montre que leur vote a été déterminant.
Alors où se trouvent les clefs de ce scrutin hors-norme ?
Et bien tout d’abord, et malgré les outrances de Trump, les noirs et les latinos n’ont pas volé au secours de Clinton. Ensuite, et ce fait est finalement le plus important, c’est que ce sont les électeurs de Bernie Sanders, le challenger démocrate malheureux, qui ont probablement éjecté Hillary. C’est donc par la captation d’une part de l’électorat démocrate que la victoire de Trump s’est réalisée. Et d’ailleurs, le fait que Bernie Sanders propose dès le lendemain des élections ses services à Trump suffit à montrer qu’il a parfaitement compris ce phénomène.
Malgré les outrances de Trump, les noirs et les latinos n’ont pas volé au secours de Clinton.
Cela signifie donc, et cet enseignement est capital, que ce n’est pas l’hypothèse de la mobilisation ethnique des p’tits blancs qui a provoqué la bascule, mais bien le fait que le projet politique de Trump (détente diplomatique, contrôle de l’immigration, keynésianisme, protectionnisme, lutte contre les élites de Wall Street) ai convaincu une partie déterminante de l’électorat démocrate. Ce qui s’est formé dans l’électorat américain est un pacte inconscient, une sorte de compromis social, national-populaire et anti-mondialisation qui a su rassembler gauche et droite de l’échiquier américain autour de Trump. Le message est clair, c’est un gigantesque bras d’honneur au mondialisme comme idéologie et stratégie de gouvernement. Ce qu’incarnait parfaitement Hillary Clinton. Ce qui l’a perdue aussi car Trump a su dans les dernières semaines de campagne taper très adroitement sur les élites mondialisées soutiens déclarés Clinton.
La leçon politique de ce scrutin est bien en définitive celle de la victoire d’un discours positif, non-pasteurisé, antisystème et tourné vers le peuple. La victoire de Trump, qui sert ici de véhicule à ce discours, s’effacerait presque devant le résultat produit par une telle diatribe : la déculottée historique du système oligarchique au cœur même de la matrice américaine. Cette victoire peut en appeler d’autres, notamment en 2017. Pour celui ou celle dont les équipes seront capables de produire ce type discours positif, clivant, transgressif et agressif, tout est possible. A bon entendeur, salut ! Bonne journée !
http://www.parisvox.info/2016/11/17/analyse-a-froid-scrutin-americain/
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Marine Le Pen : « Si Trump veut me rencontrer, il a mon numéro ! »
Dans une interview au quotidien Présent, Marine Le Pen déclare, en mode bravache : « Si Trump veut me rencontrer, il a mon numéro ! » La présidente du Front national explique en effet :
« Nous avons des connaissances en commun, oui. Mais depuis longtemps. Depuis bien avant qu’il soit élu à la primaire, en réalité. Si demain il veut me rencontrer, à la différence de Hollande, lui, il a mon numéro ! »
« Les Français, poursuit Marine Le Pen, ont bien analysé le fait qu’il y avait une révolution à l’œuvre aux Etats-Unis. Je pense qu’ils souhaitent cette même révolution pacifique, démocratique et populaire en France. Nous enregistrons chaque jour des victoires idéologiques, à nous de les transformer en victoire politique. Le XXe siècle s’est terminé avec la chute du mur de Berlin, le XXIe siècle est né je crois avec ce grand basculement des équilibres qui ressort de l’élection de Donald Trump. »
http://fr.novopress.info/201811/marine-le-pen-si-trump-veut-me-rencontrer-il-a-mon-numero/
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Contrevenir au Halal : un acte de dissidence ? Alain de Peretti sera présent au 2e Forum de la Dissidence !
Président de Vigilance Halal, Alain de Peretti est vétérinaire. Il sera présent, le 19 novembre, à l’Espace Cap 15, à l’issue du 2e Forum de la Dissidence organisé par Polémia. Il y parlera de la dissidence face au Halal et à l’Aïd, au sein de la table-ronde : «Face à l’islamisation et à l’implantation de migrants».
MEDIAS PRESSE INFO. « Le Halal s’est bien inséré dans la logique de la mal-bouffe et de la distribution de masse », indiquiez-vous à l’issue d’une émission de télévision (TVL, 18 juin 2014). Dans quelle mesure le mode de consommation « halal », qui fait appel à un abattage rituel suivant des règles islamiques, constitue-t-il un danger pour l’identité française ?
Alain de Peretti. Le halal réalise la jonction entre l’affairisme mercantile et l’obscurantisme religieux. Formidable outil financier au service de l’islam, il maintient les populations musulmanes vivant hors des terres d’islam dans un apartheid volontaire, théorisé dans des documents émanant de l’ISESCO. Le halal est le Cheval de Troie de la charia, qui est parfaitement incompatible avec notre identité, en introduisant, entre autres, une notion de pur et d’impur, à rebours de notre héritage chrétien.
MEDIAS PRESSE INFO. Vous participerez, le 19 novembre, au 2e Forum de la Dissidence organisé par Polémia. En quoi s’opposer aujourd’hui à cette consommation de viande halal est-il un acte de dissidence ?
Alain de Peretti. La viande halal n’est qu’une petite partie de la notion de halal qui définit tout ce qui est autorisé par la charia et recouvre tous les aspects de la vie, même les plus triviaux. La viande halal, par son aspect de violence envers les animaux et les risques sanitaires induits par cette technique, possède une force pédagogique extraordinaire auprès d’un public très divers. L’incompatibilité avec notre mode de vie devient évidente et permet de démontrer également le « Grand Remplacement » dont il est la conséquence. En outre, la démonstration de l’islamophilie de nos élites est un acte de dissidence majeur.
MEDIAS PRESSE INFO. « 60% de la viande en France est aujourd’hui abattue suivant ce rite », estimiez-vous, il y a deux ans, au micro d’une émission télévisuelle. Comment réagissent les autorités publiques face à l’augmentation de cette viande sur nos marchés alimentaires français ? Comment se fait-il que le consommateur soit de facto obligé d’acheter ces produits, dont la consommation peut se révéler dangereuse ?
Alain de Peretti. Les autorités publiques sont dans le déni total, par lâcheté ou idéologie. Tout est caché : « Dormez, braves gens ! » Sous prétexte de laïcité et de liberté religieuse on laisse des pratiques exotiques se développer au mépris de tous les règlements ; on refuse l’étiquetage pour… ne pas stigmatiser ! Ce serait pourtant un premier pas et c’est faisable très facilement.
MEDIAS PRESSE INFO. Vigilance Halal souhaite intervenir auprès des instances juridiques pour faire part des dérives éventuelles que peut engendrer cette consommation devenue de plus en plus coutumière. A l’occasion du Forum de Polémia, quel témoignage, quelles réponses, votre association peut-elle apporter ?
Alain de Peretti. Nous faisons plus que souhaiter ! Depuis la création de VH nous avons mis en route une vingtaine de procédures, partant du principe maurrassien « d’utiliser tous les moyens même légaux ». Les lois et règlements sont systématiquement bafoués pour rendre la vie facile à l’islam et de ce fait la matière est surabondante… Cela coûte cher mais, grâce à un réseau de donateurs fidèles et motivés, nous pouvons y faire face.
Cela demande du temps et de l’opiniâtreté car sur ces sujets brûlants les magistrats bottent en touche, mais nous progressons et avons même en vue une procédure de carence au niveau européen, car il n’est jamais, pour l’instant, répondu aux arguments purement techniques que nous développons. Dernièrement dans une procédure au Conseil d’Etat concernant l’Aïd el Kebir, le mémoire en réponse du ministère de l’Agriculture avoue de façon claire que les mesures que nous préconisons, pourtant hyperclassiques en matière sanitaire, ne peuvent être appliquées en raison de probables troubles à l’ordre public. Quel aveu et quelle démonstration du manque de « modération » de ces populations dont l’immense majorité vivrait un islam paisible et républicano-compatible ! Nous avons également pu démontrer que l’islam est en train de devenir la religion officielle de la République
MEDIAS PRESSE INFO. Dans une perspective de complémentarité à l’action juridique que des associations comme la vôtre peuvent mener, comment les Français peuvent-ils concrètement s’opposer à l’imposition d’un mode d’alimentation qui ne s’inscrit pas dans leur culture ?
Alain de Peretti. Il faut arrêter de subir et surtout ne rien attendre des « autorités » publiques. Il faut se bouger, gentiment, poliment mais fermement pour instituer ce que j’appelle un « communautarisme béret/baguette ». Nous avons mis en place pour cela un réseau de bouchers qui s’engagent à ne vendre que de la viande non halal ni casher, avec un site de géolocalisation qui s’appelle « Suivez le coq », et bientôt également pour les restaurateurs. Questionnez les cantines de vos enfants et exigez la traçabilité ; boycottez la grande distribution qui nous « mène en barquettes » ; votre boucher, s’il travaille bien, sait d’où viennent ses bêtes. Au restaurant posez la question également. Bref, à temps et à contre-temps, soyons des dissidents car si la dissidence doit s’organiser en réseaux, elle passe également par un engagement individuel.
Alain de Peretti Propos recueillis par Léo Kersauzie, 7/11/201
Source : Media-Presse.info – 7/11/2016