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Terrorisme islamiste à Berlin : le tweeet de Donald Trump qui dit ce qu'il faut dire
Daech a "revendiqué", le lâche assassin de Berlin est un demandeur d'asile : vous vous souvenez de ces photos de gares allemandes où des inconscients attendaient les dits réfugiés avec des pancartes « Willkommen ». En Allemagne, en France, partout en Europe, les agneaux ont invité les loups à souper ; et les loups sont entrés dans la bergerie ; et leur festin ne fait que commencer...
Angela Merkel, marquée, déclare que cela ne doit pourtant pas remettre en cause le « vivre ensemble » (qui devient, en fait, un « se laisser égorger ensemble » ; et le député socialiste français Pietrasanta déclare que cela ne doit pas remettre en cause le droit d'asile ! Avec des gens pareils, on est bien protégés ! Nous voilà livrés, pieds et poings liés, aux égorgeurs et autres écraseurs !
Heureusement, il y a Donald Trump, qui, lui, n'est ni inconscient, comme les deux précités, ni sourd, ni aveugle, et qui a immédiatement twitté ceci :
« Aujourd’hui, il y a eu des attaques terroristes en Turquie, en Suisse et en Allemagne, et cela ne fait qu'empirer. Le monde civilisé doit changer sa façon de penser !»
Voilà qui est parlé, et bien parlé. Enfin, un Président d'un grand pays qui ose faire autre chose que larmoyer et dire « surtout padamalgam ». Et qui ose rejoindre « le camp Poutine », plutôt que celui des vieilles pleureuses édentées. Poutine, dans son registre à lui, a dit aussi ce qu'il fallait dire : en substance, « les terroristes il faut les buter, et on ira les chercher jusque dans les toilettes » (il paraît même qu'il a dit, en fait, « les chiottes », mais, comme c'est un tantinet grossier, on va garder « toilettes », bien qu'on ait cité l'autre mot : tant pis pour les âmes sensibles, genre guimauve et chamallow).
Non, on ne va pas dé-radicaliser des malades mentaux mâtinés de bêtes fauves ; les Camping paradis, avec goûter au Nutella et jeux de poupées Barbie, ce n'est pas la réponse qui convient pour ces fous furieux, faux religieux mais vrais assassins, fanatisés et drogués assez souvent : la vraie réponse, c'est de les mettre hors d'état de nuire, vite et définitivement. Comment ? En les arrêtant, bien sûr, et, puisque nous sommes en guerre, en les jugeant comme traîtres à la patrie s'ils sont « français de plastique » et en les fusillant. Comme ce Salah Abdeslam que l'on garde bien au chaud depuis des mois ; en les fusillant comme soldats de l'armée ennemie infiltrés dans nos lignes s'ils sont étrangers.
Donald Trump a raison : le monde civilisé doit changer sa façon de penser. Ou, alors, si on ne veut pas se défendre en se donnant les moyens nécessaires et en faisant vite et fort ce qu'il faut pour cela, qu'on ne vienne plus se plaindre, et pleurer, et organiser des dépôts de fleurs et bougies ; qu'on cesse de nous casser les oreilles, et qu'on se laisse égorger sans rien faire : mais, alors, qu'on le dise !
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Paris, samedi 14 janvier : concert privé de "In Mémorian"
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Nos raisons pour la Monarchie - 3
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Le sabotage de l’élection officielle de Trump : c’est raté
A trois reprises, ils auront avidement cherché à barrer la route de la présidence à Donald Trump en démonétisant le personnage, en torpillant sa campagne. Ce fut d’abord durant les semaines précédant la convention républicaine, en juillet, dans l’Ohio, pour l’empêcher de monter sur le podium en vainqueur des primaires. Ce fut ensuite lors de l’ultime ligne droite avant l’élection du 8 novembre, en lâchant à ses trousses une presse haineuse qui dépassa toutes les bornes de la désinformation et de l’intoxication. Ce fut enfin, lundi 19 décembre, pendant la dernière opération de ce long processus électoral qui consista à permettre à chacun des « grands électeurs » de se prononcer en son âme et conscience pour le candidat républicain, la candidate démocrate ou pour tout autre individu. Trois tentatives de sabotage : trois échecs. L’establishment gaucho-libéral, les spadassins patentés du globalisme et les apatrides de Wall Street ont cette fois définitivement perdu la partie. Elle aura duré un an, presque jour pour jour.
Lundi dernier, le Collège électoral, une création qui remonte à 1787, s’est réuni au grand complet à travers tout le pays. Il y eut, répartis et mobilisés dans les enceintes législatives des cinquante Etats – ainsi que dans le District of Columbia qui recouvre la capitale, Washington – 538 notables que l’on appelle en la circonstance des grands électeurs et qui appartiennent aux deux principales formations politiques. Chaque Etat et le District furent très précisément dotés du nombre de ces grands électeurs correspondant à leur poids spécifique dans l’Union fixé une bonne fois pour toutes : à titre d’exemple, Washington en a trois, le Maine quatre et la Floride vingt-six. Mais pourquoi 538 grands électeurs ? C’est le nombre total des représentants (435) et des sénateurs (100) au Congrès, auquel on ajoute trois de plus pour Washington. Lundi, ils ont voté. En temps normal, ce vote n’aurait été qu’une formalité. Mais, l’exceptionnalisme couronnant cette année électorale 2016, le suspense dura jusqu’au soir.
En principe, les grands électeurs se doivent de voter pour le candidat ayant remporté l’Etat auquel ils sont liés. Logique : ces notables n’apparaissent après tout que comme les hérauts de l’expression populaire. En théorie, on ne les crédite d’aucun état d’âme, d’aucun choix personnel. En théorie seulement, et c’est bien là le problème. Ni la Constitution, ni la loi fédérale ne les obligent à se soumettre aux résultats, Etat par Etat, de l’élection présidentielle. Devant ces urnes typiques du fédéralisme américain, ils sont libres de redistribuer les cartes et de faire d’un vainqueur un vaincu.
C’est dans cette originalité, voulue par les Pères fondateurs, que se sont engouffrés les ennemis de Trump. Celui-ci a obtenu, le 8 novembre, 306 grands électeurs alors que 270 lui auraient suffi pour entrer à la Maison Blanche. La tentative de sabotage dont il fut victime consista à convaincre 37 grands électeurs républicains de voter pour toute personne autre que lui. Dans cette opération indigne d’un grand pays mais très adaptée à « leur » démocratie, la plus infecte panoplie fut déployée : intimidations, menaces de mort, corruption, manifestations… Tout parut bon pour délégitimer Trump. Durant cette épreuve, la confiance du New-yorkais resta de bronze. Il perdit deux grands électeurs seulement dans cette misérable offensive. Comble d’ironie : Hillary Clinton en perdit deux fois plus.
Christian Daisug
Article paru dans Présent daté du 22 décembre 2016
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"Dans le Grand-Est, on doit beaucoup sa place à Florian Philippot, certains devraient y réfléchir"
Ce que Florian Philippot a désigné comme une "crisounette" pourrait bien se transformer en une purge dans le Grand-Est :
"Toi tu la ferme jusqu’à la fin de la mandature !". La formule, directe et sans ambiguïtés, lancée par Eric Vilain et Thomas Laval, tous deux proches de M. Philippot, à l’élu vosgien Jordan Grosse-Cruciani a jeté un froid dans l’hémicycle régional.
"Ces deux élus ont été agacé du soutien affiché par Jordan à Marion Maréchal Le Pen sur Facebook en aimant une photo" de la députée du Vaucluse assure une source interne au FN. "C’est la chasse aux sorcières au FN, à Paris, dans les régions et ici. Philippot veut écarter tous ceux qui ne sont pas de sa ligne" souffle un élu. L’homme fort du Grand-Est qui sera de nouveau candidat aux législatives à Forbach (Moselle) en juin veut en effet s’assurer que la voie est libre: "si on n’est pas sur sa ligne et qu’on peut le contredire en se rapprochant de Marion, on est rapidement mis de côté" assure un autre sous couvert d’anonymat. Pas question de contredire le "chef" qui conseille toujours autant la candidate à la présidentielle, dit-on dans les rangs frontistes (...)
"En l’absence du chef les divisions risquent de se durcir" assure un cadre du FN en Moselle. "Florian Philippot est bien plus présent à Paris sur les plateaux de télévision. Depuis la rentrée, je ne l’ai jamais autant vu à la télévision. Pendant ce temps-là, les troupes ne sont pas tenues ici" assure-t-il. "Il pourrait être chroniqueur sur BFMTV" raille un autre cadre de la ligne Marion-Jean-Marie Le Pen. "Pendant la présidentielle, le travail de la région Grand-Est ne va pas s’arrêter mais on sera tous en mode terrain loin des dossiers" assure un autre qui craint "une implosion en cas de faible score du FN au premier tour".
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Paul Joseph Watson - La vérité sur l'attentat du marché de Noël à Berlin (vostf)
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L’actualité nous l’indique, le FN est le plus cohérent!
La rengaine est connue, dés que les avertissements du Front National sont confirmés par l’actualité, et que les dirigeants frontistes ont l’audace de le rappeler, ces derniers sont accusés par les bien-pensants du microcosme, de se comporter comme des salauds, des charognards abjects. On l’a vu ces dernières heures après l’attentat commis à Berlin . Même si le premier suspect, un jeune Pakistanais, a été relâché par la police berlinoise, la piste du terrorisme islamique est bien évidemment la plus probable (la tuerie a été revendiquée hier soir par l’Etat islamique), sachant que les exactions et crimes commis ces derniers mois contre des Allemands l’ont été par des migrants et autres réfugiés de fraîche date. Le site de BFM TV s’en faisait l’écho, « Malgré une menace persistante depuis quelques mois, ainsi que la multiplication des attaques sur le sol allemand, les services (de renseignements allemands) », « en sous-effectif » , « restent mal préparés (…) face à l’arrivée massive de migrants dans le pays depuis l’été 2015. »
Cette déferlante de l’immigration, en Allemagne comme ailleurs, à l’évidence lourde de menaces de déstabilisations (mais qui ne nous conduit pas à affirmer bien sûr que tous les immigrés sont des terroristes en puissance), est occultée par les figures du lobby immigrationniste en plein déni du réel.
On l’a vu encore dernièrement suite au reportage de France 2 diffusé le 7 décembre (retweeté par Bruno Gollnisch et Marine Le Pen notamment) dans des cafés à Sevran ( Seine-Saint-Denis), à Rilleux-la-Pape (Rhône). Il est montré une réalité que les Français minoritaires vivant (encore) dans les communes plurielles connaissent bien. A savoir l’interdiction faite aux femmes d’entrer dans les cafés fréquentés par une clientèle soucieuse de vivre « comme au bled ».
Invité à réagir à cette situation sur le plateau de France 3 le 18 décembre, Benoit Hamon , candidat à la primaire de la gauche, avouait du bout des lèvres « une pression faite sur certaines femmes par un certain nombre de fondamentalistes religieux » (qui jouent au PMU dans les bistrots?), « la République, là, elle doit être forte ». Mais il expliquait doctement qu’ « historiquement, dans les cafés ouvriers, il n’y avait pas de femmes…». « Remettons des questions sociales avant de mettre des questions religieuses sur ces sujets-là » (???) a-t-il ajouté, avant d’inviter les Gaulois(e)s à souffrir en silence et les médias à ne pas traiter ce type de sujet : « Arrêtons de créer des guerres tout le temps. Oui, il y a des problèmes, mais ce n’est pas en jetant l’opprobre systématiquement qu’on arrivera à les résoudre ». De quoi semer la consternation au sein même des quelques électeurs socialistes qui ne désespèrent pas d’un PS sous logiciel Terra Nova…
Ex soutien de Benoit Hamon, le député PS Michel Pouzol, qui s’est rallié à la candidature de Manuel Valls, invité de I télé hier, a tenu des propos tout aussi surréalistes, au détour d’une question sur l’attentat de Berlin : « La plupart des actes terroristes que nous avons dû affronter en France ne venaient pas de migrants mais bien de Français, je dirais, de souche, parce que des Français de nationalité parfois depuis 2 ou 3 générations ! Donc, on voit bien que la corrélation entre (terrorisme et immigration) est un raccourci qui est complètement scandaleux et qui est extrêmement abusif, mais qui est utilisé notamment par l’extrême droite, on le sait bien ! ».
Ce cacique socialiste peut bien prendre nos compatriotes pour des imbéciles, ceux-ci ne sont pas dupes de la réalité. A savoir que ces « Français de nationalité » qu’il évoque ne le sont que par le biais d’un délirant Code de la nationalité fabriquant à la chaîne des Français de papier, sur fond de poursuite d’une immigration de peuplement pareillement soutenue, encouragée par la droite et la gauche dites de gouvernement depuis quarante ans.
Une Code de la nationalité, redisons-le ici, qui sera profondément remanié si les Français accordent leur confiance à Marine et la dote d’une majorité à l’Assemblée en 2017; de la même façon que nous mettrons fin à la principale pompe aspirante de l’immigration, c’est-à-dire le regroupement familial. Nous le savons, notamment par toutes les enquêtes d’opinion de ces dernières années, nos compatriotes estiment qu’il y a a trop d’immigrés en France. Et que les propositions du FN sur les questions migratoires et de nationalité sont jugées les plus judicieuses. Un tout récent sondage (14 décembre) réalisé par le CEVIPOF en collaboration avec Ipsos-Steria et Le Monde , indiquait qu’à la question posée : « quel candidat défend le mieux votre vision de ce que c’est qu’être un citoyen français« , Marine arrive première avec 23 %, devant François Fillon (22 %) et Jean-Luc Mélenchon (13 %).
Direct matin ironisait hier sur cet objectif d’inversion des flux migratoires, l’estimant impossible au motif que « l’interdiction du regroupement familial contreviendrait au Droit à mener une vie privée et familiale» reconnu par l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales (CEDH). Difficile d’imaginer dans ces conditions qu’en cas d’élection, le FN puisse empêcher une personne régulièrement installée en France de faire venir sa famille. Surtout que 75% des gens qui souhaitent faire venir leurs proches, sont en réalité des Français » (sic)…
Là encore, cette remarque doit permettre de comprendre que le redressement de notre pays ne pourra passer que par le refus de l’inféodation à cette Europe bruxelloise qui nous prive de notre souveraineté, entrave notre capacité d’action, d’agir en fonction des intérêts de la France et des Français d’abord. Une façon de rappeler que c’est en marchant sur ses deux jambes, à savoir en articulant son programme souverainiste et identitaire, que le FN est le plus cohérent… et sera le plus efficace !
https://gollnisch.com/2016/12/21/lactualite-lindique-fn-plus-coherent/
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Immigration, répondre à la désinformation (entretien avec Jean-Yves Le Gallou)
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L’inusable bobard des "trois droites" de René Répond à Hervé Le Bras
Les primaires de la droite qui n'étaient que celles des Républicains (un nom de parti qui en dit plus long que beaucoup de commentaires) en définitive auraient galvanisé les Français si l'on en croit David Pujadas. Nous ne pouvons en effet dire qu'ils s'en soient désintéressés à la lumière des votants et de l'audimat des émissions relayant les débats (pourtant souvent fort ennuyeux) des concurrents politiciens précédant le premier et le second tours de ce nouveau gadget démocratique. Trois hommes ont été, encore une fois, mis sur le devant de la scène à l'occasion de cette campagne de promotion politicienne. François Fillon, nouveau vierge en politicaillerie, Alain Juppé, « le meilleur d'entre eux » qui semble avoir perdu une partie de ses brillantes facultés, et l'incontournable pile électrique, le très décomplexé Nicolas Sarkozy dont l'ancienne fonction de président de la République ne lui procure aucun supplément d'autorité. Trois hommes qui représenteraient sous le prisme journalistique trois tendances lourdes, trois idéologies spécifiques, trois mouvances droitières. La comédie des ego, la compétition des nombrils, le concours de cravates, de coupes capillaires ou de talonnettes ne suffisaient pas. Il fallait enfin donner du crédit à cette bande de bouffons qui n'ont pas plus d'idées ni de principes que Jacques Séguéla ou Rachida Dati. En exagérant les traits des uns et des autres, en déformant la réalité, en faisant référence à un passé historique bel et bien révolu, bref en remplissant d'essence des âmes creuses comme des maracas. Et puis, il faut bien remplir les milliers d'émissions radiophoniques et télévisées consacrées à cette farce après avoir parlé de la femme de l'un, du CV de l'autre, de la nervosité du troisième. Il faut faire exister virtuellement le combat des idées qui n'existe plus dans la réalité. C'est ainsi que persiste cette bulle "démocratique" absolument vide. On pensait néanmoins, un peu naïvement, que les experts feraient preuve d'un peu plus de retenue dans cet exercice consistant à donner du coffre à ces protagonistes républicains.
Las, même les plus grosses pointures pontifiantes de l'université ont participé à cette mascarade. La plus spectaculaire prestation est le fait du très respecté républicain Hervé Le Bras, grosse tête diplômé de tout et qui sait d'ailleurs tout sur tout. Actuellement, à 73 ans, directeur d'études à l'EHESS, il fut chercheur à l'INED, professeur de géométrie à l'Ecole nationale d'architecture de Paris-Belleville, maître de conférence en sciences sociales à l'Ecole polytechnique, maître de conférence au DEA d'économie de Sciences-Po Paris, directeur de séminaire à l'ENA, professeur associé en histoire économique à l'université de Genève, professeur d'histoire au sein de l'université du Michigan, de démographie au sein de l'université de Virginie, membre puis président du conseil scientifique de la DATAR (organisme en pointe dans la colonisation scientifique de notre pays), membre du conseil d'administration de l'Ecole normale supérieure, expert auprès de la Commission européenne sur les migrations euro-méditerranéennes (toujours en poste), membre de la commission Attali, membre de la commission Schweitzer, de la commission Mazeaud contre les quotas sur l'immigration, membre de la mission Wierviorka sur la diversité. L'homme croule également sous les décorations et cette orgie de titres et de récompenses doit certainement expliquer sa stupéfiante vanité. L'INED, c'est lui, la démographie, c'est lui, l'éthique, c'est lui, la politologie, c'est lui ! Parfois, il semblerait que la réputation de l'homme doué en tout camoufle la réalité d'un homme doué en rien. Hervé Le Bras, couvert d'artifices, est un fanfaron inconscient de ses limites et un piètre intellectuel incapable de mettre à jour sa cervelle à partir des données nouvelles qui alimentent régulièrement les trop nombreuses sciences qu'il entend gouverner. Au début du mois de décembre, Le Monde lui a offert la page Analyse d'un numéro du début du mois de décembre.
Son objet ? Faire accroire au retour des trois droites françaises.
La thèse mort-né de 1954 de René Rémond
En 1954, l'historien René Rémond publie son ouvrage-maître : La Droite en France de 1815 à nos jours. Continuité et diversité d'une tradition politique. Le livre est mis à jour en 1963 après la fin de la Quatrième République, en 1968 immédiatement après la crise de mai et en 1982 après le passage de la "droite" dans l'opposition. En 2005, deux ans avant sa mort, Rémond prolonge son texte en répondant aux critiques adressées à sa thèse. Selon cette dernière, il existerait toujours trois droites en France dont deux seraient parfaitement représentées au gouvernement et dans les parlements nationaux et locaux. Il s'agit de la droite orléaniste, de la droite bonapartiste et de la droite légitimiste. Tous les étudiants de Sciences-Po apprennent cela en pensant que ces étiquettes indiquent toujours une réalité politique, que les individus s'en réclamant fabriquent leur programme conformément à une idéologie historique résumée par l'une des trois étiquettes citées plus haut.
À la fin de sa carrière, René Rémond s'est résolu à avouer que la droite légitimiste, qui place Dieu en son centre et le roi à ses côtés et considère comme indépassable la Tradition, n'existe plus au sein de la droite classique mais uniquement dans les marges de la mouvance frontiste. La droite orléaniste représente finalement, aujourd'hui, une sorte de social-démocratie, caractérisée par un libéralisme philosophique et "moral" sans limite et une sorte de justice sociale qui sert, pourrait-on dire de notre côté, la diversité. La droite bonapartiste, quant à elle, est autoritaire mais populiste et plébiscitaire, démagogique et fait fi des pouvoirs intermédiaires (sans cependant les combattre réellement). Dix ans après la disparition de René Rémond, Hervé Le Bras estime donc judicieux d'analyser le théâtre électoral avec l'aide de la grille de lecture instituée par l'historien en 1954. Hervé Le Bras, le scientifique, prend tout Rémond, tout, en premier lieu l'idéal-type constitué par la droite légitimiste alors que Rémond lui-même l'avait remisée au musée. En premier lieu cet idéal-type disons-nous parce qu'il englobe selon Hervé Le Bras tout le discours de... François Fillon ! Oui, nous ne rêvons pas, pour le démographe (pour qui, rappelons-le afin de le situer plus précisément, le Français de souche n'existe pas), François Fillon représente la droite légitimiste. Fillon serait l'incarnation de la droite intransigeante, des valeurs transcendantes et du catholicisme social (malgré ses professions de foi appuyées de libéralisme. Il faut oser).
Le Bras nous fait prendre des vessies pour des lanternes
Hervé Le Bras va plus en avant dans son délire : pour lui Sarkozy représente la droite bonapartiste (on a vu à quel point Naboléon respecta le plébiscite après le résultat du référendum sur le traité constitutionnel européen qu'il régla via le parlement dans un élan à la fois anti-populaire et antinational affreusement orléaniste). N'était-il pas médiatiquement partout ? Tout s'enchaîne alors dans l'esprit chloroformé d'Hervé Le Bras. Constatant qu'une grosse partie des électeurs de Sarkozy se sont reportés sur Fillon au second tour de la primaire, le démographe-géomètre-historien découvre alors la vérité essentielle qui jaillit de ce scrutin ! Fillon ne peut être que la marque d'un retour d'une ancienne alchimie politique inquiétante ! Le boulangisme, tel est le fillonisme d'aujourd'hui. « La droite bonapartiste et la droite légitimiste se sont unifiées dimanche 27 novembre. Or, dans l'histoire de la République, c'est parce qu'elles n'étaient pas parvenues à le faire entre 1870 et 1878 que la IIIe République a pu s'établir fermement et, vingt ans plus tard, se débarrasser de la tendance bonapartiste que le général Boulanger incarnait. Une nouvelle période s'ouvre donc pour la droite française, et peut-être, dans six mois, pour la France entière. » En réalité, Sarkozy et Fillon sont tout aussi orléanistes (la seule droite qui gouverne en France depuis 1970) qu'Alain Juppé et la comparaison est indéniable dès lors que l'on a dissipé les brouillards des discours de campagne et que l'on se fit aux faits et aux étroites liaisons que les uns et les autres entretiennent avec les Bilderberg, le CRIF, la grosse banque, c'est-à-dire les Rothschild, ce symbole indépassable de l'orléanisme décrit à la manière de René Rémond.
Mais Hervé Le Bras, comme René Rémond en son temps, n'a jamais privilégié la vérité à l'intox. Des hommes du Système, ils sont, des hommes du Système, ils l'ont été jusqu'au bout. Hervé Le Bras n'est-il pas le champion du mensonge idéologique, le champion de l'utopie républicaine, le champion du déni au profit du processus d'effacement national ? N'est-il pas l'homme qui a attaqué seul (apparemment) l'INED afin que cette dernière institution n'ait pas le droit de produire des statistiques ethniques ? Tabou qu'il a réussi à imposer en le consolidant pour supprimer toute problématique identitaire sérieuse dans le champ des sciences sociales. Et nous le savons, le pire des menteurs est celui qui tait ce qui ne peut l'être, qui laisse sous le boisseau la lumière. Ils sont les partisans de la nuit, de l'ombre, du mensonge permanent et, car toute chose est la cause d’une conséquence, des vecteurs de mort. Le Bras aurait d'ailleurs du mal à se défendre à ce propos, lui qui s'est toujours opposé férocement à ce qu'il nomme insolemment « l'obsession nataliste française » en s'inquiétant avec son ami Jack Lang d'une possible remise en cause, dans l'avenir, de l'avortement industriel et de la position immigrationniste de leur république. Nous nous rappelons de la riposte organisée par le Club de l'horloge au plus fort de la crise orchestrée par Le Bras pour liquider toute velléité de saine réaction sur ces sujets sociétaux. Le Bras contre-attaqua deux fois, lors de la crise en 1992, puis en 1998 en qualifiant les opposants à l'avortement d'individus habités par « le Démon des origines ». Les gens comme lui osent tout...
Les crétineries de René Rémond
Le Bras est en cela un bon disciple de l'historien surclassé (par la réalité des faits) René Rémond. Les deux-là sont à côté de la plaque ; ils le sont toujours, ils l'ont toujours été quand il aurait fallu découvrir la réalité d'un phénomène naissant en identifiant ses véritables caractéristiques. Pourquoi ces erreurs souvent énormes dès qu'il s'agit de commenter l'actualité ? Par ignorance ? Pour intoxiquer l'opinion en agissant en amont, en intoxiquant journaleux révérencieux, étudiants et professeurs bornés ? Sans doute.
Ainsi, en 1982, dans une énième réédition des Droites en France de René Rémond, nous découvrons pages 283-284 un passage surprenant consacré selon notre auteur au nouvel "héritier" du maurrassisme. Pour tous ceux qui connaissent le corpus idéologique de l'Action française (d'avant 1945), la comparaison est difficile à digérer. Lisons plutôt : « Chaque grande tradition de pensée engendre des courants subsidiaires qui se détachent graduellement du tronc principal pour vivre ensuite d'une existence autonome. La droite contre-révolutionnaire s'est ainsi périodiquement renouvelée. L'école qui fait depuis quelques temps parler d'elle sous le nom de Nouvelle droite ne serait-elle pas un de ces surgeons et le dernier avatar du phénomène récurrent des jeunes droites, la précédente étant l'Action française ? » Selon Rémond, Alain de Benoist pourrait même être « le Charles Maurras de sa génération » ! Faut-il dire que les arguments de Rémond en faveur de l'analogie sont très faibles ? Même goût de l'élitisme, argumentations scientifiques, anti-individualisme dans les deux mouvances. Ces caractéristiques ne sont que des lieux communs de l’extrême-droite. Quant à la stratégie métapolitique inconsciente de l'Action française observée par l'historien, elle ne prouve aucune filiation avec le prétendu gramcisme de droite d'Alain de Benoist, puisque cette propagande intellectuelle et philosophique est justement inconsciente à la différence de celle orchestrée et proclamée par le GRECE. Surtout, les points de divergence entre ces deux courants sont beaucoup plus nombreux que les similitudes doctrinales. L'AF prône le catholicisme, la Nouvelle droite le combat. L'AF veut un Etat fort, la Nouvelle droite n'en veut pas. L'AF rejette l'Europe fédérale, la Nouvelle droite en fait l'apologie. Les dissensions théoriques sont bien trop nombreuses et trop graves entre ces deux courants de pensée pour que l'idée d'héritage intellectuel soit simplement digne d'intérêt. René Rémond, comme aujourd'hui le pauvre fanfaron Le Bras, n'ont jamais connu que superficiellement ce qu'ils appellent avec le mépris du Diable l'extrême-droite. Ces deux hommes infatués, pourris par la gloriole que l'on trouve dans les loges, auront donc tronqué toute leur vie la réalité du nationalisme afin que s'en détournent les âmes nobles et que les pauvres d'esprit y voient en définitive ce qu'il n'est pas. Nous vivons actuellement avec les gesticulations de Florian Philippot, de Marine Le Pen et de Gilbert Collard la même entreprise subversive en version triviale. La même veine : faire passer pour hétédérodoxe ce qui roule pour le Système.
Avant d'en finir avec cette clique d'historiens décorés par l'univers entier, nous aimerions signaler les propos ineptes que Rémond a déversés sur l'Action française dans son ouvrage de 1976 sur L'anticléricalisme en France de 1815 à nos jours. Dans ce livre étudié par les étudiants de Sciences-Po, René Rémond brossait le portrait d'une Action française carrément anticléricale. Maurras excommunié devient de fait un ennemi de l'Eglise. Maurras agnostique, pourtant sincère ami du catholicisme dans toutes ses influences, devient de fait un ennemi de l’Église. Aujourd'hui les René Rémond sont partout. Emettez la moindre critique sur l'action et le discours de Bergoglio qui vient de défendre le Cornet Pizza au travers d'une interview donnée à un journal belge, et tous les René Rémond plus catholiques que les catholiques vous diront que vous êtes un insolent anarchiste anticlérical. C'est ainsi que fonctionne le monde des élites aujourd'hui, c'est contre ces imposteurs que nous devons combattre jusqu'à notre dernier souffle.
François-Xavier ROCHETTE. Rivarol du 15 décembre 2016