Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 29

  • Le Bataclan un an après la tuerie : une honteuse manifestation de soumission à l'islam

    Un communiqué du MNR

    913647494.5.jpgLe 12 novembre 2016 avait lieu un concert de réouverture au Bataclan, à Paris, en souvenir de la tuerie du 13 novembre 2015. Sur scène le chanteur britannique Sting, qui chante une chanson pro-migrants, avec pour refrain inch'Allah : comment les auditeurs présents ont-ils pu accepter cela ?

    On mesure là la puissance du matraquage médiatique sur le "pas d'amalgame"...

    Il faut que tous comprennent que le but de l'islam (et pas seulement des islamistes) est la conquête du monde, avec pour conséquence le renversement de notre civilisation.

    Avec tous les patriotes, luttons sans relâche contre l'islamisation de notre pays.

  • La corruption de l'éducation nationale (Claire Colombi)

  • « Allons voir si la rose… »

    «Socialement nécessaire comme exutoire», le FN serait «politiquement inutile» affirmait l’ex directeur de Minute et conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson dans le magazine Valeurs actuelles en septembre. Présentant son  livre La Cause du peuple, il dézinguait aussi, nous l’avons dit ici, l’ex chef de l’Etat, une droite faillie, mondialisée, hors-sol, immigrationniste, sans valeurs ni colonne vertébrale. Point de salut pour le peuple français? Apparemment non puisque en accaparant un électorat de mécontents qui ne voteraient pas (plus) pour la droite honteuse républicaine, le Front National serait «la meilleure assurance-vie du Système». Une formule réitérée par M. Buisson dans l’entretien qu’il vient d’accorder au Point, et qu’il délivrait accompagné du même raisonnement dans les médias suisses fin octobre. Alors que faire comme disait Lénine? M. Buisson, ne le dit pas. Se résigner à voter pour les représentants de la droite libérale-européiste qui  s’attacheront à trahir les espoirs du peuple, mais le mènerons vers l’abîme peut-être un peu plus lentement que la gauche? Bouder les urnes? Ou tenter d’arracher la France au déclin avec un Mouvement national  qui a vu juste depuis quarante  ans, en s’efforçant de créer les conditions du sursaut, de la vague capable de faire sauter le barrage des partis du Système comme ont su le faire les partisans du Brexit et les électeurs de l’Amérique profonde?

    Bruno Gollnisch a lui choisi comme beaucoup de nationaux, de patriotes,  le refus du fatalisme, des compromissions (mais pas du nécessaire compromis) c’est-à-dire l’engagement  au Front National dans la durée. Il était hier présent à l’inauguration du QG de campagne de Marine baptisé « L’escale », rue saint-Honoré, à quelques encablures de l’Elysée.

    Les médias s’en sont parfois étonnés, Bruno Gollnisch a accepté d’être au nombre des cadres qui composent le comité stratégique de Marine. Cette présence de Bruno est «la seule surprise»  dans cette équipe de campagne placée sous la direction du sénateur maire de Fréjus, David Rachline, affirme le Huffington post. Le signe d’un «retour en grâce de Bruno Gollnisch» subodore Marianne.

    « Ma fidélité politique à Jean-Marie Le Pen ne m’empêche pas de soutenir la campagne de Marine Le Pen. J’ai toujours dit que je serais prêt à faire profiter la candidate de mon expérience », a déclaré à Marianne le député frontiste. « Oui, je sais, je suis le dernier des Mohicans, le représentant des vieux cons, fachos et réac» a t-il encore confié avec humour à la journaliste de l’Obs l’interrogeant sur  sa présence…

    La présentation du nouveau slogan de la campagne, Au nom du Peuple, mais surtout du nouveau logo, une rose bleue (sans épines!) ornée d’une tige et soulignant le prénom de Marine (on peut aussi y voir un fleuret pour engager les rudes combats électoraux à venir), a suscité de nombreux commentaires.

    Un(e) candidat(e) à la magistrature suprême n’est pas idéalement celui (celle) d’un parti mais de l’ensemble du peuple Français, c’est pourquoi même à l’époque des candidatures  de Jean-Marie Le Pen, la flamme du Front ne fut jamais utilisée comme visuel lors des  campagnes présidentielles.

    Marine a donc choisi une rose. Un «symbole de féminité» a expliqué la présidente du FN, seule (?) femme engagée dans cette présidentielle, élément graphique  qui  creuse le sillon de la précédente campagne sur le thème de  La France apaisée.

    Si l’on part du principe que la France des oubliés, périphérique, en colère, qui souffre, insoumise et rebelle, constitue le noyau dur de l’électorat fronto-mariniste, il faut être capable pour gagner, d’agréger un électorat plus âgé, plus féminin, plus bourgeois… souvent plus sensible aux campagnes anxiogènes menées contre le FN.

    Il s’agit aussi visuellement, et bien évidemment ce travail pédagogique sera effectué concrètement  par Marine et ses soutiens dans les semaines et les mois à venir, de dénoncer les intox, les  peurs, les mauvais fantasmes, les scénarios catastrophistes. Bref, de rassurer sur le saut dans l’inconnu que constituerait l’élection de Marine, comme cela fut agité sur un mode apocalyptique  par le camp du déclin  progressiste, contre les partisans du Brexit en Angleterre et de Donald Trump aux Etats-Unis.

    Une rose bleue, qui, en langage des fleurs a souligné Marine,  énonce l’idée de l’impossible devenant possible et aussi, chacun l’aura aussi compris, une volonté de se situer par delà la droite et la gauche du Système, le fameux  ni droite,  ni gauche, en colorant « la rose des socialistes» du « bleu des républicains ».

    « Les roses socialistes sont fanées, il n’en reste plus que les gratte-culs… Regardez dans le dictionnaire, c’est bien ça les gratte-culs (nom commun du cynorhodon,  le fruit de l’églantier appelé aussi rose canine, NDLR) »  a renchéri Bruno Gollnisch hier, qui partage également avec Marine non seulement son affection  pour les chats mais aussi un goût certain pour le jardinage!

    Les caciques du PS ont hurlé à la captation d’héritage de la rose socialo-mitterrandienne, tenue par un poing fermé, emblème qui fut  l’adaptation, ont affirmé à l’époque certains mauvais esprits, de celui du mouvement  pétainiste  MSR, le Mouvement social révolutionnaire (un poing tenant un glaive). Un parti  créé par le cagoulard  Eugène Deloncle, assassiné par la Gestapo en 1944, et  dont la nièce épousa le frère de François, Robert Mitterrand.  Il est vrai que les trajectoires de certains membres de la Cagoule ont plusieurs fois croisé celle du futur président socialiste… l’Histoire n’est jamais simple.

    Enfin, loin des ambiguïtés  socialistes,  la rose n’est  pas l’apanage  de la gauche politicienne.  Cette fleur est aussi avec le lys, en Occident, très présente  dans l’iconographie chrétienne, un symbole très riche, de résurrection  et de joie,  qui n’est pas sans  lien avec ce que représente  le lotus en Orient.  Dans la Rome antique n’offrait-on pas  aussi  une guirlande de roses aux vainqueurs des jeux et des compétitions?  Nous en acceptons l’augure! Marine présidente! 

    http://gollnisch.com/2016/11/17/allons-voir-rose/

  • Marine Le Pen sera-t-elle la Daisy Trump française ?

    De Jean-Pierre Maugendre :

    6a00d83451619c69e201b7c8b0f177970b-800wi.jpg"L’élection à la présidence des États-Unis de Donald Trump a déchaîné les hurlements hystériques des tenants du système et l’enthousiasme, non moins frénétique, des soutiens de Marine Le Pen. L’élection du milliardaire texan annoncerait celle, inéluctable, de la fille de Jean-Marie Le Pen à la présidence de la République française. Ce parallèle n’est-il pas un peu rapide ?

    Des points communs

    Donald Trump et Marine Le Pen ont en commun de se présenter comme des opposants au système en place et d’affirmer être les représentants du peuple contre des élites dévoyées, corrompues et acquises aux utopies mondialistes qui ont réduit au chômage et à l’insécurité sociale et physique le « petit blanc » de Détroit comme celui de Belfort. On peut cependant penser que le parallèle s’arrête là.

    De nombreuses différences

    En effet, tout opposant déclaré au système qu’il soit Donald Trump était le candidat d’un parti qui a déjà gouverné les États-Unis pendant de nombreuses mandatures. Durant la campagne électorale le parti républicain a mis au service de son candidat son réseau d’élus : gouverneurs, députés, sénateurs, etc. La situation du Front national n’est pas du tout la même. Son réseau d’élus est en cours de constitution mais est encore embryonnaire par rapport à celui des autres partis. Sous cet aspect la comparaison pertinente serait celle de l’élection de Marine Le Pen à la présidence des Républicains ce qui ne semble pas à l’ordre du jour.

    De plus le numéro deux du dispositif républicain était le vice-président Mike Pence, ancien membre de la chambre des représentants et gouverneur de l’Indiana, représentant la droite religieuse- il est évangéliste- très attaché à la défense de la vie humaine innocente. Il a donné du crédit à la campagne de Trump où les enjeux économiques ont certes été présents mais éclipsés par de véritables questions de société : arrêt de l’immigration en provenance du Mexique, lutte contre l’Islam, opposition à l’avortement, etc. Tout au long de cette campagne, Trump est resté fidèle à sa ligne de conduite : « pas d’ennemi à droite ». Mutatis mutandis, dans le dispositif du Front national l’homologue de Mike Pence est Florian Philippot. Ancien élève de l’ENA, gaulliste revendiqué, inverti notoire et chevènementiste non repenti, celui-ci se fait régulièrement remarquer par ses attaques contre tout ce qui représente, à ses yeux, la droite chrétienne et conservatrice. Il a ainsi déclaré que l’abolition du mariage dit pour tous avait la même importance que la culture du bonsaï. De son côté dans un entretien à Valeurs Actuelles le 7 juillet 2016 Marine Le Pen tenait à se démarquer publiquement de « Certains qui ont une vision confessionnelle de la politique » affirmant « Je n’ai rien de commun avec eux ». Jean Madiran aurait relevé en quoi cette affirmation, déjà politiquement maladroite, était surtout objectivement inepte. Entre Marine Le Pen et ces présumés « théocrates », a priori catholiques-on ne les imagine pas musulmans ou adorateurs de l’oignon- on peut penser qu’il y a au moins en commun la nature humaine et l’amour de la France. Cette déclaration manifeste surtout un refus de considérer les enjeux de civilisation comme les véritables questions qui engagent l’avenir de la France.Donald Trump a fait une campagne de transgression par rapport au politiquement correct sur des enjeux de civilisation. Ce n’est pas la campagne que mène Marine Le Pen, très attachée à être dédiabolisée, sur l’Islam, l’avortement, la liberté scolaire, etc.Il est paradoxal que dans le mouvement général de droitisation de la société française le Front national estime nécessaire de se « gauchir » distinguant islam et islamisme, cherchant à promouvoir les « minorités visibles », faisant l’apologie de l’avortement comme « droit des femmes », etc.

    Donald Trump a su rassembler autour de lui les différentes composantes du parti républicain. Marine Le Pen semble avoir plus de mal à rassembler autour d’elle la famille souverainiste. Les intellectuels (Zemmour, Buisson, Couteaux, Chauprade, etc.) comme les politiques (de Villiers, Ménard, Poisson, Ouchikh, etc.) sont peu nombreux à se rallier et ceux qui font ce choix peinent à être fidélisés. Il ne s’agit pas là d’un jugement mais d’une observation que chacun peut faire.

    Ensuite, les personnalités de Donald Trump et de Marine Le Pen sont sensiblement différentes. Donald Trump est un authentique « self made man » issu de la société civile où il a fait fortune. Il n’est venu à la politique que sur le tard. Marine Le Pen a hérité de son père la direction du Front national et, élue depuis l’âge de 30 ans, a toujours fait de la politique l’essentiel de sa vie professionnelle après une brève expérience comme avocate, puis conseiller juridique (du FN !). Elle a incontestablement mené le Front national à des scores électoraux supérieurs à ceux de son père mais il est difficile de distinguer ce qui est la conséquence de sa personnalité et des nouvelles orientations qu’elle a donnée au parti de ce qui ressort de l’évolution de la société. Ainsi, bien malin qui peut faire, sur une seule course, la distinction, à propos des bonnes performances d’un voilier, entre la qualité intrinsèque du skipper, sa maîtrise à régler et ajuster au mieux les voiles ou le gréement et tout simplement des vents particulièrement favorables.

    La victoire est possible

    L’élection américaine a montré que l’idéologie dominante pouvait être battue, malgré la pression médiatique, par l’attachement au pays réel d’une majorité trop souvent silencieuse. Cette réaction vitale est portée, en France comme aux États-Unis, par ce qui reste de « petits blancs » de culture chrétienne fondamentalement angoissés par la peur de voir leur mode de vie non seulement matériellement se dégrader mais substantiellement se modifier. Il faut être idéologue comme les évêques de France pour croire que, sur le fond, les Français accordent leurs suffrages au Font national parce que le bureau de poste de leur village a fermé. La campagne électorale de 2017 sera, selon moi, soit gagnée par le peuple de France encore majoritaire chez lui sur des thèmes de civilisation soit emportée par l’une des variantes du système en place, acquise à une vision matérialiste et consumériste de l’homme."

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/11/marine-le-pen-sera-t-elle-la-daisy-trump-fran%C3%A7aise-.html

  • Comment Toulouse est-elle passée de ville rose à ville verte islamique ?

    C’est peut-être à ce prix que Jean-Luc Moudenc a acheté la paix sociale et son élection en tant que maire de Toulouse.

    Abdelfattah Rahhaoui n’est pas un haut dignitaire de l’État islamique, comme son nom pourrait l’indiquer, mais le fondateur de l’école Al-Badr, école privée musulmane hors contrat située dans le quartier dit « populaire » de Bellefontaine à Toulouse. Imam et conférencier, cette personnalité clé de l’islamisation toulousaine est aujourd’hui inquiétée par la justice pour des faits extrêmement graves : violences volontaires sur mineur, ouverture d’un collège clandestin, « poursuite d’une activité scolaire malgré une mise en demeure de l’Éducation nationale »
    « Français » (de papiers) né au Maroc, l’homme s’était déjà fait remarquer en créant un collège privé musulman dans le quartier du Mirail, en 2009, lequel devait permettre aux adolescentes et préadolescentes de déroger à l’interdiction des signes religieux dans les établissements scolaires.

    Lire la suite

  • Organisez un départ en car pour la Marche pour la vie du 22 janvier

    Voici la carte des premiers bus en provenance de province

    Pour organiser un départ en car, c'est par ici.

    Michel Janva

  • République : fin de partie (article paru dans L’Action Française n°2943 du 17 novembre 2016)

    Les joueurs sont fatigués, les arbitres sont nuls et il n’y a plus grand monde sur les gradins ; les matchs sont sans intérêt, les commentateurs ressassent les mêmes formules et plus personne n’a envie. C’est la République française, non pas telle que nous la dénonçons mais telle que les Français la décrivent. Les Français eux-mêmes, à travers les sondages, les enquêtes d’opinion, les chiffres records de l’abstention. La République telle que les politiques refusent de la considérer : si le peuple n’est pas content, c’est qu’il est sot, qu’il a peur, qu’il se referme sur lui-même, qu’il ne veut pas faire confiance à ceux qui savent et même qu’il a le toupet de se passer des journalistes pour s’informer, réfléchir et décider. Où va la République si le peuple se croit égal aux élites, se sent libre de penser par lui-même et développe une fraternité de misère qui échappe aux institutions ?

    Le constat n’est pas neuf : les Français n’ont plus confiance dans la classe politique, ni même dans les institutions. Le baromètre du Cevipof, année après année, révèle l’effondrement constant des partis, des syndicats, des hommes politiques, et la méfiance croissante envers les députés, les assemblées, tous ces représentants qui paraissent bien ne représenter qu’eux-mêmes. Plusieurs enquêtes viennent néanmoins apporter des éléments nouveaux. Évoquons rapidement l’enquête de l’institut Montaigne : elle établissait que la population musulmane, forte de plusieurs millions d’individus de moins en moins immigrés, car nés et élevés en France, était réfractaire à la République pour 28 %, le restant ne s’accommodant de la République que dans la mesure où il peut la faire évoluer (voir l’analyse d’Hubert Champrun dans Monde & Vie, n° 931, novembre 2016). C’est un état dans l’État qui est en train de se former, fort de l’aveuglement ou de la complicité du pays légal, et un État contestataire.

    La démocratie fonctionne mal

    Cette population musulmane réfractaire aux valeurs de la République partage en fait sa défiance, son inquiétude, voire son hostilité avec une partie de plus en plus importante de l’ensemble de la population française : ironique et paradoxal effet de la bien-pensance à l’œuvre. Selon une enquête Ipsos parue dans Le Monde le 6 novembre, 57 % des Français pensent que la démocratie fonctionne mal, 77 % pensent qu’elle fonctionne de moins en moins bien (ce qui est supérieur de 14 points à la même enquête publiée en 2014). Et pourquoi ? Parce que les élus sont corrompus (74 %), que les élections ne changent rien (70 %), que les citoyens sont mal représentés (62 %). Si les sympathisants du Front national et du Front de gauche sont les plus insatisfaits, la grogne a gagné les électeurs LR et ceux du PS, qui sont désormais 57 % à penser que ça va de plus en plus mal, contre 42 % en 2014.

    Hantise du populisme

    La conclusion logique ? Le système démocratique n’est plus « irremplaçable », ses bienfaits devenant imperceptibles : 32 % des Français jugent que « d’autres systèmes politiques peuvent être aussi bons que la démocratie », quand en février 2014 ils n’étaient que 24 %, les cadres et les employés progressant de même manière vers la révélation. Et pourquoi diable cela va-t-il aussi mal ? À cause des partis (78 %), des syndicats (62 %) et des médias (57 %) – autrement dit, à cause de ceux qui prétendent rassembler et représenter mais en fait sont des freins.

    Ce désaveu démocratique a plusieurs sources : échec patent des politiques économiques successives, insécurité culturelle grandissante, exaspération croissante vis-à-vis des donneurs de leçons, bien sûr, mais aussi une “culture démocratique” mise à mal par les démocrates eux-mêmes. La disqualification permanente des populismes, l’assimilation de tous les populistes comme faisant partie d’un même camp, la volonté affirmée de ne pas respecter les résultats des élections si elles favorisent les populistes, bref l’émergence d’une sanior pars autoproclamée, le fameux “camp du Bien”, a achevé de déconsidérer la démocratie. Si une part minoritaire mais donnant de la voix peut d’une part faire constamment reculer les gouvernements sur des sujets comme l’écotaxe ou l’aéroport Notre-Dame-des Landes, d’autre part avoir toutes les tribunes de tous les journaux pour insulter les partisans du Brexit, les opposants à Clinton, les militants de Marine Le Pen, les inquiets de l’immigration et les étonnés de la délinquance, comment s’étonner qu’un peuple constamment contredit, morigéné et désavoué ne finisse pas par considérer que le régime ne le représente pas – et donc que la fable de sa souveraineté déléguée n’est au mieux qu’une spoliation, au pire un mensonge ?

    Des élus irresponsables

    Viavoice a aussi réalisé une enquête, en septembre 2016, pour le compte de la fondation Jean Jaurès. Le sondage « L’observatoire de la démocratie » avait déjà été publié en mai 2014. Les résultats diffèrent légèrement : on sait que la méthodologie des enquêtes ne garantit aucune vérité absolue mais une tendance statistique, et on sait aussi que les sondages, aujourd’hui, sont entrés dans une phase d’incertitude complète, aucun analyste ne réussissant à modéliser de façon vraisemblable les populations étudiées. Que dit l’enquête ? Que la démocratie est en danger (l’observatoire témoigne d’une discrète et élégante inquiétude, à cet égard) et que ceux qui la mettent en danger sont ses représentants. Pour 60 % des sondés, la démocratie « fonctionne mal », sentiment vif chez les jeunes, le peuple et le Front national. Ce qui fonctionne bien, c’est le suffrage universel (à 23 %, son principe sinon ses résultats) et la liberté d’expression (20 %) ; ce qui fonctionne mal c’est à 27 % le comportements des élus, irresponsables, magouilleurs, privilégiés et sourds, et à 17 % le système politique, qui ne laisse en fait aucune place au citoyen. Alors, la démocratie est-elle en danger ? Oui. À cause de l’extrême droite, bien sûr, mais aussi du « ras-le-bol généralisé » et de l’autoritarisme sournois du pouvoir ; où l’on voit que le peuple est moins aveugle que ses maîtres.

    Inquiétude des technocrates

    C’est d’ailleurs très logiquement le Gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat qu’il faut réformer en priorité (46 % à 44 %), c’est-à-dire les organes qui trustent indument le pouvoir. Comment les réformer ? En supprimant le Sénat (43 %), en clarifiant les rôles de la présidence, de l’Assemblée et du Conseil des ministres (sans augmenter leur pouvoir) et en augmentant considérablement le pouvoir des conseils municipaux, qui échappent au discrédit général. Bref, ce que les Français veulent, ce sont des lois faites par ceux qui les connaissent, les fréquentent et les vivent avec eux, en s’y soumettant. On comprend bien l’inquiétude des technocrates.

    Que veut le peuple ?

    Les enquêtes disent clairement le désaveu. Elles explorent aussi les aspirations réelles de ce peuple que les gouvernements prétendent écouter mais qu’ils déçoivent en permanence. Assez curieusement, les Français se plaignent d’insécurité : 67 % trouvent que la démocratie fonctionne mal car il y a « trop d’insécurité et de zones de non-droit » (sondage Ipsos), et trop d’inégalités. On pourrait aligner les griefs à loisir, rien ne serait étonnant : le peuple se sent en danger, appauvri, insulté et surtout nié.

    Laissez-nous la place !

    La grande réforme institutionnelle que le peuple appelle de ses vœux, ce n’est pas tant que les hommes politiques fassent de la politique autrement (comme tous les vieux ânes des vieux partis le braient depuis trois ans), c’est que les politiques laissent leur place au peuple. C’est la représentativité qui est en crise, évidemment, par la faute des représentants. Nous avons pu, dans ces colonnes, aborder à plusieurs reprises ce thème, qui n’est d’ailleurs pas qu’un fantasme populiste. Pour ne donner qu’un exemple, la loi de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle, en avril 2016, a substitué le principe d’équité au principe d’égalité, c’est-à-dire a renforcé la présence (et donc le pouvoir) des grands partis sur tous les autres candidats. Quand les Français disent que les élus sont corrompus (74 %), c’est aussi à ces mesures, qu’ils songent : ils voient que le pouvoir en place fait tout pour proroger les mêmes acteurs dans les mêmes fonctions. Quand ils souhaitent à 71 % que le vote blanc soit intégré dans les suffrages exprimés ou à 54 % qu’il y ait « plus de proportionnelle dans les assemblées élues » (Viavoice), c’est d’une révocation générale de la classe politique qu’ils rêvent.

    Ipsos a donc proposé aux sondés de choisir entre trois scénarios. Primo, un gouvernement technocratique, c’est-à-dire sans élus ni partis, composé d’experts qui proposeraient des solutions (sic…) aux citoyens, adoptées par référendum. Idée rejetée à 54 % mais assez en faveur auprès des jeunes, des électeurs du FN et des non-cadres (les cadres doivent savoir ce que valent les experts). Secundo, un gouvernement autoritaire, c’est-à-dire avec un chef élu, des partenaires sociaux sans trop de pouvoir, un parlement au rôle limité et un recours au référendum. Les électeurs LR et les vieux adorent l’idée mais à 60 % il paraît que ça ne marcherait pas mieux que la démocratie. L’idée est soutenue par 33 % des Français, confirmant le sondage paru il y a quelques semaines. Tertio, un gouvernement participatif : à l’idée d’exercer réellement le pouvoir, les cœurs se dilatent. De quoi s’agit-il ? « Des groupes de citoyens volontaires ou tirés au sort travaillent ensemble, échangent via Internet ou en se réunissant et se mettent progressivement d’accord sur des propositions à mettre en œuvre. Chaque groupe confie ensuite son programme politique à l’homme politique dont il se sent le plus proche, lequel se l’approprie, accepte de le mettre en œuvre s’il est élu et va le défendre devant tous les Français lors de l’élection. » Les deux tiers des Français adorent ça, surtout les partis extrémistes et les ouvriers et employés. Ça ne peut fonctionner que mieux.

    Primaires inutiles

    Si les élus sont corrompus, autant ne pas cumuler les mandats (83 %), mais aussi limiter le nombre de parlementaires (86 %), ne serait-ce que pour les rendre efficaces, et même démettre les élus (64 %), et « s’engager politiquement en dehors des partis traditionnels » (60 %). Les primaires ne servent à rien, dans cette volonté de reconquête d’une démocratie directe : à 59 %, les Français jugent qu’elles ne servent qu’à « encourager les oppositions de personnalités » et ne favorisent que les grands partis (Viavoice). Mais alors ? Le référendum, bien que l’Écosse et le Brexit l’aient condamné chez les beaux esprits. Un référendum qui porterait d’abord sur l’aménagement du territoire (64 %), ce qui en dit long sur la faveur dont jouit la métropolisation, les politiques sociales, l’éducation, la santé et « les décisions de la France dans l’Union européenne » (58 %). Le référendum d’initiative populaire, outil enterré à peine que né, est souhaité par 75 %. Le peuple veut le pouvoir qu’on lui a promis, mais entend respecter les fonctions régaliennes : ils ne sont plus que 3 4% à souhaiter que la politique étrangère et la défense soient soumises à référendum.

    Des bons à rien

    Les Français veulent une France qui fonctionne, et ils pensent, au regard de son état, que les politiques sont des bons à rien, ou plutôt qu’ils ont organisé à leur avantage un mode de fonctionnement obscur, inefficace et lent, dont la dramaturgie les exaspère. Sans exagérer leurs compétences, ils se disent qu’à eux tous, ils pourraient faire aussi bien, surtout en donnant aux communes tous les pouvoirs, en appliquant très naturellement un principe assez sain : quand c’est chez toi, tu fais attention. Le centralisme jacobin a fait la preuve de son inefficacité, le gouvernement par les statistiques nationales ne peut voiler les misères locales. Le peuple a faim de pouvoir car il a faim d’une autorité qui exerce une fonction. Il ne manque aux sondages et aux sondeurs que de pousser plus loin leurs questionnements pour découvrir que le peuple est prêt à adopter le Roi, son seul véritable représentant.

    Sources : Ipsos-Le Monde, « Les Français, la démocratie et ses alternatives », sondage réalisé par Internet, du 21 au 25 octobre 2016, auprès de 1 002 personnes ; Viavoice-La Fondation Jean Jaurès, « L’observatoire de la démocratie », interviews effectuées en ligne, du 5 au 9 septembre 2016, auprès de 1 006 personnes ; Ifop-Paris Match. « Les Français : regard sur leurs identités et valeurs, attentes et projections dans l’avenir », enquête menée par questionnaire auto-administré en ligne du 16 au 20 septembre 2016 auprès de 1 505 personnes.

    Philippe Mesnard

    Si vous voulez lire tout le dossier, acheter le dernier numéro de l’Action française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Republique-fin-de-partie-article

  • Stockholm : le plan de nettoyage « féministe » paralyse la ville

    Certains pays sont en avance sur nous dans la mise en pratique de l’idéologie du genre. C’est le cas de la Suède qui interdit déjà aux hommes, sous peine d’amende, d’uriner debout !
    Anne Dolhein de Reinformation.tv nous apprend que le pays s’enfonce un plus dans l’absurde :

    « Oui, l’idéologie du genre peut semer le chaos et créer des embouteillages monstres. Cela s’est passé à Stockholm, en Suède, où la chute de neige la plus importante depuis 111 ans a paralysé toute la circulation automobile. Normal, direz-vous : on n’a pas besoin de déranger l’idéologie du genre pour cela. Mais si ! Le plan de nettoyage de la ville en cas d’intempérie est aujourd’hui « féministe », par décision de la nouvelle équipe municipale contrôlée par une coalition des Verts et de la gauche.
    Je vous explique. Si la neige tombe également sur les hommes et les femmes, les routes et les trottoirs, l’œil avisé des politiques soucieux de l’égalité de genre savent que le trafic automobile est « dominé par les mâles » tandis que les femmes, plus adeptes de la forme et plus respectueuses de l’environnement, sont plus nombreuses à faire de la marche à pied ou à se servir de leur bicyclette.

    Déblayer la neige à Stockholm dans le respect de l’idéologie du genre

     Ce civisme évident fait qu’elles sont plus nombreuses que les hommes sur les trottoirs et les voies pour vélo. Et s’agissant d’une catégorie à protéger contre la discrimination, la solution s’impose d’elle-même : il faut déblayer avec autant d’énergie trottoirs et pistes cyclables que le macadam machiste des pollueurs.
    Hélas pour les femmes comme pour les hommes, le retard pris à dégager les artères de circulation a empoisonné la vie de chacun lors de la grosse chute de neige sur la Suède l’autre jour. Des centaines de bus – majoritairement empruntés par les femmes eux aussi – se sont retrouvés bloqués parmi les voitures. De nombreux Stockholmois ont  été contraints de se déplacer à pied sur des trottoirs et pistes pour vélos, vite verglacés : on ne compte plus les chutes.
    Pour autant, un élu municipal Vert chargé de la circulation, Daniel Helldén, estime qu’on n’en a pas fait assez dans le déblayage genré. « On constate un manque dans l’enlèvement de neige égalitaire. Il est toujours difficile de marcher sur les trottoirs – et il est important que le déblayage de la neige concerne en priorité les zones de marche, les transports publics et les pistes cyclables », dit-il.

    Stockholm paralysé par le déblayage genré

     Puis, sans rire : « Cela fait plus mal lorsque vous marchez ou faites du vélo, et que vous tombez, alors que ceux qui conduisent sont confortablement installés même s’il neige. Environ trois fois plus de piétons que de conducteurs sont blessés par ce genre de temps… Mais il y a aussi l’argument de l’accessibilité, selon lequel la ville doit être accessible à tous. La neige et la glace obligent de nombreuses personnes à rester à la maison. Surtout, elles affectent la vie des femmes qui de plus en plus, marchent et font du vélo davantage que les hommes. »
    L’idéologie du genre n’a décidément aucune raison de se laisser déranger par la réalité. »

    http://www.contre-info.com/stockholm-le-plan-de-nettoyage-feministe-paralyse-la-ville#more-42862